[05/06] 8ème J: Ajaccio / RCS - 0/0

[tiroler]

pour... au final... un résultat identique

[Manu]

Faudra quand même m'expliquer pourquoi il n'était pas sur le banc...

[NéRiK]

Peut être pacqu'il n'a pas sa place sur le banc...

[argueti]

Faudra quand même m'expliquer pourquoi il n'était pas sur le banc...

C'est clair, surtout que c'est pas en laissant en tribune qu'il prendra confiance, qu'il trouvera des automatismes et qu'il marquera.

Que retenir ce soir ?

Encore des occassions
Encore et toujours pas capable de marquer
Encore et toujours Cassard
La blessure de Keita
La charniere centrale qui prend des jaunes, attention aux futures suspensions
Un match à  50 points samedi, dans meme pas 3 jours

La positive attitude

[Supporters]

C'est bien beau de ne pas prendre de but.

Mais bordel de M***** c'est quand on aura des buts?
pour qu'on gagne des rencontres.

[argueti]

Dans la douleur


18e minute. Keita (à  gauche) va se blesser très sérieusement - on craint une rupture des ligaments croisés - en commettant une faute sur Jabi (à  droite).(Photo Nice-Matin)

Toujours à  la recherche de sa première victoire, le Racing devra encore attendre. Auteur d'un bon match nul à  Ajaccio, il a surtout perdu Keita pour de longues semaines, voire de longs mois.

C'est bien connu, au foot, les ennuis d'abord s'additionnent, ensuite se multiplient. Il est rare que ça aille seulement mal, ça va tout de suite très mal.
Ainsi du Racing, qui lambine en queue de classement et qui prend un coup de massue au moment où il commence à  redresser la tête. Même les points pris à  l'extérieur, il ne peut les savourer. Toujours quelque chose pour gâcher le plaisir.
Une victoire en coupe d'Europe, un nul prometteur face à  Lens et le voila qui se reprend à  espérer. Avant de perdre son atout maître depuis le début de la saison, Sidi Keita, et de se poser de nouvelles questions existentielles dont il n'avait évidemment pas besoin.

Genou hypertrophié

A quelques minutes du coup d'envoi, Jacky Duguépéroux insistait d'ailleurs sur le rôle du jeune Malien, sur son importance dans le jeu du Racing. Il concluait, « j'espère qu'il tiendra », sous-entendu qu'il espérait qu'il aurait le physique nécessaire pour assouvir son énorme soif ou faim, on ne sait pas, de ballons.
Une grosse demi-heure plus tard, Keita se tordait de douleur sur un brancard, le genou droit semble-t-il hypertrophié. Et les Strasbourgeois perdaient leur élément moteur, peut-être pour le reste de l'année. Dans le secteur le plus sensible du jeu encore.

L'audace de Duguépéroux

Ce qui est finalement intéressant dans l'histoire, c'est que ce coup du sort n'a pas semblé déboussoler les coéquipiers de Pagis. Bien en place, ils ont gardé le cap. Jamais plus que ça en danger. Sauf sur une frappe d'Edson en fin de rencontre, face à  une équipe d'Ajaccio qui a hérissé son public en s'emberlificotant les pinceaux parfois toute seule.
Et Duguépéroux, qui avait choisi l'audace en laissant Gmamdia dans les tribunes et Alex Farnerud au repos pour lancer le jeune (19 ans) Carlier d'entrée aux côtés de Pagis, d'accentuer encore le trait. Au relais de Keita, il préféra Arrache à  Pontus Farnerud. Pour une attaque inédite à  trois à  l'extérieur, chargée comme de juste de déséquilibrer la défense adverse.
« Dans la situation où on est il fallait qu'on joue, qu'on aille de l'avant, qu'on prenne des risques, dira l'entraîneur strasbourgeois après la rencontre. C'est ce que je leur avais demandé avant le match et c'est ce qu'on n'a pas fait assez dans les 20 premières minutes. Après, ça a été mieux. De toute façon, on n'a pas le choix, où qu'on aille il faudra aller de l'avant ».

Quatre attaquants pour finir

Le pari était gonflé. Il a bien failli réussir. A une grosse maladresse près sur une reprise à  bout portant de Pagis que tout le monde voyait au fond et qui ira s'écarter du poteau de Porato.
Sans être forcément géniaux, les Strasbourgeois ont fait preuve de méthode. Etouffant les braises au milieu et laissant Hagui et Kanté s'occuper des flammèches. Avant de prendre progressivement l'ascendant pour finir à  quatre attaquants. Pour finir par dominer en deuxième mi-temps et entrevoir les trois points de la victoire.
Entrevoir seulement. Hier, le Racing n'a pas gagné. Pour la huitième fois d'affilée et c'est ça qui reste. Pour trois jours encore, au moins. Ça commence vraiment à  faire long.

