[05/06] 10ème J: Troyes / RCS - 1/1

L'actualité du Racing en championnat
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argueti
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But de Troyes : La video

But de Strasbourg : La video

edit : Ca merdouille :roll:
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argueti
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L'Equipe.fr a écrit :S.CASSARD 5.5
Y.DEROFF 5.5
C.KANTE 6
K.HAGGUI 5.5
H.BELLAID 6.5
U.LE PEN 4
P.FARNERUD 6
G.LACOUR 5
A.FARNERUD 5
P.JOHANSEN (70e)
R.HOSNI 5.5
M.PAGIS (c.) 6.5
On peut pas dire que lulu a fait le meme match que contre Graz ...
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :Damned, encore raté !

Longtemps archi-dominateurs, menant même au score, les Strasbourgeois ont inexplicablement reculé en seconde période. Pour finir par laisser filer trois points qui leur tendaient les bras.

A force de se mordre les doigts, les Strasbourgeois vont finir par s'user les dents. Ce n'est ni un proverbe ni un dicton, à  peine une brève de comptoir. Un truc entendu comme ça au détour d'une bière philosophale au sortir du sixième match nul des Strasbourgeois, en course pour le record.
Hier, le Racing n'a pas gagné, ce n'est même plus une information à  ce stade de la saison. Après dix journées, il est le seul dans ce cas-là  avec le FC Metz et ce n'est pas rassurant quand on voit l'état de déliquescence et de renoncement dans lequel sont plongés les hommes de Joël Muller.

Valeur de promesses

Pourtant, pourtant, pourtant, s'il n'y a que deux points d'écart entre Metz et le Racing ce matin, il y a aussi un monde. Comme quoi, le monde est petit.
A Troyes encore plus qu'à  Ajaccio ou que face à  Lens et Toulouse, les coéquipiers de Pagis ont en effet joué sur leur valeur. Qui n'est pas à  la hauteur de leur classement. Qui vaut un certain nombre de promesses en tout cas, mais on sait bien que ce n'est pas d'elles qu'on se nourrit dans le foot actuel au régime sec de la victoire à  trois points.
Le Racing perd peu (quatre défaites), mais il ne gagne pas. Donc, il n'avance pas. Il a perdu moins de matches que Nancy et est relégué ce matin à  sept points des Lorrains. Un monde encore, on y revient car la terre est ronde.

« Je suis extrêmement déçu »

« Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, se désolait Jacky Duguépéroux. Si vous reprenez mes déclarations des semaines précédentes, vous savez ce que je peux dire ce soir. Je suis extrêmement déçu. Il est rare à  l'extérieur d'avoir une maîtrise comme ça sur une rencontre. Il y avait trois points à  prendre qui nous auraient permis de souffler et on ne l'a pas fait. Une fois de plus, l'efficacité nous a manqué ».
C'est le moins que l'on puisse dire, effectivement. Car pendant plus d'une mi-temps, les Strasbourgeois ont surclassé leurs adversaires. Dans l'envie, dans l'occupation du terrain, dans la maîtrise technique, dans tous les secteurs du jeu. Et surtout au tableau d'affichage.

« On s'est vu mal barrés »

Stérile jusqu'à  lors en championnat à  l'extérieur, l'attaque du Racing, Alex Farnerud en l'occurrence, avait trouvé la faille. Le Racing menait 1-0. Et Troyes n'en menait pas large. C'est ce que confirmera Boucansaud, qui se demande sans doute encore comment M. Sars a pu ne pas voir sa faute sur le cadet des Farnerud dans la surface.
« Il faut savoir se satisfaire d'un petit point, disait le défenseur de l'ESTAC. A la mi-temps, on s'est vu mal barrés. Et puis Strasbourg a reculé et nous avons su réagir. Même si dans l'absolu ce n'est pas satisfaisant de ne prendre qu'un point à  domicile, j'ai l'impression que ce soir nous l'avons gagné et pas perdu ».

