Pascal Janin

[fan_racing]

Mais il n'y est pour riiieeeen Mousse-Tâche si le Racing est descendu ! C'est la faute aux supporters alsaciens, à Cassard et à Schilles !

[Tenor]

Il encaissera une année de salaire et des vacances, ce n'est pas rien non ?

[argueti]

Plessis rencontre Janin ce matin

Pascal Janin, le toujours entraîneur du Racing, sera reçu ce matin par le président Jean-Claude Plessis pour faire le point sur sa situation. Le patron strasbourgeois va sûrement lui signifier la fin de sa mission à la tête de l’équipe première et lui faire « d’autres propositions » (lire L’Alsace du 31 mai). De son côté, l’intéressé, à qui il reste une année de contrat, ne veut pas « anticiper » ce rendez-vous : « J’attends depuis un petit moment de savoir ce que le président a à me dire. Je prendrai une décision en fonction de ce qu’il va me proposer. »

[argueti]

Janin a le choix

S'il n'est plus entraîneur du Racing, comme prévu, Pascal Janin se voit proposer un poste dans l'organigramme technique du club strasbourgeois en gestation. Il a une dizaine de jours pour se prononcer.

Jean-Claude Plessis se démultiplie sur tous les fronts pour tenter de remettre un Racing au plus bas en état de marche. Le président n'en a pas moins veillé à écrire un point final au chapitre Janin, entraîneur. A la tête de l'équipe tout au long de la saison aux conclusions si décevantes, l'entraîneur a été prié de passer la main.

« Je me sens encore vraiment entraîneur »

« On a vécu sportivement un échec, admet le n°1 du Racing. Mais je regrette aussi qu'on n'ait pas travaillé plus tôt ensemble. On a toujours eu de bonnes relations. C'est un honnête homme. » Et le dirigeant ne compte visiblement pas le laisser sur le bord du chemin. Plessis a ainsi fait « une proposition » à son ex-entraîneur, dont il n'a pas voulu révéler la teneur. « On va procéder à une réorganisation du secteur technique en profondeur, où Janin peut jouer un rôle, explique-t-il. Je vais lui envoyer un mel pour qu'il ait les éléments noir sur blanc ».

Le technicien répondra-t-il à l'appel du pied ? Rien n'est moins sûr. « Le président a effectivement pris la décision de changer d'entraîneur, a confirmé Janin hier après-midi. Maintenant, je vais bien réfléchir à la proposition qui va m'être faite. Je vais prendre un peu de temps avec mes proches pour cela. Mais là, je me sens encore vraiment entraîneur. » L'amertume est encore de mise. Les regrets de ne pas avoir pu compter sur des renforts au mercato hivernal « puisqu'on était interdit de recrutement » perlent. La résignation d'être le sacrifié - « c'est souvent comme ça » - affleure. La volonté de rebondir semble exister.

« Achever mon parcours d'entraîneur sur un échec, cela me gênerait, poursuit Janin qui dispose d'un contrat jusqu'en juin 2011. Car je sais faire des choses ». La dernière ligne en date sur son CV pourrait toutefois s'apparenter à une croix à l'heure de frapper à d'autres portes. Le Racing, lui, est passé à autre chose. Ou est en passe de le faire. « La semaine prochaine, le nouvel entraîneur (ndlr : Laurent Fournier) signera son contrat, d'une saison, avec une en option, puisqu'il faudra que l'on conserve le statut pro, explique Plessis. On reçoit les conclusions des commissaires au compte mardi ». Et plane évidemment toujours l'échéance de jeudi, avec le passage devant la DNCG. Le conseil d'administration, mardi également, lui apparaît secondaire (« je m'en fous », explique le président). Il a préféré taire le rendez-vous avec les représentants de la Municipalité, hier. On aura compris que ce n'est sans doute pas le moins significatif.