Sidi Keita : la tuile !

Impérial depuis le début de saison, où il rayonnait au milieu de terrain, Sidi Keita s'est très sérieusement blessé hier. On craignait une rupture des ligaments croisés, ce qui pourrait signifier six mois d'arrêt.

CASSARD () : Un match sérieux, sans, pour une fois, trop de travail. A su rester concentré et jaillir opportunément pour devancer les attaquants ajacciens. Et puis un arrêt décisif sur une frappe d'Edson qui allait au fond et sur laquelle il a laissé parler son talent.
DEROFF () : Comme toujours beaucoup de jus, mais aussi pas mal d'approximation dans la relance. A contenu sans trop de souci Andre Luiz et, après être resté timide offensivement en première période, il a lâché les chevaux après la pause.
HAGUI () : Souverain dans les airs, il a dévoré Lucas. Le dominant dans tous les secteurs de jeu et surtout de la tête. Une énorme présence, une grande intelligence dans le placement qui n'en finit pas de rassurer. Logiquement averti (60e').
KANTE () : Il a joué les pompiers de service pour colmater les brèches laissées par Boka sur le côté gauche. Monté sur corner en début de 2e mi-temps, il a placé une tête qui a bien failli faire mouche (48e'). Un match sans fausse note ni faute de goût.
BOKA () : Une vision assez romantique et approximative du marquage qui coûtera cher un jour. Hier, Saïfi en a profité pour s'offrir quelques envolées inachevées. S'est repris après la mi-temps et a offert une balle de but à  Pagis lors de l'une de ses seules (sa seule ?) montées.
KEITA : Un début de match un peu plus compliqué qu'à  l'accoutumée. Il se blessera seul et très sérieusement, puisqu'on craint une rupture des ligaments croisés, en commettant une faute sur Jabi (18e'). Actuellement en Corse, le professeur Jaeger l'a immédiatement ausculté. Il passera des examens ce matin à  Strasbourg. Remplacé par ARRACHE () (21e') qui n'aura pas réussi à  se montrer tranchant ni à  déséquilibrer la défense d'Ajaccio.
JOHANSEN () : Rapidement privé du soutien de Keita, il a travaillé dans l'ombre. Harcelant sans relâche les milieux adverses.
LACOUR () : Replacé dans l'axe après la blessure de Keita, il n'aura guère été en vue et souvent dominé physiquement dans les duels, même si sa justesse de passe a une nouvelle fois été précieuse. Comme sur ce ballon remis en retrait à  Pagis dans la surface (10e'). Remplacé par P. FARNERUD (71e').
LE PEN () : Dans tous les bons coups. Le plus remuant et le plus volontaire des attaquants strasbourgeois. Il n'aura eu de cesse de provoquer et de percuter, enchaînant les sprints au milieu et devant. Précieux dans ses centres évidemment. Remplacé par A. FARNERUD (86e').
CARLIER () : Pour sa première titularisation, il a montré du culot et de la maîtrise. Beaucoup d'intelligence aussi comme sur cette action (9e') où il vient manger le ballon sur la tête de Rodrigo au milieu avant de se retrouver dans la surface sur le centre de Le Pen. Trop court, il aura la lucidité de remettre en retrait pour Lacour pour ce qui sera la meilleure occasion strasbourgeoise de la première mi-temps.
PAGIS () : Deux remises magnifiques pour Carlier et Le Pen dans le dos des défenseurs d'Ajaccio, une frappe au ras du montant et beaucoup de présence physique, d'aisance technique. Une énorme occasion, surtout, gâchée dès la reprise alors qu'il se trouvait seul à  six mètres du but. La balle du K.-O. Celle-ci, il devait la mettre au fond.

Le RCS fait de la résistance

S'il court toujours après sa première victoire de la saison en Ligue 1, le Racing est allé chercher hier à  Ajaccio un nul convaincant, mais qui n'arrange pas vraiment sa situation au classement (0-0).

