Marc Keller

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langsam
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Re: Marc Keller

Message par langsam »

Quels sont les engagements pris ? Je présume qu'avec les " verts " on peut mettre une croix sur ces engagements. J'ai une préférence, je sais pour qui je voterai mais mon vote n'est pas forcément lié au sort du Racing. Je n'ai pas spécialement envie de voir revenir de vieux fantômes.
Si Keller devait partir pour exercer une fonction qu'il est capable d'assumer ce sera dommageable pour le club et forcément gratifiant pour lui. Je ne vois personne en mesure actuellement de le remplacer à la tête du club. Je sais au moins pour qui je ne voterai pas au second tour des municipales s'il a lieu, je le savais déjà avant.
J'espère qu' " alphons " va nous éclairer sur le sujet. Juste une question : est-ce que MK est en mesure de vendre un club qui ne lui appartient pas ?
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PoY
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Re: Marc Keller

Message par PoY »

L'interview de ce soir sur RMC ici
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Kaniber
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Re: Marc Keller

Message par Kaniber »

dna a écrit :Entretien avec Marc Keller, le président du Racing: « Il faut entrer dans la saison »
Pugnace, Marc Keller ne se laisse pas ébranler par le mauvais départ du Racing en championnat et une situation économique rendue délicate par la crise sanitaire. Le président veut que cette saison participe du développement du club strasbourgeois.
Début mai, au moment de l’arrêt définitif du championnat, Marc Keller se voulait « raisonnablement confiant ». La saine gestion financière du Racing, 10e de Ligue 1, avait permis de traverser sans trop de dommages la violente crise sanitaire.
Quatre mois plus tard, le président du club strasbourgeois garde la même ligne de conduite malgré un début de saison raté et les difficultés à venir.
Marc Keller, la confiance affichée au printemps est-elle toujours intacte ?


À l’époque, on avait bouclé l’exercice avec un manque à gagner d’à peu près 10 millions d’euros. Là, c’est une nouvelle saison qui commence. On doit s’adapter en permanence et trouver des solutions à beaucoup de problèmes.

La difficulté réside dans le fait que notre projet économique s’appuie sur un stade plein. La Meinau est un lieu de vie, avec une ouverture des portes deux heures et demie avant le match, une fermeture deux heures après et une ambiance formidable. La jauge réduite à 5 000 personnes nous oblige à faire sans pour l’instant, et ça change notre manière de procéder.

« On a hâte de faire évoluer les choses »

Comment pouvez-vous limiter la casse ?

Au Racing, on dépense en fonction de nos recettes. Celles-ci étaient garanties avec 25 000 personnes dans le stade, nos abonnés, nos partenaires et les droits TV.

Forcément, quand tu passes à 5 000 spectateurs, ça a un impact sur un budget classique de début de saison. Voilà pourquoi on l’a présenté à la DNCG (le gendarme financier du foot pro) en le dégradant déjà de 30 à 35 % pour anticiper les conséquences de l’épidémie.

Mais avec la manne de Mediapro, le nouveau diffuseur espagnol qui va reverser plus d’un milliard d’euros par an jusqu’en 2024 au football pro, il y a de quoi compenser le manque à gagner, non ?

Oui, mais sans la pandémie, notre budget aurait été plus élevé. Là, on table sur 55 millions d’euros, soit peu ou prou cinq millions de plus que la saison passée. On fait partie des clubs les plus impactés, justement parce que notre stade est plein depuis des années…

Le fait de jouer devant seulement 5 000 spectateurs ne coûte-t-il pas plus d’argent au club qu’il n’en rapporte ?

On ne raisonne pas en termes de pertes et profits. Ce qui est sûr, c’est que les recettes sont moindres, mais les charges liées à l’organisation restent quand même importantes, car il faut organiser le match, mais aussi sécuriser le stade selon le protocole sanitaire. Donc, oui, notre marge est plus faible par rapport à notre rythme habituel de 25 000 personnes.

