[Ex] Nicolas Puydebois

[NéRiK]

Espérons que lui puisse compter sur un grand Cassard pour l'an prochain pacqu'avec lui...

[pouic]

Puyde...pouahhh

[argueti]

Penalties : Puydebois, le spécialiste

Nicolas Puydebois a disputé quatre matches officiels cette saison : en Coupe de la Ligue contre Amiens, en Coupe de France à  Rouen et contre Metz et à  Marseille avant-hier (où il a remplacé Stéphane Cassard juste avant le repos). Et il a stoppé quatre penalties : un tir au but à  Rouen, le penalty du Messin Agouazi et ceux des Marseillais Cissé – même si ce dernier a repris victorieusement le ballon repoussé – et M'Bami. L'avenir de la doublure de Stéphane Cassard, en fin de contrat en juin, semble cependant se dessiner hors de Strasbourg. Même si le RCS lui a proposé une prolongation de contrat, « Nico » Puydebois souhaite un statut de titulaire. « Avec le président Ginestet, nous sommes d'accord, à  condition que je joue. Je dois donc éclaircir ce dernier point avec le coach ce lundi. Si j'obtiens la garantie de jouer, nous poursuivrons la discussion. Sinon, elle sera close. A mon âge, j'ai besoin de jouer. » Il semble peu probable qu'il obtienne satisfaction.

[Tenor]

C'est tout à  fait compréhensible de sa part, c'est ce que je disais, et il y aura un choix à  faire...
soit on investit dans un jeune gardien qui a besoin de temps de jeux, soit on reste sur Cassard,.. si on ne monte pas avec lui il faudra encore une fois l'année prochaine aller à  la pêche d'un gardien car à  38 ans excusez moi...

[Keating]

Un galérien heureux

Dans l'ombre de Stéphane Cassard durant trois ans, Nicolas Puydebois a enfin trouvé la lumière du côté de Nîmes. Le gardien s'y épanouit pleinement, en dépit des ambitions limitées du promu gardois.

Le même soir où le Racing validait son cinquième succès de rang, contre Châteauroux (2-1), et menait grand train en tête du championnat, Nicolas Puydebois vivait sa première grande joie sous le maillot nîmois. C'était le 29 août dernier, sur le terrain de Troyes. Pour la première fois depuis le début de la saison, le gardien formé à  Lyon n'avait pas eu à  ramasser la balle au fond de ses filets. A l'autre bout du terrain, un inconnu nommé Mickaël Colloredo trouvait, lui, le chemin du but. Sept ans après l'avoir quittée, les « Crocos » du Gard remportaient là  leur premier succès en Ligue 2.

« L'apprentissage est difficile, reconnaît Puydebois. La plupart des gars n'a connu que le National. A l'étage supérieur, l'engagement physique est supérieur. On craquait sur la fin, parce qu'on était à  bout de souffle. » Depuis cette victoire ramenée de l'Aube, Nîmes a meilleure mine. Une défaite et deux nuls plus loin, la troupe de Jean-Luc Vannuchi devance toujours la lanterne rouge guingampaise et reste au contact des premiers non relégables. « On a appris à  souffrir ensemble », ajoute Puydebois. Dans la bouche de l'ex-doublure de Stéphane Cassard, la sentence a des airs de sermon cher à  Jean-Marc Furlan. La comparaison le fait sourire. « C'est vrai, je dois tenir ça de l'an dernier, dit-il. J'essaye de me servir de ce vécu pour qu'on ne reproduise pas le même schéma. De toute façon, les joueurs ont assez souffert en National pour ne pas avoir envie d'y retourner dès le mois de mai. » Son nouveau statut de numéro un et de leader de vestiaires, le garçon âgé de 27 ans l'a accepté comme un sacerdoce. Au regard de l'ampleur de la tâche qui attend le petit promu, la question de savoir ce que le disciple de Grégory Coupet est venu faire dans cette galère se pose légitimement. « Je considère cela comme une chance, répond-il avec entrain. J'avais besoin de temps de jeu et le coach (Furlan) ne m'en a pas donné. Quand tu es numéro 2, tu travailles dur toute la semaine en sachant pertinemment que tu ne joueras pas, sauf blessure ou défaillance. Au final, il n'y a que de la frustration et tu y laisses beaucoup d'influx. Cette saison, l'assurance d'être titulaire permet de gérer l'effort différemment. Je suis bien plus libéré. »

Il dit être parti de Strasbourg « sans rancoeur ni rancune. » Même si aucune proposition de prolongation de contrat n'a été formulée l'été dernier, Puydebois ne tourne pas le dos au club de la capitale alsacienne. « Cassard n'est pas éternel, ajoute-t-il. Et même si Régis Gurtner pointe derrière, le Racing aura peut-être besoin d'un autre gardien. » La douceur du climat nîmois en ce début d'automne - « on est pas mal gâté par rapport à  l'Alsace », rigole-t-il - ne lui fait pas perdre de vue ses ambitions personnelles. Puydebois rêve toujours de Ligue 1. Un niveau que Strasbourg n'aurait jamais dû quitter, selon lui. « Avec l'état d'esprit que le Racing affiche cette saison, on s'en serait sorti, assure-t-il. Je ne sais pas ce qui a fondamentalement changé : la réussite que nous n'avions pas, la fraîcheur apportée par les nouveaux, peut-être... La place de Strasbourg est en élite, de manière durable. Je crois que l'action du président Ginestet s'inscrit dans cette optique-là . »

