Kévin Gameiro

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Kaniber
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Re: Kévin Gameiro

Message par Kaniber »

dna a écrit : Kévin Gameiro, l’homme du Parc
Alors que tout semblait perdu, avec trois buts de retard à la pause, Kévin Gameiro a redonné espoir au Racing en ouvrant son compteur d’une fort jolie tête. L’attaquant de 34 ans s’est rappelé au bon souvenir du Parc des Princes, là où tout a commencé voilà seize ans. De bon augure pour la suite...
On ne va pas écrire qu’à l’annonce de son nom, le public parisien lui a réservé une standing-ovation. Mais les applaudissements polis du virage Auteuil ont tranché avec l’accueil froid réservé aux autres Strasbourgeois.
« Ça m’a touché, car on sait l’attachement que j’ai pour ce club depuis tout jeune », glisse Kévin Gameiro. Petit, le natif de Senlis, dans l’Oise, venait de temps à autre avec son père pour soutenir le PSG.

C’est ensuite au Parc des Princes que le joueur formé au Racing a découvert la Ligue 1 à l’âge de 18 ans. Sa carrière a débuté le 10 septembre 2005, quand Jacky Duguépéroux l’a lancé au relais de l’énigmatique Haykel Gmamdia pour la dernière demi-heure de jeu.

Plus tard, quand le petit “Kèv” est devenu un des attaquants les plus cotés du championnat, c’est par la grande porte qu’il a rallié le PSG en provenance de Lorient. Tout au début de l’ère qatarie, entre 2011 et 2013, Gameiro a continué à faire ce qu’il sait faire de mieux : marquer des buts, 23 en 77 matches, toutes compétitions confondues.

Forcément, celui de samedi a eu une saveur particulière. Déjà parce qu’il illustre son côté opportuniste. Son petit gabarit s’impose ainsi dans les airs entre les grands Kimpembe et Kehrer pour placer une tête parfaite qui laisse Navas loin du ballon.

« On s’est dit les choses pour essayer de changer la physionomie du match »

Après huit ans d’exil en Liga espagnole – au FC Séville, à l’Atlético Madrid eu au Valence CF –, Gameiro ne pouvait choisir meilleur endroit pour réamorcer son compteur personnel, qui était bloqué à 76 buts dans l’élite hexagonale (voir chiffre). « Il y a quelque chose de spécial à revenir dans ce stade-là et marquer, dit-il. Ça fait toujours plaisir, j’espère juste que ça ne sera pas le dernier ! »
S’il n’avait pas pu infléchir le cours des événements pour son retour sous le maillot bleu – la dernière demi-heure de la défaite contre Angers (0-2) –, Gameiro a cette fois pesé sur les débats. Son but a sonné la révolte alsacienne et Ajorque lui a emboîté le pas pour faire parcourir l’espace d’un instant quelques frayeurs dans les travées du Parc (3-2 à la 64e ).

« À 3-0 à la pause, il y a toujours une crainte de prendre une déculottée, reconnaît-il. Mais on s’est dit les choses pour essayer de changer la physionomie du match. Cette équipe a du cœur. On savait qu’en marquant un but, ça pouvait les faire douter. Paris est une équipe très forte avec le ballon mais dès que l’on arrive à passer leur contre-pressing, il y a beaucoup d’espaces qui se libèrent. »
Le Racing ne parvient pas à s’y engouffrer pour égaliser, cédant au contraire dans les derniers instants après l’expulsion de Djiku. C’est du banc de touche que Gameiro assiste au dénouement malheureux, étant remplacé par Majeed Waris à l’entame du dernier quart d’heure.

« On va apprendre de ces erreurs-là »

« Ce résultat me laisse un goût amer et un peu de frustration, parce que le premier but est évitable, analyse-t-il. Je ne l’ai pas revu, non, mais j’ai entendu dire qu’il y avait hors-jeu (de Mauro Icardi). Même notre président, Marc Keller, l’a dit. C’est bizarre que la VAR ne l’ait pas vu… Mais bon, ce sont des faits de jeu, je ne vais pas revenir là-dessus. Je préfère retenir notre très bonne réaction en deuxième mi-temps. On a encore une équipe très jeune, on va apprendre de ces erreurs-là pour aborder les prochains matches où il faudra aller chercher des points. »
Julien Stéphan compte sur la grande expérience de son ex-international pour tirer tout le groupe vers le haut, tant sur le terrain que dans le vestiaire. « Son calme et sa maturité ont été des éléments importants, dit le technicien. Ensuite, il nous a beaucoup apporté dans ses déplacements, sa justesse technique, ses courses et ses efforts répétés. Je rappelle que sa préparation a été tronquée, c’est aussi pour ça que je l’ai préservé sur la fin. »