Lors de la venue de Nice, fin août, la préfète Josiane Chevalier a semblé rassurée par le protocole sanitaire et évoquait la possibilité d’augmenter la jauge dès le prochain match contre Dijon. Sauf que le Bas-Rhin a rebasculé entre-temps en “zone rouge” Covid…
La préfète a pu constater qu’un travail important, sérieux et rassurant a été réalisé, en relation constante avec ses services et l’ARS (Agence régionale de santé). Nos équipes travaillent d’arrache-pied pour trouver des solutions (lire ci-dessous).

Au-delà de l’aspect économique, on a tous envie de retrouver ce qui a fait notre force ces dernières années, à savoir l’ambiance, la convivialité et le dynamisme autour du stade et du match.

On a hâte de faire évoluer les choses, même si on sait que ça va être progressif. À nous de rassurer les autorités et de montrer que l’on est capable d’accueillir du public en toute sécurité.

Sur le plan sportif, le Racing a manqué son départ, avec une préparation tronquée par le coronavirus et deux larges défaites en championnat. Que vous inspirent ces premières semaines de compétition ?

C’est vrai que rien n’a été simple. On a eu du Covid dans l’effectif durant le confinement, les vacances et le stage à Évian (14 cas positifs en tout). Après, on a beaucoup parlé des dix joueurs qui ont été touchés en Haute-Savoie, parce qu’il y a eu une sortie non autorisée (dans un bar) après un dîner validé par le club.

Avez-vous pris des sanctions à leur encontre ?

On a réglé l’affaire en interne, et les décisions prises resteront en interne. Ce que je peux dire, c’est que les gars sont partis boire un verre, ils n’ont pas non plus fait la java. On voit d’ailleurs que la grande majorité des clubs a aussi beaucoup de cas positifs. C’est un sujet délicat…

« L’effectif pour faire de belles choses »

Sans le clamer sur tous les toits, tout le monde au club s’accordait à dire que les deux premières rencontres seraient difficiles à cause du manque de rythme…

Le dire est une chose, mais je pense qu’il y avait sûrement moyen de faire mieux. Durant quinze jours en août, Thierry (Laurey) n’a pas pu travailler avec un groupe homogène. J’espère que la coupure internationale a permis de remettre tout le monde au même niveau afin d’être prêt collectivement. Il faut entrer dans la saison, samedi à Saint-Étienne.

À partir de quel moment un président est-il inquiet ?

L’an dernier, au soir de la dixième journée et de notre défaite à Marseille, nous étions derniers. On est resté calme, on a travaillé et on a fini dixième. Cette saison, on a gardé l’ossature de l’équipe, on en a prolongé certains (Ajorque, Sissoko). Même si on a deux joueurs importants qui sont blessés (Sels et Mothiba) , il y a l’effectif pour faire de belles choses. On doit juste se mettre en ordre de marche.

Que répondez-vous aux sceptiques qui estiment que le Racing a oublié de se renforcer durant l’intersaison ?

L’hiver dernier, on a recruté Mehdi Chahiri (Red Star, National) , un profil de jeune joueur à fort potentiel qui correspond à notre politique d’investissement. Idem pour Mahamé Siby, arrivé libre de Valenciennes pour progresser avec nous.

En accord avec Thierry Laurey et notre recruteur Loïc Désiré, on n’a fait venir personne d’autre parce que l’on ne voulait pas surcharger un effectif qui était déjà assez fourni (22 pros aptes actuellement).

« On a prévu cet investissement »

Et le milieu récupérateur que Thierry Laurey appelle de ses vœux ?

C’est notre priorité. On a prévu cet investissement depuis le mois de mai, indépendamment d’une vente. Mais on est à la recherche d’un profil bien précis, un joueur confirmé, avec de la maturité pour encadrer Bellegarde et Sissoko.

On est un peu dans la même démarche qu’à l’époque avec Matz Sels : on veut essayer de faire la bonne opération avant la date butoir du 5 octobre et la fin du mercato. On est focalisé là-dessus, même si on regarde aussi en direction des attaquants, puisque Mothiba est convalescent jusqu’en janvier.

