[05/06] 6ème J: Paris / RCS - 1/0

[Bou]

ah bon strasbourg a joue ce soir ?

[lordraven]

voilà  voilà  c'est reparti comme d'habitude

Le seul avantge que j'y vois c'est que la saison prochaine je verrai leurs matchs sur eurosports.

A graz ils ont pas trop de soucis à  se faire ...

[vincenzo2004]

dans cette equipe un probleme-->>pas de confiance

je reprends les mots de cassard a la fin du match

a partir de la, toutes les choses que nous voyons sur le terrain sont normales...

je ne pense pas que le probleme se situe au niveau de la combativité ou encore que certains joueurs n'ont pas la tete a strasbourg...

[lolo]

Une vieille rengaine


Paris gagne-petit. Strasbourg sans imagination. Resucée, hier soir, du match disputé année après année au Parc des Princes. Voilà  le club strasbourgeois déjà  relégable.


Année après année, les déplacements à  Paris se suivent et se ressemblent. Avec pour unique lien concret les uns avec les autres une espèce d'indigence générale. Un abattement qui gagne et une histoire qui sent le réchauffé.
Ce samedi, le Racing a donc concédé sa 19e défaite en 25 matches au Parc des Princes, l'histoire, enfin la petite, retiendra ça, c'est peu. Il n'y a rien d'autre à  retenir, il est vrai.


Au fond de l'événement


Dix-neuf défaites, et six matches nuls, qui ne disent pas ou disent trop bien justement l'état de désarroi qui semble saisir les joueurs alsaciens sitôt le coup d'envoi donné.
Invariablement, ils se sentent tomber au fond de l'événement. Ne font rien pour se rattraper aux bords. C'est triste. C'est vain.


Une occasion


On a beau entendre parler d'engagement nécessaire, s'entendre rabâcher qu'il faut du mouvement et tout le toutim, une fois l'affaire lancée, il n'y a plus personne. Ou ils sont si rares ceux qui s'élèvent pour bousculer les convenances.
L'an dernier, le Racing le plus triste de la fin de la période Kombouaré, ce qui donne une idée, ne s'était créé qu'une unique occasion en 93'. A la 93e' justement. Hier, il ne s'en est pas créé plus. Il l'a simplement fait plus tôt. A la 23e'. C'est triste, c'est vain, voir plus haut.


« En victimes »


« On joue en victimes, dira un Stéphane Cassard une fois de plus impressionnant hier pendant la rencontre et très lucide après. Nous sommes beaucoup trop timides dans le jeu, c'est ça qui est décevant. C'est comme si nous ne croyions plus en nous ».
On lui dit que le club est relégable pour de bon ce soir (jusque là , son goal-average lui permettait d'être au-dessus de la ligne de flottaison), il acquiesce et fait oeuvre tautologique. « Quand on ne gagne pas un match, il faut s'y attendre, c'est mathématique ».
Et Dieu sait que les mathématiques sont tristes quand elles se mêlent de foot. Les chiffres aussi qui font état d'un but marqué en six rencontres. C'est triste, c'est vain, l'histoire se répète, nous aussi, y'a pas de raison.


Au fer rouge


Face à  des Parisiens pourtant pas au mieux et jouant plus par à -coups qu'autre chose dans l'espoir de trouver le duo Pauleta-Kalou, les hommes de Duguépéroux n'ont de fait jamais osé élever la voix. Bien contents d'être là  et de repartir sans une fessée.
Pas de raison qu'ils en prennent une, ils ne sont pas sortis sans permission et n'ont pas mis les doigts dans le pot de confiture.
Vrai que ni Pagis, ni Le Pen, ni Devaux, ni Johansen, forfait au dernier moment pour cause d'adducteurs douloureux, n'étaient là , mais ça n'excuse pas tout.
La jeunesse de l'ensemble (22 ans et 7 mois de moyenne d'âge pour les joueurs de champ) et le talent qu'on lui prête auraient dû, au moins, lui permettre d'essayer de forcer ce destin qui le marque au fer rouge. Ils n'en ont rien fait.
Dépité, Jacky Duguépéroux dira après le match que « la manière a été décevante. Nous manquons d'ambition et nous avons été fébriles dès les premiers ballons. Il n'y a pas de regrets à  avoir sur ce match, nous devons très vite réagir ». Pas mieux.

[lolo]

Au moins, il y a une défense

Comme toujours, c'est Cassard et la défense qui ont tenu la baraque ce samedi soir. Ça ne va pas pouvoir durer comme ça.