L’intéressé, lui, estime qu’il lui faut « encore quelques semaines pour être à 100 % ». Mais en rallumant la lumière dès la deuxième journée, l’homme du Parc pourra rapidement éclairer la Meinau.
Le chiffre
3002

Comme le nombre de jours qui se sont écoulés entre les deux derniers buts de Kévin Gameiro en Ligue 1, du 26 mai 2013 avec le PSG (doublé contre Lorient) à ce samedi pour sont retour au Parc des Princes avec le Racing, soit 8 ans, 2 mois et 19 jours.
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Re: Kévin Gameiro

Message par urotsukidogi »

Je l'ai trouvé très bon. Il est largement au dessus de tout le monde, j'espère qu'il va bien s'entendre avec Thomasson et le réveiller, on a entrevu quelques échanges pas inintéressants
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: Kévin Gameiro

Message par Matt67 »

Comme dit précédemment, Gameiro même a 34 ans, c'est le niveau européen, ses déplacements même sans ballon sont intelligents, le duo Gameiro Ajorque, soutenue par Thomasson voir Prcic fera trembler les filets cette saison. Gameiro va énormément apporter au collectif.
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
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Kaniber
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Re: Kévin Gameiro

Message par Kaniber »

dna a écrit : Et Gameiro a croqué la balle en or
Alors que tout était encore possible dans ce match, Kévin Gameiro a vendangé la balle du un partout. Il doit s’en vouloir.
On le sent, on le voit. Les soirs de grand match, Kévin Gameiro a de l’électricité dans les jambes et de la volonté à revendre.

Voilà un mois, le revenant était parvenu à refroidir quelque peu les ardeurs du Parc des Princes, quand il était venu placer sa tête entre deux grands Parisiens pour réduire la marque et relancer les siens au cours d’une soirée qui sentait le moisi pour les Bleus (4-2).

Auteur du premier but de la saison strasbourgeoise lors de cette deuxième journée, l’ex-international (34 ans) a ensuite vu ses coéquipiers Ajorque, Thomasson et Prcic débloquer leur compteur.

Lui est un peu rentré dans le rang, même s’il s’est montré de plus en plus remuant sur le terrain après avoir manqué le début de la préparation.

Contre le promu troyen (1-1), on l’a ensuite vu manquer deux belles occasions dans ces duels qu’il affectionne, à trop tergiverser devant le gardien.

Même s’il est à l’origine du but de l’égalisation, ‘’Kev’’ ne retrouve pas encore toutes ses sensations.

Lopes remporte le duel
Ce dimanche, l’écrin du Parc-OL était parfait pour le voir briller de mille feux avec ses chaussures jaune fluo aux pieds. Associé au grand Ajorque, le petit Gameiro multiplie les courses dans le dos de la défense, contraignant Diomandé à lui asséner une bonne semelle pour l’arrêter (29e ).

Incisif, il est une première fois repris par le tout jeune Gusto (30e ), alors qu’il était lancé en profondeur. Surtout, l’ex-Valencian perd son duel face à Lopes sur une merveilleuse ouverture de Thomasson. Sa frappe du gauche n’est pas assez appuyée, le gardien rhodanien parvient à repousser le ballon du pied (54e ).

À ce moment-là, le Racing était encore seulement mené d’un but, bien en place et en mesure d’instiller le doute dans les esprits lyonnais.

Au lieu de cela, c’est Gameiro qui s’est mis à gamberger, ce qui n’est jamais bon signe pour un attaquant racé.

La fine gâchette s’est en tout cas enrayée. Et Gameiro a pris un coup au moral quand Denayer a doublé la mise. Julien Stéphan a alors compris qu’il ne servait à rien d’insister. Il a rappelé son avant-centre pour lancer Waris (77e ), que l’on n’a pas vu.

Dès vendredi (21h), c’est soir de derby contre Metz. Et cette fois, Kévin Gameiro ne devra pas croquer les occasions qui se présenteront à lui.
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Re: Kévin Gameiro

Message par fan_racing »

C'est bien résumé : Gameiro a été remuant mais n'a de nouveau pas réussi à concrétiser une grosse occasion (bel arrêt au passage de Lopes). Puis il a été remplacé par Waris qui a été transparent.

Un truc valable pour nos 3 vrais attaquants (Gameiro, mais aussi Ajorque et Diallo) : il faudrait un réveil contre Metz en termes de finition. Hormis le péno de Diallon, ça fait 3 matchs sans but d'un attaquant. C'est trop peu, un moment donné il arriver à aller au bout de nos actions.
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Re: Kévin Gameiro

Message par Kaniber »

dna a écrit : Racing : “Kev”, la sève et la fève
En manque de réalisme depuis son premier but de la saison à Paris le 14 août, un Kévin Gameiro plein de jus a retrouvé le chemin des filets à la Mosson et posé, avec son égalisation, une jolie cerise sur le gâteau alsacien.
Ces derniers temps, il s’était toujours montré dangereux, mais avait, comme on dit dans le jargon, croqué la feuille comme rarement, lui dont la précision diabolique et le sens du but ne se sont pourtant jamais démentis depuis son éclosion à Strasbourg au mitan des années 2000.

