Matchs amicaux : Eté 2005

[Merwan]

L'important c'est que le compteur but ne soit pas resté à  0..

[Michel]

On avait quand meme déjà  marqué en match amical

Mais on prenait pas mal de buts aussi, là  c'est une double satisfaction, en plus on a attaqué le championnat depuis plus d'un mois donc cette victoire est beaucoup plus intéressante que celle obtenue face à  Metz par exemple !

[PoY]

De toute façon on va gagner au Parc, je vous le garantie

[enzy]

A confirmer.....

[lolo]

Si y'a une garantie et donc un SAV, pas de pb...

[PoY]

S'il le faut, je saute sur la pelouse et je marque moi meme

[L'homme de la vallée]

Bon et bien je vais quand même discuter, ayant vu l'intégralité de la rencontre !

Sur que Gameiro a apporté un petit plus en rentrant !

Mais attention, le premier but (de lui) est bien plus du à  une largesse défensive nancéenne qu'autre chose. (contrôle de quasiment 1 sec. voir plus aux 6 mètres avec frappe enchaînée : si c'était Pagis...)
La second en revanche est super : déboulé et centre tendu de Gameiro et tête directe plein cadre limpide de Rudy !

La première mi-temps était bonne techniquement (des 2 côtés) mais ca manquait de précision dans le dernier geste.
La seconde était un peu mieux, avec le repositionnement de Diané passé d'avant-centre à  Mof D. où il a pu apporter sa vitesse.

Deroff jouait en s'améliorant tout au long de la partie.
Mouloungui était plus discret (à  remplacé Le pen en seconde)
Bellaid n'a pas souffert outre-mesure dans l'axe aux côtés de Kanté puis Devaux (je crois...)
Mossalem très intéressant en ArG.
Johansen, Lacour, Kanté.... correct sans plus.
Par contre Pontus, qui jouait juste derrière Gameiro en 2de m'a parru vraiment transparant.

[Keating]

A Munster, contre des Nancéiens en confiance, le Racing subit d'abord, résiste, puis contre et marque deux buts superbes pour une victoire qui fait du bien.

RC Strasbourg 2
Nancy 0

Stade du Leymel à  Munster. - Mi-temps 0-0 . 600 spectateurs. Arbitre, M. Kalt, assisté de MM Stoffelbach et Jung. Les buts, Gameiro (75e) et Carlier (83e).
RACING : Cassard (Puydebois 46e) - Deroff, Bellaid, Kanté (Devaux 46e), Mosslem - Lacour (Carlier 70e), Johansen, Krebs (Mouloungui 46e), P. Farnerud, Le Pen (Faty 39e, Gameiro 46e) - Diané.
NANCY : Sorin - Puygrenier, Lassissi (Sapina 40e), Lécluse - Chrétien, Berenguer, Nguemo, Biancalani, Brison - Kim, Curbelo. André Luiz, Da Silva, Rudolf, Kroupi, Gavanon, 46e.
« Dugué » le battant, le gagneur, avait envie de ne pas le perdre, ce derby amical du grand Est. Il voulait le remporter et il a placé, animé son équipe comme il le fallait. Milieu renforcé, défense compacte, espoirs du centre de formation pour enfoncer le clou.
Alors, au coup de sifflet final d'un Philippe Kalt serein, il s'en allé saluer son collègue Pablo Correa - la tête de Lécluse 86e avait percuté la barre - avant d'aller retrouver son groupe et de féliciter des stagiaires décisifs. Eux qui avaient inscrit sur la fin les uniques buts d'un bon match de préparation, d'entretien, de remise en confiance.
D'abord Kevin Gameiro, à  la sortie d'un dribble en pivot en pleine surface. Frappe limpide et percutante dans l'enchaînement. Puis Rudy Carlier, de la tête et en pleine course à  la réception au point de penalty d'un débordement sur la droite suivi d'un excellent centre en mouvement du même Gameiro. De quoi redonner le sourire à  tout un stade d'abord perplexe.

La première période avait permis notamment à  des figures nouvelles de s'illustrer, en compagnie de Kanté ou Johansen. Le Brésilien Kim à  Nancy, venu en début de saison, vif, explosif, capable de jaillir dans le dos de la défense. Un poison que le grand Bellaid a eu bien du mal à  neutraliser, même si son retour de la 23e, lorsque Cassard capitaine avait été lobé, permit d'éviter le 1-0.
L'Ivoirien Diané chez les bleus. Seul en pointe avant le repos et l'arrivée de Gameiro, l'ex-Rémois usa de son pouvoir d'accélération. Grands ponts, dribbles en pivot, appels en profondeur. Lassissi, son compatriote, qui se blessa aux adducteurs en voulant le contrer, s'en souviendra. Et Sorin, lequel détourna une frappe qui allait au fond (43e).
Et Mosslem, l'Egyptien, mis à  l'essai par Jacky Duguépéroux (« On le suit depuis quelque temps. Il repart chez lui prochainement. On verra pour la suite. ») Hier, sur ce billard de pelouse munstérienne, le petit gabarit venu d'Afrique a su s'intégrer d'emblée. A l'aise sur le flanc gauche, prompt à  participer au jeu, à  provoquer le surnombre, comme il se doit pour un joueur technique et intelligent. Une longue ouverture sur Lacour, qui ouvrit trop son pied pour la première des rares occasions. Des capacités à  jouer court et précis. A revoir à  l'avenir, même si on le remarqua moins sur la fin.
Si, comme à  Colmar en juillet, l'ASNL (Jardel est reparti via Ankara) avait produit le football le plus léché durant 45 minutes (tête de Puygrenier, 44e, au ras du poteau), le RCS parvint, sur fond de coupe de la Ligue, exposée face à  la tribune, à  élever son niveau par la suite. Avec Diané encore, décroché et venu de plus loin. Avec ceux qui forment une relève que Dugué connaît si bien.