« Peut-être trop satisfaits »

C'est le moins que l'on puisse dire. Car encore une fois, comme en Corse lors du dernier déplacement, jamais le Racing n'avait véritablement été mis en danger. Jusqu'à  ce qu'il recule. Jusqu'à  ce qu'il adopte cette attitude dont le sens fait défaut.
« Je ne m'explique pas comment ça se fait, confessait Pontus Farnerud. Nous étions peut-être trop satisfaits de la façon dont nous jouions et du résultat. On a pas su les repousser et reprendre nos marques. Ils ont poussé et nous avons reculé, reculé. Nous n'avons pas non plus bien joué les balles de contre en les perdant trop vite ».
Habib Bellaïd, bizut convaincant, sera plus clair : « Ça fout les boules ! ». C'est la phrase qu'on cherchait.

Hosni en chef de file

Bien en place, avec Bellaïd dans l'axe et Kanté à  gauche, les Strasbourgeois ont livré le match qu'on attendait dans le sillage d'Hosni. Le réalisme en moins.

CASSARD () : Peu pour ne pas dire pas mis en danger durant l'essentiel de la rencontre, exempt de reproches sur le but, il a dû rester vigilant en fin de match. Avec une dernière intervention décisive dans le temps additionnel sur un coup franc de Grax.
DEROFF () : Beaucoup d'abnégation, d'envie, d'allant. Un match plein d'entrain, avec cette constante volonté d'aller porter le ballon vers l'avant. Irréprochable dans l'esprit et dans les faits. Malheureusement, il n'aura pas eu le pied assez ferme pour contrer Jaziri sur l'égalisation.
HAGGUI () : Sous les yeux de Roger Lemerre, son sélectionneur national, le libéro tunisien a été impressionnant de facilité et a longtemps semblé infranchissable. Dans les airs surtout. Pris par le une-deux qui allait amener le but pourtant.
BELLAID () : Titularisé pour la première fois, à  gauche, ici même la saison dernière en coupe de la Ligue, il a cette fois été aligné dans l'axe. Avec une belle intervention devant Grax pour se mettre en confiance (8e) et un duel sans concession livré au meilleur buteur troyen. Il s'en est à  chaque fois sorti à  son avantage, ce qui n'est pas rien. Pas heureux sur le but de Jaziri, mais très convaincant au final.
KANTE () : Décalé sur le côté gauche pour pallier l'absence de Boka, il a d'abord semblé un peu en manque de repères. Avant de monter en puissance et de retrouver sa plénitude. Averti, il ratera la réception de Rennes.
LACOUR () : Son entente avec Deroff est vraiment l'un des axes privilégiés de cette équipe. Très précieux en première période quand il a joué les rampes de lancement et harcelé les milieux adverses, il a, comme tout le monde, beaucoup trop reculé après la pause. Pour finir par disparaître de la circulation. Averti en fin de rencontre.
P. FARNERUD () : Tous les ballons ou presque sont passés par lui. Avec un bonheur égal d'abord, notamment quand il s'est agi de varier le jeu. De bouleverser l'équilibre. Mais lui aussi a beaucoup trop reculé et subi par la suite. Jamais pourtant, il n'a abdiqué.
HOSNI () : Un très gros match du milieu égyptien qui est revenu sur le terrain transcendé après sa suspension. Omniprésent, il a récupéré un nombre incalculable de ballons dans la moitié de terrain troyenne. Et a même offert le but strasbourgeois à  Alex Farnerud en s'arrachant dans la surface adverse. Avant de.... oui, avant de reculer.
LE PEN () : Le feu-follet de cette équipe. A droite, à  gauche. Les Troyens n'ont longtemps pu le retenir qu'en faisant des fautes au milieu de terrain (deux cartons jaunes provoqués). Il a pris des coups, s'est relevé et est reparti au combat. Il a même offert la balle du KO, la balle de 2-0 à  Alex Farnerud qui l'a croquée. Averti à  la 80e'.
A. FARNERUD () : Un but bien sûr, important. Mais que d'occasions gâchées, que de nonchalance ! Hier, il a eu l'occasion de tuer le match, il ne l'a pas fait. Il n'a pas non plus effectué les meilleurs choix en attaque. Aurait toutefois pu bénéficier d'un penalty qui semblait évident pour une faute de Boucansaud. Remplacé par JOHANSEN (69e').
PAGIS () : S'il n'a pas baissé la tête et essayé de jouer juste, il s'est souvent trop précipité. En fin de rencontre, le ballon a semblé lui brûler les pieds, même s'il a aussi offert une balle de but à  Alex Farnerud. S'est débattu dans un rôle pas facile.
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L'Alsace a écrit :Un refrain quidevientrengaine

Plus encore que lors des matches précédents, le Racing, qui, pour la première fois de la saison, avait pris les devants hier à  Troyes, a laissé échapper son premier succès 2005-2006 en Ligue 1 (1-1).

