[Arrivée] Freddy Bobic
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Re: Fredi Bobic
L'excuse..
Pourquoi les clubs allemands n'ont-ils pas fait appel à vos services ?
Le niveau du foot allemand a baissé. Aujourd'hui, les clubs font confiance aux jeunes. J'ai connu quatre clubs différents en Allemange. Je suis prêt pour autre chose.
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Les Dna de ce matin
Bobic en bref
Fredi Bobic (Allemagne) est né le 30 octobre 1971 à Maribor (Slovénie), d'une mère croate et d'un père slovène.
Taille : 188 cm. Poids : 80 kg.
Il a fait ses débuts en pro aux Stuttgarter Kickers (2e Bundesliga), lors de la saison 1992/93.
Il a disputé sa dernière rencontre officielle le 9 avril 2004, sous le maillot du Hertha Berlin, contre Freiburg (3-1).
Bobic a connu six clubs - Stuttgarter Kickers, VfB Stuttgart, Borussia Dortmund, Bolton Wanderers (Ang.), Hanovre 96, Hertha Berlin -, disputé 285 matches en pro et inscrit 108 buts. Il est apparu à 37 reprises en équipe d'Allemagne pour un total de 10 buts.
Palmarès : Champion d'Europe 1996, Coupe d'Allemagne 1997, finaliste de la Coupe d'Europe 1998, meilleur buteur de Bundesliga (17) en 1995/96.
Il a un avantage par rapport à un Gmamdia, c'est l'experience et donc de pouvoir plus facilement s'adapter à un autre jeu et un autre pays je pense. Puis l'allemagne étant à coté ca va jouer encore plus en sa faveur.Bobic, profession sauveur
Fredi Bobic a retrouvé avec bonheur le chemin de l'entraînement.
Fredi Bobic, 34 ans, a débarqué hier matin à la Meinau. L'ex-international allemand a encore deux jours pour convaincre Jacky Duguépéroux et endosser le maillot de sauveur qui lui colle à la peau.
Il a donc fini par venir, le grand Fredi. Envisagée voilà déjà deux mois, son arrivée avait alors été jugée peu opportune par Jacky Duguépéroux, lui qui croyait encore pouvoir trouver la bonne formule en interne.
Las, les espoirs de l'entraîneur alsacien ont été déçus au gré des défaites. A l'orée de la quinzième journée de championnat, samedi contre Nice, le Racing traîne comme un boulet son indigence offensive (5 buts).
A Strasbourg un peu plus qu'ailleurs, la vérité d'hier n'est donc plus celle d'aujourd'hui. Duguépéroux a dû se résoudre à ouvrir sa porte à Bobic. Flanqué de son manager, l'ex-international allemand a endossé hier matin le survêtement du Racing pour un bout d'essai qui court jusqu'à demain.
Sept mois d'abstinence
« Même si ce n'était pas le cas à l'époque, son arrivée est la bienvenue aujourd'hui, dit le coach strasbourgeois. La semaine dernière, j'ai demandé à mes dirigeants un renfort offensif. Comme ça ne s'est pas fait avec Frau, je suis ouvert à toute proposition. On connaît le CV de Bobic. Il faut juste voir où il en est au niveau athlétique et en termes de motivation. »
A ce titre, la première séance de la semaine, basée sur de petits exercices ludiques, n'a pas permis de tirer beaucoup d'enseignements. Certes, Bobic paraît affûté. Toujours est-il que le champion d'Europe 1996 n'a plus disputé la moindre rencontre officielle depuis plus de... sept mois (lire encadré).
« Je suis multiculturel »
« Je manque peut-être de compétition, mais je suis prêt, assure-t-il. Je m'entraîne depuis juillet avec les Stuttgarter Kickers. Pour l'aspect physique, j'ai recours à un entraîneur personnel. A 34 ans, j'ai suffisamment d'expérience pour savoir ce dont j'ai besoin. L'âge n'est pas un handicap. Regardez Soldo, à Stuttgart. Il a 37 ans et reste un élément incontournable. »
S'il est bien décidé à convaincre Duguépéroux, Bobic ne se prend pas la tête plus que ça. Détendu, courtois et disponible, le buteur attend sereinement la décision du staff alsacien. « Ce n'est pas qu'un test pour Strasbourg, précise-t-il. C'en est aussi un pour moi. La Bundesliga, je l'ai fréquentée dix ans et je la connais par coeur. Idem pour l'Angleterre. Le championnat français, je le découvre. Je suis multiculturel. La nouveauté, ça m'excite. »
« A moi de m'adapter »
De Strasbourg, Bobic ne connaît quasiment rien. Si ce n'est Pagis - « de nom » - et Alexander Farnerud, qui avait été courtisé cet été par le VfB Stuttgart. Présent dans les tribunes de la Meinau, l'autre jeudi pour la venue des Norvégiens de Tromsච(2-0), l'Allemand a toutefois pu se forger une opinion sur ce qui pourrait l'attendre au Racing.
« L'équipe affiche visiblement deux visages, raconte-t-il. Celui en Coupe d'Europe et celui en championnat. Le groupe est talentueux, mais aussi très jeune. Je ne peux pas dire de quel mal souffre le Racing. De ce que j'ai vu, il n'y a pas de problème d'état d'esprit. Ça à l'air cool. Maintenant, c'est à moi de m'adapter. »
« Jamais descendu »
Le challenge sportif, en tout cas, n'est pas fait pour lui déplaire. Tout au long d'une carrière au long cours, Bobic a vécu quelques situations semblables. « Quand je suis arrivé à Hanovre, l'équipe avait zéro point, dit-il. On s'en est sortis. A Bolton, il a aussi fallu se battre pour le maintien. Avec succès. Je ne suis jamais descendu. C'est beau de gagner des titres et tout aussi grisant de se sauver. Cet aspect-là m'a toujours branché. »
Reste donc à savoir si Bobic est encore en mesure d'endosser le maillot de sauveur. Cet amoureux de la France - « j'adore Paris, et pas que Disneyland » - se dit prêt à relever le challenge. Contacté par des clubs du Japon, de Corée et du Golfe persique, l'homme privilégie un dernier défi sur le vieux continent.
