[Ex] José-Luis Chilavert

[seb]

C'est vraiment un cas notre ami José Luis... faut être sacrément gonflé pour fournir un faux à  un tribunal pour une question d'argent alors qu'on en manque pas...

Résultat, il est dans la merde !

[Tchoule]

Effectivement, gonfle, il l'est... paraitrait meme qu'un certain PP qui a requis l'anonymat l'aurait compare au bibendum Michelin...

[EDES]

Je pense qu'on ne le reverra pas de si tôt en France ! A moins qu'il ne soit complètement barge, ce qui est sûr, mais encore plus que ce que l'on peut imaginer.
Je crois que le Racing avait dans ses rang le plus grand guignol de toute l'histoire footballistique du club.

[foreveralsacien]

Je pense pas que c'était trop pour une question d'argent qu'il a fais se procès mais plus pour qu'on parle de lui et qu'il redore son balson etc....
Résultat, il se fait avoir et donc c'est bien fait pour lui!!!

[Maneo]

Il a toujours eu un ego plus gros que son cul ( eh si c'est possible) et voilà  ce que çà  donne ! Maintenant est-ce que celà  aboutira à  un mandat d'arrêt international et si oui, il aura le temps de disparaitre !

[argueti]

Proisy, le triomphe modeste

L'ex-président du Racing reste prudent alors que l'instruction de sa plainte contre Jose Luis Chilavert suit son cours. Mais il n'est pas fâché que les graphologues lui aient donné raison.

Il est resté un instant surpris du coup de fil et a fait du respect du secret de l'instruction un préalable à  l'interview. L'ex-président du Racing, Patrick Proisy, ancien patron d'IMG/France, filiale française du groupe IMG/Mc Cormack (propriétaire du club de 1997 à  2003), n'a plus aujourd'hui le football comme centre d'intérêt principal : depuis son départ d'IMG, l'ancien tennisman a monté une structure pour promouvoir sa candidature à  la présidence de la Fédération française de tennis (l'élection aura lieu en février 2005). Rattrapé par les nouveaux développements de l'affaire Chilavert (« L'Alsace » d'hier), « PP » se garde bien de tout triomphalisme. Sans préjuger du verdict du juge parisien Jean-Luc Bongrand qui instruit sa plainte contre Jose Luis Chilavert, déposée à  l'automne 2002 pour « faux et usage de faux », il n'en accueille pas moins les résultats des deux expertises graphologiques (qui affirment que le Paraguayen a produit un faux) avec un certain soulagement.

Chilavert est-il un falsificateur ?

« Nous sommes liés au secret de l'instruction », lâche-t-il donc en préambule, « et comme je n'ai pas les conclusions du juge, je ne suis pas certain de pouvoir m'exprimer. Vos informations proviennent de fuites dont j'ignore l'origine. Ce que je peux confirmer, c'est que les deux graphologues ont certifié que la signature qui figure sur le document produit par Chilavert n'est pas la mienne. Le second a même estimé vraisemblable que cette signature a été écrite de la main de Chilavert. C'est encore plus grave pour le Paraguayen (Ndlr : retourné cette saison à  Vélez Sarsfield, club argentin où il a effectué l'essentiel de sa carrière et où il est une idole). Après un an et demi de procédure, le juge peut désormais convoquer les deux parties pour une nouvelle confrontation, délivrer un mandat d'amener contre Chilavert ou transmettre au tribunal correctionnel. A priori, il n'y aura pas de nouvelle expertise. » Dès mardi soir, Me René Pernot, l'avocat strasbourgeois de l'ancien gardien du Racing qui, pour raisons de santé, souhaite transmettre le dossier à  Me Hélène Moser, avait d'ailleurs annoncé qu'il renonçait à  cette 3e expertise (Ndlr : dans les faits, Chilavert a jusqu'à  ce vendredi pour la demander – passé ce délai, il sera trop tard — et Me Moser, si elle obtient mandat du Paraguayen, pourrait, elle, y recourir). Maintiendra-t-il l'action intentée aux Prud'hommes contre Proisy et le Racing ? « Les résultats des expertises peuvent effectivement valoir au joueur de perdre devant la juridiction prud'homale. Mais je garde espoir de faire admettre la rupture abusive du contrat. »

« Quitter le foot sur une bonne note »