Ils étaient quatre engagés l'an passé à  pareille époque dans la lutte pour le maintien : Istres, Strasbourg, Saint-Etienne et Ajaccio. Trois d'entre eux (les trois derniers nommés) ont échappé au couperet de la relégation. Le Racing a même bonifié sa saison en remportant la Coupe de la Ligue et Saint-Etienne, décroché sa qualification pour l'Intertoto. Ce matin, après une dixième journée qui ne leur a rapporté qu'un nul, lot de frustration plus que de consolation, les Strasbourgeois peuvent toujours se raccrocher à  ce passé récent pour espérer en des jours meilleurs. Mais exactement comme l'an dernier, Mickaël Pagis et les autres viennent de boucler le quart du championnat sans victoire. « Avec six points au compteur, contre cinq en 2004-2005 », a bien noté l'entraîneur bas-rhinois Jacky Duguépéroux, qui n'en finit plus de ruminer sa désespérance devant le sort contraire. « Strasbourg mal payé. » Le titre de la dépêche de l'Agence France Presse après le nul d'hier à  Troyes (1-1) résume à  lui seul les nouveaux déboires des Bleus, en un cruel copier-coller des semaines précédentes. C'est d'ailleurs la première chose qui soit venue à  l'esprit de « Dugué » hier en zone d'interviews. Las de dresser les mêmes amers constats, le coach du Racing n'a pas manifesté « de colère. » Il s'est juste déclaré « extrêmement déçu. » Déçu, oui, qu'une équipe strasbourgeoise supérieure à  l'ESTAC dans tous les compartiments du jeu n'ait pas su tirer les dividendes d'une évidente mainmise. « L'an dernier, la position de l'équipe était plus difficile, car elle ne produisait pas de jeu. Cette fois encore, tout le monde a pu voir que nous jouions au football. Pour notre 7e match en 23 jours, nous étions bien. Trois points nous auraient permis de souffler. Alors, forcément, les joueurs sont un peu abattus. Je vais les laisser respirer le week-end prochain et nous repartirons avec, je l'espère, les idées fraîches pour préparer la venue de Rennes le 15. » Pourtant, les Strasbourgeois se sont hier placés dans les conditions optimales pour enfin aller chercher cette première victoire en L 1 tant désirée. Ils ont ouvert la marque à  un moment stratégique, juste avant la pause, sans réussir ensuite à  faire capituler l'ESTAC. « Nous aurions pu tuer le match en seconde mi-temps », regrette Ulrich Le Pen. « Nous ne l'avons pas fait et nous nous sommes ainsi exposés aux velléités offensives de Troyes. La victoire était à  portée de tir et nous avons manqué la cible. Dans les vestiaires après le match, l'ambiance était lourde. Nous avons tous senti que nous pouvions l'emporter. La déception prime. Mais il faut s'accrocher. »

“ C'est dur de ne pas être récompensé”

Sur le chemin de la grande forme après un début de saison chaotique, Pontus Farnerud a, quelques instants avant de quitter le Stade de l'Aube, l'oeil triste, presque humide. « Peut-être à  la mi-temps avons-nous été trop satisfaits de nous-mêmes », cherche vainement à  comprendre le Suédois. « Nous avons ensuite joué trop bas, trop subi. Mais même à  ce moment-là , nous avons eu des balles de contre. Nous étions bien physiquement, bien dans le jeu. Les rentrées de Jaziri et Boskovic nous ont fait du mal et nous avions tellement envie de gagner que nous sommes peut-être devenus fébriles. C'est difficile à  expliquer. Mais c'est surtout dur de ne pas être récompensés quand on produit autant d'efforts. Ceci dit, si nous n'obtenons pas cette récompense, c'est qu'il nous manque quelque chose. » Quelqu'un, aussi, peut-être. Demain, après le lundi de repos accordé aux joueurs, Jacky Duguépéroux, Marc Keller et le recruteur Philippe Thys feront le point sur les dossiers de recrutement en cours. Et même si les deux premiers répètent ne pas vouloir agir dans l'urgence, l'urgence est là , elle, palpable, dans le triste bilan comptable du Racing après dix matches. Dans cette incapacité surtout à  saisir sa chance quand elle passe à  portée de main. Une carence qui soutire à  « Dugué » cette prédiction : « Je crois que ça va être encore plus dur que l'an dernier. »

