[05/06] 14ème J: Lille / RCS - 2/0

[NéRiK]

La honte du championnat, c'est nous

[Titounetz]

Hasard ou coup du sort, notre prochain match sera OGC Nice, l'année derniere premiere victoire en championnat et avec la maniere ...... Il nous remette ça cette année????

[lolo]

Au fond d'un gouffre

Faty est débordé par la fougue et l'envie de Makoun. Et c'est le Racing qui plonge ce matin.
Le Racing n'a pas existé à  Lille. Il a même sombré sans rebellion ou presque. Dernier de la Ligue 1 désormais, il est plus près de retrouver le stade Jean-Laville de Gueugnon que de continuer à  fréquenter Gerland et ses Lyonnais.


Jusque-là , tout allait mal. Oui, mais on se raccrochait à  ce qu'on pouvait, à  des illusions donc. Untel était à  seulement cinq longueurs devant, un autre était dans une phase descendante, un dernier apparaissait moins équipé que soi.
Oui, mais voilà . Depuis samedi soir et la victoire de Metz, depuis hier soir et le succès de Troyes, le Racing est dernier. « Bon » dernier si l'on ose dire.
Il est dernier et décroché. Sochaux, premier non-relégable, affiche sept points de mieux à  son compteur. Ajaccio, premier relégable (et un match de plus à  disputer), est déjà  à  cinq longueurs.

La rechute du convalescent

« Au-delà  de la défaite, c'est la manière qui est inquiétante. Ce soir, je n'ai pas senti une équipe qui avait envie de s'en sortir et de combattre jusqu'au bout. Elle semblait résignée. Moi, je ne le suis pas. Il nous restait 25 matches à  disputer, dira Jacky Duguépéroux. Je suis malheureux pour certains joueurs, pas pour tous. Contre Tromsà¶, tout semblait aller bien. Là , le convalescent a rechuté. »
Et il n'est pas certain que le coach alsacien, loin de là  semblerait-il, reste au chevet de ce malade éternel qu'est le Racing (lire en page Sport 13).
« Il y a six mois, c'était la fête au Stade de France. Le propre d'un compétiteur est de se savoir se remettre en question. A moi de redonner cet esprit à  mes joueurs. Ce qu'il est difficile d'admettre, c'est que les cadres avaient sauvé le club la saison passée. Aujourd'hui, certains semblent ne plus avoir envie. Je ne sais pas ce que je vais faire. La saison passée, on m'avait demandé ma recette dans le sauvetage du club : c'est tout simplement l'état d'esprit des joueurs qui fait la différence. Je souffre pour le club, ses dirigeants et notre public. »

Addition

Donc, une nouvelle fois, le coach devrait payer l'addition, au prix fort. Au Racing comme ailleurs, c'est (presque toujours) comme ça que ça se passe. S'il a ses responsabilités - « Je ne veux pas en parler ce soir », reprend Jacky Duguépéroux -, l'entraîneur alsacien n'a pas toutes les responsabilités. Loin de là .
« A Strasbourg, j'ai tout connu. Quand, le soir de la victoire de la Coupe de la Ligue, je disais sur le ton de la boutade, que le Racing avait toujours mal géré ses succès, j'étais loin d'imaginer que je serais dans le vrai quelques mois plus tard », terminera-t-il.
Alors, on peut aussi reparler du recrutement insuffisant de joueurs inexpérimentés (tel Diané) ou même transparent (comme Gmamdia). Les joueurs, d'ailleurs, eux qui s'étaient promis de sauver la tête de « Dugué » n'ont eux que les mots pour le dire, mais pas les actes pour le faire.