Bizarre que Le Pen soit sorti si tôt quand même ... J'espère que ça ne présage rien de mauvais

[NéRiK]

Une blessure comme d'hab.

[argueti]

Racing : le coup de jeunes

Deux buts des espoirs Kevin Gameiro et Rudy Carlier ont permis au RCS de l'emporter hier à  Munster en amical contre Nancy (2-0).

« J'avais dit il y a quelques semaines que l'un de nos objectifs de la saison serait de garder notre fraîcheur mentale de l'an dernier. Avec leur insouciance, les jeunes ont donné ce soir (hier) un coup de fouet à  l'équipe, en inscrivant deux jolis buts, très bien conçus. Des buts comme nous n'en avions plus marqué depuis longtemps. » Jacky Duguépéroux est reparti hier soir du stade du Leymel à  Munster quelques satisfactions en poche. Mais ce match amical face à  Nancy n'a pas levé toutes les interrogations qui lui triturent les méninges après un début de saison pénible. « Certaines choses me chagrinent effectivement et cette rencontre a confirmé certaines impressions retirées des cinq premières journées », lâche-t-il sans préciser le fond de sa pensée. Reste que malgré sept absences pour cause de sélections (Hosni, Hagui, Gmamdia, Arrache, Alex Farnerud, Keita et Boka), la blessure de Mickaël Pagis et celle, en cours de rencontre, d'Ulrich Le Pen, le Racing a enfin renoué avec la victoire, certes « pas très importante » aux yeux de son coach. Après une première mi-temps plutôt quelconque, les jeunes duettistes du CFA, Kevin Gameiro et Rudy Carlier, ont débloqué le score et la rencontre dans le dernier quart d'heure. Le premier, servi sur un centre de Deroff, a ouvert la marque à  la 75e sur un superbe contrôle orienté et une frappe croisée en pivot. 8 minutes plus tard, le second a catapulté au fond le ballon que son jeune compère lui avait savamment déposé sur la tête.

Moslim séduit

Un but, une passe décisive : Kevin Gameiro (né en 1987) pouvait savourer, lui dont la préparation avait été gâchée par une entorse. « Ça fait super plaisir. Je suis fou de joie. Je n'avais pas encore marqué cette année, mais c'est mon second but avec les pros (Ndlr : après un penalty le vendredi Saint en amical à  Gundershoffen contre Karlsruhe, 1-1). Forcément, ça donne des idées. J'aimerais percer cette année, avoir ma chance en Ligue 1. Je ferai tout pour y arriver. » Il commencera dès aujourd'hui en allant refaire ses gammes en CFA (à  18 h contre Roye stade Muller), comme tous les jeunes alignés hier (Krebs, Faty et Carlier). Exception faite du défenseur central Habib Bellaïd, auteur de 90 minutes de haut vol, et qui fait partie des fameux enseignements du jour, au même titre que l'expérience Guillaume Lacour sur le flanc droit ou la production très prometteuse de l'Egyptien Ahmed Abou Moslim sur le côté gauche. Parfait dans son placement, inventif dans ses initiatives, l'international espoirs d'Al-Ahly, à  l'essai toute la semaine, a marqué des points dans l'esprit d'un coach qui le connaissait déjà . « Il ne parle pas un mot de français, n'a pas l'habitude de jouer avec l'équipe et a pourtant confirmé tout le bien que nous pensions de lui. Mais j'ignore s'il aura un avenir chez nous, d'autant qu'avec Boka, nous sommes parés à  son poste. Je vais appeler Marc (Keller, présent hier à  un match à  Berne) pour décider de la stratégie à  adopter à  son sujet. » Un commentaire qui, s'il n'a pas valeur d'engagement, en dit toutefois long sur les intentions de Duguépéroux. Un « Dugué » peut-être confronté à  un nouveau casse-tête avant le déplacement de samedi à  Paris : Mickaël Pagis (ménisque gauche touché) et Ulrich Le Pen (pointe à  l'adducteur gauche) pourraient lui faire défaut. « Pour Paris, ça fera sûrement juste », pronostique le capitaine strasbourgeois qui se ressentait hier encore de son genou et doit revoir le professeur Jean-Henri Jaeger ce lundi. Le pépin musculaire du Breton n'augure rien de bon non plus. Un double coup dur potentiel pour un Racing déjà  en déficit d'efficacité et nullement certain de répéter au Parc le « coup de jeunes » d'hier.