[04/05] 25ème J: RCS / Caen - 5/0

L'actualité du Racing en championnat
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argueti
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DNA et Alsace a écrit :La semaine du bleu

En une petite semaine, le Racing a prouvé qu'il méritait un meilleur sort. Qualifiés pour la finale de la coupe de la Ligue et sortis de la zone de relégation, les Bleus ont négocié à  la perfection un virage dangereux. Vivement la suite.

Jacky Duguépéroux n'a pas traîné. Samedi soir, dans les couloirs de la Meinau, le coach a honoré les obligations qu'exige sa fonction, devant les caméras et les micros, avant de s'éclipser fissa dans la froide nuit strasbourgeoise. « Là , on prend tous trois jours de repos, lâche-t-il en prenant congé. Mon portable n'est allumé pour personne. A mercredi, sur le terrain d'entraînement ! »
Mickaël Pagis, lui, est bombardé de questions. Le meilleur buteur du championnat, encore en short et maillot, n'arrête pas de détailler son triplé, le premier de sa carrière en Ligue 1. Lui le taiseux, qui fuit d'habitude l'exposition médiatique, force sa nature. En pareille circonstance, il n'a guère le choix.

Ola à  la Meinau

Dans le sillage de son nouveau capitaine, le Racing a dévoilé un visage séduisant que l'on ne lui connaissait pas jusque-là . Ou alors seulement en trompe-l'oeil, à  travers quelques séquences brillantes généralement gâchées par des erreurs individuelles rédhibitoires. Samedi soir, les Bleus ont donc brisé les chaînes qui semblaient les brider pour avancer le torse bombé et le regard altier hors de la zone de relégation.
Le public ne s'y est pas trompé. D'abord discret, comme à  son habitude, il s'est réveillé en fin de rencontre pour galvaniser son équipe. Une ola a même parcouru les travées de la Meinau, ce qui n'a plus dû arriver depuis... le concert de Johnny Halliday en juin 2003 !

Système emballant

« Je crois que les joueurs ont enfin pris conscience que le football se joue en grande partie dans la tête, avance Jacky Duguépéroux. Ils le savaient déjà , mais ils avaient du mal à  se libérer. Cette large victoire peut permettre d'accélérer le processus. »
En fait, il semble que les Bleus ait franchi un pas décisif mardi dernier contre Saint-Etienne (1-0), en coupe de la Ligue. Lors de cette soirée en tout point aboutie, Johansen et les siens ont posé les bases d'un équilibre nouveau.
Même si joueurs et entraîneur s'échinent à  expliquer que tout n'est qu'une question d'envie et d'animation collective, force est de constater que le système mis en place cette semaine est tout bonnement emballant. Avec un Farnerud en pleine bourre, en soutien des duettistes Niang et Pagis, l'attaque a fière allure.

« Pas perdu à  domicile »

Au regard de la leçon dispensée contre Caen, il serait toutefois injuste de sortir l'un ou l'autre joueur du lot, tant la cohésion d'ensemble a paru inébranlable. Vu comme ça, ce Racing-là  peut voir loin. Plus loin, en tout cas, que ce maintien auquel il doit consacrer toute son énergie dans les semaines à  venir.
A partir de mercredi, Strasbourg aura dix jours pour préparer la venue du PSG et bonifier ce succès censé en appeler d'autres. « Paris est un gros morceau, rappelle Duguépéroux. Mais à  domicile, on n'a pas encore perdu depuis mon arrivée. A nous de poursuivre sur cette lancée. »

Pagis – Niang, duo de feu

Auteurs de 16 buts en L 1, les deux attaquants strasbourgeois confirment leur complémentarité. Une assurance tout risque pour le RCS ?