Dans le sens inverse, on évoque aussi régulièrement un départ de Simakan pour une belle opération financière. Qu’en est-il exactement ?
Il y a deux cas de figure : les joueurs qui ne jouent pas et qui peuvent être amenés à partir, et d’autres comme Aholou, Fofana ou Martin que l’on a vendus dans leur intérêt et le nôtre (près de 34 millions d’indemnités de transfert). Quand une proposition très importante nous parvient, on l’étudie et on se met autour d’une table, même si on n’est pas dans l’obligation de vendre.

Par ailleurs, neuf joueurs arrivent cette saison en fin de contrat, dont le leader offensif Adrien Thomasson (*). Quelle est la position du club à leur égard ?
On va affiner ça dans les prochaines semaines. Concernant Adrien, il connaît notre position. On l’a déjà rencontré deux ou trois fois, seul ou avec ses agents. Le Racing veut le conserver. Il se sent bien au club, se plaît à Strasbourg, c’est une belle personnalité. On est prêt à faire des efforts, mais il préfère encore patienter. On ne peut pas forcer les choses, c’est la règle du jeu.

Au final, quel est votre objectif pour cette quatrième saison de rang en Ligue 1 ?

Toujours le même : essayer de pérenniser le club à ce niveau. Et pour l’installer de manière durable, il faut travailler sur plusieurs tableaux : le sportif, l’administratif, la formation, les infrastructures qui ont commencé à évoluer. Bref, on veut continuer à grandir et à se structurer. Cela nécessite une remise en question permanente. Comme pour les pros, il faut se battre tous les jours.
(*) Thomasson, Liénard, Koné, Lala, Carole, Kawashima, Aaneba, Zohi et Saadi
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Re: Marc Keller

Message par Matt67 »

Invité dans l'émission l'oeil du tigre sur France Inter...
Émission qui retrace la vie du club , durée environ 40 minutes, a retrouver sur le site de France Inter.
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
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Kaniber
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Re: Marc Keller

Message par Kaniber »

dna a écrit :Marc Keller, président du Racing : «30 millions de recettes en moins»
Confronté à la crise du coronavirus et à la réduction imprévue et spectaculaire des droits télé, le Racing doit faire face à une baisse de recettes qui représente la moitié de son budget. Son président Marc Keller se bat pour limiter le déficit d’une saison inédite.

Il avait accepté le principe d’une interview début janvier. Mais l’entretien avait été repoussé de semaine en semaine, car Marc Keller préférait attendre la fin du mercato d’hiver et la sortie de crise des droits télévisuels pour faire un tour complet et précis de la situation sans précédent à laquelle doit faire face le Racing en 2020-2021. « Qui aurait pu imaginer avant le début de saison que nous devrions faire face à la perte de la moitié de nos recettes ? »

« La pandémie nous coûte 20 millions sur deux saisons »
Ce lundi, le président a tenu parole et passé en revue tous les sujets, même s’il est resté évasif sur certains. Entre baisse des recettes de l’ordre de 30 millions d’euros, réduction salariale de 15 à 20 % sur six mois pour les joueurs et situation sportive délicate, il s’est longuement livré, à un moment clef de la saison où l’avenir de son club en Ligue 1 est en jeu.

Êtes-vous soulagé, après le fiasco Mediapro sur les droits télé, que la Ligue de Football Professionnel ait trouvé un terrain d’entente avec Canal + ?
Pour moi, dans l’accord trouvé avec Canal + sur la reprise des lots Mediapro jusqu’en fin de saison, il y a trois enseignements. Le premier, c’est qu’on ne récupère que 35 millions pour les 14 dernières journées. Mais ça a le mérite de clarifier les montants que les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 vont toucher en 2020-2021. Pour les droits domestiques et internationaux, le football français aurait dû percevoir un package d’environ 1,3 milliard. Après l’accord négocié avec Canal, on tombe à 750 millions. Le football français a donc perdu 550 millions, 42 % donc, par rapport aux projections du début de saison. Le deuxième enseignement, et c’est plutôt une bonne nouvelle, c’est que le foot revient sur Canal qui est un peu sa maison. L’exposition et la visibilité de nos championnats seront, avec le retour chez notre diffuseur historique depuis 1984, plus naturelles, plus faciles, plus homogènes pour tous les amateurs de foot. Le troisième, c’est que grâce à Vincent Labrune, le nouveau président de la Ligue, nous avons retrouvé un vrai dialogue avec Canal. C’est important en vue des tractations à venir pour les trois ou quatre prochaines années. J’espère que cet environnement apaisé facilitera les négociations.