Vingt ans après Peter Reichert
Même si sa complicité avec Pagis ne saute pas aux yeux, puisque son profil semble plus identique que complémentaire avec celui du capitaine strasbourgeois, Duguépéroux n'exclut aucune éventualité. « S'il est au niveau, pourquoi ne pas le voir dès le match de Nice, indique l'entraîneur. On est en tout cas dans les délais pour le qualifier. »
De là à voir Fredi Bobic fouler la pelouse de la Meinau, samedi soir, il est un pas que personne ne se risque à franchir. Près de vingt ans après Peter Reichert et Walter Kelsch (*), derniers ambassadeurs d'outre-Rhin à avoir fait lever les foules alsaciennes, l'attente du public est énorme. Voire désespérée...
- argueti
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C'est pas le copain à FM75
L'Alsace a écrit :Bobic, l'espoir d'un vétéran
Champion d'Europe en 1996 avec la Mannschaft, Fredi Bobic a vécu son premier entraînement avec le Racing hier. Il espère aller au-delà des trois jours programmés en Alsace pour l'instant.
Fredi Bobic a peut-être rêvé de cercles tout au long de la nuit. Car pour sa première séance d'entraînement sous les ordres de Jacky Duguépéroux, l'homme aux 37 sélections sous le maillot de l'équipe d'Allemagne a plutôt galéré. Au programme, sept complexes exercices de précision où il s'agissait d'envoyer le ballon sur la transversale, dans des mini-buts, dans une poubelle ou dans des cercles situés en lucarne des cages. Et, après trois quarts d'heure au petit trot, le joker potentiel du Racing apparaissait bel et bien dans les bas fonds du classement de la quinzaine d'éléments concernée par la séance, au même titre qu'Eric Mouloungui et le gardien espoir, Richard (Régis !!!) Gurtner. Mais à voir la mine détendue, sereine et éveillée affiché sur les coups de midi par le champion d'Europe avec l'Allemagne en 1996 - présent huit ans après encore sous le maillot ciglé de trois étoiles au Portugal pour une aventure nettement moins joyeuse — la perspective d'une fuite en catimini disparaissait d'elle-même. Fredi Bobic envisageait même avec une envie gourmande l'idée de jouer les pompiers de service, comme il a pu le faire dans le passé avec Bolton ou Hanovre. « Ces deux clubs que j'avais rejoints en cours de saison étaient également en position de descendre », rappelle-t-il pour préciser son degré de motivation. « Et ils n'étaient finalement pas descendus. Ces derniers mois, j'ai eu la possibilité de répondre à des offres en provenance de Corée du Sud ou d'Arabie Saoudite. Mais je veux jouer en Europe. En Bundesliga, les clubs font désormais plus volontiers appel à des jeunes joueurs. Et me voilà à Strasbourg, ce qui me convient parfaitement car j'aime voyager et la perspective d'apprendre éventuellement une nouvelle langue m'enchante. Je vais peut-être m'entraîner trois jours ici. Mais c'est dans l'intention d'y rester ». Le maître de son sort n'est autre que Jacky Duguépéroux. Les entraînements collectifs avec les Kickers Stuttgart, son club formateur, renforcés avec celui suivi en privé avec un préparateur physique, lui ont permis de s'entretenir. Ils ne peuvent pas ôter toutes les interrogations. « Il est normal qu'il se pose des questions », poursuit Bobic, dans la langue de Goethe, les quatre années de français enseignées à l'école relevant d'un trop vieux souvenir. « Je n'ai pas beaucoup joué ces derniers temps. Mais le foot est parfois comique. Tout peut aller si vite. Ce n'est pas parce que je suis là que tout va changer. Mais mes premières impressions sont bonnes au niveau de l'ambiance. Et en ayant suivi le match face à Tromsà¶, j'ai pu me rendre compte que l'équipe est jeune et talentueuse ». Le technicien qui tranchera n'a guère pu se faire une idée sur le degré de forme du joueur à l'essai. « Dugué » apprécie toutefois l'attitude d'un élément qui « a joué le jeu ». « Avec la séance sans ballon de mardi, à laquelle il a accepté de participer, on va savoir s'il est au point physiquement », ajoutait l'entraîneur strasbourgeois, fort détendu tout au long de la séance. « De par son CV, Bobic a été un grand joueur. A mes yeux, ses 34 ans ne sont pas un handicap. Il n'est pas non plus le complément idéal de Pagis. Mais il a le sens du but. S'il peut apporter une présence dans les 16 mètres, je ne vois pas pourquoi je m'en priverais ». L'intéressé ne sous-estime pas la tâche, avec la nécessité de « s'adapter » rapidement, aux côtés des rares joueurs qu'il connaît, « Alexander Farnerud, dont on a parlé cet été à Stuttgart, ou Pagis, puisque les attaquants se connaissent toujours mieux entre eux ». Mais l'entreprise collective lui fait envie. « J'ai gagné des titres (ndlr : outre l'Euro 96, il a également remporté la coupe d'Allemagne en 97), mais éviter une relégation procure le même bonheur », soulignait-il, hier. Il est donc fixé sur la grande entreprise strasbourgeoise des six prochains mois. Et dans un environnement où les dissonances ne manquent pas, c'est déjà un premier point rassurant.
L'histoire est en marche ...