[04/05] 36ème J: RCS / Metz - 3/1

L'actualité du Racing en championnat
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NéRiK
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Message par NéRiK »

Pourvu que ca dure :D

Je sens que je vais passer une bonne semaine apres cette victoire sur les Lorrains :lol:
Modifié en dernier par NéRiK le 15 mai 2005 15:57, modifié 1 fois.
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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PoY
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Message par PoY »

argueti a écrit :
L'Alsace a écrit :Toulouse n'est plus qu'à  un point, Sochaux à  deux et le PSG à  Troyes.
:lol: :lol: :lol:
matt57

Message par matt57 »

J'ai lu avec interet la page sport de républicain lorrain, ou il insiste fortemement sur "le duo d'enfer" de Strasbourg.
Extrait
NIANG LEUR A TOUT FAIT.
depuis hier Niang et Pagis pèsent 26 buts dans une saison. A eux 2, les attaquants strasbourgeois ont scellé un succes que le RCS a cru voir s'échapper après l'égalisation des grenats. Mais la puissance de l'internationale sénégalais et le raffinement technique de l'ancien sochalien sont pratiquement sans égal sur les terrains de L1 :D , ce qui explique pour majorité les déboires lorrains à  la Meinau. Fin de série...
matt57

Message par matt57 »

et voici la suite de l'article
Et la lutte continue...
Metz ne sait toujours pas où son destin le mènera. Battus hier soir à  Strasbourg (3-1), les Grenats voient leur avenir s'assombrir. La faute à  Niang et à  Pagis: un duo d'enfer!

Ce derby de l'Est était capital pour les deux formations. Lorrains comme Alsaciens ne sachant toujours pas, avant le coup d'envoi, à  quel étage ils évolueront la saison prochaine. Seule certitude: le Racing disputera la Coupe de l'UEFA, grâce à  sa victoire en Coupe de la Ligue, au Stade de France il y a quinze jours. Quatre-vingt-dix minutes plus tard, Strasbourg sait qu'il sera en L1 l'an prochain... Pas Metz, qui devra encore lutter. Ce qui fait la joie des supporters strasbourgeois qui ont rempli le stade de la Meinau pour fêter ce titre, hier soir. Un public local qui a manqué de prendre une douche froide, après cinq minutes. Borbiconi se postant au premier poteau sur un corner frappé rentrant par Obraniak, mais la tête du défenseur messin était trop décroisée pour tromper la vigilance de Cassard. Cette première banderille faisait réagir les Alsaciens par l'intermédiaire de Niang. Une mauvaise relance de Meniri parvenait directement dans les pieds de Pagis qui lançait aussitôt le Sénégalais. Pris de vitesse, Borbiconi taclait illicitement son ancien partenaire en pleine surface de réparation! Mais l'arbitre, M. Fraise, ne bronchait pas (9e). Au grand bonheur du camp grenat.

Le vainqueur de la Coupe de la Ligue essayait de poser sa patte sur la rencontre. Néanmoins, les joueurs de Jacky Duguépéroux y parvenaient difficilement, gênés par un bloc messin bien en place. Tum, de retour sur le front de l'attaque après avoir purgé un match de suspension contre Lens, se distinguait d'une frappe lointaine du gauche sur laquelle Cassard se détendait. Le gardien strasbourgeois relâchait le cuir, mais Socrier, à  la lutte avec Deroff, ne pouvait en profiter (20e). Soulagés, Kanté et ses coéquipiers exultaient même quand Niang réalisait un joli numéro pour ouvrir le score. L'ex-Messin se jouait de Borbiconi puis de Meniri avant de crucifier Wimbée d'une lourde frappe du gauche. Imparable (24e)! Les affaires se compliquaient sérieusement pour Proment et ses coéquipiers, qui venaient de prendre un sacré coup derrière la tête. Leur réaction se faisait attendre. Les joueurs de Jean Fernandez mettaient presque dix minutes à  approcher le but alsacien. Toutefois, le tir d'Obraniak n'inquiétait guère Cassard (33e). Les Messins se relançaient définitivement grâce à  Leca. Il fallait un coup franc, comme souvent, pour que les Grenats rétablissent la parité. Proment trouvait la tête de Leca, qui allait se ficher dans le petit filet strasbourgeois (36e). Une tête heureuse qui permettait aux Lorrains de rejoindre sereinement les vestiaires.

