Lucas Perrin

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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Its_me
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Re: Lucas Perrin

Message par Its_me »

De mémoire elle n'est que de 1,5M€ et est quasiment obligatoire.
A ce prix là c'est plutôt une bonne pioche.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
Stan
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Re: Lucas Perrin

Message par Stan »

En espérant qu'il veuille rester chez nous, si jamais l'OM lui fait miroiter une place de titulaire
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fan_racing
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Re: Lucas Perrin

Message par fan_racing »

Oui, on parlait même de 1,2 M€ cet été.

Il est régulièrement bon depuis un paquet de matchs maintenant. Il a encore ses défauts, mais il sort parfois aussi des prestations de haut vol, ou décisives (comme son but contre l'ASSE). Et apparemment aussi un super état d'esprit, bosseur et fédérateur. Son duel permanent contre Khazri dimanche était beau.

Pour moi il n'y a pas à hésiter, et je craindrais en effet presque un retour de l'OM pour finalement le récupérer.
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Kaniber
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Re: Lucas Perrin

Message par Kaniber »

dna a écrit : Lucas Perrin face aux lecteurs de L'Alsace et des DNA : « Je suis bien au Racing »
Prêté par Marseille, Lucas Perrin (23 ans) compte parmi les bonnes surprises d’un Racing toujours en course pour l’Europe. Le défenseur central et ambianceur de l’équipe se verrait bien poursuivre l’aventure au-delà du mois de mai et du baisser de rideau au… Vélodrome.
Quand bien même il serait tenté de le faire, Lucas Perrin ne pourrait pas renier ses origines. Malgré huit mois passés à Strasbourg et une acclimatation express dans le lointain nord-est, le minot continue à faire chanter son accent marseillais dans le vestiaire du Racing.
Ce mardi, quatre abonnés des DNA ont pu échanger durant près d’une heure avec le joueur prêté par l’OM, suspendu en raison d’une accumulation de cartons jaunes ce dimanche (13h) pour la venue de Lens. Ils ont découvert un jeune homme affable, franc et déterminé qui se sent bien dans ses crampons en Alsace. Et qui a envie d’y rester.
Son enfance à Marseille
« Je suis né à Marseille (le 19 novembre 1998) , à dix minutes du stade Vélodrome. J’y ai grandi et je ne m’en étais jamais éloigné avant l’été dernier et mon prêt au Racing. Mon grand-père et mon père ont joué au foot, mais à un niveau amateur. Moi, je voulais en faire mon métier. En troisième, après le brevet des collèges, j’avais l’intention d’arrêter l’école et de m’y consacrer à fond. Mes parents ont pris peur et m’ont poussé à aller jusqu’au bac ! Ce n’est qu’après l’avoir décroché que j’ai pu entièrement penser au foot. »
Ses années à l’OM
« J’y ai signé ma première licence à l’âge de quatre ans en suivant mon frère, de deux ans mon aîné. J’ai commencé en attaque, mais comme j’ai fini en défense, c’est qu’il y avait un problème quelque part ! À quinze ans, j’ai reculé en numéro 6.
C’est à ce moment que j’ai eu mes sélections en équipe de France jeunes. Puis je me suis installé en défense centrale. C’est à l’été 2018 que je suis passé pro dans le club de ma ville natale. Le rêve... »
Son départ
« Après une première saison de découverte, il était prévu que j’entre dans la rotation des défenseurs centraux, après Alvaro Gonzalez et Caleta-Car. Mais le coach, André Villas-Boas, n’a pas respecté sa parole, ou plutôt il n’a pas eu le courage de me lancer. Au final, il a recruté Balerdi et ce n’était pas pour le laisser sur le banc. J’ai donc passé six mois sans jouer…
À l’hiver 2021, je voulais me faire prêter, mais le club y était opposé. La porte s’est ouverte à l’été pour un prêt. Clermont a manifesté son intérêt, puis Nantes avec qui ça a un peu traîné. Strasbourg est arrivé en dernier. En six jours, c’était réglé ! »

La découverte d’un nouveau monde

« En gros, je suis sorti de ma piscine, j’ai pris ma voiture et je suis monté à Strasbourg. Plus j’avançais et moins j’avais besoin de mettre les lunettes de soleil. Je n’ai pas été déçu. Les trois premiers jours ici, c’était sous la pluie !
Le discours du coach (Julien Stéphan) m’avait convaincu. C’est peut-être un signe, mais j’avais disputé mon premier match au Vélodrome contre Rennes (le 29 septembre 2019, 1-1) alors qu’il était sur le banc visiteur. On avait échangé à la fin du match et il ne m’avait fait que des compliments !

