Les inscriptions au forum sont rouvertes 
L'Alsace a écrit : « Pagistralement » vôtre !
Le Racing Strasbourg n'a pas volé son succès à Bonal, hier soir. Pagis a attendu les dernières minutes pour signer superbement son retour face à des Sochaliens dont le football collectif n'est plus à louer, désormais (1-2).
A chacun ses plaisirs. Mais le footballeur ne se plaint que rarement de trouver la pelouse humide et l'air un peu frais. A voir le rythme et l'allure des vingt deux acteurs, hier soir, pas de doute, la pluie, et quelle pluie, n'avait nullement noyé leurs ambitions. Tout juste les gardiens avaient-ils besoin de se rassurer sur les premiers ballons. Un acte rapidement accompli par Cassard sur un coup franc vicieux de Mathieu (3e). La famille du portier du Racing pouvait jubiler dans les tribunes. Le « gamin » ne faisait que commencer son oeuvre du soir. Une action limpide, inspirée par Ilan et relayée avec talent par Oruma, permettait à Santos de s'offrir le premier duel avec le portier strasbourgeois. Qui sortait vainqueur, le Brésilo-Tunisien n'ouvrant pas suffisamment son pied gauche (12e). Un superbe arc-en-ciel se levait alors dans le ciel de Bonal, comme pour saluer le bon boulot des deux formations depuis les trois coups. La soirée s'annonçait belle. Si Richert avait pris le temps de venir chercher le ballon sur la tête de Pagis pour signifier à son copain alsacien que de cadeau il ne ferait point, Cassard prenait un réel plaisir à s'allonger sur cette pelouse dont il connaît tous les recoins, pour stopper une action Oruma-Kader-Touré, Ilan, joliment déroulée. Et pour aller chercher dans ses filets un but non validé pour un hors-jeu de Santos (26e).
Zaïri qui rit, Johansen aussi
Le ballon voyageait chez les Sochaliens un peu trop laxistes dans la dernière passe désormais. Les Strasbourgeois attendaient, donc, le contre pour piéger les Doubistes. En vain. Il manquait à Abdessadki la justesse dans la passe sur un service de Niang pour rapprocher Pagis ou Farnerud de l'ouverture du score (39e). Mais les Cigognes commençaient à mettre le bec à la fenêtre… Et dehors, tout était encore permis aux deux formations. Niang l'avait bien compris qui faisait voir avec éclat la couleur de ses chaussures. Rouge comme le feu qu'il mettait par deux fois dans la défense doubiste (46e, 52e). Kanté et sa troupe devenaient plus ambitieux au fil des minutes, ce dont Sochaux ne se plaignait pas. En se découvrant, les Racingmen plaçait le FCSM dans une situation qu'il affectionne : le contre. Pas étonnant alors que sur une relance alsacienne, Oruma inspiré au pressing sur Johansen chipait le ballon pour le transmettre à Zaïri, entré en jeu sept minutes plus tôt. A l'entrée de la surface, le Marocain tirait de la pointe pour donner de la vitesse au ballon et remplir Bonal de bonheur. Cassard était battu (64e).
Sochaux et ses S.O.S
Marqué, Johansen devait l'être. Marquer, il devait également en rêver. Rêve vite devenu réalité. A la base, le duo Niang-Pagis servait un « une-deux » dans un mouchoir près des seize mètres doubistes. La défense médusée, le Sénégalais se jouait de Richert mais pas de Tall revenu sauver sur la ligne, hélas, sans réussite. Son ballon renvoyé faisait le bonheur de Johansen tout heureux de l'aubaine pour égaliser (71e). Une égalisation visiblement mal digérée par le FC Sochaux qui lançait un S.O.S à Oruma pour sauver sur la ligne une tête de Kanté (75e). S.O.S réitéré quelques minutes plus tard quand Potillon usait d'une talonnade hasardeuse pour mystifier… Richert et laisser Farnerud servir Pagis. Le plat de pied de l'ex-Sochalien semblait devoir faire mouche mais Monsoreau sortait un tacle glissé superbe pour éviter le pire (85e). Qu'importe, « Mike » le magnifique, nullement désireux de sortir de Bonal sur un échec, usait alors sa botte magique. Du « Pagistral » pour se jouer de Monsoreau à l'entrée de la surface et, d'une pichenette, trouver l'intérieur du poteau de Richert pour offrir un succès marquant et surtout déterminant pour le Racing Strasbourg qui voit le bout du tunnel. Quant aux Sochaliens, la fin de saison va être longue (1-2).