Un espoir que Proisy juge sans objet. « Chilavert a attaqué le Racing sur la base d'un document dénoncé aujourd'hui comme un faux. Selon lui, le club lui devait de l'argent en vertu d'une convention dont l'un des experts avance qu'il l'a sans doute lui-même falsifiée. Son action devant les Prud'hommes me semble donc mal engagée. Il pourrait même y être condamné à  des dommages et intérêts. Je doute qu'il ait très envie de revenir en France. Et j'espère que la vérité va rapidement éclater au grand jour. Compte tenu de tout ce qui a été dit et écrit sur ma supposée frénésie procédurière, ça ne me dérangerait pas qu'une certaine forme de justice me soit rendue dans le milieu du foot. Aujourd'hui encore, l'ensemble des présidents de clubs est convaincu que ce document non-officiel sous seing privé a été signé de ma main. Je rappelle que la commission juridique de la Ligue de Football Professionnel a même condamné le Racing à  15000 euros d'amende pour dissimulation de convention occulte. Croyez bien que je compte m'inviter devant la commission d'éthique de la LFP pour obtenir réparation. De mes six années dans le foot, on retient davantage mes démêlés juridiques que mes actions sur le terrain. Mais obtenir gain de cause dans le litige le plus médiatique me permettrait de partir sur une bonne note. Comment Chilavert a-t-il pu s'imaginer une seule seconde qu'il passerait à  travers les mailles de la justice dans une affaire où de telles sommes sont en jeu ? Pour moi, c'est un mystère. »

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Un litige soldé ?

« Pour le Racing et IMG/Mc Cormack, le soulagement sera grand si Chilavert est débouté et poursuivi. » Patrick Proisy n'ignore pas que la condamnation de Jose Luis Chilavert, si elle devenait effective, ferait disparaître au-dessus de la tête du club strasbourgeois et de son ancien propriétaire une bien dangereuse épée de Damoclès. Car lors de la cession du RCS par Mc Cormack à  Egon Gindorf et ses actionnaires le 1er mai 2003, ces derniers ont demandé à  la multinationale américaine d'assumer la garantie de passif pour tous les dossiers en cours au 30 juin 2003. Depuis, IMG et les nouveaux patrons du RCS se déchirent sur un litige estimé entre 2,2 et 2,3 millions d'euros (« L'Alsace » du 10 décembre 2003). Pour solder le différend, le groupe de marketing sportif a récemment proposé à  Egon Gindorf, Marc Keller et les autres un marché que ces derniers ont refusé : IMG acceptait d'abandonner au RCS sa future commission sur le prochain contrat de Peguy Luyindula (1,5 million d'euros), l'ex-attaquant strasbourgeois aujourd'hui lyonnais (qu'il prolonge à  l'OL ou parte ailleurs), et demandait en contrepartie que la nouvelle direction du club bas-rhinois prenne à  sa charge la garantie de passif. Gindorf et les autres ont opposé à  cette offre une fin de non-recevoir, le risque inhérent à  l'affaire Chilavert étant à  leurs yeux bien supérieur au 1,5 million d'euros qu'ils auraient perçu. La condamnation éventuelle du Paraguayen pourrait lever l'un des obstacles majeurs à  un rapprochement de l'ancien propriétaire et du nouveau. Mais les deux parties étant tenues par une clause de confidentialité, personne n'a souhaité réagir hier. « Nous suivons ce dossier avec attention », a juste consenti Marc Keller.

[hopla]

euh.......ne revez surtout de rien.....n'oubliez pas que nous sommes au Paraguay et que vous pouvez oublier les conventions internationales....il suffit de rappeler que ce pays etait du pain béni pour quelques tortionnaires nazis...il doit meme encore en rester l'un ou l'autre

[piquelune]

Ouais mais euh, c'est quand même jacques vendroux de france inter ,qui avait suggéré JL Chilavert à  PP,hein,c'est pas n'importe qui,oh hé bon...

[Manu]

Chilavert ne renonce pas. Début 2004, IMG avait d'ailleurs proposé au RCS de lui abandonner la rentrée d'argent liée au futur transfert de Luyindula. En échange, le club bas-rhinois aurait dû s'engager à  couvrir la garantie de passif pour les sommes dépensées avant le 30 juin 2003, garantie actuellement assumée par Mc Cormack. Le président Egon Gindorf et son pool d'actionnaires avaient alors refusé, estimant que l'affaire Jose Luis Chilavert, intégrée dans cette garantie de passif, représentait un risque trop important. Entre une convention sous seing privé selon lui non exécutée, les dix mois de salaires non versés après son licenciement et les dommages et intérêts, le Paraguayen réclame la bagatelle de 9 millions d'euros. Confondu par les deux premières expertises graphologiques dont la seconde sous-entendait qu'il pouvait avoir lui-même imité la signature de l'ex-président du RCS, Patrick Proisy, au bas de la convention évoquée ci-dessus (« L'Alsace » du 5 mai), le Sud-Américain n'a pas renoncé. Dans le cadre de l'instruction menée par le juge parisien Jean-Louis Bongrand, il a demandé une nouvelle expertise graphologique. L'affaire suit son cours

[alphons]

soyons realiste........il est peu probable que la 3eme analyse contredise les 2 premieres.....chilavert espere gagner du temps............