[05/06] 15ème J: RCS / Nice - 0/0

[Pinon]

- La défense qui, comme l'a souligné Argueti, n'a pas 20 ans de moyenne.

La défense avait 22ans de moyenne d'âge

[NéRiK]

Tout à  fait d'accord. Même si c'est pas la meilleure solution, on a quand même vu par le passé que changé de coach était bénéfique quelque fois.

[Pinon]

Et pourtant certains diront que c'est un scandale de le virer

[tiroler]

A noter aussi que pour une fois, nous n´étions pas les victimes des erreurs d´arbitrage. Au moins 3 hors jeu fictifs et 2 ultra disctuables nous auront aidé à  protéger le 0 - 0.

[Keating]

- La défense qui, comme l'a souligné Argueti, n'a pas 20 ans de moyenne.

La défense avait 22ans de moyenne d'âge

En fait c'est la défense centrale qui n'avait que 20ans

[Keating]

Incapable de concrétiser les occasions péniblement construites, le Racing est toujours frigorifié. A l'image de Pagis, pris en grippe par le public, les Bleus courent désespérément derrière une réussite fuyante.

PUYDEBOIS () : C'était l'un des débats sensibles de la semaine. Fallait-il laisser Cassard sur le banc, lui qui a accumulé les erreurs ces dernières semaines, au profit de Nicolas Puydebois ? Ben oui. D'autant que le gardien prêté par Lyon a paru convaincant et sûr, au sol comme dans les airs. Certes, les Niçois ont eu le bon goût de ne pas se montrer trop insistants. Sa sortie devant Koné, avant la pause, a toutefois permis d'éviter le pire.
LACOUR () : au marquage de Roudet, le petit latéral n'a pas semblé très sûr. Les deux occasions les plus nettes, celle de Bagayoko avant la mi-temps puis la reprise de Koné, sont venues de son côté.
BELLAàD () : on ne peut pas demander la lune à  un gamin de dix-neuf ans. Généreux dans l'effort, le défenseur central manque clairement de « bouteille ». En grosse difficulté face à  Bagayoko, clairement absent sur la percée du Malien sur laquelle il commet une faute gentillement non sanctionnée (38e'), il a eu le mérite de ne pas abdiquer ni s'affoler. Tacle déterminant et impeccable dans les pieds de Bagayoko (83e')
DEVAUX (non noté) : rapidement touché, visiblement à  la cheville, l'expérimenté défenseur a dû quitter ses coéquipiers avant même d'être chaud. Remplacé par SCHNEIDER (16e') () qui, pour son baptême du feu en Ligue 1, a connu un démarrage difficile. Normal, il était « froid ». Rapidement sanctionné pour une faute sur Koné, il s'est ensuite hissé au niveau de son compère Bellaïd.
BOKA () : associé à  Koné mercredi soir contre l'Italie (1-1), l'Ivoirien retrouvait hier soir son compatriote dans le camp adverse. Boka est donc bien placé pour connaître les qualités de l'attaquant niçois, véritable artiste du ballon rond. Pas étonnant, donc, qu'il se soit concentré sur son travail défensif sans trop s'engouffrer dans son couloir, comme à  son habitude.
P. FARNERUD () : très en vue dans les toutes premières minutes, le Suédois a ensuite disparu de la circulation, à  l'image de tout l'entrejeu strasbourgeois. Avant de resurgir sur la fin, notamment à  travers une grosse frappe (80e') et une tête (85e'). La balle flirtant à  chaque fois avec la transversale.
JOHANSEN () : très actif dans l'entrejeu, il n'a jamais baissé les bras, même lors du passage difficile qui a vu les Niçois prendre l'ascendant. Il a notamment offert une balle de but que Pagis à  « croqué ».
HOSNI () : quand le milieu strasbourgeois a pris l'eau, Hosni n'a pas pu écoper. Comme Johansen et Farnerud, l'Egyptien a toutefois su relever la tête sur une fin de match enfin emballante.
ARRACHE () : auteur du débordement qui amène l'action la plus chaude de la première mi-temps, celle de Pagis, le gaucher s'est montré très remuant. Souvent de manière désordonnée. Servi par le même Pagis, il aurait pu être le héros de la soirée si Grégorini ne s'était opposé à  sa frappe croisée (89e').
LE PEN () : associé à  Pagis aux avant-postes, Le Pen est parti le nez dans le guidon. Rapidement, pourtant, il s'essouffle et ne trouve pas ses marques au côté du capitaine alsacien. Touché au genou, il demande à  sortir. Remplacé par DIANE (63e') qui insuffle le vent de la révolte. Intenable, comme sur cette frappe (73e') que Grégorini capte avec difficulté, il parvient à  emballer la fin de rencontre. Sans succès.
PAGIS () : ça y est. Le public de la Meinau l'a dans le nez. Symbole d'une équipe incapable de marquer, le capitaine est encore rentré dans les vestiaires la tête basse et les poings serrés. Pas verni, comme sur sa reprise sortie miraculeusement par Grégorini juste avant la pause et sa frappe non cadrée sur un service de Johansen (70e'), il poursuit son chemin de croix. Désormais sous les sifflets.

Au point mort

Vingt minutes de révolte n'auront pas suffi hier pour emporter le morceau face à  Nice. Toujours incapables de trouver le chemin des filets et de plus en plus longs à  se mettre dans le sens de la marche, les Strasbourgeois se rapprochent un peu plus de la L2.

