Lot 1 (match du dimanche à 20h45) : 220 millions d'euros
Lot 2 (match de samedi à 17h15 et match du dimanche à 18h00) : 210 millions d'euros
Lot 3 (Magazine du samedi 22h15) : 60 millions d'euros
Lot 4 (Paiement à la séance, 7 matches le samedi à 20h00) : 110 millions d'euros
REACTIONS
Bertrand Méheut, président du groupe Canal + : «Je suis ravi. On a pour ambition d'amener le niveau du Championnat de France de Ligue 1 au meilleur niveau européen, et c'est la raison pour laquelle on a décidé de financer ce Championnat en conséquence. Ce Championnat va encore progresser grâce à notre collaboration avec l'ensemble des clubs et la Ligue dans les trois années à venir, et j'espère que le niveau du Championnat de France sera encore plus élevé dans trois ans qu'aujourd'hui. Canal + reste une chaîne généraliste premium ancrée très fortement dans le cinéma, nous avons bâti un partenariat très important avec l'ensemble du cinéma français, donc le cinéma français va bénéficier également du succès de ce jour. Nous n'allons pas réduire notre offre cinéma et on continuera à proposer le meilleur du cinéma français, américain, tout en nous développant sur nos autres piliers éditoriaux : le documentaire, la fiction, le divertissement et l'information.»
Etienne Mougeotte, vice-président de TF1, actionnaire principal de TPS (sur RMC Info) : «Cela n'a aucune réalité, aucun sens économique. L'ensemble du football coûtait un peu plus de 300 M EUR (375 M EUR pour la présente saison, ndlr). Il va maintenant en coûter le double à Canal +. Il me semble que c'est un prix totalement déraisonnable. Le football va coûter 11 euros par mois et par abonnés à Canal+, tandis que le cinéma va lui coûter 2,40 euros. C'est totalement déséquilibré. Notre offre était d'un peu plus de 300 M EUR.»
600 millions par an
L'épilogue du dossier qui tenait en haleine le monde du ballon rond français est tombé vendredi en début de soirée. La totalité des quatre lots des droits TV de la Ligue 1 a été attribuée à Canal + pour un montant de 600 millions d'euros en moyenne par saison, pour la période 2005-2008.
Les rumeurs de 500 millions d'euros faisaient fantasmer tous les présidents de clubs de l'élite. Le chiffre de 600 millions a sonné comme un coup de massue et satisfait les présidents de clubs, qui doivent maintenant s'entendre pour se partager ce jackpot.
Le Conseil d'administration de la Ligue de football professionnel n'a pas dû hésiter longtemps entre les deux protagonistes du dossier. Quand Canal + proposait 600 millions d'euros, et battait ainsi tous les records d'Europe, TPS n'offrait que 300 millions d'euros. Le groupe Canal +, qui ne pouvait pas se permettre de voir la Ligue 1 lui échapper, pour sa survie, a lâché un véritable pactole pour son produit phare.
La victoire doit néanmoins avoir un goût amer, du côté de la première chaîne cryptée de l'Hexagone. Victime du coup de bluff de son adversaire, bien décidé à ne pas faire de folie sur un plan économique, Canal+ conserve son ballon rond à prix d'or. Etienne Mougeotte, le vice-président de TF1, actionnaire principal de TPS, se réjouissait «pour le football français et les clubs. Mais cela n'a aucune réalité, aucun sens économique.»
A 400 millions ça aurait été comme l'année derrière, il se serait partagé le gateau en plusieurs part. Et comme ce sont des offres à l'aveuglette c'est très dur d'estimer un prix...
Mais bon :
Championnat de France : 600 millions
Bundesliga : 170 millions
Aurélie a écrit :Moi je les regarde sur les chaines kiosque et je paye 8 euros la soirée foot ! mais on peut encore les regarder dessus la saison prochaine ou pas ?
Emmanuel Florent, président-directeur général de TPS, le bouquet satellitaire détenu à 66 % par TF1 et 34 % par M6, annonce mercredi «l'arrivée d'une chaîne entièrement dédiée au football dès la rentrée, c'est-à -dire en août 2005», dans un entretien avec le quotidien France Soir.
Candidat à une partie des droits de retransmissions des rencontres de la Ligue 1, le groupe TPS n'a obtenu aucun des droits qui ont tous été attribués au groupe Canal+. Selon M. Florent, ceci n'a pas entraîne d'hémorragie dans la clientèle du bouquet, dont le recrutement a «plus que doublé au mois de décembre avec 66 588 nouveaux abonnés».
Voici un article que l'on pouvait lire ce matin dans les DNA, concernant les Droits TV et les primes pour les clubs !
Les sommes sont assez pharaonesque tout de même !
Samedi, face à Paris, un match du Racing sera diffusé pour la première fois de la saison sur Canal +. S'il se maintient en L1, le club strasbourgeois devra impérativement se montrer plus séduisant. Il en va de ses finances. Explications.
Dans ces périphrases un peu plates et usées jusqu'à la corde qui rendent le foot si caricatural, il est communément admis que les « points valent cher ». Jusqu'à ces dernières années, ça ne voulait évidemment pas dire grand chose. Un point restait un point et seule l'accumulation comptable donnait une valeur à un parcours.