La pause n'altérait en rien les velléités alsaciennes, souvent menées par Niang. Un nouveau penalty était refusé à  l'attaquant sénégalais, crocheté dans la surface par Meniri (56e). Pour la deuxième fois de la soirée, la décision de M. Fraise contentait le camp lorrain. Mais ce dernier assistait à  un exploit de Pagis qui s'amusait de quatre Messins avant de faire trembler les filets de Wimbée d'une frappe sous la barre (76e). Et Niang manquait de corser l'addition, mais Wimbée repoussait du pied sa tentative (82e). Un contre de l'attaquant strasbourgeois, fauché par Avezac, permettait au Racing d'obtenir enfin un penalty que transformait Pagis (90e+1).
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Message par fan_racing »

En tout cas, on est sauvé :D Il ne faut pas trop en demandé, mais on peut au moins grapiller une petite place encore ;)
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Message par fan_racing »

:P C'est la fêêêête :fete: :hips: :tchin: :fete:
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Message par Kriskool »

éditer, en haut a droite ;)
ça évite d'accumuler les messages :roll:
"Disons que la comparaison qui sert de matrice au raisonement est quelque peu grandiloquante donc peu pertinante, mais il n'y a pas contradiction logique pour autant" Julio 10/05/08 :D
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Gotcha
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Message par Gotcha »

ZITELLI a écrit :D'ailleurs, à  ce titre, on peut souligner le coaching efficace de Dugué encore une fois...
efficace oui, mais qu'est ce que ca a pu m'énerver de voir lacour arriere gauche et deroff arriere droit !!! Lacour à  gauche, c'est 100% des possibilités de centre du côté gauche qui ont été avortés à  chaque fois qu'il devait centrer, ce qui n'arrive pas avec un véritable gaucher comme on a pu le voir une fois boka entré en jeu.....
quant à  deroff, il erre constamment sur les phases défensives avec un mal fou à  se placer et à  être au marquage, consternant.

Bref, j'espere que JD nous remettra lacour à  droite et boka à  gauche pour les prochains matchs...
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Message par Merwan »

En grande partie grace à  Abdessadki pour Deroff dans ce match.. ;)
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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Racing : la paix des braves

Pour la première fois cette saison, le Racing goûte à  48 heures de repos sans souci. Après son succès sur Metz samedi devant une Meinau conquise (3-1), il reprendra l'entraînement demain le coeur léger et le maintien en poche.

« La page des heures sombres est tournée. Le club a reconquis sa région. Il y a aujourd'hui une osmose entre le Racing et l'Alsace. » Il est plus de minuit samedi. Le plus ancien cadre de l'administration du RCS, Serge Cayen, peut souffler. Non seulement le derby vient de se terminer sans incident majeur, mais en plus, il s'est clos par un feu d'artifice offensif que le directeur de la sécurité apprécie davantage que les fumigènes allumés dans le kop (voir par ailleurs). Jacky Duguépéroux, l'homme par qui le miracle est arrivé, a réussi son impossible défi : faire d'une équipe aux abois le 2 octobre contre Nantes (0-2) l'une des terreurs de la L 1. En quinze jours, Caen, battu en finale de la Coupe de la Ligue (2-1), et deux de ses séculaires bêtes noires, les voisins Sochaux (renversé à  Bonal pour la 1è r e fois depuis dix ans, 2-1) et Metz (battu 3-1 sans discussion, alors qu'il n'avait plus cédé depuis le 5 octobre 1997 et 10 matches de L 1 face au rival alsacien), sont passés à  la trappe. Et comme les beaux jours sont vraiment de retour de ce côté des Vosges, le club alsacien peut arroser deux autres premières depuis samedi: 1. Sa 12e place, autrement dit son meilleur classement 2004-2005 ; 2. Sa différence de buts (+1), jamais positive jusqu'ici. Avec 41 points engrangés depuis la nomination de Jacky Duguépéroux, le RCS se hisse même au 5e rang virtuel (à  égalité avec Rennes) d'un championnat qui n'aurait démarré qu'à  la 10e journée. Enfin éloigné du port de l'angoisse, il vogue en eaux calmes, porté par le vent de folie qui grise les travées d'une Meinau (re)conquise. Après des années de lutte armée, la paix d'aujourd'hui a quelque chose de désarmant.