Ils ont trop reculé

Alors qu'ils menaient 1-0 à  la pause, les Strasbourgeois ont laissé l'initiative du jeu à  des Troyens qui n'ont jamais renoncé et ont fini par égaliser.

Dans le grand bal des occasions perdues qui le font valser en bas de tableau depuis le début de saison, le Racing a fini sa 10e danse 2005-2006 sur une fausse note hier à  Troyes. Certes, de leur 3e déplacement chez des concurrents directs (après leurs 0-0 à  Metz et Ajaccio), les Bleus ont encore rapporté quelque chose. En l'occurrence un point qui, en d'autres circonstances, ne constituerait sans doute pas une mauvaise opération, mais qui, ce matin, les laissent à  quatre longueurs du premier non-relégable, l'ESTAC bien sûr.

« Dans nos mains »

Ils ont surtout ramené du Stade de l'Aube une frustration immense, en laissant échapper une victoire qui, comme le dit Ulrich Le Pen, « n'était pas à  portée de main, mais dans nos mains. » Car Mickaël Pagis et les autres avaient fait l'essentiel hier soir. Eclipsant techniquement une pâle formation auboise, ils avaient ouvert le score en toute fin de première période. Quelques instants plus tôt, l'arbitre Alain Sars avait pourtant « oublié » un penalty flagrant pour une faute du défenseur troyen Florian Boucansaud, mystifié par un passement de jambes d'Alexander Farnerud et qui avait déséquilibré le Suédois. Mais cette première frustration, les Bleus d'Alsace n'avaient pas eu le temps de la ruminer. Car une poignée de secondes plus tard, Alexander Farnerud avait récupéré aux six mètres un ballon arraché par Hosni dans un tacle sacrificiel et, seul aux 6 mètres, avait exécuté Le Crom (43e). Son 2e but en trois jours (après le second inscrit jeudi lors du festival contre Graz) avait ainsi permis au RCS de prendre les devants pour la première fois de la saison en L 1.

Le « remake » de l'an passé

Bref, ce 10e match de championnat, les joueurs de Jacky Duguépéroux l'avaient à  leur pogne, à  leur botte, à  leurs crampons. Mais après le repos, ils reculèrent inconsidérément. « Inconsciemment surtout », se défend Pontus Farnerud. « J'avais prévenu les gars que Troyes allait nous bousculer au retour des vestiaires », dévoile de son côté Jacky Duguépéroux, « mais même dans ces moments-là , nous avons eu les ballons pour plier la rencontre. » Par deux fois, Alexander Farnerud rata le break. A la 64e, sur un service millimétré plein axe de Le Pen, le Suédois oublia le ballon qui lui aurait offert un tête-à -tête avec Le Crom. Cinq minutes plus tard, il arriva une fraction de seconde trop tard pour catapulter au fond un centre au cordeau de Pagis. Toujours le même refrain, celui des vendanges automnales. « Après chaque match, vous pouvez reprendre mes propos du week-end précédent », ironise « Dugué » sans avoir vraiment le coeur à  rire. « Ça fait maintenant dix matches qu'on attend et ça n'arrive pas. L'efficacité dont Toulouse a fait montre chez nous l'autre samedi nous fait cruellement défaut. » Sur le reculoir dans la dernière demi-heure, le Racing finit, logiquement et inéluctablement, par payer l'addition. Entré en jeu à  la pause, Jaziri se joua de Deroff d'un crochet intérieur et arma une frappe tendue entre les jambes de Bellaïd sur laquelle Cassard, masqué, n'eut pas le temps d'esquisser le moindre geste (73e). Il aurait même pu payer une note encore plus salée si, dans les arrêts de jeu, le gardien strasbourgeois n'avait sorti un coup franc vicieux de Boskovic (90e + 3). « Si nous avions pris ce but, il n'y avait plus qu'à  se tirer une balle dans la tête », lâche un Jacky Duguépéroux amer et qui, lucide, annonce la couleur : « On se prépare le même avenir, les mêmes prochaines semaines que l'an passé. »