Débaucher ou embaucher

Alors qu'il vaudrait mieux parfois embaucher (un joueur, donc) que de débaucher (un entraîneur, donc), les dirigeants du Racing prendront leur décision aujourd'hui.
Ils devraient, contraints et forcés par les événements, tourner le dos à  un homme qui a redonné sa fierté à  un club, qui était même déclaré « sauveur de la nation alsacienne du foot » il y a de cela quelques mois.
Au Racing, c'est comme ça, les sauveurs sont parfois les premiers sacrifiés. Dommage. « Ce soir, il n'y a rien à  dire. Nous étions absents, raconte Stéphane Cassard. Et ceux qui ne sont pas prêts s'élimineront d'eux-mêmes. Ce serait une faute professionnelle d'abandonner. »
Le souci, c'est que celui qui risque dès aujourd'hui de quitter la galère s'appelle Jacky Duguépéroux. Et question état d'esprit, il a été irréprochable. Lui.

[lolo]

Le jeu et les joueurs
L'exception Kanté

Comme le reste de l'équipe, Yves Deroff, débordé ici par Tafforeau, a souffert la comparaison avec les Lillois.
Face à  une équipe de Lille, dont les milieux de terrain ont débordé ceux de Strasbourg, le Racing a eu beaucoup de peine à  exister. Kanté a été l'un des trop rares à  jouer sur sa valeur.


CASSARD () : S'il ne peut rien faire sur le premier but, sa responsabilité est engagée sur le deuxième quand il négocie mal un centre-gag de Lichtsteiner. C'est dommage car, auparavant, il avait donné des gages de sûreté. Comme quoi, quand tout va mal...
DEROFF () : Il a été volontaire, mais il a beaucoup souffert face à  Aboucherouane ou Gygax qui venaient le taquiner dans sa zone de jeu.
BELLAID () : Un début de match difficile, mais il a su s'accrocher. Il a été l'un des rares à  surnager.
DEVAUX () : Il a été très malheureux hier soir, au supplice même face au jeu en profondeur des Lillois. En moins de 30 minutes de temps passé sur la pelouse, Odemwingie l'a passé en revue quatre fois, notamment sur l'ouverture du score. Remplacé par P. FARNERUD (29e', ) qui a apporté un plus. Il a tenté, parfois avec succès, d'organiser le jeu du Racing, mais il était trop seul.
KANTE () : Heureusement, il était là  hier soir. Dans la lignée de ses derniers matches, il a enfilé sa tenue de pompier en de multiples occasions, comme ce tacle déterminant sur Bodmer (15e'). Replacé dans l'axe après la sortie de Devaux, la qualité de son match n'a pas changé. Il a même semblé rassurer Bellaïd.
LACOUR () : Longtemps noyé au milieu du terrain, il s'est doucettement repris en deuxième période. Ça reste très moyen.
HOSNI () : Il a été transparent dans la construction du jeu pendant l'essentiel de la partie, même s'il a au moins été un peu utile dans la récupération. Une sortie bof-bof, si l'on veut être très gentil.
FATY () : Il a laissé échapper une quantité trop importante de ballons en première période, des ballons qui ont le plus souvent mis en danger sa défense. Face à  Makoun surtout, il a eu du mal à  exister perdant l'essentiel des duels. Il semble parfois trop facile dans ses transmissions de balle. S'est un peu repris en deuxième période, mais sa production est restée insuffisante. Remplacé par DIANE (60e', ) qui a apporté son jus, sans succès.
BOKA () : Placé au milieu du terrain, il a semblé totalement perdu, n'étant efficace ni dans la récupération ni dans la construction. S'est refait un tantinet la cerise ensuite, quand il est revenu dans son couloir de défenseur.
ARRACHE () : Il a essayé de bonifier les (trop rares) ballons qui lui sont parvenus. A fait preuve d'engagement, même s'il s'est progressivement éteint lors de la dernière demi-heure.
PAGIS () : De la volonté, mais il n'a eu qu'exceptionnellement des ballons intéressants en sa possession. A essayé d'orienter le jeu.