« Un inépuisable aspirateur d'énergie »

Dans quelques mois, le club bas-rhinois retrouvera le parfum de l'Europe, dans le sillage d'un Marc Keller qui se tient volontairement en retrait ces jours-ci, mais qui, avec le catalyseur Duguépéroux sur le terrain, est la pierre angulaire d'un spectaculaire redressement financier et sportif. Serge Cayen, que rien ne l'y oblige, rend le plus vibrant des hommages à  son directeur général: « Marc est un inépuisable aspirateur d'énergie. Dans un peloton cycliste, on parlerait d'un leader derrière lequel nous pédalons tous comme des fous. S'il n'était pas arrivé il y a quatre ans, sans doute aurais-je quitté le club, après toutes les périodes noires que j'y ai vécues. Grâce à  lui, je me surpasse et j'ai plus d'énergie à  59 ans qu'à  40. » Reste désormais à  faire fructifier ce capital de départ en bâtissant une équipe plus compétitive encore. Pêle-mêle, le Racing cherche un second gardien (le Lyonnais Nicolas Puydebois ? A moins que la solution de l'expérimenté Colmarien et ex-Racingman d'Istres, Laurent Weber, ne soit retenue ?), un attaquant (le Rémois Amara Diané, suivi depuis des mois, tient la corde) et de deux à  trois milieux. « Le chantier de l'entrejeu », comme le décrit l'actionnaire majoritaire Philippe Ginestet. Pascal Camadini (laissé libre), Yacine Abdessadki (dont Jacky Duguépéroux estime désormais caduque l'offre de prolongation de trois ans que son joueur a refusée) et Christian Bassila (qui devrait être transféré à  un an du terme de son bail) sont sur le départ, alors que Pascal Johansen (prêté par l'OM) devrait rester. L'international égyptien Hosni Abd Rabo (les pourparlers s'accélèrent avec son club d'Ismailia), l'Ajaccien Nasser Ouadah (libre en juin) et Diané (qui peut également jouer milieu droit) sont dans l'antichambre.

L'infernal duo dissocié ?

La défense, elle, ne bougera pas. Seul Abdel Fahmi (sous contrat jusqu'en 2006), qui n'entre plus dans les plans et est suivi par les deux nouveaux promus en L 1, Nancy et Troyes, partira sans doute. Mais l'attaque, que « Dugué » rêve pourtant de conserver en l'état, sera probablement l'objet de changements imprévus, mais… prévisibles. Le duo Pagis (16) – Niang (14), auteur de 30 buts officiels (et 10 passes décisives), dont 26 sur 40 en L 1 (65 %), risque une dissociation. « Si Mamadou doit partir, Micka ne s'en ira pas », assénait l'autre jour un coach qui espère même que l'Angevin, lié au RCS pour un an encore, prolongera incessamment. Quant à  la bombe sénégalaise, qui excite à  Marseille, Paris, Lyon, Everton, voire Arsenal, elle devrait filer à  l'anglaise, pour une somme (8 millions d'euros comme base de discussion) qui ne se refuse pas. Un dossier majeur qui animera les prochaines semaines, tant chacun pressent que ses implications conditionneront – en partie - l'avenir du club.

Une histoire de famille et d'amitié

Le 30e anniversaire de Devaux ce lundi a servi de prétexte à  un week-end de fête entre les Strasbourgeois qui venaient de s'offrir le maintien.