La tournée de Gindorf

Le président Egon Gindorf, qui suit régulièrement son équipe en déplacement, n'avait pas fait le voyage à  Troyes hier soir. Le patron du Racing, pour trois mois encore, a été « surpris » à  suivre la rencontre dans un bar strasbourgeois, au milieu d'une centaine de supporters. Peut-être l'industriel allemand aurait-il offert une tournée générale si les Bleus avaient pu conserver le bénéfice de leur première victoire de la saison. Mais on doute qu'il ait bourse délié après un 6e nul qui n'arrange guère les affaires de Jacky Duguépéroux et sa troupe. Roger Lemerre suit ses protégés. Ex-entraîneur du Racing dans les années 1980 et, naturellement, ancien sélectionneur de l'équipe de France (champion d'Europe 2000), Roger Lemerre, le sélectionneur tunisien, sacré champion d'Afrique en 2004, était présent dans les tribunes du Stade de l'Aube. Il était évidemment venu superviser ses protégés, les Strasbourgeois Karim Hagui et Haikel Gmamdia (qui a fait banquette durant toute la rencontre) et le Troyen Ziad Jaziri (qui, entré au repos, a inscrit le but égalisateur à  la 73e). Les trois joueurs ont été convoqués pour le décisif Tunisie - Maroc de samedi. Un nul suffit aux Tunisiens pour se qualifier pour le Mondial 2006. Roger Lemerre ne manque d'ailleurs jamais l'occasion de prendre des nouvelles de ses internationaux, notamment. La preuve : alors qu'on l'interrogeait lundi dernier à  Reipertswiller sur les difficultés d'adaptation de Gmamdia (4 buts en 6 sélections) en France, Karim Hagui racontait l'anecdote suivante. « J'ai eu Roger Lemerre au bout du fil dans la journée. Lui non plus ne comprend pas comment un attaquant de la qualité de Haikel peut éprouver autant de soucis. Il m'a dit qu'il fallait qu'il s'accroche, que ça allait finir par payer. » Kanté suspendu. Averti hier à  la 78e pour un tacle rugueux sur Bangoura, Cédric Kanté, qui a ainsi reçu son 3e carton jaune en dix journées, sera suspendu le samedi 15 octobre contre Rennes à  la Meinau.
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seb
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Message par seb »

Encore un match ou on avait fait le boulot, il suffisait de concrétiser et d'enfoncer le clou... n'est ce pas Alex.

J'ai vu le match et pendant 70 minutes, on a complètement bouffé les troyens.

On a certes manqué de précision dans les passes, dans les contrôles... Mais les intentions étaient là , et Cassard n'a pas un arrêt compliqué à  faire.

Dugueperoux fait sortir Alex alors qu'il était en pleine bourre même si il a raté de grosses occasions. Dommage car c'était lui qui tournait le jeu vers l'avant. Il était sans doute un peu cramé, et Jacky a reorienté l'équipe pour ne pas changer le dispositif.

Le Pen est monté d'un cran pour prendre la place d'Alex, et Johansen a plus ou moins pris place dans le couloir gauche.

Ca aurait pu fonctionner mais on a enormément reculé. Et plus du tout réussi à  conserver le ballon.

Et vint l'exploit de Jaziri... C'est ça le problème quand on est pas capable de mettre au fond les opportunités qui se présentent, on est jamais à  l'abri de l'exploit individuel... Une belle construction troyenne, mais le bloc strasbourgeois reste en place, et Jaziri dans la surface fait le travail tout seul.

Le genre de but qu'on a le droit de prendre... mais il n'aurait du être qu'anecdotique.

Derrière, on a été complètement incapable de réagir, et niveau mental, c'est pas bon de rester là -dessus.

J'ai également été surpris que Jacky ne tente plus rien niveau coaching alors qu'il disait avant le match que seule la victoire était intéressante.

Là  clairement, les gars sur le terrain étaient dans l'esprit de défendre le point restant, et je pense qu'en faisant rentrer Arrache qui a été bon à  chaque fois les derniers temps, on aurait pu remettre un coup de boost.