[argueti]

Une sensation de renoncement

La cabane des Dogues lillois est tombée sur le toutou strasbourgeois. Hier, dans les courants d'air du Stadium Lille Métropole, le Racing s'est enrhumé, emporté autant par le vent que par les rafales offensives des Lillois. Lesquels ont tranquillement maté des Bleus qu'on attendait pitbulls et qu'on a vus moutons. Un Racing sans réaction qui s'est mis dans la panade tout seul en encaissant un but dès la 6e minute. Au Mans quinze jours plus tôt, il n'en avait même pas tenu deux. Sur un ballon perdu dans l'entrejeu, Makoun alerta Odemwingie dans le dos d'un Devaux pris de vitesse. Le Nigérian, lancé à  toute vapeur et désaxé sur le côté gauche, décocha sans contrôle une imparable frappe croisée du gauche dans le petit filet opposé (6e). En moins d'une demi-heure, le Racing fut tout près d'être enseveli par un terrible tremblement de terre, car cette secousse initiale connut plusieurs répliques parfaites. À chaque fois que les Nordistes ouvrirent le jeu dans l'espace, ils mirent hors de position la défense strasbourgeoise. La charnière centrale souffrit ainsi mille maux pour contenir un Odemwingie que de mémoire lilloise, on n'avait pas vu aussi dangereux depuis le début de saison. Sur une copie conforme du but, avec, cette fois, Aboucherouane en passeur, l'ex-joueur de La Louvière croisa trop son tir (20e). Six minutes plus tard, sur un nouveau service du Marocain, le grand attaquant lillois enleva son lob. Point commun à  ces trois occasions franches : la lenteur de l'arrière-garde bas-rhinoise et notamment d'un Jean-Christophe Devaux dépassé. Dès la demi-heure de jeu, Jacky Duguépéroux le sortit et intégra Pontus Farnerud. Cédric Kanté, qui comblait tant bien que mal les brèches et était le seul à  surnager, glissa dans l'axe, Boka reculant d'un cran à  gauche.

But « Vidéo Gag »

Les Strasbourgeois n'en continuèrent pas moins à  produire un jeu sans saveur, « mangés » tout cru par des Dogues voraces. Compte tenu de la physionomie du match, ils purent s'estimer heureux de n'accuser qu'un but de retard à  la pause et de toujours pouvoir nourrir quelque espoir. Pontus Farnerud fut tout près de le leur redonner dès la 49e. Le Suédois enveloppa un intérieur du droit qui cloua Sylva sur place, mais s'écrasa sur la base de son montant gauche. Ce fut le tournant du match. Ou plutôt la seule éclaircie dans la grisaille qui, avec un brin de réussite, aurait pu tout changer. Mais un gros quart d'heure plus tard, le LOSC écarta définitivement toute menace en inscrivant un second but digne de « Vidéo Gag ». Le latéral droit Stephan Lichtsteiner rata totalement son centre et, dans un geste de dépit, tourna le dos à  l'action. Du coup, le Suisse ne vit même pas son but « d'anthologie ». Le vent capricieux avait en effet rabattu la balle sur la cage strasbourgeoise. A la fois surpris et lobé par ce soudain changement de trajectoire, Stéphane Cassard ne put que prolonger le ballon dans ses filets (66e). « Je n'ai rien vu, c'est vrai », avoue l'heureux buteur, « j'ai entendu la clameur du public et quand je me suis retourné, j'ai vu que j'avais marqué. » Cette nouvelle erreur du portier alsacien – la 3e en 4 journées – sonna le glas des minces illusions alsaciennes et scella une 8e défaite qui enfonce tout un club dans le désespoir. Dans les heures qui viennent, Jacky Duguépéroux pourrait bien pointer au chômage par la faute d'un recrutement collégial raté.