Ils ne s'y attendaient pas avant-hier soir. Pas plus Jacky Duguépéroux, « noyé » par ses joueurs de Champagne et d'eau alors qu'il s'était « planqué » sur le parking derrière les vestiaires, que Jean-Christophe Devaux, « piégé » par sa femme à  48 heures de son 30e anniversaire aujourd'hui. Dans la rue de l'Extenwoerth qui jouxte la Meinau, une bonne partie de l'effectif du Racing fait le pied de grue. Il est 23 h 30, un soir de derby victorieux contre Metz. Rémy Vercoutre, Yves Deroff, Ulrich Le Pen, Mickaël Pagis et Pascal Camadini patientent, sourire aux lèvres, en compagnie du futur trentenaire et de ses invités surprises. Car Marie Devaux a fait les choses en grand. Elle a convié la famille et les amis lyonnais à  une grande fête organisée pour son footballeur de mari depuis l'été dernier. Elle a même fait affréter un bus qui, dans quelques instants, va convoyer la joyeuse troupe (avec, aussi, Salim Arrache, Abdel Fahmi et Nicolas Bonis) vers le Nil's à  Vendenheim. La nuit s'annonce belle et longue, après le superbe triptyque des deux dernières semaines (sacre en Coupe de la Ligue, succès à  Sochaux et contre Metz). Quinze jours après la fiesta de « L'Usine », à  quelques pas du Stade de France, le Racing remet ça. « Dugué » a prévu le coup. Il a annulé le traditionnel décrassage du dimanche matin. Ses « guerriers » pourront prendre un peu de repos. Lui aussi qui, samedi soir, a vainement pris ses jambes à  son cou pour échapper à  la douche forcée. « C'est que malgré sa prothèse à  un genou, il court encore vite », chambre le lendemain midi un Devaux bon pied bon oeil malgré ses libations nocturnes. « Pour lui comme pour nous, c'est un grand soulagement. Avec la Coupe d'Europe à  venir, l'ambiance qui règne, l'osmose qui nous unit au coach, il y a moyen de faire de très belles choses l'an prochain. A condition de garder le même groupe. »

« Tous délestés d'un poids »

« Jeannot » Devaux l'a bien compris, qui s'apprête à  prolonger de deux saisons au moins un séjour en Alsace commencé en 2000. « J'essaie de négocier une 3e année, mais c'est dur. Quoi qu'il arrive, je resterai ici pour deux ans au moins. Le club vit sa plus belle période depuis des années, avec la remontée en 2002. A titre personnel, c'est la plus belle. La naissance de mon fils l'été dernier m'a redonné du peps. J'ai 30 ans, mais des jambes de 20 et je jouerai jusqu'à  50 (rires). Plus sérieusement, je sais que je peux prendre encore une autre envergure. C'est pour ça que j'ai demandé la naturalisation polonaise (Ndlr : la nationalité de sa grand-mère) pour intégrer la sélection. Ça aussi, c'est en bonne voie. » La nuit est terminée depuis quelques heures. Mais les brumes de la fête ne se dissipent pas. « Au Stade de France, nous étions restés tranquilles, car le doute planait encore sur le maintien », reprend le roc strasbourgeois, « hier (samedi), on a senti que tout le monde était délesté d'un poids. Nous nous sommes vraiment lâchés. Et ça continue. » Le couple Devaux a en effet invité chez lui ce dimanche tout l'effectif (femmes et enfants compris) pour souffler les 30 bougies. La veille, « Jeannot » n'avait découvert qu'après le match la surprise préparée dans le plus grand secret par son épouse. « Je n'ai même rien vu pendant le match. C'est seulement après que Pascal Camadini m'a montré ma famille et mes amis dans la tribune. Ils portaient tous un tee-shirt sur lequel était marqué « 30 ans » au recto et mon nom et mon numéro 3 au verso. J'ai été très touché. » C'est là  toute l'histoire, de famille et d'amitié, de ce Racing 2005 façonné par Egon Gindorf, Marc Keller et Jacky Duguépéroux.
;)
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