Au rayon des satisfactions tout de même, les progrès évidents de Bellaid qui bien qu'un peu impliqué sur le but troyen nous fait une prestation super propre, avec une volonté de relancer systématiquement. Son physique en défense centrale fait beaucoup de bien.

Pour la suspension de Kanté face à  Rennes, je ne serais pas surpris de le revoir débuter.

Pour finir, Kanté ne peut pas jouer arrière gauche dans ce type de match où on attend que les latéraux créent le surnombre. Il est monté régulièrement avec beaucoup d'envie, mais il n'est vraiment pas à  l'aise dans la construction offensive... en gros, diamétralement opposé à  Boka.

Voilà , grosse déception... une de plus.

Il faut bosser, bosser et encore bosser ! Et encore une fois, avec la confiance et qui sait un nouvel attaquant, les occasions non concrétisées finiront pas rentrer... et on enchainera alors enfin les résultats positifs.

En espérant qu'il ne soit pas trop tard... mais quel gachis.
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Message par Seb T. »

Oui, je suis d'accord dans la globalité... ;)

Néanmoins, Duguépéroux a très mal négocié le remplacement d'Alex...

En effet, il fallait absolument mettre un deuxième but pour assurer le coup, Alex et Pagis restaient très dangereux en contre (malgré pas mal de déchet technique)...

Et là , JD a flippé et remplace Alex par Johansen alors qu'il devait faire rentrer Arrache ou Gmandia, résultat, avec le seul Pagis totalement isolé devant, notre milieu n'a fait que reculer en essayant de conserver la balle, peine perdue... :?

Troyes égalise, et alors qu'il nous faut absolument ces trois points, JD persiste à  ne faire entrer aucun joueur pour épauler Pagis et tenter de marquer ce but... :x

On nous parle de premier tournant de la saison avant ce match, on gère ce match tant qu'on joue au ballon, Troyes a du mal à  construire, il y a des espaces (surtout après la sortie de Carl Tourenne), mais non, JD nous modifie le shéma de jeu, Pagis seul devant, un milieu déstabilisé dans le jeu suite à  l'entrée de Johansen etc... etc...

Pour moi, c'est une grosse faute de coaching, je n'ai pas l'habitude de m'en prendre à  l'entraîneur, mais là , ce changement dicté par la peur de l'advesaire n'a eu que pour effet de plomber nos espoirs de ramener trois points... :!:
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Message par seb »

Et ben, on arrive même à  être d'accord quand on parle de football maintenant !!! :lol:

Erreur de Jacky pour moi aussi, mais je crois qu'il voulait vraiment que Le Pen joue 2e attaquant et pas changer le shema de jeu.

Sur le terrain il n'a pas été entendu.

Et ce coaching est effectivement incompréhensible.
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Message par argueti »

DNA a écrit :Pas sortis de l'auberge

A Troyes, les Strasbourgeois ont une fois de plus eu l'occasion de prendre les trois points. Plus qu'ailleurs sans doute. Ils ne l'ont pas fait et se retrouvent en situation désormais alarmante.

Lundi dernier, après la déconvenue face à  Toulouse, Egon Gindorf avait rencontré les joueurs partis en stage. Leur avait parlé en face, leur demandant de venir face à  lui et de le regarder dans les yeux en lui serrant la main. Dans une amorce de question de confiance.
Trois jours plus tard, ils atomisaient Graz dans les proportions que l'on connaît. Dimanche, ils n'ont pu faire mieux qu'un nul à  Troyes dans un match qu'ils ont tout autant dominé que jeudi. Seul le réalisme a manqué. Du coup, tout le monde s'interroge. A commencer par Duguépéroux.

« Que faut-il faire ? »

Après la rencontre, l'entraîneur du Racing révélait que c'était « inquiétant de ne pas être capable de gagner ce genre de match ». « Je suis très amer, disait-il. Je n'ai rien ou pas grand chose à  reprocher à  mes joueurs. Ils mouillent le maillot, se battent, respectent les consignes et font preuve d'abnégation, mais on ne gagne pas. Que faut-il faire pour prendre les trois points ? »
Sans être présomptueux, on pourrait avancer un élément de réponse. Lui dire que pour remporter des matches il faut marquer des buts et que le Racing n'en inscrit pas assez (5 en 10 matches, soit la 18e attaque). Et surtout savoir « tuer » le suspense quand l'occasion se présente. Mais il sait ça mieux que personne.