En quinze jours, rien n'a changé au Racing. Il fallait s'y attendre. Ah ! Si, il fait nettement plus froid que lors du dernier match à  Lille, ce qui n'est pas une grosse info en soi. Et puis Afflelou était là  avec son staff comme annoncé. Quant à  Cassard, lui, il a cédé sa place à  Puydebois dans les buts. A ça aussi, il fallait s'attendre. Pour le reste ? Rien. Ou si peu.
Le public est toujours là  en nombre (près de 15 000 ce samedi). Toujours poli et aimable, même si on s'est collés quelques marrons derrière les buts à  un moment de la partie. Echauffourées a priori sans suite, histoire peut-être de se réchauffer.
La majeure partie des spectateurs est restée elle sagement à  encourager et regarder ses joueurs tenter de vaincre la peur du vide qui les habite de plus en plus profondément. A les observer se débattre dans leurs doutes existentiels avec une bienveillance triste et légèrement compassée.
Il est vrai que sur le terrain, eux font ce qu'ils peuvent compte tenu des circonstances. Tricotent un peu au milieu, partent à  grandes enjambées vaines devant, parent au plus pressé derrière. Se perdent en route et reviennent sur leurs pas.
Ils font ce qu'ils peuvent on l'a dit. Ce n'est pas assez, on le sait. Il n'y a qu'à  voir le classement.

Hier, pour la 11e fois depuis le début de saison, en quinze rencontres, ils ont été incapables d'inscrire le moindre but. Comment faire semblant de s'étonner dans ces conditions...
Le club strasbourgeois avait avant ce match égalé un record, celui de Lille en 92-93, seule équipe de l'histoire du championnat à  avoir si peu marqué en 14 journées. Hier, il l'a battu. Comme s'il avait signé un traité de non prolifération et qu'il ne savait plus comment s'en sortir.

Mais quand on ne marque pas, on ne peut pas gagner, c'est un air connu. Alors le Racing ne gagne pas et reste scotché au fond du classement. Encore heureux que cette fois, il n'ait pas pris de but en contre, même si ça lui pendait au nez.
Koné aurait pu inscrire un doublé pour Nice, il ne l'a pas fait. Pagis, Arrache et leurs coéquipiers non plus. Voilà  le résumé de l'histoire et le fond de l'affaire, on ne va pas faire six caisses et trois petits fûts là -dessus.

Contre Nice, on n'a rien vu de plus que depuis trois mois. Pas grand chose de moins non plus c'est vrai. Ça aurait été compliqué, notez.
Soit une première période d'une indigence navrante et vingt minutes d'emballement final, coïncidant avec la rentrée de Diané. Avec l'habituel lot des occasions gâchées qui a suivi. C'est très peu on y revient. Trop peu en tout cas pour ne faire autre chose qu'espérer.
Alain Afflelou, ne veut ainsi évidemment pas parler d'abattement et encore moins de résignation. Il est vrai que l'inverse aurait été à  la fois grave et étonnant pour quelqu'un qui a décidé de racheter le club sur pied. Soit en l'état. On ne peut pas dire qu'il y ait dol au moment de la transaction.
La fin de match a d'ailleurs laissé dans l'esprit du futur président « un sentiment positif alors qu'à  la mi-temps c'était un sentiment de désastre qui prévalait ». « L'équipe avait tellement peur de perdre qu'elle n'a pas joué, continuait-il, ça ne pouvait pas être pire, c'est ce qu'on leur a dit à  la mi-temps. Là , on est en L2, mais on va s'en sortir. Nous irons gagner à  Nantes ».
Ce qui serait la meilleure façon de s'en sortir effectivement. Mais pour ça, il faudra marquer. Ben oui, on y revient. On revient toujours à  l'essentiel de toute façon.

[zebulon67]

on est dernier depuis maintenant quelques semaines, les semaines passent avec les mêmes résultats et rien n'est fait au niveau des joueurs et de l'entraineur, j'ai jamais vu un racing aussi résigné et pressé de rejoindre la L2 !
ma question : pourquoi personne ne fait rien ?
il faut un déclic et rapidement et ça passe par un limogeage ou une arrivée, bizarre qu'au racing on prenne son temps...

[D520]

il ne faut pas virer JD , c'est inutile

chapeau bas en revanche pour nos jeunes joueurs !!!

d'ici la fin de la saison presque toute l'équipe du CFA aura joué un jour ou l'entre en L1 !!!
c'est la preuve que le centre de formation est bon et que la récolte tant promise dans le passé est proche !!!!!

allez les gars , on y croit jusqu'au bout .....
nous avons perdus des batailles , mais pas la guerre .
c'est dans l'adversitée que l'on reconnait les HOMMES

[zebulon67]

mais s'il ne faut pas virer JD, pas engager de joueurs, et laisser les jeunes nous sauver, tu crois pas que c'est un peu illusoire comme espoir ?
ils sont un peu à  la rue les jeunes dans ce contexte, la défense est complètement nulle en ce moment en plus de l'attaque, je veux bien les lancer dans le bain mais pas comme ça.

mais t'as raison y a aucune urgence, continuons comme ça et avec des jeunes de 20 ans, on va bien gagner un match d'ici la fin de saison, mais ça m'étonnerais que ça nous sauve de la L2 un match gagné !

[zebulon67]

chapeau bas en revanche pour nos jeunes joueurs !!!

d'ici la fin de la saison presque toute l'équipe du CFA aura joué un jour ou l'entre en L1 !!!
c'est la preuve que le centre de formation est bon et que la récolte tant promise dans le passé est proche !!!!!

c'est surtout la preuve qu'on a plus qu'eux pour nous sauver !
ce qui est pathétique, ils n'ont pas encore l'envergure et l'expérience pour nous aider à  remonter cette pente, arrêtons de rêver !