Historique, on vous dit ! Car si le Racing s'est offert avant-hier contre Caen son plus large succès depuis près de 11 ans (voir ci-dessus), Mickaël Pagis, auteur du premier triplé de sa carrière en L 1, a relégué au placard les meilleurs buteurs strasbourgeois de ces huit dernières années (1). En pulvérisant son propre record au sein de l'élite (9 buts en 2002-2003 avec Sochaux), l'Angevin et ses 11 buts (12 toutes compétitions confondues) ont fait reculer, dans les annales alsaciennes, Gérald Baticle (8 en 1997-98), Teddy Bertin (8 en 1998-99), Olivier Echouafni (9 en 1999-2000), Peguy Luyindula (7 en 2000-2001), Danijel Ljuboja (9 en 2002-2003), Mamadou Niang et Ulrich Le Pen (9 en 2003-2004). Le Racing n'avait plus déniché un aussi flamboyant buteur (2) depuis 1996-97 et l'hétéroclite association David Zitelli – Pascal Nouma, auteurs respectivement de 19 et 14 buts en L 1 et alors dirigés par un certain Jacky Duguépéroux. Pas mal pour un Pagis qui ne se considère pourtant pas comme un chasseur de buts, mais avouait encore récemment s'être trouvé « au bon endroit au bon moment. » Par flair ou instinct, c'est évident, mais aussi grâce à  l'apport de son comparse Mamadou Niang, redevenu, après une pénible année 2004, le félin racé tant redouté. « Mamadou et Micka ont un jeu complémentaire parfait pour nous », constate Stéphane Cassard. « Quand ils commencent le travail, le collectif n'a qu'à  le finir. » Chiffre saisissant : les deux artificiers du Racing ont inscrit 15 de leurs 19 buts officiels lors de titularisations communes. « J'ai besoin de quelqu'un comme Mamadou qui multiplie les appels en profondeur », admet Mickaël « Pagistral ». « Car je me régale à  distiller des passes dans le dos des défenses adverses. Avec Alex (Farnerud), on alterne. Sur ces deux derniers matches, nous n'avons pas encaissé de but. Ça prouve que les attaquants aussi apportent leur contribution défensive. Personnellement, j'ai traversé une période où je marquais moins (Ndlr : aucun but entre le 6 novembre et le 19 janvier), mais je n'ai pas douté. C'est reparti. Mais ce qui m'intéresse, ce n'est pas tant de marquer que d'apporter quelque chose à  l'équipe. De cette victoire sur Caen, je retiens surtout que nous avons été capables de reproduire ce que nous avions montré contre Saint-Etienne. Le public a vu de quoi nous étions capables. »

Farnerud et Abdessadki à  l'unisson

Avec, en prime, l'apport d'un Alexander Farnerud qui a délivré avant-hier sa 4e passe décisive en un mois et demi, le Racing a gommé en un match la moitié de son goal-average négatif (de – 10 à  â€“ 5). « Certains joueurs ont pris confiance en eux », observe Stéphane Cassard, « comme Alexander Farnerud dont tout le monde sait qu'il est hyper doué. Mais dans le foot moderne, le talent ne suffit pas. Il faut multiplier les efforts. Alex vient de prendre conscience qu'il en était capable. » Et quand un Yacine Abdessadki (4 buts et 3 passes décisives cette saison) maintient, sur son flanc droit, un niveau de performance haut de gamme, la division offensive régale. Au passage, même au nom d'un « rééquilibrage des côtés » (motif invoqué par le club), on a du mal à  saisir ce qu'un Fabrice Fiorèse aurait pu apporter de plus que l'international marocain, certes milieu axial de formation. Sauf à  vouloir lui mettre la pression alors qu'il sera libre en juin et n'a toujours pas paraphé la prolongation de trois ans que lui offre le club. Ce qui, soit dit en passant, n'altère en rien son rendement. Etait-ce la stratégie appropriée pour le convaincre de resigner ? On peut en douter.

Deux succès en perspectives

Entre sa qualification pour la finale de Coupe de la Ligue face à  Saint-Etienne mardi (1-0) et son récital contre Caen avant-hier (5-0), le Racing a jeté les bases d'une attrayante fin de saison.