Quel Niang ?

Dimanche à  Troyes, Alex Farnerud n'a pas su le faire. A Ajaccio, c'était Pagis. Gmamdia, n'en parlons pas. Il joue peu, n'est jamais convaincant quand il est aligné et ne s'est créé qu'une seule occasion (à  Paris). Ce qui fait très peu pour un buteur international.
D'où l'idée d'engager un joker pour muscler ce secteur orphelin de Niang. Du Niang des six derniers mois de l'an passé, pas de celui, fantomatique, du début de saison dernière ni celui qui vendange à  tout-và  à  Marseille. ( :lol: ) Le Niang actuel ne résoudrait rien aux soucis offensifs du club, comme il ne résolvait rien l'an passé à  la même époque.

Pistes éteintes

« Le problème, c'est qu'on ne veut pas recruter quelqu'un pour recruter quelqu'un, explique Marc Keller. Il nous faut un joueur capable de marquer rapidement, d'être immédiatement opérationnel. On ne l'a pas trouvé parce qu'il n'est pas disponible ».
Nice ayant déclaré Vahirua intransférable jusqu'au mercato, Saint-Etienne ne tenant visiblement pas à  se séparer d'un Sébastien Mazure qui était quand même sa grosse recrue cet été et Frau étant trop cher, pas intéressé et pas disponible de toute façon, les pistes parfois juste envisagées en rêve se sont éteintes. Comme celle menant à  Bobic qui ne correspond pas au profil.

Le problème est devant

Alors ? Alors à  moins de trouver d'ici quinze jours l'oiseau rare, c'est à  dire un buteur patenté, physiquement dans le coup, capable de jouer dans l'espace, désireux de venir et laissé libre par son club (autant se mettre en chasse du Dodo à  l'île Maurice), il faudra faire avec l'effectif actuel.
Un effectif sur le papier suffisant. C'est qu'entre Pagis, Le Pen, Alex Farnerud, Diané, Arrache, Carlier ou Mouloungui qui, il n'y a pas si longtemps, était présenté comme un immense espoir et propulsé titulaire potentiel, il y a du monde. Le problème est que pour l'instant aucun n'a donné sa pleine mesure devant le but. Le problème est là , pas ailleurs.

Duguépéroux a compris

Assez remonté contre l'arbitrage la semaine dernière après le match contre Toulouse et promettant de montrer le DVD à  qui douterait de la réalité de deux hors jeu « flagrants » lors de la défaite du Racing à  domicile, l'entraîneur du Racing s'était promis de demander des explications au corps arbitral.

« Je vais appeler une personne à  la direction nationale de l'arbitrage pour me faire répéter la loi XI du jeu », disait-il samedi dans nos colonnes. Et ce qui fut dit fut fait.

« J'ai parlé avec un arbitre qui m'a expliqué que c'était une nouvelle règle de hors jeu, expliquait-il après la rencontre. Que maintenant, un gars hors jeu de position peut très bien récupérer la balle s'il n'a pas fait action de jeu au départ. Eh ben, maintenant, j'ai compris. Il m'a fallu du temps, mais j'ai compris. La prochaine fois, on n'a qu'à  demander à  Pagis de revenir tranquillement, sans se préoccuper du hors jeu. Si un autre gars déborde et lui met le ballon, ce sera bon... ».
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Message par urotsukidogi »

argueti a écrit :
DNA a écrit :Pas sortis de l'auberge



Le problème est devant

Un effectif sur le papier suffisant. C'est qu'entre Pagis, Le Pen, Alex Farnerud, Diané, Arrache, Carlier ou Mouloungui
Ben si même les journalistes ne parlent pas de Gmom comme d'un attaquant va vraiment falloir qu'on recrute!!! ;)
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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mr-trunks
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Enregistré le : 4 oct. 2005 16:56

Message par mr-trunks »

C'est pas un attaquant !!!
UN nouveau stagiaire pour laver les vestiaire on tondre la pelouze peut etre, lol.
Verrouillé