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La gestion du Racing Strasbourg par la société de marketing sportif IMG/Mc Cormack s'achèvera-t-elle par un nouveau procès, alors que le club strasbourgeois a changé de mains depuis plus de 7 mois ? Si on n'en est pas encore là , la frénésie procédurière d'IMG à l'époque où il présidait aux destinées du RCS laisse planer un doute sur la réponse à cette interrogation. Car aujourd'hui, les nouveaux actionnaires, le président Egon Gindorf en tête, réclament au groupe américain la bagatelle de 2,2 à 2,3 millions d'euros, « héritage » de la cession du club le 1e r mai dernier. Dès la fête du Travail, les repreneurs avaient accepté d'assurer les salaires et charges jusqu'au 30 juin. Une avance de trésorerie en quelque sorte, alors que Mc Cormack avait décidé de ne plus investir dans un Racing qui, pour lui, s'était mué en gouffre financier sans fond ou presque (20 millions d'euros injectés à perte en 5 ans).
« Entre les mains des avocats »
Depuis quelque temps déjà , la rumeur d'une discorde circulait dans le microcosme strasbourgeois. Joint au téléphone dans sa retraite monégasque, Egon Gindorf admet que « l'affaire est entre les mains des avocats. » La raison du différend : « C'est simple. Au départ, nous ne voulions racheter le club que le 1e r juillet. La volonté de Mc Cormack de se désengager au plus vite nous a amenés à prendre le relais dès le 1e r mai. Mais pour nous, c'était clair : L'argent avancé pendant deux mois est intégré à la garantie de passif que nous a signée Mc Cormack à l'arrêté des comptes le 30 juin. Nous avons racheté le club pour un euro symbolique et exigé cette garantie. Pour l'instant, sur ces 2,2 à 2,3 millions d'€, personne ne veut payer. Nous ne négocions plus ni avec Patrick Proisy, en instance de départ d'IMG/France, ni avec IMG/Londres dont les responsables ont changé. Mais les avocats discutent. Nous sommes entre gens raisonnables. J'espère que nous allons nous rencontrer dans les 2 ou 3 prochaines semaines et trouver un terrain d'entente. »
« Ça réduirait le déficit »
La somme, rondelette, n'a évidemment rien d'anodin. Et il n'est pas certain, connaissant le passé juridique chargé d'IMG durant ses six années de règne à Strasbourg, que l'affrontement puisse être évité. D'autant que Gindorf et ses actionnaires ne sont pas décidés à lâcher le morceau. S'ils récupéraient les 2,2 à 2,3 millions d'€ en question, le déficit 2003-2004, estimé pour l'heure à 4 millions, serait réduit d'autant. « Ça ferait du bien à notre trésorerie », reconnaît le président strasbourgeois. La « bataille » n'est donc pas gagnée d'avance. Car pour l'instant, Mc Cormack campe sur ses positions. La preuve : vendredi dernier, lors de l'assemblée générale de l'association RCS football (qui dirige la section amateur), désormais présidée par l'ex-pro Léonard Specht, ses représentants, qui n'avaient pas fait le déplacement en Alsace, ont refusé de démissionner. IMG exige en effet le remboursement d'un prêt de 50 000 € consenti à l'association et n'entend pas s'en retirer avant de l'avoir récupéré. « C'est un détail », dédramatise Gindorf, « ces 50 000 € doivent simplement être inclus dans la garantie de passif. Ce refus de démission ne nous gêne pas, puisque le bureau de l'association a été élargi et que nous y disposons désormais de la majorité (Ndlr : un peu plus de 20 membres, dont 8 "Américains"). » Un « détail » de 50 000 €, dérisoire au regard des 2,2 ou 2,3 millions en jeu, mais qui est assurément révélateur de la détermination de Mc Cormack dans ce nouveau litige.
A l l e z G i n d o r f ...........
sans voiàºloir etre vulgaire .....IMG c est vraiment une boite de me.....
de leur part!