Jacky Duguépéroux, lucide comme toujours depuis sa nomination le 4 octobre, ne s'était pas caché derrière son petit doigt jeudi: « Ce match peut nous permettre de passer une quinzaine sereine avant de recevoir le PSG (le samedi 19 à  17 h 15 en direct sur Canal +) ou nous faire replonger. » En atomisant le Stade Malherbe de Caen avant-hier soir à  la Meinau devant 20528 spectateurs sous le charme, son équipe l'a rassuré, s'est rassurée et a ressorti la tête de l'eau, elle qui, après s'être extirpée de la zone de relégation juste avant Noël grâce à  son succès sur Rennes (1-0), nageait de nouveau en apnée depuis le report de son match contre Monaco le 26 janvier. Avec un point d'avance sur le premier relégable, Ajaccio (qui compte lui aussi un match en retard, à  Saint-Etienne), le RCS va pouvoir souffler. De soulagement et d'aise, car sa performance d'avant-hier ne court pas les rues. La preuve : le club bas-rhinois n'avait plus gagné en Ligue 1 par cinq buts d'écart depuis un festival estival contre Martigues il y a 11 ans (5-0 le 31 août 1994, avec deux doublés de Sauzée et Gravelaine et un penalty de Leboeuf). Une autre époque. Entre une seconde qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue (1-0) mardi contre Saint-Etienne (après le sacre de 1997) et une victoire inédite depuis… le siècle dernier, les Strasbourgeois ont vécu une semaine quasi historique. Devant une affluence respectable (*), ils ont époustouflé par leur réalisme – enfin ! – dans un contraste saisissant avec leur manque d'efficacité en déplacement, à  Marseille, Metz ou Toulouse pour ne citer que les cas les plus frappants. « Si nous voulons vraiment passer un palier, nous allons devoir enchaîner face au PSG et à  l'extérieur (Ndlr : Nantes le 26 février) », prévient cependant un Stéphane Cassard toujours prudent. « Les deux victoires de cette semaine peuvent laisser entrevoir de belles choses, à  condition de garder les mêmes valeurs et reproduire les mêmes efforts. Ce succès contre Caen a montré à  tout l'effectif que les individualités se mettent encore plus en valeur avec un collectif fort. On n'a rien sans rien et il faut savoir souffrir. Ces derniers matches, il y a d'abord eu la douleur avant le plaisir. »

“ Notre situation reste fragile”

Une façon imagée de rappeler que le RCS ne peut se permettre le moindre relâchement et, surtout, que malgré un exceptionnel bilan à  la Meinau (7 victoires, 3 nuls) sous l'ère « Dugué », il reste sous la menace. « Disons-nous bien que notre rendement à  domicile peut subir un coup d'arrêt », reprend le gardien bas-rhinois. « Certes, notre ambition est de garder ce rythme à  la Meinau. Mais nous devons retranscrire à  l'extérieur l'envie et la rigueur dont nous avons fait preuve contre Saint-Etienne et Caen. Samedi, la joie dans les vestiaires est restée contenue. Car les mecs s'étaient vraiment donnés et étaient vidés. Quand on donne tout, on ne peut pas avoir de regrets. Tout le monde en a pris conscience. Et le public, qui nous a soutenus et poussés de bout en bout, a, je crois, compris qu'il y avait de la qualité dans son équipe. Pour nous, le sentir derrière nous, c'est un atout supplémentaire. » Après un pénible mois de janvier (2 défaites, 2 nuls en championnat), le Racing se retrouve ce matin aux portes d'une qualification européenne et en position de force en Ligue 1 (avec 8 matches à  domicile sur ses 14 dernières rencontres, dont les réceptions d'Ajaccio, Bastia et Metz). « Le maintien et la victoire en Coupe de la Ligue sont deux objectifs à  atteindre absolument », reprend le dernier rempart bas-rhinois. « Tout l'effectif sera gagnant. Mais notre situation reste fragile. » Personne ne le contredira. Mais alors que le milieu de tableau est toujours accessible et l'Europe, à  portée de main grâce à  la Coupe de la Ligue, ce Racing-là  a les moyens de terminer comme une bombe. Lorsque sa saison partait en brioche début octobre, juste avant l'éviction d'Antoine Kombouaré, bien malin celui qui aurait pu le prédire.

