Violences, racisme, ... dans les stades

[lolo]

Les fumi aussi...

[lolo]

Racisme: 600 euros d'amende pour le Depor !
Les instances dirigeantes du football espagnol ont décidément une drôle de façon de prendre à  bras le corps le problème du racisme. Ainsi, le Deportivo La Corogne n'a été condamné par la Fédération espagnole qu'à  une amende de... 600 euros après qu'une partie de ses supporters ont insulté Roberto-Carlos samedi lors de la victoire (2-0) du Depor face au Real Madrid. Par ailleurs, le sélectionneur espagnol, Luis Aragones, condamné à  3000 euros d'amende pour avoir traité Thierry Henry de "nègre de merde" a cru bon, dans une interview accordée au quotidien Marca, d'estimer "injuste" cette décision. "Je ne suis pas d'accord avec cette sanction."

[lolo]

Réunie jeudi soir, la Commission, suite aux propos tenus par l'entraîneur corse à  l'encontre du joueur parisien Lorik Cana, le 26 février dernier au Parc des Princes a décidé d'infliger 2 matches ferme d'interdiction de terrain à  François Ciccolini.
La Commission, les faits n'étant pas contestés, a enregistré les excuses et les regrets de François Ciccolini, qui n'a pu répondre à  la convocation de la Discipline, son avion n'ayant pu décoller de Bastia, et le fait que Lorik Cana considérait l'incident comme clos.

Pas d'amendes en france...

[seb]

Il s'en sort bien notre ami corse...

En espérant que c'était effectivement juste un incident de parcours.

[argueti]

Des supporters blessés à  Rome

Quatre supporters de la Juventus Turin ont été blessés samedi à  Rome à  coups de couteau, peu avant le début du match AS Rome-Juventus (1-2) comptant pour la 27e journée du Championnat d'Italie au stade Olympique, selon une source policière.

Les quatre tifosi ont été victimes d'une agression alors qu'ils descendaient de voiture sur l'esplanade de la Farnesina jouxtant l'enceinte du Foro Italico.

Les quatre hommes ont été atteints par des coups de couteau aux jambes et roués de coups de poings et de pieds. Ils ont été conduits à  l'hôpital, a indiqué la même source, sans préciser la gravité de leur blessure.

Magnifique ...

[seb]

Ils sont fous ces Romains !!!

[Manu]

Qu'est ce qu'un supporter ?

Un supporter ne se définit pas. On naît supporter, on ne le devient pas.
En règle général le supporter supporte les couleurs de la ville qui l'a
vu naître et parfois s'il a déménagé, celles de la ville qui l'héberge.
Exemples :
Exemple n°1 : Un corse ne soutiendra jamais l'AS Nancy Lorraine. Sauf
s'il a été enlevé bébé, et été élevé en Lorraine ... et encore !
Exemple n°2 : On ne verra jamais un marseillais supporter PSG
Contre exemple : Sous la menace d'une arme, certains supporters peuvent
temporairement renier leurs couleurs. Ce ne sera jamais que temporaire.
L'avant match
L'avant match est fait de certitudes. Le supporter est certain que ce
connard d'entraîneur aura tiré les conséquences des derniers
déplacements merdeux de son équipe et transformera donc ce putain de
5-3-2 en un 4-3-3 plus audacieux. Il est certain que cette grosse merde
de XXX (remplacer selon les clubs) sera enfin sur le banc.
En général, les prédictions d'avant match ne se réalisent pas, ce qui
permet au supporter d'avoir de quoi dire en cas de défaite ("Putain, je
l'avais dit, il fallait pas faire jouer XXX ..."). L'avant match est
aussi une longue montée en pression, comprenant la préparation de
banderoles de préférence poétiques ("PSG ENCULES" par exemple),
l'absorption de diverses boissons éventuellement alcoolisées, et
l'acquisition du nouveau bonnet ridicule aux couleurs du club à  la
boutique de ce même club, pour faire monter les recettes merchandising.