[argueti]

Pascal Janin se pose des questions

Jean-Claude Plessis a rencontré Pascal Janin hier pour lui annoncer officiellement la fin de son bail auprès de l’équipe première du Racing et son remplacement par Laurent Fournier. Alors qu’il lui reste une année de contrat, l’ex-coach a néanmoins le choix de rester au club.

Alors que le nom de son successeur — l’ancien entraîneur du PSG Laurent Fournier — est connu depuis jeudi (voir L’Alsace du 3 juin), Pascal Janin avait rendez-vous hier avec Jean-Claude Plessis pour éclaircir son avenir. Comme prévu, le patron du Racing a mis fin à sa mission à la tête de l’équipe première, qui évoluera la saison prochaine en National, tout en lui proposant un nouveau poste. « On s’est expliqué et je pense qu’il a bien compris ce que je voulais lui dire. Pascal Janin est un type honorable et je veux le traiter de façon honorable. Mais je ne peux pas le conserver après la descente. Il fallait changer. Je lui ai fait une proposition sérieuse. C’est une fonction nouvelle au sein du club. À lui de voir s’il accepte. Sinon, on se séparera sans haine ni difficulté », résume Jean-Claude Plessis.

Ni le président, ni le désormais ex-entraîneur n’ont voulu s’épancher sur le fond de la discussion. « La question est de savoir si j’ai envie de poursuivre ma carrière d’entraîneur », lance Pascal Janin, encore sous contrat pour une année.

« Ce n’est pas un choix facile à faire »

« Je vais prendre tout mon temps pour étudier la proposition du président. J’attends aussi des éléments complémentaires pour prendre une décision. Ça peut m’intéresser ou non. Soit j’insiste pour un poste d’entraîneur, soit je change d’orientation. Ce n’est pas un choix facile à faire. »

Laurent Fournier, le futur coach strasbourgeois, devrait rapidement arriver du côté de la Meinau. Très occupé, entre le conseil d’administration du 8 juin et le passage devant la DNCG deux jours plus tard, Jean-Claude Plessis recevra l’ancien joueur formé à Lyon au courant de la semaine prochaine. Le numéro un est revenu hier sur sa décision : « J’avais le choix entre trois entraîneurs avec qui j’avais envie de travailler. Noël Tosi est un mec que j’adore mais trop atypique. Je ne voulais pas prendre le risque. Didier Ollé-Nicolle sort d’un passage en Ligue 1 à Nice. Mais Laurent Fournier avait l’avantage de bien connaître le National, puisqu’il sort d’une expérience à Créteil où il n’est pas passé loin de réussir. On va lui donner tous les moyens pour remonter en Ligue 2. »

[Tenor]

à sa place, je me dirigerai vers les pruds, prendre ce qu'ils me doivent càd une année complète, prendre des vacances et rechercher un autre club même si c'est un club de National, ou faire adjoint ailleurs, et faire payer ceux qui lui auront fait signer la prolongation....M. PLESSIS !!!!!!!!!!!!!!!!

[urotsukidogi]

T'irais aux prud'hommes sous quel motif? Je serai curieux de voir l'intitulé de son poste à Janin, il ne s'est pas fait virer, on lui propose autre chose. En cas de désaccord c'est démission, pas de prud'hommes donc.

[Tenor]

à voir ce qui figure dans son contrat...

[Maneo]

Pas de raison de lui payer des frais de licenciement. Ils ne lui proposent certainement pas un poste de détection en Chine ... Comme certaines entreprises le font !

[argueti]

Janin au centre de formation ?

Le président Jean-Claude Plessis a également fait le point hier sur la situation de l’ancien coach strasbourgeois,- déjà évoqué dans l’Alsace du 7 juin -, à qui il reste une année de contrat. « Il est possible que Pascal Janin reste chez nous pour prendre la direction technique du centre de formation avec tout ce que ça comporte. À savoir, la formation, la recherche de jeunes alsaciens mais aussi sur toute la France. »