En attendant, le garçon au sourire perpétuel s'apprête à  retrouver la Meinau avec l'idée d'y réaliser un exploit. « Si on prend le point du nul, ce serait un excellent résultat, explique-t-il. On viendra à  Strasbourg totalement décomplexé. On n'aura pas non plus à  rougir d'une défaite, à  moins de prendre une tôle, ce qui ne nous est encore jamais arrivé... Le Racing, en revanche, a tout à  perdre. » Pour le public et les attaquants alsaciens, il faut espérer que le compteur-but de « Nico » Puydebois ne reste pas bloqué à  douze unités, lundi soir. Sans quoi le galérien de Nîmes pourrait rire à  pleines dents, dans une nuit strasbourgeoise qui serait alors bien sombre.

[argueti]

Puydebois tâte le terrain

Cantonné durant trois ans au rôle de doublure à  Strasbourg, Nicolas Puydebois est depuis cet été titulaire dans les buts de Nîmes. Même si son club, visiteur de la Meinau demain (20 h 45) en clôture de la 9e journée, est lanterne rouge de L 2, il avoue revivre.

Sa première saison à  Strasbourg, en 2005-2006, pouvait lui laisser espérer le meilleur. Titularisé à  15 reprises en L 1, « grâce » au petit passage à  vide de Stéphane Cassard - le seul depuis qu'il est arrivé au RCS - au sein d'une équipe en souffrance, puis à  la fracture du plancher orbital du gardien n° 1 à  Lens (1), Nicolas Puydebois pensait bien que son tour viendrait. Mais le « Cassard » est du côté de la Meinau une valeur indémodable. Et Puydebois, jadis doublure de Grégory Coupet à  Lyon et qui avait précisément quitté son club formateur pour gagner du temps de jeu à  Strasbourg, a dû se contenter de miettes : un match de L 2 en 2006-2007, un de L 1 l'an passé. Une misère pour qui, à  27 ans, aspire à  occuper enfin le devant de la scène. L'été dernier, le club bas-rhinois a pourtant émis le souhait de le conserver. Mais l'envie de jouer était plus forte. « Steph prolonge d'année en année (Ndlr : il est sous contrat jusqu'en 2010). Et quand le coach (Jean-Marc Furlan) m'a dit qu'il repartait comme titulaire, j'ai su que le moment était venu pour moi de m'en aller. J'étais désigné successeur. Mais quand ? Un Racing remonté en L 1 et ambitieux aurait-il fait confiance à  un gardien qui n'avait pas joué depuis trois ans ? Je n'avais aucune garantie. Jouer devenait indispensable. Sportivement, mon expérience à  Strasbourg ne s'est pas déroulée comme je le voulais. C'est un peu frustrant. Mais j'ai passé beaucoup plus de bons que de mauvais moments. Cette expérience m'a fait progresser dans la tête, dans ma vie d'homme. Comme j'ai une mémoire très sélective, je ne retiens que les aspects positifs (rires). »

« Nous avons payé pour apprendre »

À l'intersaison, le promu nîmois en L 2 s'est vite manifesté. « Nico » n'a pas hésité. Il s'est engagé pour deux saisons. Mais depuis vendredi et la victoire de Guingamp sur Clermont (2-1), les Crocos sont lanterne rouge, alors que le Racing a été éjecté de son fauteuil de leader. « Je savais dans quel contexte j'arrivais. Malgré la montée, Nîmes avait vécu une année très difficile humainement. Notre effectif compte quelques joueurs expérimentés, mais surtout beaucoup de garçons venus du National et qui doivent franchir un cap. Nous avons payé cash nos erreurs pour apprendre. Mais nous sommes en progrès. Après nos quatre défaites initiales, notre bilan des quatre dernières journées est équilibré : une victoire, deux nuls, une défaite. À titre personnel, évoluer dans une équipe en difficulté me permet d'être mis en contribution, donc de me mettre en évidence. C'est vraiment bien de se glisser dans la peau d'un titulaire et d'un vrai joueur de football, même si je prends beaucoup de buts (12). » Toujours en contact avec Guillaume Lacour, l'intendant Didier Félix et le coach des gardiens Alexander Vencel, Nicolas Puydebois retrouvera demain la Meinau avec plaisir et sans complexes. « Nous venons chercher un point, voire trois. Car le Racing a eu pas mal de réussite jusqu'ici. Nous avons tout à  gagner et Strasbourg, tout à  perdre. Personne ne nous attend. Humainement, j'ai vécu de très bons moments au RCS. Y revenir fait plaisir. Ce sont des instants à  savourer. » À condition de ne pas déguster.

(1) Stéphane Cassard avait récupéré sa place dans l'intervalle.

Stéphane Godin

[télésupporteur]

et ce soir, il tâtera les filets

[GeoGeo]

effectivement... sympa que le public l'ait applaudi

[Pinon]

Il a quoi comme blessure ?

[baskath]

effectivement... sympa que le public l'ait applaudi

Oui, ça m'a réconcilié avec le public, presque...