Pendant le match
Au même titre que tous les animaux de la création, le supporter a un
cri, le "ho hisse enculé". Ce cri ponctue les renvois aux six mètres du
gardien de l'équipe adverse. Il semblerait que ce soit une façon de
marquer son territoire, ce qui prouve que le supporter est bien plus
évolué que l'ensemble des autres créatures sur Terre, puisqu'il n'a pas
besoin de pisser pour ce faire.
Un poncif vieux comme le monde veut que le supporter soit abreuvé de
bière. Ce n'est pas forcément vrai. Il peut aussi être abreuvé de
pastis. On remarque en général que son hygiène de vie est inversement
proportionnelle à  sa passion. Il est scientifiquement prouvé que le taux
d'alcool dans le sang est inversement proportionnel à  la qualité du jeu
produit lors du match.
A noter la déplorable loi buvette qui oblige le supporter a reporté
cette activité essentielle pour moitié avant et pour autre moitié après
le match.
On reproche souvent au supporter d'être de mauvaise foi. Ce reproche est
sans fondement, puisque la mauvaise foi fait partie intégrante de la
panoplie du supporter. J'irai même plus loin, un supporter qui serait de
bonne foi, ne mériterait pas d'être supporter. Il est vrai que de ce
point de vue, les strasbourgeois n'ont pas de supporters.
Les réflexes du supporter se doivent d'être nombreux. Notons au passage
:
- Dès qu'un de ses joueurs entre dans la surface et qu'il glisse, le
supporter hurle "PENALTY". Il n'y croit pas lui même, mais 30.000 autres
couillons ayant vu penalty ne peuvent pas se tromper.
- Dès qu'un joueur de l'équipe adverse rentre dans sa surface et se
prend un tacle les deux pieds décollés dans le genoux gauche, le
supporter hurle "BOUH, CHIQUE ENCULE".(exemple : "Marsiglia chiqué" -
Metz )
- Dès que l'arbitre siffle contre son équipe, le supporter hurle :
"Arbitre enculé"
- Dès que l'arbitre siffle pour son équipe le supporter hurle aussi :
"Arbitre enculé"
En fait, dans le second cas, il exprime ainsi son désappointement à 
l'homme en noir pour n'avoir pas sorti l'avertissement qui selon lui
s'imposait.
- Dès que le match est fini, sortir du stade en écoutant les résultats
des autres matchs, en ponctuant invariablement chaque score d'un
"ahhhhh", ou d'un "ohhhhhh"
- "XXX XXX on t'encule", XXX étant le plus généralement et par ordre de
fréquence :
1) Paris
2) Marseille
3) L'arbitre
4) Nancy (uniquement en cas de match contre Nancy)
5) N'importe quel joueur de l'équipe adverse auteur :
5.1) d'un but
5.2) d'un geste technique déplacé (petit ou grand pont - exemple :
Aloisio enculé)
5.3) d'une faute non sanctionnée réelle ou non (exemple : Schumacher
enculé)
5.4) d'une faute sanctionnée
6) Un joueur acheté de sa propre équipe (je ne donne pas d'exemple,
car j'ai de la famille à  charge).
- "xxx démission", XXX étant par ordre de fréquence
6.1) L'entraîneur
6.2) Le président
6.3) Courbis
6.4) Le manager général
6.5) Nancy (uniquement en cas de match contre Nancy)
Les spécificités locales :
- Le brûlage de PQ : l'hivers est rude à  GG, les travées ne sont pas
chauffées, il est donc habituel de brûler quelques rouleaux de PQ
histoire de se réchauffer.
- L'envahissement de terrain : spécialité répandue au sud de la Loire,
l'envahissement de terrain est un coutume malheureusement en voie de
disparition. Heureusement qu'il reste tous les deux trois ans les
marseillais et les cannois pour remettre ce joyeux folklore au goût du
jour
- Le suicide individuel : pratiqué par quelques parisiens qui attaquent
-seuls- le service d'ordre du club chez qui ils se déplacent. Paris est
bien magique.
- Les jolis feux de Bengale : nulle part ailleurs qu'à  Marseille, ils
ne sont aussi réussis. Il y a à  Marseille une sensualité particulière
...
- Le silence : Spécialité de la cathédrale de San Mames (si quelqu'un
pouvait confirmer l'orthographe). Strasbourg s'y est essayé non sans
quelques succès. Plus récemment les lensois ont réussi à  tenir dix
minutes ...- Le taggage de siège du club : spécialité récente importée semble t-il
d'Argentine par un club au palmarès ... disons réduit.
- Le "Aufwidersehen" : Chant qui ponctue la sortie de tout adversaire
(de préférence sur blessure) à  la Meinau. A noter dans le même registre
incompréhensibles aux français dits de l'intérieur :"Jetz geht's los",
qui veut dire en gros :"Bon maintenant, on y va, bande de fainéants,
vous allez vous bouger le cul oui ou merde ?")- "Marseillais" : supporter de Marseille. Exemplaire unique
actuellement espèce protégée sur frsf. Il est interdit de chasser
"Marseillais". Il n'y en a qu'un seul. Il est à  frsf ce qu'est l'idiot à 
son village : indispensable.