Duguépéroux : « Une équipe résignée »

Dans les entrailles du Stadium Lille Métropole, Marc Keller choisit ses mots, de peur de trop en dire sans doute : « Nous avons 6 points en 14 matches. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Nous sommes extrêmement déçus, car nous espérions beaucoup de ce match. Metz ayant battu Ajaccio, nous sommes derniers. Nous allons réfléchir à  tout ça, nous voir demain, discuter avec Jacky et voir ce qu'il est possible de faire. Mais nous ne pouvons pas continuer comme ça. Depuis plusieurs années, nous avons mis beaucoup d'énergie dans ce club et notre frustration n'en est que plus vive. Nous ne sommes pas résignés, mais nous devons agir vite pour casser cette spirale négative. » Il est 20 h 30 hier. Le directeur général du RCS n'en dira pas plus. Quelques instants plus tôt, son entraîneur a été plus loquace. Jacky Duguépéroux a fait front. Un homme debout que le club risque pourtant d'envoyer pointer au chômage alors que lui ne rêve que de recruter un attaquant. Il se refuse à  avouer une quelconque résignation, mais dresse un constat qui ressemble à  s'y méprendre à  celui établi par Antoine Kombouaré le 2 octobre 2004, au soir d'une défaite sans ressort contre Nantes. « Au-delà  de l'échec, la manière est inquiétante. Du banc, je n'ai pas vu une équipe qui avait envie de se battre, mais une équipe résignée. Je veux bien qu'il y ait du vent ou que Odemwingie aille vite, mais ça ne suffit pas à  expliquer notre plus mauvais match depuis l'échec à  Paris (1-0 le 10 septembre). » Un nouveau revers dont le coach cherche vainement l'origine. « Dans ma causerie aux joueurs, j'ai dit qu'avec ce match, il restait 25 journées et que nous n'avions que 6 points de retard sur le 16e dans un mini-championnat à  cinq. Il y a six mois, nous faisions la fête au Stade de France. Je ne peux pas croire que nous ayons oublié les vertus qui nous ont permis de nous en sortir l'an passé. Avec seulement six points de retard, je ne comprends pas qu'on ne se batte pas. Je ne suis pas abattu. Je cherche seulement à  savoir comment notre situation a pu se dégrader en si peu de temps. Le soir de la victoire en Coupe de la Ligue (2-1 contre Caen le 30 avril), j'avais dit qu'à  chaque fois que j'avais gagné un trophée avec le Racing, le club s'était cassé la gueule dans la foulée. Je ne croyais pas être si près de la vérité. Je suis désolé et malheureux pour certains joueurs – ne me demandez pas le nom des autres – le club et les 10000 abonnés. L'an dernier, les cadres ont sauvé l'équipe. Cette année, sans leur faire porter toute la responsabilité, nous n'avons plus la même envie, le même enthousiasme, au moins sur ce match-là . Si c'est la défaite de trop pour mon cas personnel ? Je n'en sais rien. Mais ce que je sais, c'est que tout le monde est emmerdé par cette situation, à  tous les étages du club. »

[NéRiK]

Quel but à  la con on s'est encore pris.

[davdellm]

petit coucou lillois, j espere de tout coeur que vous allez vous en sortir, il y a largement la place, un peu de reussite ,c est tout ce qui vous manque, mis a part dimanche ,j ai plutot trouvé que vous aviez un bon fond de jeux, suffit de reproduire ce que vous faites en coupe d Europe.Allez la prochaine sera la bonne, et je souhaite sincerement que vous ,ainsi que votre voisin(metz lol) vous en sortiez

[Its_me]

Tiens ça fait 14matchs que je me dis que la prochaine sera la bonne

[davdellm]

franchement, je sais que c est tres dure, mais il y a largement plus que 3 équipe plus faible , c est juste psychologique, faut juste un declic, franchement contre nice je le vois bien, le fait de se retrouver lanterne rouge, ce sera peut etre ca le déclic....

[Keating]

ben si on gagne et qu'on est plus lanterne rouge après, on va de nouveau se planter ....