[Ex] Olivier Dacourt

[argueti]

Vivez le derby avec Olivier Dacourt !

Olivier Dacourt, le milieu de terrain international, qui fit les belles heures de la Meinau de 1992 à 1998 sera l'invité d'honneur du Racing ce lundi 5 mars.

Le joueur, qui a officiellement mis un terme à sa carrière le 16 mars, donnera le coup d’envoi de la rencontre Strasbourg - Metz ce lundi à 20 h 45 à la Meinau. Auparavant, l'ancien de l'AS Roma, de l'Inter Milan et de Fulham, aujourd'hui âgé de 35 ans, se prêtera au jeu des questions-réponses avec la presse et se rendra dans la Boutique du RCS pour dédicacer quelques maillots.

A cette occasion, il est demandé aux supporters intéressés d'évoquer leur plus beau souvenir de derby Rcs-Metz. Ces témoignages pourront être laissés à l'adresse contact@rcstrasbourg.fr (en mentionnant Olivier Dacourt dans le titre du message).

L'un de ces témoignages sera choisi par plusieurs salariés du club en fonction de l'émotion dégagée, de la qualité de l'expression et de la culture Racing manifestée. Le supporter gagnant se verra remettre un maillot floqué à son nom des mains d'Olivier Dacourt lundi à la Meinau. Les témoignages doivent être déposés avant le dimanche 4 avril à minuit.

Lundi midi, le supporter gagnant sera choisi et prévenu. Le supporter gagnant doit être joignable (prière de laisser ses coordonnées téléphoniques dans le mail) et s'engager à venir au Stade le vendredi soir contre Metz une heure avant le coup d'envoi. S'il ne peut pas se déplacer ou s'il n'est pas joignable, un autre supporter sera désigné.

[PoY]

Ah bon, on joue vendredi soir contre Metz ?

[argueti]

« Strasbourg m’a tout donné »

Retraité depuis quelques semaines, l’ancien strasbourgeois Olivier Dacourt, passé notamment par Leeds, l’AS Roma et l’Inter Milan, était invité à la Meinau lundi pour donner le coup d’envoi du derby entre le Racing et le FC Metz.

Olivier Dacourt, le Racing Strasbourg vit une saison compliquée, comment analysez-vous la situation ?

J’ai eu peur à un moment mais, après tous les déboires connus, que ce soit les joueurs ou le staff, ils ont bien retourné la situation. Je trouve que ça a été une grande preuve d’intelligence de laisser Pascal Janin faire son travail. Il l’a vraiment bien fait en reprenant une équipe qui n’était pas au mieux. On peut vraiment dire qu’il l’a remise sur de bons rails, notamment psychologiquement, même s’ils ne sont pas encore sauvés. Quand un footballeur est bien dans sa tête, il peut réaliser des bonnes choses.

Surtout que les affaires extra-sportives ont beaucoup occupé les esprits…

À partir du moment où il est payé, le joueur doit se concentrer uniquement sur le terrain. Il est là pour jouer au football, tout ce qui se passe en dehors, ce n’est pas son problème. Mais c’est vrai qu’on a assisté à des choses un peu particulières. Maintenant, on ne fait pas de maison sans fondation alors il faut laisser du temps aux nouveaux arrivants. Un projet, ça ne se construit pas en un an mais plutôt sur trois ou quatre saisons.

Le Racing est un club qui vous tient vraiment à cœur !

Oui, parce que Strasbourg m’a tout donné. Si j’ai fait la carrière que j’ai faite, c’est grâce à tout ce que j’ai vécu ici. Je suis arrivé à 13 ans, je vivais au centre de formation, alors forcément, ça marque. Mes meilleurs souvenirs datent vraiment de cette période. Je me suis formé au football mais aussi humainement. Par rapport aux autres du même âge, on vit déjà dans le monde du travail. Tous les ans, des jeunes sont virés du centre. Il faut toujours se battre et ceux qui réussissent sont ceux qui ont le plus de caractère.

« On me détestait »

C’était votre cas…

Oui, il y avait des joueurs plus doués que moi mais qui n’ont pas réussi. J’avais 17 ans lorsque je me suis assis la première fois sur le banc de l’équipe une alors que des plus âgés ne s’entraînaient pas encore avec les pros. J’ai connu un peu de jalousie, on me détestait même. D’ailleurs, mon orgueil m’a peut-être permis de jouer encore plus haut. En même temps, il faut dire que j’avais un sale caractère.

Vous êtes un jeune retraité, que retenez-vous de votre carrière ?

Je ne me retourne jamais sur le passé. Ce que j’ai fait, c’est surtout une trace pour mes enfants. Quand les gens me disent : tu as joué dans tels grands clubs, avec tels grands joueurs. Oui et alors ? Ils n’ont pas inventé de vaccin contre une maladie. J’essaye de garder du recul.