L'après match
- Dans les commentaires, l'analyse s'affinera au fur et à  mesure que la
soirée passera. Dans un premier temps, le supporter se contentera de
refaire le match (si ce connard avait marqué au lieu de confondre la
tête du gardien avec le ballon, alors, ...). A la suite de cet
exercice, le supporter arrive immanquablement au jugement objectif de
chacun des onze joueurs du club qu'il supporte (Nouma est une grosse
merde, Porato ne sait pas sortir, Ravanelli ne court pas, Christian est
une burne...). Le jugement est fondamentalement plus sévère que dans
l'enceinte du stade. Il donne lieu généralement à  un débat animé
(exemple : "non, Nouma n'est pas une grosse merde"). Petit à  petit un
consensus se dessine sur la qualité globale de l'équipe. Il s'ensuit
immanquablement une remise en cause générale de la politique de
recrutement du club depuis (un - cinq - vingt ans (biffer les mentions
inutiles)).
- Avoir supporté son équipe est fatigant et donne soif. Il est prouvé
que l'ensemble des bars situés à  moins de 500 mètres d'un stade de D1,
font les 3/4 de leur chiffre d'affaire les soirs de match. La soif est
l'ennemi du supporter. Les litres de bière aidant, l'analyse devient au
fil de la soirée de plus en plus pertinente (exemples : "Zidane est très
surfait", "Gohel n'a jamais eu sa chance")
- Selon qu'il a gagné ou perdu, le supporter rentre à  4 heures du
matin, aphone et ivre en chantant "on a hanié", ou à  23 heures en disant
"ils ont perdu, alors pas ce soir, j'ai migraine".
- S'il est connecté, le supporter se précipite sur frsf pour au choix :
1- insulter les supporters de l'adversaire du soir qui a honteusement
battu son équipe
2- insulter les parisiens
3- insulter les marseillais
4- insulter n'importe qui.
5- se foutre de la gueule de l'adversaire que son équipe a laminé (que
le score soit de 1-0 ou de 8-0, c'est toujours laminé).
6- se foutre de la gueule des marseillais s'ils se sont fait laminés
7- se foutre de la gueule des parisiens s'ils se sont fait laminés
8- se foutre de la gueule de n'importe qui d'autre
9- faire un résumé concis de la partie de manière objective ... mais
nous l'avons déjà  dit, l'objectivité ne fait pas partie de l'arsenal du
supporter.

[Stan]

Pas mal !

Et en partie vrai !

[lolo]

Supporters, chantons

[Manu]

Je prévois à  l'avance le résultat

OM-PSG : 700 supporters parisiens

Au moins 700 supporters du Paris-SG sont attendus dimanche au stade Vélodrome à  Marseille pour le match classé à  haut risque entre l'OM et Paris, comptant pour la 31e journée de Ligue.

«Nous avons mis à  leur disposition 1.000 places. A ce jour (jeudi, ndlr), nous attendons 14 bus, soit environ 700 supporters», a déclaré devant la presse Guy Cazadamont, responsable sécurité de l'OM. Dans le stade qui sera surveillé dès la veille du match, les quelque 660 stadiers marseillais seront aidés par 50 de leurs collègues parisiens «positionnés dans le cordon nord» où prendront place les fans du PSG.

Sont également prévues six unités de maintien de l'ordre (cinq de CRS et un escadron de gendarmes mobiles), représentant environ 500 hommes, ainsi qu'une centaine de policiers marseillais (brigade anti-criminalité, sécurité départementale, groupe de violences urbaines aidé des «spotters» marseillais).

Les supporters parisiens seront pris en charge à  partir d'une aire d'autoroute à  l'est de Marseille, où il sera procédé à  une première fouille, avant d'être acheminés à  partir de 16h00 dans un hall du parc Chanot, à  quelques mètres du stade. Les portes du Vélodrome ouvriront à  19h00 et à  l'entrée, de nouvelles fouilles seront pratiquées.

«Je n'ai pas entendu sur ce match d'autres propos que des encouragements de la part des supporters marseillais», affirme Guy Cazadamont. Les deux derniers matches de l'OM contre Paris, l'un de ses vieux rivaux, avaient donné lieu à  des actes de violence de la part des supporters. Au match aller le 7 novembre 2004, le bus des joueurs de l'OM avait été pris pour cible aux abords du Parc des Princes.

Trois jours plus tard, à  l'issue de la 8e défaite consécutive de l'OM face à  Paris, en 16e de finale de la Coupe de la Ligue, des fans réclamant la démission du président de l'OM de l'époque Christophe Bouchet avaient tenté d'envahir la tribune présidentielle.