Tout bon à Bonal
Grâce au 13e but de Mickaël Pagis, le Racing a remporté hier sa 2e victoire à l'extérieur de la saison et accompli un pas décisif vers le maintien.
Stéphane Cassard, le Montbéliardais, rêvait d'un retour gagnant à Bonal. Au moins espérait-il préserver son invincibilité à l'extérieur. Depuis le but du Nantais Quint à la 55e à la Beaujoire le 26 février, le gardien du Racing n'avait plus été pris en défaut en déplacement. Nice (0-0), Bordeaux (0-2) et Auxerre (0-0) s'étaient tour à tour cassé le nez sur la porte blindée strasbourgeoise verrouillée à double tour par un portier peu conciliant avec ceux qui osaient se présenter devant lui. Hier encore, pendant plus d'une heure, le n°1 bas-rhinois, formé au FCSM, a cru que ses coéquipiers et lui pourraient réduire les Sochaliens au silence. Mais ce n'est pas une nouveauté : Sochaux excelle dans l'art du contre. Et sur un ballon perdu par Johansen, bien pressé par Oruma, Jaouad Zaïri, entré en jeu sept minutes plus tôt, mit, d'un extérieur du droit millimétré, un terme à l'imperméabilité de Cassard. Pour la première fois depuis 369 minutes (plus de six heures donc), le Franc-Comtois du Racing dut aller chercher le cuir au fond de sa cage. Au même moment ou presque, le tableau d'affichage de Bonal fit cruellement défiler les scores des autres rencontres. Bastia, premier relégable, menait alors 1-0 contre Istres et revenait virtuellement à 1 point des hommes de Jacky Duguépéroux. Dans l'effervescence d'un derby crispant, les Racingmen n'eurent pas le temps de photographier cet alarmant instantané. Car ils surent revenir au score 7'plus tard par un Johansen désireux, à l'évidence, de gommer sa bévue. Cette saison, le Colmarien avait marqué en Coupes de France (à Sedan) et de la Ligue (contre Clermont), mais pas en L 1. Il a réparé cette lacune hier en inscrivant le 4e but de sa carrière au plus haut niveau.
Duguépéroux : « Je voulais sortir Pagis »
Et les Strasbourgeois, qui n'avaient plus gagné à Sochaux depuis la saison 1994-95 (penalty de Leboeuf à la 90e, 1-0), donnèrent alors « le coup de collier » que Mickaël Pagis appelait de ses voeux dans la semaine. Le poteau droit de Richert sauva une première fois les Doubistes sur une tête décroisée de Keita. Mais quelques instants plus tard, l'ancien buteur des "Lionceaux", qui avait déjà été à l'origine de l'égalisation, bénéficia, lui, de la complicité du montant gauche de son ami Teddy pour offrir au Racing son 2e succès hors de son nid meinovien, après Bordeaux. Une juste récompense qui place désormais le RCS en position idéale avant les trois dernières journées : réceptions de Metz samedi et Bastia pour finir, entrecoupées d'un déplacement à Rennes. « On est chez nous », pouvaient alors entonner les 800 supporters strasbourgeois. Une semaine après son sacre en Coupe de la Ligue, le Racing remonte à la 13e place et garde surtout sa marge de 4 points (+ le goal-average) sur des Corses toujours pas résignés. L'autre derby, contre les Lorrains, pourrait leur permettre de plier définitivement l'affaire. Comble de l'ironie, Jacky Duguépéroux admettra en salle de presse avoir été à deux doigts de sortir Mickaël Pagis, juste avant le but égalisateur de Pascal Johansen : « Je le trouvais nerveux, fatigué. Ulrich Le Pen était prêt. Et puis, quelque chose là -haut m'a dit d'attendre un peu. J'ai bien fait, non ? » Du vestiaire venait de jaillir un magistral cri de joie. « On a tellement baissé la tête à l'extérieur cette année qu'on peut se laisser aller quand on la relève, conclut le coach. Les joueurs ont pété une soupape. »
« Pourquoi s'arrêter là ? »
