FC Sochaux-Montbéliard

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Kaniber
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Re: FC Sochaux-Montbéliard

Message par Kaniber »

dna a écrit : Sochaux voit enfin la lumière
La DNCG et le comité exécutif de la FFF ont validé l’inscription du FC Sochaux en National, avec la nouvelle équipe dirigeante formée par Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez. Le club descend certes d’un échelon, mais il sauve son statut professionnel et son centre de formation, après deux mois d’angoisse.

Il est 16h39 ce jeudi. Un frisson parcourt toute la “Sochalie”. C’est fini, le cauchemar est terminé. Le FC Sochaux est sauvé, si tant est qu’on puisse considérer que cette rétrogradation administrative est un moindre mal. La DNCG, après avoir auditionné Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez, annonce avoir accepté le budget présenté et autorise, de facto, l’inscription du club doubien en National.

Évidemment, il fallait encore attendre la validation du Comité exécutif de la FFF (tombée peu après 19h). Mais c’était alors une formalité dont personne n’avait envie de s’embarrasser à Bonal. Le peuple sochalien, ses joueurs et ses salariés avaient déjà trop attendu, depuis 51 jours, pour ne pas profiter pleinement de cette bonne nouvelle.

Moins d’une heure plus tard, une conférence de presse est organisée à la hâte dans les travées de Bonal, au moment même où l’entraînement des Jaune et Bleu débute. Les supporters arrivent par dizaines, sous le soleil et avec le sourire, enfin.
« Dès la fin du rendez-vous, j’ai senti que c’était gagné »

En salle de presse, Jean-Claude Plessis jubile devant le nouveau slogan du club : « Même histoire, nouveau chapitre » (un immense panneau noir avait aussi été prévu, au cas où…). Pierre Wantiez, l’homme de l’ombre, ne boude pas non plus son plaisir à ses côtés.

« C’est une grosse émotion », pose, d’emblée, celui qui va redevenir président du FCSM, quinze ans après. « Je ne suis pas souvent stressé, mais là, oui. J’ai mal dormi. Ce matin (jeudi) , j’étais angoissé, j’avais la gorge sèche », rembobine Plessis, « très fier » de ce qui a été fait depuis deux semaines.

Le stress de toute la nouvelle équipe dirigeante s’est envolé dès les premières minutes de l’audition devant la DNCG. Très vite, Plessis et Wantiez ont senti leurs interlocuteurs réceptifs au projet présenté et rassurés par la provenance des fonds. Quarante investisseurs francs-comtois (et un alsacien) se sont associés dans « le sauvetage le plus collectif jamais vu », insiste Pierre Wantiez, en référence aux soutiens des collectivités locales et de “Sociochaux”, dont la levée de fonds approchait des 550 000 € jeudi soir. « Dès la fin du rendez-vous, j’ai senti que c’était gagné », confesse Wantiez.

Les deux hommes réfutent le qualificatif de « héros », parce qu’un héros, « ça ne dure jamais très longtemps », se marre Jean-Claude Plessis, qui s’est levé après trente minutes face aux médias pour aller prendre un nouveau bain de foule à côté du terrain d’entraînement.

« Il reste quelques serpents, mais ça ira »

Comme lundi, le président a signé des autographes, enchaîné les selfies et serré tout un tas de paluches. « J’ai l’impression de n’avoir jamais quitté Bonal. La vie vient de se raccourcir pour moi », plaisante celui qui ne veut plus qu’on écrive son âge (message reçu).

Pierre Wantiez, fidèle à lui-même, est resté en retrait, avant d’être à son tour ovationné par la grosse centaine de supporters présents. Tout ce petit monde s’est ensuite retourné pour voir en action la jeunesse qui constituera la base de l’équipe de National pour la reprise du championnat. Car il va maintenant falloir se retrousser les manches pour constituer un effectif à même de se maintenir, puis de viser la montée la saison prochaine.

« On a traversé une rivière pleine de crocodiles, il reste quelques serpents, mais ça ira », rassure Plessis.

Car les nuages reviendront, très vite, au-dessus du pays de Montbéliard. Le championnat sera compliqué sportivement, des salariés devront être licenciés dans quelques mois. Mais pour quelques jours, le FC Sochaux mérite de profiter de cette éclaircie inimaginable il y a encore dix jours. Dans deux semaines, des milliers de supporters seront de retour dans les gradins de Bonal.

Tant pis qu’il s’agisse d’un match de National et que personne ou presque ne connaisse l’adversaire (le GOAL FC, une équipe de l’agglomération lyonnaise). On sait, déjà, que l’émotion sera puissante. Parce que Sochaux vivra !
Si ça se fait je suis super content pour Sochaux
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