L’épisode Mediapro impose-t-il aux clubs français de redéfinir leur modèle économique ?
Lors de l’échange avec le syndicat des joueurs, l’UNFP, il y a un mois, nous avions évoqué un déficit cumulé pour les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 de 1,3 milliard en 2020-2021, à cause de l’incidence très forte du Covid – sur la billetterie, le sponsoring et les hospitalités – et de l’histoire Mediapro. Nous y sommes.

Quelles seront les conséquences pour le Racing ?
Parlons déjà des effets du Covid en 2019-2020. Nous aurions dû générer un résultat net assez important, compris entre 12 et 13 millions, grâce, entre autres, à la vente de Youssouf Fofana à Monaco pour 15 millions en janvier 2020. Nous voulions ajouter ce résultat à nos fonds propres (qui s’élevaient à 13,155 millions fin 2018-2019). Mais avec l’arrêt prématuré du championnat en mars, la pandémie nous a coûté une bonne dizaine de millions. Du coup, nous dégagerons pour 2019-2020 un résultat positif de 2 à 3 millions.

Et pour 2020-2021 ?
Nous avions élaboré un budget sur la base d’une quinzième place, d’environ 60 millions de recettes, 60 de charges, sans vente de joueurs. C’était un budget très sécurisé, comme chaque année. Seulement, la pandémie s’est prolongée au-delà des deux ou trois mois difficiles que nous avions envisagés. Nous avons compris dès octobre que les huis clos seraient la règle pour une grande partie de la saison. Cette année encore, le Covid nous coûtera une dizaine de millions et la défaillance de Mediapro, entre 18 et 20.

« Sans le virus, nos fonds propres seraient de 22 à 23 millions d’euros »
Vos recettes seront ainsi amputées de quelque 30 millions, soit la moitié du budget prévisionnel, ce qui le ramène à son niveau de 2017-2018 lors de la remontée ?

Oui. À ceci près que nous faisons partie des clubs stables qui présentent des budgets quasiment à l’équilibre chaque année. Cette perte de recettes, qui représente effectivement une trentaine de millions, n’était pas prévisible en début de saison.

Votre trésor de guerre, de l’ordre de 15 à 16 millions, va-t-il intégralement fondre à cause de cette crise sanitaire et télévisuelle ?
Sans le Covid du printemps 2020, nos fonds propres seraient montés à 22 ou 23 millions après impôt. Là, ils sont effectivement de 15 ou 16. Ça fait huit ans, depuis notre arrivée à la tête du club en juillet 2012, que les actionnaires n’ont pas perçu un euro de dividende et qu’à part les deux premières années en CFA et National, nos résultats financiers ont toujours été positifs. Tous ont été versés dans nos fonds propres pour anticiper le risque, toujours présent pour un club comme le nôtre, de retomber en Ligue 2. Nos réserves devaient servir à un accident de relégation, mais aussi au financement des infrastructures dans lequel nous nous sommes engagés depuis trois ou quatre ans : quelques travaux de rénovation à la Meinau, les terrains d’entraînement des pros (pour 4 millions HT) et, plus tard, la réhabilitation de l’académie (pour 15 millions).

« Nous ne recourrons pas à un autre emprunt »
Maintenant, il est clair qu’avec 30 millions de recettes en moins, que nous pensions acquis grâce un stade plein à tous les matches et à des droits télé qui auraient dû être de 35 millions, les réserves accumulées depuis huit ou neuf ans vont être utilisées pour traverser cette année difficile. Nous essayons d’amortir l’impact de la crise.