Avez vous déjà des projets pour l’avenir ?

Pour le moment, je déconnecte un peu du foot. Je voyage et j’en profite pour visiter des galeries d’art. J’ai toujours été un passionné d’art et de projet culturel. J’ai d’ailleurs profité de ma venue à Strasbourg pour aller visiter le musée d’art contemporain. Je prends mon temps, quand on est indépendant financièrement, c’est un luxe et on peut faire ce qu’on a envie de faire.

Est-ce que ça vous tente de revenir dans le football ?

Pourquoi pas ? Mais je ne veux pas faire pour faire. C’est le meilleur moyen de se planter. Il faut arriver avec un projet et des idées. Si je m’engage, il me faut du concret à moyen ou long terme. Marc Keller est un bon exemple. Il a procédé étape par étape et il a fait des bonnes choses.

Propos recueillis par Olivier Arnal

[silex57]

Hé bien voilà une inteview intelligente et pleine de lucidité. J'aime le passage sur les repreneurs et sur le caractére nécessaire aux jeunes d'un centre de formation.

[argueti]

Vous pouvez retrouver l'interview que j'ai fait avec lui ici

[argueti]

Zidane, étudiant comme les autres

Depuis lundi, Zinedine Zidane et 17 camarades ont entamé leur cursus universitaire pour passer leur diplôme de manager d'un club de sport. Gros plan sur une promotion ... qui promet.

Depuis le début de semaine, Limoges, calé au creux de la France, prend des airs de centre du monde. Logique, Zinedine Zidane s'y est inscrit en fac, sans tambour ni trompette, pour y entamer sa formation de manager général de club sportif au Centre de droit et d'économie du sport (CDES). «Il y a des tonnes d'appels, oui, reconnaît Gérard Coudert, enseignant-chercheur et co-responsable du cursus. Il ne faut pas se le cacher, c'est une médiatisation autour de Zidane. Mais cela fait parler davantage de la profession des managers, une bonne chose !» Prière d'arrêter là la machine médiatique. Impossible de joindre au téléphone les deux camarades de classe de ZZ, Eric Carrière et Olivier Dacourt. Impossible de connaître les dates des futurs séminaires, sous peine de voir débarquer les caméras au siège de l'UEFA, hôte de l'un d'eux. «Ce n'est pas une promotion exceptionnelle, il y a un temps pour tout. On ne va pas bosser qu'avec Zidane, on va bosser avec tout un groupe, et là-dessus on est sans concession. Il nous en voudrait s'il ne pouvait pas procéder de cette manière-là. Comme les 17 autres.»

Avant ZZ et ses 17 nouveaux collègues, d'autres champions du monde 98 (Laurent Blanc, Alain Boghossian, Emmanuel Petit), sont venus en Limousin se (re?)plonger dans les études pour assurer leur avenir dans la profession. Des footballeurs studieux, oui, cela existe. Un cliché que balaie volontiers l'enseignant : «Ils maîtrisent trois langues couramment, ils savent ce que c'est qu'un contrat de joueur, ils ont compris comment fonctionnaient les intermédiaires et ils en ont compris les limites ...» Zinedine Zidane, comme les autres : «Ce qui caractérise Zinedine Zidane, un homme qui a complètement réussi sa vie, c'est la curiosité. Il n'a pas besoin de venir ici, ce n'est pas un besoin impérieux. Donc cela veut dire qu'il vient, à la fois curieux et modeste, parce qu'il a envie d'apprendre. C'est une condition de rêve quand on est enseignant.»

Sous la baguette de l'équipe pédagogique, qui prodigue un enseignement spécialisé, donc, la promotion 7 (2011-2013) planchera notamment sur les problématiques de «l'économie du sport professionnel» ou du «marketing et communication de la marque club». Et pour valider leur diplôme (équivalant à bac +4), il leur faudra au minimum assurer les 14 séminaires de cours, rendre quatre productions écrites (pour lesquelles certains sont aidés, en fonction de leurs dispositions), et enfin défendre un projet lors d'un grand oral. Un projet de sélectionneur national, par exemple ?

A.-S. BOURDET

[Stan]

Ca fait rêver d'imaginer ZZ faire un exposé oral au tableau..

Le coup de la rédaction à rendre est pas mal aussi.. J'espère que quelqu'un fera une petite relecture quand même..

[silex57]

Si Zizou n'assure pas oseraient ils le recaller ?

[Stan]

Non, et je pense que c'est même pas lui qui va écrire les rendus rédactionnels.

Cela dit, le fait de passer par la case école est tout à son honneur, il n'en aurait pas besoin vu son aura.

Après, à mon avis entraineur c'est vraiment pas un poste qui lui convient.

[PoY]

Mais la c'est pas pour être entraineur, mais manager, c'est pas le meme boulot
Un peu genre Lacombe à Lyon quoi