On dit à jeun....Alsacien2 a écrit :Et surtout Ginetest est jeun et il a tout à prouver.
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En tous cas si il est à jeun, il aura aucune excuse!
On dit à jeun....Alsacien2 a écrit :Et surtout Ginetest est jeun et il a tout à prouver.
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L'Alsace a écrit :Vendredi 13 : les adieux
Le désormais ex-président Egon Gindorf a convié les salariés du Racing à un repas d'adieux ce soir. Un indice de plus sur son prochain retrait définitif.
« Le départ d'actionnaires minoritaires fait partie de la vie normale d'une société. Les gens passent, la société reste. Ça vaut aussi pour moi. Dans un club de football, c'est pareil. » Philippe Ginestet ne saurait être plus clair. Dès l'annonce officielle – au plus tard lundi (*) - du retrait de tout ou partie des actionnaires minoritaires de « Sportinvest », holding qui gère le Racing et qu'il contrôle de nouveau à 51 % depuis début décembre, le nouveau président du club strasbourgeois se portera acquéreur de leurs parts. « Si une clause figure dans le contrat de cession, c'est que je pensais que ça pouvait se passer comme ça, non ? », disait-il dans nos colonnes mercredi. Une phrase qu'il répétait encore hier. Après les déclarations incendiaires des uns envers les autres – et inversement – ces derniers jours, la marche arrière est évidemment devenue impossible. Egon Gindorf n'en a de toute façon pas l'intention. À ses yeux, le point de non-retour est atteint. Et pour la quiétude du club et, surtout, d'une équipe qui vient de décrocher le nul à Monaco et n'a pas abdiqué toute ambition de maintien (Ndlr : battre Metz demain la propulserait sans doute à la 18e place, ce qui serait déjà un premier pas), la page doit aujourd'hui être tournée. Lundi au plus tard, les cinq actionnaires minoritaires officialiseront leur position et, vraisemblablement, leur retrait du capital de « Sportinvest ». Les peaux de banane lancées ici ou là ne changeront rien à un fait incontestable et irréversible : Philippe Ginestet est aujourd'hui le nouveau patron. Et bien qu'il s'en défende, l'investisseur immobilier prépare déjà son plan de bataille pour les mois à venir. Autrement dit, la constitution d'un nouvel organigramme. En son for intérieur (il le disait hier dans l'avion régulier qui ramenait l'équipe de Monaco), il espère toujours convaincre Marc Keller de rester associé à son projet. Au moins pour un temps.
« Songer à l'intérêt général du club »
Mais il a déjà posé des jalons au cas - toujours envisageable - où l'actuel directeur général rendrait son tablier dès le début de semaine prochaine. Même en l'absence de confirmation officielle, la nomination d'Albert Gemmrich au poste de manager général, à plus ou moins long terme, est une hypothèse plus que crédible (nos précédentes éditions). L'ancien international, peu disert mercredi sur sa propre situation, n'a pas subitement retrouvé la parole. Sauf pour dire ceci : « Lundi est une date très importante pour l'avenir du club. Je parlerai le moment venu. De toute façon, dans l'éventualité où quelqu'un devrait annoncer quelque chose, ce serait au président de le faire. Dans cette affaire, il faut avant tout songer à l'intérêt général du Racing que tous les Alsaciens aiment, en faisant fi des intérêts personnels. Le RCS ne laisse personne indifférent de Saint-Louis à Wissembourg. » En attendant ce changement d'ère (et d'air par la même occasion), le Racing, auteur d'un nul à Monaco avant-hier, tente de préparer aussi sereinement que possible le derby couperet de ce samedi contre Metz (20 h). Même si hier, le Grec de l'ASM, Zikos, assurait que « Monaco n'avait pas fait un aussi mauvais match depuis que j'en porte les couleurs », le RCS n'en a pas moins rapporté mercredi de Louis II, au courage et à l'envie, un point d'autant plus précieux que depuis 1992 et sa remontée en L 1 sous l'ère Gilbert Gress, il y avait enchaîné douze revers en L 1. «Avec tout ce qui se passe, nous ne devons penser qu'au football et essayer de faire en sorte d'avoir le moins de choses possibles à nous reprocher, de montrer que la solidarité existe au moins quelque part dans ce club », martèle Jacky Duguépéroux. « Nous devons nous concentrer sur le jeu, notre état d'esprit et faire du mieux possible avec les moyens qui sont les nôtres (cf ce qu'il déclare ci-dessous sur l'indigence offensive de sa formation). Le derby de demain doit entretenir l'espoir. Un nul n'arrangerait personne. Pour l'une des deux équipes, perdre reviendrait à devoir accomplir un plus grand miracle encore pour s'en sortir. » Ce soir, Egon Gindorf fera ses adieux aux salariés. Demain, le Racing devra tout faire pour ne pas faire – déjà – les siens à la Ligue 1.