Jacky Duguépéroux : « Nous avons réalisé une première demi-heure assez inquiétante. Nous savions que Sochaux procéderait par longs ballons dans le dos, en multipliant les passes croisées. Et nous nous sommes fait prendre. En plus, ces ballons, on les leur a donné. Dans le dernier quart d'heure de la première période, nous étions revenus dans la partie. Le but sochalien a achevé de nous réveiller. Franchement, j'aurais été très frustré si nous n'avions pas gagné ce match. Strasbourg a encore prouvé qu'il avait de la qualité et qu'il était animé par un fantastique état d'esprit. Les joueurs ne lâchent rien. Après les festivités du week-end dernier, ils se sont comportés en pros cette semaine à l'entraînement. On avait dit à un moment qu'il faudrait 39 points, puis 41. Aujourd'hui, on en est à 42. Mais il va nous falloir encore gagner un match. Et après tout, pourquoi s'arrêter là ? Nous avons les moyens de faire mieux. Ces deux dernières saisons, le Racing a terminé à la 13e place. Nous pouvons faire mieux, grimper encore une petite marche. L'autre samedi au Stade de France, j'avais apprécié le match et toute la fête qui avait suivi. Cette fois encore, j'ai vraiment apprécié la volonté des joueurs qui se sont révoltés alors qu'ils étaient menés. » Mickaël Pagis : « Je suis évidemment satisfait d'une victoire importante dans la lutte pour le maintien. Personnellement, revenir ici après y avoir passé trois superbes années et demie m'a procuré beaucoup d'émotion. Je prends comme un petit clin d'oeil d'avoir inscrit le but du succès. Si c'est le but du maintien ? Non, parce qu'un maintien se joue sur une saison, pas sur un match ou sur un but. Juste avant, j'avais déjà loupé une première balle de match. J'avais mal géré le truc (sic). Mais comme moi, l'équipe n'a rien lâché. Le coach m'a dit qu'il voulait me sortir. Je lui ai répondu qu'il était un bon coach, car il avait fait le bon choix en ne me remplaçant pas (rires). » Guy Lacombe : « C'est l'équipe qui a eu le plus envie qui a gagné. Notre adversaire avait plus envie que nous, voilà tout. Nous n'avons pas été à la hauteur collectivement. C'est le cas depuis un moment. Nous avons pris des risques sur le plan tactique en jouant avec trois attaquants mais nous avons préféré les solutions individuelles. C'est un coup dur et la fin de saison va être difficile. Il y a désormais des paramètres que l'on ne maîtrise plus. Nous avons fait l'essentiel en assurant le maintien et depuis.… A l'image de Nîmes et de notre élimination de la Coupe de France. »
Gindorf prend le bus
On croyait qu'il avait tout fait. Le président du Racing, Egon Gindorf, avait déjà vécu une mi-temps en compagnie du kop à la Meinau (contre Nantes la saison dernière), offert la soupe aux supporters, toujours à la Meinau, en plein coeur des deux derniers hivers et distribué café, boissons et knacks aux candidats spectateurs qui, début mars, avaient patienté trois heures dans le froid (dès 6 heures du matin) pour décrocher un précieux sésame pour la finale de la Coupe de la Ligue contre Caen. Il ne manquait qu'un «fait d'armes» à son palmarès: un déplacement en bus avec les supporters. C'est fait depuis hier. L'industriel allemand, qui passera la main au nouvel actionnaire majoritaire, Philippe Ginestet, dans un peu moins d'un moins, a voyagé dans un car du Club Central des Supporters en compagnie du président du CCS Jean-Marie Blum. Mais comme il s'est montré particulièrement discret avant le coup d'envoi, on ne saura qu'un peu plus tard comment celui qui restera dans l'histoire récente du club bas-rhinois comme son président le plus atypique a traversé cette expérience inédite. Ovation pour Pagis. Il s'y attendait et avait d'ailleurs déclaré dans la semaine en avoir eu des échos venus de Bonal: Mickaël Pagis