Tout ça, c'est du passé. Depuis la formidable explosion des droits télés - qui ont augmenté de plus de 60 % par rapport au dernier appel d'offres après avoir déjà été multipliés par... 1 100 en 20 ans - les points perdus vont effectivement coûter cher, très cher.
« Plus le couteau
sous la gorge »
« Le mode de calcul n'est pas encore totalement connu, mais il est clair que ça va faire un bien énorme au foot français, dit Marc Keller. Pour un club comme le nôtre qui a beaucoup travaillé depuis quatre ans sur la réduction des charges, l'apport sera considérable. Grâce à cette augmentation, nous aurons moins le couteau sous la gorge. Ça va nous aider à conserver certains éléments et nous serons plus à l'aise pour recruter. Vendre un joueur ne sera plus une nécessité, comme ça a été le cas pour Ljuboja, mais un choix ».
A condition, évidemment, de rester en L1. Cette année, la pression sur les équipes qui luttent pour le maintien est en effet double. En cas de descente, elles subiront de plein fouet les habituelles pertes (10 M€ en moyenne)... plus celles liées à l'absence des nouvelles conséquentes recettes télés.
3 M€ supplémentaires
au minimum
Un coup dont quelques clubs ne se relèveront pas puisque pour le Racing comme pour la plupart des autres formations de L1, plus de la moitié des recettes proviennent aujourd'hui des droits télévisés. La billetterie ne représentant plus que 15 % des rentrées d'argent et le marketing 25 %.
« Pour les trois clubs qui descendront en L2 cette saison et plus encore pour ceux qui ne remonteront pas immédiatement, ce sera catastrophique, confirme Marc Keller. Ils perdront très gros ». Le Racing, toujours ultra-prudent quand il s'agit d'élaborer un bilan provisionnel, a ainsi programmé une rentrée d'argent supplémentaire de 3M€ pour la saison à venir. En L1 s'entend.
C'est là la somme strictement minimale qui s'ajoutera, pour un club moyen, aux 7 M€ actuellement garantis à chaque formation par la Ligue. Les cadors du championnat (Marseille, Lyon, le PSG) pourront quant à eux voir leur budget augmenter d'une vingtaine de millions d'euros. Une paille.
Un football attractif
A titre d'exemple, les hommes de Kombouaré, qui avaient, la saison dernière, terminé 13e du championnat avaient rapporté 9 M€ au club au titre des droits télés. Si ceux de Duguépéroux terminent au même rang le prochain championnat, c'est une somme variant entre 14 et 15 M€ qui tombera vraisemblablement dans les caisses du Racing.
La différence est notable. Et plus le nombre de passages télé sera nombreux plus la cagnotte gonflera. D'où l'intérêt de fournir un football attractif et spectaculaire. Pour être programmé le plus grand nombre de fois possible.
Pas très sur que ca ai sa place ici mais bon j'ai pas trouvé meilleur sujet :
La justice dresse un état des lieux sévère du football français
mer 16 mar, 12h36
PARIS (AFP) - Collusions, non respect des règles de la concurrence, versement de commissions, abus de position dominante: c'est un état des lieux sévère qui est fait à l'encontre du football français, selon des extraits d'une ordonnance du tribunal de grande instance (TGI) de Paris, publiés mercredi par L'Equipe.
Selon le quotidien sportif, cette ordonnance pointe, entre autres, la position dominante de Jean-Claude Darmon, qui a longtemps été considéré comme le "grand argentier" du football français avant de quitter la présidence de Sportfive, leader mondial du parrainage sportif, au printemps 2004.
Celui-ci aurait bénéficié d'un traitement privilégié de la part de la Fédération (FFF) lors des appels d'offres pour, notamment, gérer le sponsoring de l'équipe de France et les droits marketing. Il aurait également favorisé l'élection de Gérard Bourgoin, ancien président de la Ligue de football professionnel (LFP, ex-LNF), en 2000.
L'ordonnance révèle également une "entente entre les sociétés IMG (ex-propriétaire du RC Strasbourg/L1), Canal+ et Sportfive afin de subordonner l'entrée du RC Strasbourg dans le club Europe à l'engagement de l'agence IMG (groupe de marketing sportif) de ne pas concurrencer Canal+ lors de l'appel d'offres lancé par la Ligue" (en 1999 et 2002 lors de la commercialisation des droits TV de la Ligue 1).
De 1999 à 2003, le "club Europe", créé par la Canal+, a vu la chaîne cryptée verser 160 millions d'euros à six clubs (Marseille, Monaco, Bordeaux, le Paris SG, Lens et Lyon) en échange d'un "droit d'option prioritaire" en sa faveur dans le cas où ces clubs deviendraient un jour propriétaires de leurs droits TV. En février 2003, Canal+ avait mis fin à ce contrat par anticipation.
L'ordonnance note aussi que la LFP est coupable d'"abus de position dominante" du fait "de la présence au sein de son conseil d'administration d'au moins sept membres ayant des intérêts communes avec Sportfive, Canal+ ou les deux".
Selon le quotidien également, c'est cette ordonnance qui avait conduit les inspecteurs de Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de perquisitionner dans une vingtaine de clubs, entreprises et instances liés au football le 17 février dernier.
Parmi les institutions et entreprises visées figuraient notamment la LFP et la FFF, l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), ainsi que les sociétés Sportfive, le Groupe Jean-Claude Darmon et la chaîne Canal+.
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Si oui normalement c'est bon tu peux.