En actionnant quels autres leviers ?
D’abord les aides de l’État, comme l’activité partielle, principalement pour les services impactés par les matches à huis clos, les compensations pour les pertes de billetterie, les exonérations de charges sociales. Ensuite des économies diverses au club, sur le plan administratif et les salaires des joueurs.

Avez-vous craint ou craignez-vous toujours de vous retrouver à court de trésorerie pour assurer le paiement des salaires ?
C’est une lutte quotidienne. Je dors bien la nuit parce que je sais que nous avons travaillé de manière très sérieuse depuis neuf ans, mais la période est difficile. Au printemps dernier, nous avions, pour soulager notre trésorerie, contracté un PGE (Prêt Garanti par l’État) de 11 millions.

Pourriez-vous recourir à un autre emprunt ?
Pour l’instant, non.

Le transfert retardé de Mohamed Simakan à Leipzig est-il une mauvaise nouvelle à l’heure où vous tentez de rééquilibrer les comptes 2020-2021 ?
Je rappelle que le Milan AC avait proposé de le recruter le 5 octobre, à trois ou quatre heures de la fin du mercato (pour 15 millions + 1,5 de bonus). Mais pour nous, il était impossible d’accepter, car nous n’aurions pas eu le temps de nous retourner et d’enrôler un successeur.

« Avec Leipzig, nous discutons encore pour Simakan »
Nous avons alors privilégié la situation sportive en gardant un joueur de grande qualité avec nous. Mais j’avais donné à “Momo” et ses agents mon accord de principe pour discuter avec les clubs intéressés au mercato suivant, cet hiver, ce que nous avons fait avec Milan et Leipzig. Malheureusement pour lui, le joueur s’est blessé et ne rejouera pas avant mars. Le Milan AC s’est éloigné. Avec Leipzig, nous discutons encore pour finaliser le départ du joueur là-bas en fin de saison. Ce n’est pas fait, mais nous espérons trouver un accord dans les jours à venir. Nous avons d’ailleurs un nouvel entretien avec les dirigeants allemands ce mardi.
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Re: Marc Keller

Message par langsam »

On est tous à reconnaître que Marc Keller est un bon gestionnaire, ses explications ont le mérite de la clarté. Malheureusement il n'est pas sur le terrain, là où tout se jouera, peut-être pas forcément dans le sens souhaité.
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PoY
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Re: Marc Keller

Message par PoY »

DNA.fr a écrit :L'avenir de Thierry Laurey, la situation sportive : Marc Keller, le président du Racing, répond
Alors que le maintien du Racing en Ligue 1 est loin d’être assuré, le président strasbourgeois ne souhaite pas évoquer les cas personnels, notamment celui de son coach Thierry Laurey, en fin de contrat après cinq années au club et qu’on dit partant.

Depuis des semaines, la rumeur d’un départ de l’entraîneur Thierry Laurey en fin de saison circule en coulisses. Le coach, dont le contrat s’achève le 30 juin, n’est d’ailleurs pas dupe. Il sait, sans l’avouer ouvertement, que le couperet lui a frôlé les oreilles avant les matches contre Rennes le 27 novembre (1-1) et à Nantes le 6 décembre (succès 4-0).

« Nous sommes focus sur le maintien »
Le sursaut des Bleus en fin d’année, puis en janvier – 5 victoires, 1 nul, 2 défaites en 8 matches – lui a accordé un sursis. Mais tous les faisceaux concordent et accréditent la thèse d’une fin de cycle pour lui et la plupart des neuf joueurs libres au 30 juin (*). Sans se braquer, Marc Keller botte néanmoins en touche sur le sujet, préférant s’attarder sur l’avenir encore très incertain de son club, 16e après 24 journées. « Je l’ai dit : cette saison est inédite et imprévisible, dans la gestion générale du club, mais aussi au plan sportif. Entre le coronavirus (seize joueurs ont contracté le Covid, sans parler du staff) et le stade vide, c’est vraiment une année particulière. L’équipe a bien réagi en janvier. Elle s’est remise dans la bonne direction. Je regrette néanmoins deux matches récents : les nuls à Dijon (1-1 le 24 janvier) où nous avons eu les occasions pour gagner et, surtout, contre Brest (2-2 le 3 février). Face aux Brestois, nous avons bêtement laissé échapper cette victoire qui nous tendait les bras et nous aurait permis de nous rapprocher des 30 points. Le combat va continuer jusqu’au bout. Ça va être dur. Je suis convaincu que nous allons le faire, mais rien n’est acquis. »