a été chaleureusement applaudi à l'énoncé des compositions d'équipes par le speaker officiel de l'enceinte doubiste. Le public sochalien n'a pas oublié celui qui a fait les beaux jours du FCSM pendant trois saisons et demie, inscrivant notamment 15 buts en 89 matches de L 1. Caen refroidit l'ambiance. L'anecdote est racontée par Gilbert Schneider, le président de la Ligue d'Alsace de football, convié dans la journée à une réunion à Besançon et présent en soirée à Bonal. Le patron de la LAFA a croisé les dirigeants du Racing dans les salons juste avant la fin du match Marseille - Caen, remporté par les Caennais dans les arrêts de jeu grâce à un but de Watier (2-3). «D'un coup d'un seul, les visages se sont liquéfiés.» On comprendra pourquoi. Car le Stade Malherbe, qui semblait avoir un pied et demi en Ligue 2 et avait remplacé vendredi son entraîneur Patrick Remy par son directeur sportif Franck Dumas (qui jouait encore la saison passée), s'est relancé dans la course au maintien. Quant à l'OM... Fahmi et Mphela dans les tribunes. Les Strasbourgeois ont débuté la rencontre dans la composition attendue. Du groupe de 18 qui, la veille, s'était mis au vert à Belfort, Jacky Duguépéroux a extrait le défenseur marocain Abdel Fahmi, de retour après une arthroscopie du genou il y a un mois, et le jeune attaquant sud-africain Abel Mphela qui avait déjà connu pareille «mésaventure» une semaine plus tôt lors de la finale de la Coupe de la Ligue. A Sochaux, Guy Lacombe a retiré des 17 le jeune milieu récupérateur sénégalais Badara Sène, auquel le FCSM vient de proposer un premier contrat professionnel de trois ans.
DNA a écrit :En terre promise
Grâce à un but « Pagistral » en fin de rencontre, les Bleus ont rempli leur mission. Avec beaucoup de coeur et d'application, ils se sont tirés de la mauvaise passe du début de saison.
Parfois, le sort d'une rencontre ne tient qu'à un fil. Une petite voix qui commande vos actions, une intuition qui guide le cheminement de vos pensées. Hier soir à Sochaux, la victoire du Racing s'est peut-être jouée sur l'une de ces petites choses pas très rationnelles.
Quand Sochaux a ouvert le score, Jacky Duguépéroux a ainsi demandé à Ulrich Le Pen d'accélérer son échauffement. « Je voulais remplacer Pagis, rigole l'entraîneur. Je le trouvais très nerveux et un peu fatigué. Je ne sais pas ce qui m'a fait hésiter. Au-dessus du banc, il devait y avoir un petit ange... »
Incroyable numéro
Dans la foulée, l'ex-Sochalien trouve l'inspiration qui l'avait fui jusque-là . Sur une sollicitation de Niang, il assure le « une-deux » qui amène le but égalisateur de Johansen. Avant de réaliser un incroyable numéro sous le nez de Monsoreau pour la délivrance...
Sur deux coups de génie, Pagis a donc permis aux Strasbourgeois d'inverser le cours des événements et d'arracher une victoire somme toute méritée, dans un stade où la victoire ne leur avait plus souri depuis dix ans. C'est qu'hier soir, comme souvent depuis octobre dernier et l'intronisation de Duguépéroux, les Bleus ont produit du jeu hors de la Meinau. Sauf que d'habitude, ils rentraient bredouilles, tête basse et moral en berne.
« Fantastique état d'esprit »
« Cette victoire prouve que mon équipe est animée d'un fantastique état d'esprit, poursuit l'entraîneur alsacien. On prend un but contre le cours du jeu. On aurait pu baisser les bras. Mais non, les garçons se sont rebellés. »
Après Bordeaux le mois dernier, le Racing remporte donc son deuxième succès à l'extérieur. Assurément celui du maintien. Car avec 42 points au compteur - et malgré les résultats favorables de Bastia et de Caen - et encore trois rencontres à disputer, on ne voit vraiment pas ce qui pourrait arriver.
