[05/06] 21ème J: Monaco / RCS : 1-1

[Its_me]

C'est pas Pontus qui a foiré une frappe alors qu'il était au niveau du point de pénalty sur une passe en retrait qui mettait la défense monégasque dans le vent?

[vaevictis]

C'est pas Pontus qui a foiré une frappe alors qu'il était au niveau du point de pénalty sur une passe en retrait qui mettait la défense monégasque dans le vent?

je ne sais pas je parle de l'action de diane sur la droite qui frappe sous le gardien et le ballon sauve sur le ligne par je ne sais pas qui qui lui revient dans les pieds. A ce moment il frappe en angle ferme sur le poteau alors que pontus est seul face au but a 2 metres de lui.

[tiammath]

On aurait pu gagner ce match!
Il fallait prendre l'avantage en 1ère mi-temps. Monaco n'y était pas. Mais nous étions trop timide tout cela parce que Dugué voulait assurer et jouer en contre!
La prestation de Loué a été une bonne surprise (sauf sur le tacle les 2 pieds en avant). Il a été présent et s'est pas mal battu pour récupérer des ballons. La relance, par contre, c'est pas encore le top
Perso, j'ai trouvé excellente la prestation d'Alex et de Diané. Ok, le dernier geste n'est pas encore là  (cf. le poteau de Diané) mais ils ont fait mal à  la défence de Monaco, ce qui n'est pas rien.
Excellente entrée en jeu de Gameiro également. Il a peur de personne le petit jeune. C'est bon signe

[baskath]

Bon, faut savoir...

Quand le Racing joue trop et n'assure pas l'aspect défensif, on se plaint. Quant il essaye d'assurer, on se plaint. Faut arrêter, un peu !


Franchement ce match nul est un très bon résultat et, d'après le résumé que j'ai vu à  Jour de Foot, tout à  fait mérité.
Bonne journée pour le Racing avec les défaites d'Ajaccio et de Metz à  domicile, ainsi que le match nul de Sochaux.
Dommage pour Troyes qui bénéficie d'un but csc pour l'emporter face à  Lille.

[argueti]

A coeurs vaillants

Le Racing a manoeuvré avec une réelle efficacité hier soir à  Monaco (1-1), et même un peu de panache. Il récolte un point mérité qui hélas ne change rien à  sa situation au classement, puisque Strasbourg demeure seul dernier de la Ligue 1, et toujours à  10 points du premier non-relégable.

Il y a des matches nuls heureux, et d'autres qu'il faut arracher à  la force du jarret. Celui que le Racing ramène de Monaco appartient sans conteste à  la deuxième catégorie. On crut pourtant que le fol espoir de prendre un point à  Louis II s'était évanoui lorsque, sur la seule grosse faute de marquage de la défense centrale alsacienne, l'excellent Kapo exécuta Cassard sans coup férir (72e').
Mais à  peine les Monégasques avaient-ils fini de se congratuler que le danger était renvoyé dans leur camp. Et en deux temps, trois mouvements, le Racing obtenait l'égalisation grâce à  un maître coup de tête de Cédric Kanté, venu planer au-dessus de la mêlée.
Loin de fermer la boutique, les Strasbourgeois ont continué à  jouer, audacieusement. Ce n'est plus le nul qu'ils cherchaient, mais l'exploit, une seconde victoire consécutive à  l'extérieur en Ligue 1 après celle obtenue à  Nancy.
« Au vu du match, un point n'est peut-être pas suffisant. Mais notre sauvetage passera par ce genre de performances. Il y avait de l'envie, de la fraîcheur physique, et beaucoup d'efficacité dans nos 16 mètres. C'est nouveau. J'ai vraiment pris du plaisir à  coacher cette équipe, qui a démontré qu'il y avait encore des gens solidaires au Racing », se réjouissait Jacky Duguépéroux à  chaud.

