Oui... tout...
On parle en euros... DOnc 24 millions, c pas si mal
Trésorerie du Racing
- Bou
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- argueti
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Re: Budget du Racing
L'Alsace a écrit :Les salaires de janvier impayés ?
Contrairement à ce que nous indiquions hier, la trésorerie du Racing, qui a certes suffi à payer l’omnisport, ne permettra pas de régler les salaires de janvier. Sans apport financier de l’actionnaire ou vente de joueurs, le club sera incapable de faire face à ses obligations. À la fin de ce mois, il manquera 800 000 euros dans les caisses. « Le déficit de trésorerie atteindra un pic maximum de 2,8 millions d’euros jusqu’en juin », dévoile un proche du dossier qui préfère garder l’anonymat. « Ces 2,8 millions seront facilement récupérables avec la vente d’un ou plusieurs joueurs et la plus-value réalisée à la revente de Kévin Gameiro s’il quitte Lorient. Ce dont a besoin le club aujourd’hui, c’est que l’actionnaire majoritaire fasse le joint durant 4 à 5 mois. Si Alain Fontenla avait versé ne serait que la moitié des 3 millions que lui réclamait la DNCG, on ne parlerait même pas de difficultés de trésorerie. »
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- fab
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Re: Trésorerie du Racing
Est ce que les textes relatifs au RJ et en amont à la cessation de paiements sont applicables à une SASP?
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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Re: Trésorerie du Racing
au regard des droits et des devoirs une SASP n'est ni plus ni moins qu'une SA
allez racing
- argueti
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Re: Trésorerie du Racing
L'Alsace a écrit :Les comptables au boulot
Comme prévu, l’audit allégé demandé par Henri Ancel, porte-drapeau du projet alsacien de rachat du Racing , a débuté hier. Il devrait durer une petite semaine et sera livré par les actuels commissaires aux comptes du club, les cabinets Mazars et Segec.
« Inutile de multiplier les procédures »
« En fait, pour répondre aux exigences de la DNCG, les commissaires aux comptes devaient en principe rendre pour le 15 mars un état des lieux au 31 décembre 2009 et une projection budgétaire et de trésorerie jusqu’en juin », précise H. Ancel, « J’ai simplement demandé à ce qu’ils finissent leurs travaux avec un mois d’avance, pour que je puisse disposer de tous les éléments avant l’assemblée générale de mercredi prochain. Je ne suis toutefois pas sûr de pouvoir formuler une offre avant cette AG dans la mesure où il faut un peu de temps pour analyser toutes ces données. Benoît Rousseau, mandaté aux côtés de Luc Dayan pour restructurer le club, a lui aussi réalisé un audit financier. J’ai obtenu de lui qu’il me transmette ses conclusions et les documents en sa possession. Nous aurions très bien pu mandater notre propre cabinet pour réaliser notre propre audit. Mais à quoi bon ? Inutile de multiplier les procédures de ce genre. Ça nous fera gagner du temps et ça évitera d’en faire perdre à des salariés qui, depuis que Philippe Ginestet a décidé de vendre en juin dernier, ont vu passer une kyrielle d’experts comptables. »
La tournée des popotes
Le dernier en date — le cabinet parisien Barberi — est venu à la Meinau en début de semaine et travaille depuis une bonne dizaine de jours pour le compte du propriétaire Alain Fontenla. Ce dernier continue de son côté la tournée des popotes. Arrivé à Strasbourg pour le conseil d’administration de mardi, l’actionnaire majoritaire reste en Alsace jusqu’en cette fin de semaine et reviendra lundi assister à Strasbourg — Nantes.
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- argueti
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Re: Trésorerie du Racing
L'Alsace a écrit :Qui veut paumer des millions ?
Déjà peu reluisante, la situation financière du RCS pourrait être plombée par tous les litiges en cours aux Prud’hommes. De quoi effrayer n’importe qui, à commencer par la DNCG (1) qui auditionnera le club demain après-midi.
C’est la partie immergée de l’iceberg. Celle que les multiples audits de ces derniers mois ont contribué à faire remonter à la surface, remettant en lumière certains litiges que l’on aurait presque fini par oublier. D’aucuns datent des époques antérieures au règne anglais. Les autres se sont multipliés depuis l’avènement de Jafar Hilali et Alain Fontenla.
La direction du club a provisionné ces procès prud’homaux « en fonction de l’appréciation du risque » qu’elle pouvait en avoir. Dans le document qu’elle produira demain devant la DNCG, elle reconnaît que plusieurs n’ont d’ailleurs purement et simplement « pas fait l’objet de provisions. » Selon les nouveaux dirigeants, le total représenterait - en demande - 4,8 millions d’euros.