« Voir plus haut »
« Pourquoi ne pas aller voir un peu plus haut ce qui s'y passe, ajoute Duguépéroux. On ne va pas en rester là . L'an dernier, l'équipe a terminé treizième. Il nous reste encore une petite marche à gravir pour faire mieux. »
Samedi pour la venue de Metz, dans l'autre derby de l'Est, les Bleus auront l'occasion de consolider ce rang. Sans la moindre pression, avec pour seule ambition de produire du jeu et de régaler un public à nouveau conquis. Avec une Coupe de la Ligue et un maintien pratiquement en poche en moins d'une semaine, il n'y a effectivement pas de quoi faire la fine bouche...
Bonal rime avec « Pagistral »
Grâce au talent de Pagis, mais aussi à un secteur défensif qui a su ne pas rompre, le Racing a fait un pas (presque) décisif pour son maintien en L 1.
CASSARD () : Il vous met en confiance toute une équipe. En début de partie, il a deux balles décisives à négocier, devant Santos (12e'), puis devant Ilan (23e'), et il s'en sort à son avantage. Des prises de balle sûres, malgré des conditions difficiles. Il ne peut rien faire sur l'ouverture du score sochalienne.
DEROFF () : Il a bien tenu le côté droit, sans génie, mais sans chichi et a été là dans les moments chauds. Une copie propre.
DEVAUX () : Un début de match un peu hésitant, puis il a ensuite tenu son rang ne mégotant pas avec l'engagement à mettre dans les duels. Pour les gagner, comme cela a été souvent le cas.
KANTE () : Chef de défense, on l'a retrouvé à son vrai rang. Très bien placé, il a parfaitement « lu » les courses et les appels des Sochaliens. Il a aussi été très utile dans le jeu aérien. Un match solide et juste.
LACOUR () : On le sait, il peut jouer (presque) partout. àŠtre placé à gauche de la défense l'a à peine perturbé. Et s'il a laissé filer Kader une fois, une seule, dans son dos, il a été irréprochable le reste du temps. Attentif, il a souvent anticipé avec réussite les intentions de son adversaire direct. Et n'a jamais négligé l'aspect de son job, ajustant du gauche un très bon centre pour Abdessadki (60e') par exemple. Un match plein de plus à son actif.
KEITA () : Précieux dans la récupération comme dans la relance - il y gagnerait encore en simplifiant son jeu -, il a parfois manqué de calme sur certaines de ses interventions. Une bonne tête sur le poteau.
ABDESSADKI () : Son match laisse une drôle d'impression, mais il a eu le mérite, après une première période pavée de bonnes intentions mais finalement quelconque, de se reprendre. Il a aussi, au fil des minutes, fait mieux que jeu égal avec Mathieu et il est à l'origine de l'égalisation du Racing. Un drôle de match donc, mais un match réussi finalement.
A. FARNERUD () : Il a trop souvent mal négocié les ballons qu'il a reçus en bonne position, malgré une balle de but pour Pagis. Remplacé par LE PEN (88e)
JOHANSEN () : Une activité tout terrain et un couloir gauche bien fermé d'abord malgré la présence d'Oruma. Il a, en plus, cherché à jouer court et propre. Et juste, surtout. Malheureusement, c'est lui qui perd un ballon à 30 m de son but. Il se rachètera en trouvant l'énergie nécessaire pour égaliser. Un but mérité au vu des efforts qu'il avait déployés jusque là .
PAGIS () : Ses 50 premières minutes laissaient penser qu'il allait passer son temps à perdre beaucoup de ballons. Mais, avec lui, même quand tout semble aller mal, le talent n'est jamais loin et c'est ce qu'a du se dire « Dugué » en renonçant à le sortir. Une inspiration lumineuse sur l'action de l'égalisation et puis le reste, son but donc, extraordinaire, est à voir et à revoir...
NIANG () : On peut lui reprocher quelques choix dans l'utilisation du ballon, mais il est le Danger permanent pour ses adversaires. A Bonal, il n'a cessé de harceler la défense et, même s'il n'a pas trouvé l'ouverture, il a été dans tous les bons coups.