Warmuz était aux fraises et il fallait un sauvetage de Modesto pour sauver Monaco

Dans un dernier quart d'heure de feu, la plus belle occasion a échoué dans les pieds d'Amara Diané, qui aura donné bien du fil à  retordre à  Veigneau, côté droit. Warmuz était aux fraises (80e') et il fallait un sauvetage de Modesto pour sauver Monaco. Mais le ballon revenait dans les pieds du virevoltant Ivoirien, qui trouvait le poteau sur sa seconde tentative. Rageant. « Sur ce coup-là , on manque un peu de maturité technique », analyse « Dugué ».
La suite fut échevelée, parfois un peu crispante pour des Strasbourgeois restant jusqu'au bout sous la menace d'un Kapo ultra-dangereux, à  l'inverse de la plupart de ses équipiers, très en dedans. Mais le Racing tenait bon, jusqu'au coup de sifflet final de M. Fautrel. Une bronca descendit alors des tribunes pour s'abattre sur des Monégasques tout penauds.

Duguépéroux avait réservé une surprise de taille en titularisant Cassard

Au coup d'envoi, le Racing s'était présenté comme prévu avec un dispositif très défensif. Jacky Duguépéroux avait néanmoins réservé une surprise de taille en titularisant Cassard au but, ce que rien ne laissait pressentir même si Puydebois restait sur une sale soirée contre Lyon (0-4). « Stéphane est redevenu serein depuis quelque temps. Il ne méritait pas de rester au placard jusqu'à  la fin de la saison », justifia avant le coup d'envoi l'entraîneur strasbourgeois, obligé de tenter des coups dans sa situation.
Bien en place, les Strasbourgeois ne se sont guère mis en danger en première période. Ils ont au passage surmonté sans dommage la sortie prématurée de Bellaïd sur blessure (17e'), Devaux se mettant immédiatement au diapason.
Empruntés, et peut-être un peu deboussolés par l'organisation du Racing, les Monégasques n'auront donc jamais semé le danger aux abords du but de Cassard lors des 45 minutes initiales.
Plus entreprenants par la suite, ils finirent par dominer les débats. Mais seul Kapo sut véritablement mettre en danger un bloc strasbourgeois à  créditer au final d'une très bonne sortie.

Cassard, le retour

Chassez le naturel, il revient au galop. Prudent dans la première demi-heure, le Racing a fini par s'enhardir. Warmuz, le portier monégasque, a même dû s'employer à  plusieurs reprises en 2e période, jusqu'à  être sauvé par son poteau à  la 80e'.

CASSARD (). - Retour réussi pour Stéphane Cassard, qui avait perdu sa place voilà  deux mois suite à  une accumulation de bourdes. Abandonné par sa défense centrale sur le but de Kapo, il a parfaitement réussi le reste de son ouvrage.
DEROFF (). - Rarement pris en défaut, disponible, il aura livré une partie courageuse.
BELLAID (non noté). - A eu un peu de mal à  entrer dans son match, avant de sortir prématurément, touché à  la cheville droite (entorse). Remplacé à  la 18e' par DEVAUX (), qui fut tout de suite à  son affaire et ne lâcha rien.
KANTE (). - N'a peut-être pas encore 90 minutes dans les jambes, mais a longtemps tenu le choc, avant de placer un fabuleux coup de tête sur corner à  la 74e'.
LACOUR (). - Des interventions efficaces, et une grosse activité à  porter à  son crédit.
LOUE (). - Un gros volume physique, beaucoup d'application. Pour sa première apparition sous le maillot du Racing, l'athlétique Ivoirien s'est montré convaincant, avant de baisser de pied à  la reprise. Remplacé par FATY (65e'), qui a connu une entrée en matière un peu délicate.
LE PEN (). - N'a pas animé le côté gauche avec autant de punch que Diané ne l'a fait à  l'autre bout du terrain, mais a tenté suffisamment de choses pour être crédité d'une bonne sortie.
P. FARNERUD (). - Face à  ses anciennes couleurs, il s'est montré plus entreprenant qu'à  l'accoutumée. A délivré en fin de match une passe millimétrée à  Gameiro (83e').
JOHANSEN (). - Lui aussi plus en vue que d'ordinaire, il a retrouvé des couleurs à  Louis II. Et déposé une merveille de centre sur la tête - victorieuse - de Kanté.
DIANE (). - Très prudent en début de partie, où il ne fit que respecter les consignes, il s'est enhardi au fil du match, à  l'image du Racing. Ses dribbles et ses changements de rythme ont souvent porté le danger jusque dans la surface de réparation monégasque. A failli marquer (80e').
A. FARNERUD (). - Seul en pointe, il s'est très honorablement sorti d'une mission ingrate et délicate. A eu le mérite de ne jamais renoncer, n'hésitant pas à  jouer quelques coups, mais temporisant le plus souvent en attendant la cavalerie.