L'an dernier, au soir de la 9e journée, le Racing d'Antoine Kombouaré ne comptabilisait que 4 points. Depuis hier et leur nul décroché à  Ajaccio pour leur 8e rendez-vous, les hommes de Jacky Duguépéroux en possèdent 5. Ce n'est pas toujours pas le Pérou, mais enfin, avant de recevoir samedi un Toulouse revigoré par son succès sur l'OM, la série en cours de trois matches sans défaite (Coupe d'Europe comprise) permet toujours d'espérer en des lendemains qui chantent. Toute la semaine, l'entraîneur strasbourgeois s'était interrogé. Alors qu'il disait Alexander Farnerud fatigué, qu'il avait écarté Amara Diané du groupe de 17 parti à  Ajaccio et qu'il regrettait le retard d'intégration du Tunisien Haikel Gmamdia (17e hier ), l'entraîneur strasbourgeois se demandait comment apporter un soutien efficace à  Mickaël Pagis. En Corse, le coach a finalement une nouvelle fois innové, en offrant à  Rudy Carlier sa première titularisation en Ligue 1. « Je lui ai dit que l'an passé (le 16 octobre 2004), Sidi Keita avait effectué ses grands débuts à  Ajaccio », indiquait « Dugué » quelques minutes avant le coup d'envoi. « Je lui ai souhaité de suivre ses traces.»

Rupture des croisés pour Keita

L'entraîneur strasbourgeois ignorait alors que Keita garderait de son 2e match à  François-Coty un souvenir bien douloureux. Car moins de 20 minutes après le coup d'envoi, le Malien devait abandonner ses coéquipiers. Sur une faute qu'il avait lui-même commise, le jeune récupérateur strasbourgeois s'était retrouvé le genou droit en porte-à -faux sous le poids de Jabi. A la mi-temps, Marc Keller ne cachait pas son inquiétude : « On soupçonne une rupture des croisés (voir ci-dessous). Son genou est terriblement gonflé. » Un très rude coup pour un Racing par ailleurs maltraité par les Corses en début de rencontre. Principal responsable des soucis bas-rhinois : l'international algérien Rafik Saïfi, d'autant plus intenable sur son côté droit que le marquage de Boka laissait à  désirer. Le latéral ivoirien fut souvent suppléé par un Kanté obligé de boucher les brèches, tandis qu'à  ses côtés, Karim Hagui réalisait une fois de plus un match de très haute tenue. Deux fois tout de même, Lucas parvint à  se soustraire à  la surveille rapprochée du Tunisien. A la 13e, sa tête piquée, après une remise de Saïfi, n'inquiéta pas Cassard (13e). Sur la seconde, juste avant la pause, le défenseur strasbourgeois, d'abord lobé, trouva les ressources pour subtiliser le ballon au buteur insulaire. De fait, son gardien n'eut guère qu'une frappe à  ras de terre de l'Algérien à  aller chercher (45e + 2). Dans un match alerte, mais pauvre en occasions, le Racing n'avait jamais refusé le combat. Il avait même fait passer quelques frissons dans le dos de Porato. Comme sur cette reprise de Pagis à  côté, sur un centre en retrait de Lacour (13e), ou ce une-deux entre Le Pen et son capitaine conclue par une frappe sans angle du Breton captée en deux temps par le portier corse (38e). La deuxième mi-temps perdit en qualité, pas en intensité. Bien en place, les Bleus contrôlèrent les opérations et les velléités corses. Ils s'offrirent même les occasions les plus nettes : une tête de Kanté trop croisée sur un corner de Le Pen (48e) et, surtout, une reprise mal ajustée de Pagis, seul au point de penalty, après un centre en retrait de Boka (71e). De son banc, Jacky Duguépéroux devait se dire qu'il y avait la place pour passer. Ses joueurs ne réussirent pas à  s'y engouffrer et faillirent même se faire crucifier par Edson dans les arrêts de jeu. Cassard, toujours impérial, sauva les meubles (90e + 2). En réussissant ainsi leur 5e nul (le 4e sur un score vierge), les Strasbourgeois ont encore fait étalage de leur solidité. Celle sur laquelle ils peuvent toujours espérer bâtir un avenir plus souriant.