Recrue phare de son club formateur cet été, Kévin Gameiro, arrivé avec un déficit de préparation, n’avait jusqu’ici frappé qu’une fois. C’était le 14 août à Paris où son but de la tête n’avait permis à un Racing battu 4-2 “que” de revenir à 3-1. Le week-end d’après, il s’était même montré très malheureux à la finition contre Troyes (1-1).

Julien Stéphan n’a cependant jamais accablé l’ex-international (13 capes, 3 buts), ce qui ne l’a pas empêché de le reléguer sur le banc lors du derby contre Metz le 17 septembre.

Le coach strasbourgeois en était convaincu. « Pour Kévin, il ne faut pas s’inquiéter. Ça va venir », disait-il il y a peu encore, même si l’expérience à trois attaquants le 22 septembre à Lens – Ludovic Ajorque, Habib Diallo, Kévin Gameiro – n’avait pas été pleinement concluante, malgré le succès 1-0.

Une première mi-temps brillante
Ce samedi à Montpellier, le technicien a relancé le duo Ajorque – Gameiro qu’il n’avait plus associé d’entrée de jeu, sinon dans le trio de Bollaert, depuis le revers 3-1 à Lyon le 12 septembre. Résultat : à la 28e , le premier, remplaçant une semaine plus tôt contre Lille, s’est mué en passeur pour le second.

Pour l’avant-centre de poche, le plus dur restait toutefois à faire : il a d’abord résisté à Ferri, puis a désarçonné Mamadou Sakho, son ancien partenaire au PSG, d’un crochet intérieur du gauche avant d’expédier une cacahuète du droit au ras du poteau gauche d’un Omlin battu.
Au-delà de ce superbe second but personnel, reflet brillant de ce que le peuple bleu attend de lui, “Kev” a retrouvé du peps dans tous les compartiments de son jeu.

Un jeu qu’on sait d’une intelligence supérieure quand il est dans un grand jour : les déplacements, les remises, les déviations, les feintes de corps et, donc, une conclusion aux petits oignons sur une action qu’il avait initiée.

Avant d’égaliser, il a d’ailleurs failli permettre à son compère Ajorque de le faire, mais Souquet est venu dégager son centre d’un tacle désespéré au nez et à la barbe du Réunionnais (22e ). Auparavant, il avait réglé la mire sur un premier essai trop enlevé, gêné par un Sakho qui ne lui avait pas ouvert la porte (11e ).

S’il n’en avait rien dit, Julien Stéphan avait décidé bien en amont d’aligner le tandem Ajorque – Gameiro à la Mosson. « C’était très clair dans mon esprit depuis au moins 48 heures qu’on débuterait avec “Ludo” et Kévin. »

Et même si le quadruple vainqueur de la Ligue Europa a fini par manquer d’essence et de lucidité en fin de rencontre, comme sur ce centre qu’il dévisse à la 87e alors qu’il était en bonne position, l’entraîneur du Racing se réjouit de la réussite retrouvée de son feu follet et de sa complémentarité exponentielle avec ses partenaires d’attaque.

« Kévin monte en puissance, note-t-il avec satisfaction. Il faut se souvenir que l’année dernière, il n’a quasiment jamais enchaîné trois matches. Là, il reprend du rythme, retrouve des jambes. On le trouve dans le jeu, à la profondeur, à la finition. Il est de plus en plus consistant, mais ce sont aussi des associations et des connexions qui se font de mieux en mieux entre les joueurs. C’est positif et de bon augure. »

Avec huit buts sur les treize inscrits par le Racing, le trident Ajorque (3) – Diallo (3) – Gameiro (2) offre en effet une variété de possibilités dont l’étendue n’est sans doute pas encore connue.
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Re: Kévin Gameiro

Message par télésupporteur »

la remarque de stephan concernant la finition concerne qui :?:
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Re: Kévin Gameiro

Message par fan_racing »

Outre son but égalisateur qui lui fera du bien et qui nous a fait du bien, j'apprécie beaucoup sa débauche d'énergie au pressing. Malgré ses 34 ans, il cavale du début à la fin pour gêner la relance adverse et remonter rapidement sur tous nos contres. C'est un peu le Liénard de l'attaque, ça ne m'étonne pas qu'il manque parfois de lucidité pour conclure.
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Re: Kévin Gameiro

Message par Stan »

C'est aussi cet aspect là de son jeu qui m'avait plu contre Lens, où il avait pas mal gêné la relance.
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Re: Kévin Gameiro

Message par Stan »

Interview sympa

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