La mise au point du terrain

Alors que les coulisses sont secouées par de violents soubresauts, le Racing a confirmé hier à  Monaco, où il a décroché le nul (1-1), l'embellie entrevue samedi en Coupe de France contre Nancy.

« J'y vais au moins pour un point. » Jacky Duguépéroux avait annoncé la couleur lundi avant le départ de ses troupes pour Monaco. Ces dernières ont répondu à  son attente hier soir en Principauté où elles sont en partie allées effacer la déconvenue subie une semaine plus tôt à  la Meinau contre Lyon (0-4). Hier après-midi, l'entraîneur strasbourgeois avait dévoilé le contenu de sa causerie d'avant-match. « Puisque le club donne dans les coulisses l'image de la discorde, je vais demander à  mes joueurs de donner celle de la solidarité sur le terrain. » Ces derniers ont reçu le message. Du reste, malgré la sortie prématurée de Habib Bellaïd, touché dès la 17e minute dans un choc avec Di Vaio et remplacé par Jean-Christophe Devaux, le Racing tient assez facilement le choc en première période. Certes, après un premier tir non cadré de Camel Meriem (10e), l'arbitre Fredy Fautrel a fait preuve d'une grande mansuétude en ne bronchant pas sur une intervention très limite de Habib Bellaïd sur Olivier Kapo en pleine surface de réparation (13e). Mais les Bleus font front avec une certaine aisance et sortent même peu à  peu de leur coquille. Sur un débordement de Diané, Pontus Farnerud, à  qui l'air du pays fait visiblement du bien (il a porté le maillot de l'ASM de 1998 à  2005, sauf lors de son prêt au RCS en 2003-2004), fait passer un frisson dans le dos de ses anciens supporters en expédiant sa reprise juste à  côté (28e). Malgré une ultime alerte dans les arrêts de jeu (une frappe pas assez appuyée de Meriem sur Cassard, 45e + 2), le RCS boucle ces 45 minutes initiales sans dommage. Mais les Monégasques, qui ont dû se faire remonter les bretelles au repos, appuient sur le champignon dès la reprise. Kapo allume la première mèche à  la 54e d'une lourde frappe que Cassard écarte au prix d'une belle détente horizontale. Sur le corner, le gardien alsacien détourne miraculeusement une reprise un brin ratée de l'international tricolore, tout surpris de se retrouver tout seul à  cinq mètres du but. 9 minutes plus tard, Di Vaio scotche Cassard sur ses appuis, mais la frappe enveloppée du droit de l'Italien finit sa course au pied du poteau gauche. Pas véritablement étouffés, les Bleus subissent dav antage. Et la sanction va finir par tomber. Sur un long centre de Cubilier, Kapo, oublié au second poteau, place une merveille de tête croisée qui laisse Cassard sans réaction (72e).