« Keita en a pour six mois »

Jacky Duguépéroux : « J'avais demandé à  mes joueurs d'aller chercher haut les Ajacciens en début de match, mais nous ne l'avons pas suffisamment bien fait durant les vingt premières minutes. Nous nous sommes alors montrés trop fébriles, mais nous avons fini par revenir dans le match. Aujourd'hui (hier), nous avons confirmé que nous étions une équipe solide. On essaie de bien jouer, même si on n'y parvient pas toujours. Nous avions dit qu'il nous faudrait prendre quatre points sur les deux matches de la semaine. A Ajaccio, nous aurions pu en prendre trois. Il y avait la place pour, car nous nous sommes procuré des occasions. Nous avons parfois aussi mal négocié des situations de supériorité numérique. Mais la très mauvaise nouvelle du soir, c'est que Sidi Keita souffre sans doute d'une rupture des ligaments croisés du genou droit (Ndlr : le Malien a quitté le stade sur des bé quilles, le genou enserré dans une impressionnante atèle). Le professeur Jean-Henri Jaeger, qui était présent au match, l'a examiné et n'a guère de doute. Il le reverra jeudi ou vendredi à  Strasbourg et l'opérera dès lundi si c'est nécessaire. A priori, Sidi est out pour six mois. Pour le reste, nous allons donner la priorité à  la récupération pour bien préparer la réception de Toulouse samedi. Il va bien falloir que nous débloquions notre compteur de victoire. » Stéphane Porato (gardien d'Ajaccio) : « Nous avions réalisé un bon début de saison et voilà  deux matches que nous piétinons un peu, entre notre défaite à  Auxerre dimanche (2-0) et notre nul face à  Strasbourg ce soir (hier). Mais il ne faut pas oublier ce que nous avions fait jusque-là . Face aux Strasbourgeois, nous avons beaucoup donné, beaucoup tenté, beaucoup plus qu'à  Auxerre où nous n'y étions pas du tout. Nous sommes déçus, mais nous récupérons tout de même un point. Ça va finir par payer. Nous avons en ce moment un petit coup de moins bien, mais ce match nul est encourageant, car nous avons retrouvé certaines valeurs, comme la combativité et la solidarité. » Pascal Johansen : « Nous avons affronté un adversaire difficile à  manier chez lui, sur un certain compliqué. Ce n'est jamais évident et nous avons eu, c'est vrai, la chance de ne pas encaisser de but dans les 20 premières minutes. Ça nous aurait fait très mal. Ensuite, nous avons davantage posé le ballon en 2e mi-temps. Et globalement, le nul est équitable. Dans une autre période, il serait le bienvenu. Mais il ne nous arrange pas vraiment, car nous payons les points que nous n'avons pas su prendre avant. Il est donc difficile de s'en contenter. Le plus important maintenant est de remporter notre premier match contre Toulouse. Nous attendons toujours le déclic. Il était venu l'an passé contre Nice et nous avions ensuite montré que nous étions capables de battre n'importe qui. Mais la différence cette saison, c'est que nous avons des bases et un jeu sur lesquels nous appuyer. L'an passé, avant le changement de coach, nous n'avions ni résultats, ni fonds de jeu. »

[Alex Barotchais]

pour moi ça reste un tres mauvais résultat, parce qu'on peut a la limite accepter de perdre des points contre les gros comme lyon, monaco etc, mais avec la CAN qui arrive, c'est contre les équipes comme ajaccio qu'il faut absolument prendre les 3points.

[Pinon]

On aurait pu revenir avec les 3 points si Pagis avait réussi à  marquer mais bon il peut pas tout faire non plus ...

[TTC]

S.PORATO 5.5
X.COLLIN 5.5
ANTONIO CARLOS 5.5
F.LAURENTI 5.5
D.JABI 5.5
S.ZIANI 5
M.ROBIN (76e)
R.SAàFI 6.5
K.CHAFNI 4.5
RODRIGO (c.) 6
M.ANDRE LUIZ 4
M.EDSON (76e)
W.LUCAS PEREIRA 4.5

S.CASSARD 6
Y.DEROFF 5.5
C.KANTE 5.5
K.HAGGUI 7
A.BOKA 5
U.LE PEN 6
A.FARNERUD (87e)
P.JOHANSEN 5.5
G.LACOUR 5
P.FARNERUD (71e)
S.KEITA
S.ARRACHE (20e) 6
M.PAGIS (c.) 6
R.CARLIER 5.5


Entr. : Rolland COURBIS
Entr. : Jacky DUGUEPEROUX

[silex57]

Ce résultat en temps normal aurait été un bon résultat, mais c'est sûr que dans la configuration actuelle on a besoin de gros points de suite. Mais au vu des résumés c'est comme d'habitude, hyper frustrant ! Quand je vois Nancy qui met 2-0 à  St Etienne ça fait mal de voir le racing courir dans tous les sens pour un résultat comme celui là  !

Mais la grosse (mauvaise) nouvelle de la soirée c'est la blessure de Keita, c'est vraiment pas le moment !