Stéphane Godin (*) Hier, nous indiquions que le record de la saison datait de la venue de Sochaux (20826). En l'occurrence, nous avions volontairement occulté la réception de Rennes (22748 spectateurs) pour une raison simple : ce jour-là , pour fêter Noël, le Racing avait invité 10000 jeunes licenciés de la LAFA.

Pari tenu.

Alors que le Racing menait déjà  3-0 à  la mi-temps, Stéphane Cassard et ses deux défenseurs centraux, Karim Hagui et Jean-Christophe Devaux, se sont lancé un petit défi dans les vestiaires. « Nous nous sommes dit que nous ne devions absolument pas prendre de but », raconte le portier, encore une fois décisif en fin de rencontre sur une tête de Ben Askar dans sa lucarne. « Déjà , avant la rencontre, nous avions beaucoup discuté. Nous savions que les Caennais allaient user de longs ballons par-dessus et nous nous étions dit que nous devions être hyper vigilants. Nous avons atteint notre objectif. Mais au-delà  de cette petite satisfaction personnelle, toute l'équipe a fait un très bon match.

Reprise mercredi.

Jacky Duguépéroux a donc accordé trois jours de repos à  ses joueurs après le marathon de janvier et du début février (8 matches en 29 jours). Les « Bleus » reprendront l'entraînement mercredi matin, amputés de leurs huit sélectionnés : Alexander Farnerud, Karim Hagui, Cédric Kanté, Yacine Abdessadki, Arthur Boka, Salim Arrache, Mamadou Niang et Rudy Carlier (voir détails dans « L'Alsace » de vendredi). Les entreprises à  la finale. Havas France, agence officielle du Stade de France, propose aux entreprises d'y inviter pour la finale de la Coupe de la Ligue les meilleurs clients et prospects. Contacter Pierre Moustrou au 01 58 47 82 75.
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Gotcha
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Message par Gotcha »

dna a écrit : Une ola a même parcouru les travées de la Meinau, ce qui n'a plus dû arriver depuis... le concert de Johnny Halliday en juin 2003
là  il a forcé sur la bouteille l'ami coquis :lol:
la derniere ola c'était contre rennes juste avant noel ;)
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Its_me
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Message par Its_me »

Je suis désolé mais depuis Johnny il y a déjà  eu plusieurs OLA !
Ne serait-ce que cette année contre Auxerre et l'année dernière cotre Marseille!
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
télésupporteur
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Message par télésupporteur »

argueti a écrit :C'est quoi "éculé" ?
se dit d'une chose banale à  force d'être connue (synonyme=ressassé=répété)
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Message par urotsukidogi »

Y a aussi une idée de dépassé, voire même obsolette dans éculé
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Its_me
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Message par Its_me »

Moi la première fois que j'ai lu ça j'ai pensé à  autre chose sur le coup ... :lol:
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Message par lolo »

C'est comme quand les gens crient: "l'arbitre, éculé".
C'est pour montrer et dire que l'homme en noir est une notion quelques peu dépassée, et qu'il serait temps de passer à  la vidéo...

C'est bien ça, non? :lol:
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Message par Gotcha »

2/20 lolo, tu nous avais habitué à  mieux ;)
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Message par Hans »

Euh ... moi je l'ai trouvé excellente ! Bien que venant de lolo (j'déconne ;) ) :lol:
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argueti
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Message par argueti »

Je sais pas si a deja été posté :
L'Equipe a écrit :S. CASSARD 6
J. DEVAUX 5.5
K. HAGGUI 6
A. BOKA 6
Y. ABDESSADKI 7.5
P. JOHANSEN 6.5
G. LACOUR 5.5
A. FARNERUD 6.5
U. LE PEN (79e)
S. KEITA 7
P. CAMADINI (72e)
M. PAGIS (c) 9
M. NIANG 7.5
;)
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