Merci Niang ...L'Alsace a écrit :Marc Gindorf libéré.
Incarcéré depuis plus d'un an en Allemagne dans le cadre d'une enquête sur une vaste affaire d'escroquerie doublée de fraude fiscale (à hauteur de 25 millions d'euros), Marc Gindorf, le fils de l'ancien président, vient d'être libéré contre une caution de 2 millions d'euros. Il n'est pas pour autant exonéré des charges qui pèsent contre lui. Il passera en jugement fin février.
on comprend mieux pourquoi Egon avait besoin de pognon rapidement!!!argueti a écrit :Merci Niang ...L'Alsace a écrit :Marc Gindorf libéré.
Incarcéré depuis plus d'un an en Allemagne dans le cadre d'une enquête sur une vaste affaire d'escroquerie doublée de fraude fiscale (à hauteur de 25 millions d'euros), Marc Gindorf, le fils de l'ancien président, vient d'être libéré contre une caution de 2 millions d'euros. Il n'est pas pour autant exonéré des charges qui pèsent contre lui. Il passera en jugement fin février.
L'Alsace a écrit :« Le RCS était en bonne santé »
Egon Gindorf, le président Philippe Ginestet annonce un déficit de 2,2 millions pour 2005-2006. Ce chiffre était-il déjà programmé sous votre présidence ? Oui, en tenant compte de l'affaire Garay qui nous a obligés à verser 1,4 million à Nancy. Pour équilibrer, nous savions qu'il nous faudrait vendre un joueur. La cession d'Alexander Farnerud à Stuttgart, pour 1,9 million, y suffit pratiquement.
En auriez-vous vendu autant ?
Peut-être pas la totalité. Parce qu'une fois qu'on a vendu l'effectif, le tout n'est pas de remonter en L 1, mais de trouver ensuite une enveloppe pour construire une équipe capable d'y tenir son rang. Quand on garde certains joueurs, on les a déjà sous la main.
Avec la relégation en L2, vendre était une nécessité, non ?
Absolument. Philippe Ginestet a agi en commercial. Il ne voulait pas injecter ses propres deniers. Il a donc faire ce qu'il fallait pour ne pas y être contraint. Mais il a surtout fait ce qu'il fallait pour être sûr de passer la saison de L 2 avec une situation financière stable sans laquelle on ne peut rien construire. Il gère le club à sa façon. Mais il sait que s'il voulait repartir sur des bases saines, il ne pouvait pas agir autrement. Sans compter que certains joueurs ne voulaient pas rester.
Seuls Lyon, Monaco et Rennes ont plus vendu cet été. Que cela vous inspire-t-il ?
Que le Racing possédait un actif joueurs de 20 millions et que le travail de recrutement de ces dernières années avait été judicieux. Le club était en bonne santé. Il n'a eu qu'un seul malheur : descendre pour n'avoir pas su créer une osmose entre de bons joueurs. S'ils ne l'avaient pas été, ils ne seraient pas tous partis dans de grands clubs.
Que répondez-vous à ceux qui disent qu'en vendant vos actions à Philippe Ginestet, Marc Keller, Patrick Adler, Pierre Schmitt et vous-mêmes avez réalisé une forte plus-value ?
Le prix a été fixé par Philippe lui-même. Je rappelle qu'au départ, nous devions lui racheter 31 % des actions d'Eurinvest pour 1,5 million. Finalement, il s'est produit l'inverse. En investissant, tout le monde avait pris un risque. La plus-value n'est qu'un simple retour des choses dans un club que nous avions valorisé.