Et Kanté surgit…

Menés 1-0 – un cas de figure dont ils ne se remettent généralement jamais - Guillaume Lacour et les autres ne vont même pas avoir le temps de baisser la tête et les bras. Car moins de deux minutes plus tard, Cédric Kanté, auteur d'un match solide, saute plus haut que tout le monde sur un corner de Johansen pour égaliser d'un solide coup de casque (74e). Son premier but de la saison, le second, seulement, de sa carrière en L 1. Ainsi revigorés, les Alsaciens vont même s'offrir deux occasions en or de remporter leur second succès de la saison, le second d'affilée à  l'extérieur depuis Nancy le 10 décembre (2-1). Décalé par Faty, Diané va, sur la même action, buter sur Modesto, puis sur le poteau gauche d'un Warmuz largement battu (80e). Puis le portier monégasque va faire échec à  une frappe sèche, mais sans angle de Kevin Gameiro, entré quelques minutes plus tôt (83e). Malgré un ultime tir juste au-dessus d'un Olivier Kapo dangereux jusqu'au bout (90e), le Racing ne lâchera pas le point du nul qu'il n'a pas volé. Et même si ce « bonus » en terre monégasque ne change rien à  sa dernière place au classement, ni à  ses dix longueurs de retard sur le premier non-relégable, ce partage des points est un incontestable plus psychologique. Surtout à  trois jours d'accueillir samedi, dans un duel à  la vie à  la mort, le voisin lorrain Metz, compagnon d'infortune en partance pour la L 2. Un face à  face à  gagner à  tout prix.

« Les joueurs m'ont répondu »

“ Jacky Duguépéroux, vous repartez du stade Louis II avec un bon point en poche ?” Oui, mais je trouve que ce n'est pas suffisant par rapport au match que nous avons produit. Aujourd'hui, j'ai vraiment pris du plaisir à  coacher une équipe qui a fait preuve d'une grosse solidarité, de générosité et d'une plus grande efficacité dans les 16 mètres, offensivement et défensivement. “ Ce nul n'est-il pas tout de même très bon pour le moral ?” Si, sans aucun doute. C'est très encourageant. Depuis notre match de Coupe de France contre Nancy, j'ai retrouvé au sein de mon équipe plus de fraîcheur d'esprit et d'envie. “ **************************************************************************?” (ironique) Ces derniers temps, à  chaque fois que nous réalisons un bon résultat, on dit que c'est parce que notre adversaire a été médiocre. Or, cette équipe monégasque est une très belle équipe. Et je suis ravi de lui avoir tenu tête, même si ce n'est pas la première fois qu'on a des regrets après un match comme celui-là . Je vais demander à  mon équipe de continuer à  jouer. Car nous ne nous en sortirons que par nos performances et par le jeu. “ Après la claque reçue mercredi contre Lyon où vous aviez stigmatisé un certain renoncement (0-4), n'avez-vous pas craint que votre équipe plonge définitivement ?” Contre Lyon, bien plus qu'une défaite à  laquelle on pouvait peut-être s'attendre, je n'avais pas du tout aimé la manière. Face à  Nancy, puis ce soir (hier), l'équipe a répondu sur le terrain à  mes interrogations et confirmé son nouvel état d'esprit.

Les *** c'est pas de moi mais du journal ...

[Its_me]

P. FARNERUD (). - il s'est montré plus entreprenant qu'à  l'accoutumée.
JOHANSEN (). - Lui aussi plus en vue que d'ordinaire

C'était pas trop dur ça

[télésupporteur]

très bon match du racing surtout en milieu de terrain
très grosse première demi-heure de loué, qui m'a fait penser à  bouba diop par son engagement physique
jeu rapide et alerte, sauf lorsque le ballon arrive dans les pieds d'alex farnerud, qui conserve très bien le ballon, mais n'accélère jamais le jeu, et surtout n'élimine jamais un défenseur
appréciation très mitigé sur diané pour ce match, il me semble que c'est lui qui met kapo en jeu sur le but, et il oublie pontus qui était mieux placé
deroff m'a semblé en difficulté
top loué, cassard et kanté le buteur
flop alex et deroff

[Barwadel]

Chapeau bas . . . . . . . .

Ce bon résultat nous prouve que la combativité est toujours là  , et que l'entraineur arrive encore à  motiver ses troupes .

Je pense aussi que l'absence de Pagis a libéré des espaces à  la pointe de l'attaque

[argueti]

But de Kapo

Regardez bien Deroff ... il fixe Kapo mais ne va pas le marquer ...

[Seb T.]

C'était déjà  le cas sur le but de Berthod où deroff le suit du regard quand le lyonnais démarre et passe dans son dos, ce n'est pas pour autant que Deroff a tenté de revenir sur le joueur...