Mais la réalité des chiffres est bien plus inquiétante. Ne serait-ce que parce que le dossier Jose Luis Chilavert n’est toujours pas clos. En 2000, en marge d’un salaire officiel de 30 000 euros bruts, le gardien du Paraguay, star du mondial en France deux ans plus tôt, signe à son arrivée au Racing une convention sous seing privé de 4,2 millions de dollars. Viré à l’automne 2001, il n’en verra jamais la couleur. Le président strasbourgeois de l’époque, Patrick Proisy, dénonce le document comme un faux grossier et porte plainte. En première instance le 2 juillet 2005, Chilavert est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à six mois de prison avec sursis pour « usage de faux » et 10 000 euros de dommages-intérêts à verser au RCS. Mais un an plus tard (le 14 juin 2006), la Cour d’Appel de Paris le blanchit et renvoie les deux parties dos à dos, estimant qu’il y a « un doute sur la fausseté même » de la convention.
Chilavert pèse… 8 millions
La procédure prud’homale, elle, n’est pas encore arrivée à son terme. Le Conseil des Prud’hommes a subordonné sa décision à l’enquête diligentée par la justice strasbourgeoise sur l’affaire des transferts frauduleux du RCS pour laquelle Patrick Proisy et son ancien manager général Claude Le Roy restent mis en examen. Une enquête toujours instruite, avec, notamment, l’envoi récent de commissions rogatoires à l’étranger, dont les remontées demandent naturellement du temps.
De ses conclusions, les Prud’hommes s’inspireront sans doute pour statuer. Pour l’heure, l’ancien portier sud-américain réclame non seulement les 4,2 millions de dollars (3,1 millions d’euros) de la convention sous seing privé, mais aussi des salaires de la saison 2001-2002, compléments de rémunération, frais de procédure et autres congés payés pour 920 000 euros. Sans parler de dommages-intérêts complémentaires pour… 4 millions. Soit la coquette somme - à quelques fractions près - de 8 millions. En l’état actuel des choses, rien n’indique que Chilavert sera indemnisé à cette hauteur, ni même s’il sera indemnisé tout court. Mais rien ne permet non plus d’affirmer formellement le contraire, surtout si Proisy et/ou Le Roy devaient être condamnés au pénal.
Le reliquat des ères pré-londoniennes ne s’arrête bien entendu pas là. L’ex-entraîneur Jean-Marc Furlan, limogé au terme de la saison 2008-2009 à un an de la fin de son contrat, demande 460 000 euros. Son éphémère successeur, Gilbert Gress, écarté en août 2009, exige sensiblement la même somme. Ex-adjoint de Furlan, Noureddine Bouachera espère 100 000 euros en réparation de baisses de salaires qu’il estime abusives après la relégation en Ligue 2.
2 millions de risques sous l’ère Hilali-Fontenla
De leur côté, les propriétaires londoniens peuvent, en moins d’un an d’exercice, se targuer d’avoir multiplié les conflits, pour un poids global de quelque 2 millions. En l’absence de conciliation, tous ceux qu’ils ont évincés sont déterminés à faire valoir leurs droits et aller jusqu’au bout. Le premier président de l’époque « anglaise » Julien Fournier a, par le biais de son avocat, demandé 1,2 million. En dédommagement de son année de bail, l’ex-coach Pascal Janin a estimé son préjudice à près de 300 000 euros. Licenciée pour faute grave, l’ancienne assistante de direction Valérie Bonjour a déposé une requête pour 200 000. Silencieux sur son cas, l’ex-préparateur physique Jean-Claude Thiry en aurait demandé, selon nos estimations, environ 100 000.
À ces sommes s’ajoute la procédure lancée par l’ancien président Luc Dayan, qui, en sus de ses 75 000 euros d’honoraires non perçus pour sa mission de quatre mois, de janvier à avril (2), réclame désormais 175 000 euros de dommages-intérêts.
Tous comptes faits, les affaires en cours constituent un risque potentiel d’un peu plus de 11 millions (3 sans le dossier Chilavert). Le Racing en a provisionné à peine plus de 1,6 million (3), soit environ 15 %. La DNCG dira demain si cette garantie lui suffit.
S.G.
(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.
(2) Malgré deux injonctions de payer, le club a fait appel. Luc Dayan a donc décidé de ne pas faire le moindre cadeau, comme d’ailleurs tous les autres ex-salariés en conflit avec la direction londonienne.
(3) Dont 700 000 pour Chilavert et 288 000 pour Furlan. Cette dernière provision est d’ailleurs la seule pour la saison passée. Rien n’a été prévu pour les litiges avec Julien Fournier, Valérie Bonjour, Jean-Claude Thiry, Pascal Janin et
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