La phrase, De Marc Keller, président du Racing
Tout le monde souffre de ne pas pouvoir venir à la Meinau. Les huis clos sont, depuis des mois, un traumatisme pour tous les gens du club, particulièrement les joueurs et le staff. En début de saison, nous avions lancé notre campagne pour les abonnés avec ce slogan : “Vous nous avez manqué.” En réalité, ils nous manquent encore. Le renouvellement du bail strasbourgeois en Ligue 1, pour une cinquième saison d’affilée, est donc au cœur de ses priorités du jour et même des suivants. « Nous avons dix points d’avance sur les deux derniers, mais l’écart se resserre avec les autres. Nous devons absolument éviter que ce qui s’est passé contre Brest ne se reproduise. Ces deux points perdus à la dernière seconde nous manquent. Il va falloir se battre pour en récupérer d’autres. Nous sommes focus là-dessus. » Dans ces conditions, l’heure n’est pas, dans son esprit, aux négociations. « Ce qui est vrai pour moi l’est aussi pour Thierry et son staff : être concentré à 200 % sur notre situation sportive pour assurer le maintien. Nous parlerons de l’avenir de chacun un peu plus tard. Aujourd’hui, ce n’est pas le moment. »

(*) Kawashima, Carole, Koné, Aaneba, Liénard, Zohi et Saadi, ainsi que les deux joueurs prêtés, Aholou (Monaco) et Guilbert (Aston Villa)

Keller à fond derrière Noël Le Graët
Membre du comité exécutif de la FFF, en charge des équipes nationales jeunes, Marc Keller figure en bonne place dans la liste du président sortant, Noël Le Graët, à la tête de l’institution depuis 2011 et qui, à 79 ans, briguera un 4e mandat le 13 mars en assemblée générale. Souvent présenté comme le successeur potentiel du Breton, l’ancien ailier droit (53 ans) ne souhaite évidemment pas digresser sur ce thème, mais réaffirme son soutien inconditionnel à “NLG”. « Je fais partie des proches du président. J’ai poussé, comme Jean-Michel Aulas et d’autres, pour qu’il se représente. J’en suis heureux parce que son bilan est très bon. Au regard de la période très difficile que traversent la France en général et le foot en particulier, il est très bien de pouvoir s’appuyer sur quelqu’un de son expérience, sa stature, avec les relations qu’on lui connaît. Avant les échéances de l’équipe de France A (le championnat d’Europe 2021 et la Coupe du monde 2022 au Qatar) , c’est positif d’avoir un binôme qui fonctionne extrêmement bien. L’une des réussites de la Fédération tient dans la relation entre Noël Le Graët et le sélectionneur Didier Deschamps. »
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Re: Marc Keller

Message par Matt67 »

Le départ de TL est un secret de polichinelle.
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Re: Marc Keller

Message par solari1 »

Au vu de la situation sportive du club, Keller ne peut faire des annonces aujourd'hui.
Il a raison.

La priorité est d'assurer le maintien le plus rapidement possible.
Le maintien n'était pas l'objectif au départ, il l'est devenu.
Une fois l'objectif atteint et la saison finie, on en saura évidemment plus sur le futur de l'équipe, et sur l'entraîneur qui en aura la charge.

Aujourd'hui, il est urgent d'attendre.
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Re: Marc Keller

Message par Matt67 »

Évidemment mais le nom du futur coach est probablement déjà acté.
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
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