CASSARD (). - Quelle belle histoire que celle de Cassard, gardien oublié revenu l'an passé sur le devant de la scène au prix d'une saison formidable ! Une fois encore, il a été époustouflant hier avec des arrêts sur sa ligne, dans les pieds, dans les airs. Des claquettes et des plongeons devant Rothen, Pauleta, Landrin ou Kalou. Sans lui, l'addition aurait été bien plus salée.
LACOUR (). - Beaucoup de présence physique dans un premier temps, symbolisée par un tacle de costaud sur Ateba (22e'). Il enchaînera par un centre parfait pour Gmamdia qui a failli faire mouche. Avant un petit passage à  vide qu'il surmontera parfaitement pour finir en trombes.
HAGUI (). - Le plus souvent au marquage d'un Pauleta en fusion, et de Yepes sur les corners, il a livré une lutte sans merci. Ramassant tout ce qui passait à  portée et même ce qui se trouvait un peu plus loin. Une très grosse performance marquée par deux glissades et une flopée de sauvetages. Le tout avec élégance. Même les glissades.
KANTE (). - Lui, a eu à  se coltiner Kalou, ce qui n'était pas de la tarte non plus. Même si l'international ivoirien a inscrit le but vainqueur, l'ancien capitaine du Racing peut se regarder dans la glace. Avec Hagui, ils forment un sacré duo, complémentaire et solidaire, l'un rattrapant les glissades de l'autre et vice-versa.
BOKA (). - On commence à  voir le vrai Boka. Soit un joueur d'instinct. De pur instinct. Porté par et sur la vitesse et d'une remarquable qualité de passe. Toujours là  à  s'appliquer à  jouer juste, à  varier le jeu, à  proposer.
HOSNI (). - Un premier carton jaune mérité pour un tacle violent sur le tibia de Rothen qui devra sortir peu après. Un second peu après l'heure de jeu, tout aussi mérité, pour un tacle par derrière pas malin sur Dhorasoo. Logiquement expulsé donc, à  la 65e', sans avoir montré grand chose de concret.
KEITA (). - Au milieu, le patron, c'est lui. Pas de déchet dans son jeu, pas de fausse note. Mais il ne peut pas être partout à  la fois. A la récupération et à  la mène, ça fait beaucoup pour un joueur de 20 ans.
ARRACHE (). - De la volonté et des chevauchées par avance vouée à  l'échec.
DIANE (). - Voir à  la rubrique « Arrache ». Remplacé par P. Farnerud (68e')
A. FARNERUD (). - Plus agressif sans doute. Mais avoir tant de talent dans chaque pied et être si peu productif va finir par agacer. Remplacé par Deroff (78e')
GMAMDIA (). - Sans aucun apport dans le jeu, ni impact sur la défense adverse, il a traversé l'heure de jeu à  courir dans le vide. A son crédit toutefois une superbe reprise en taclant (23e') qui aurait dû faire mouche sans un incroyable arrêt réflexe de Letizi. Remplacé par Gameiro (60e').
Au PSG, le duo Kalou-Pauleta a été de tous les coups. Tous les bons coups. A part ça ? Pas grand chose. Dhorasoo est cuit, Rothen est vite sorti sur blessure, Letizi a sorti l'arrêt qu'il fallait quand il le fallait et les défenseurs n'ont jamais été bousculés.

[Gotcha]

durant les matchs amicaux, Jacky n'a eu cesse de répéter qu'il fallait solidifier la défense parce qu'on ne marquerait pas 3 ou 4 buts à  chaque match pour gagner. Résultat, j'ai l'impression que l'animation offensive a été délaissée par rapport à  la rigueur défensive avec les conséquences qu'on connait aujourd'hui

y'a absolument RIEN dans notre jeu, et ce depuis au moins le match de metz .... le temps n'est plus à  se voiler la face avec des pseudos satisfactions ... on est RELEGABLE !!!!!

quand tu vois ce qu'arrive à  faire le mans avec simplement de la combativité, de la cohésion et de la stabilité...

Merci Marco pour cette nouvelle saison pourrie !

[lolo]

Je voulais juste signaler aussi, chose rare par les temps qui courent, que l'arbitrage de M. Ledentu m'a paru correct hier soir.

[fan_racing]

pas possible

[lolo]

Si si, j'ai même pas rouspété contre l'arbitrage. Incroyable mais vrai!

[D520]

stop , on se calme !!!!!

je viens de lire 12 pages dans ce sujet
et rien de neuf ou presque .....

si ce n'est que de l'amour à  la haine la frontière est bien mince .

je souhaite seulement que dans quelques mois certains regretterons leurs propos exagérés.