L’été dernier, il m’a expliqué ce qu’il comptait faire de moi et m’a clairement laissé entendre que cette équipe avait le potentiel de finir dans les douze premiers. Venant d’un entraîneur qui a emmené Rennes en Ligue des champions, tu as envie d’y croire.
Au début, je saignais du nez à lire les noms des villages sur les panneaux. Maintenant, je sais prononcer Souffelweyersheim sans me tromper ! Ce qu’il me manque le plus ? Pas le soleil, parce qu’il fait quand même souvent beau. Je vais dire la plage. Je ne me vois pas trop faire bronzette au Jardin des Deux Rives !
Son début de saison poussif

« Je dispute mon premier match au Parc des Princes, avec Mbappé en face. Il y a des débuts plus simples (défaite 4-2, 2e journée) ! Mes prestations qui suivent ne sont pas dégueulasses, mais elles restent incomplètes. J’avais des carences. Mon passage sur le banc m’a fait du bien. »
Son éclosion
« J’en suis déjà à vingt-cinq matches, vous êtes sûr ? Je ne m’attendais pas à en avoir fait autant, mais dans le foot, le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres. Quand “Max” (Maxime Le Marchand) s’est blessé, j’ai su saisir ma chance.
Mais au-delà de ces aléas, on se rend compte que quand il y a un absent, l’autre fait le taf derrière et ce à tous les postes. Ça montre la qualité et l’état d’esprit du groupe.»
La méthode Stéphan
« Il parle beaucoup avec ses joueurs et ne laisse personne à l’écart. Quand je ne jouais pas, il a tout fait pour que je ne perde pas la confiance. Mon retour contre Saint-Étienne (le 17 octobre, 5-1) s’est fait naturellement.
J’entends souvent que l’on est une équipe qui fait plaisir à voir jouer. Sur le terrain, on en prend beaucoup, du plaisir. Je ne regardais pas trop les matches avant ma venue, mais l’an dernier, quand le Racing est venu au Vélodrome (1-1) , c’était du marquage individuel et tous derrière...
Là, on essaye de ressortir proprement le ballon, de casser les lignes, d’imposer notre rythme. Techniquement, le coach est très exigeant parce qu’il sait ce dont on est capable.
Le maintien est assuré depuis plus d’un mois, on sent une réelle progression et on est sur une belle série de sept matches sans défaite (trois succès, quatre nuls) depuis notre accident de parcours à Bordeaux (défaite 4-3 le 23 janvier). Parfois, ça fait du bien, une petite gifle... »
Son but à Saint-Etienne
« J’espère que vous en avez bien profité parce que des buts comme ça, je ne vais pas en marquer beaucoup ! J’ai dû le revoir plusieurs fois pour y croire. Sur le centre de Fred (Guilbert) , j’ai le réflexe de mettre le pied. Mais pour l’heure, je suis le spécialiste des buts du nul. Le premier, c’était avec l’OM à Montpellier (3-3 le 10 avril 2021). Et là, on fait deux partout…
L’apothéose au Vélodrome ?
« Ouh là, si je marque à Marseille lors de la dernière journée (le 21 mai) , je ne rentre plus à la maison ! On va déjà voir si je le joue, ce match-là… C’est sûr que devant tous mes proches, c’est un truc que je ne voudrais pas rater, surtout s’il y a de l’enjeu.
Mais bon, on ne va pas se focaliser sur l’OM alors qu’il nous reste de gros matches à jouer, à commencer par celui de dimanche contre Lens. Je vais le suivre des tribunes, et ça me fait ch… d’être suspendu pour un jaune pris en fin de match à Lorient.
Après, tous les rêves sont permis. Je peux vous assurer que l’on va être très compliqué à jouer devant notre public. Tout est encore faisable !
Son avenir
« Je n’y pense pas encore. La seule certitude, c’est que Strasbourg a jusqu’au 30 avril pour lever l’option d’achat (estimée à 1,3 million d’euros). Après cette date, n’importe quel club sera libre de discuter avec l’OM.
Mais je ne vais pas vous mentir. Je suis bien à Strasbourg et la logique voudrait que je fasse une saison de confirmation ici.
Ma seule crainte, c’est qu’il y ait une petite entourloupe “à la marseillaise” et que je sois obligé de revenir à l’OM pour y faire banquette. Ça, avec la saison que l’on est en train de vivre, je n’en ai aucune envie. »
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Re: Lucas Perrin

Message par PoY »

Keller a annoncé ce soir que l'option d'achat a été levée cette semaine :!:
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Re: Lucas Perrin

Message par Gotcha »

bonne nouvelle, même si c'était attendu, le joueur voulant rester et le club voulant le garder.
Je trouve qu'il a bien progressé au fur et à mesure de la saison, car au début c'était plutôt moyen ! Mais comme le reste du groupe, il a gagné en confiance et en régularité au fil des matchs.
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Re: Lucas Perrin

Message par Keating »

1million5, vu ce qu'il a montré en 2022, on fait vraiment une belle affaire :D
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Re: Lucas Perrin

Message par Matt67 »

Sur les forums de l'OM, ils l'ont mauvaise de voir leur minot vendu à ce tarif.
Mais content pour lui de sa saison et d'être dans un bon club.
Je pense honnêtement que Strasbourg entre tout doucement dans une autre dimension au regards des supporters adverses.
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
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Re: Lucas Perrin

Message par fan_racing »

Situation frustrante pour les supporters marseillais : l'OM est pourvu en défense et n'a donc pas trop de réticence à le voir partir définitivement chez nous, mais les fans auraient bien aimé voir l'enfant du pays exploser chez eux.
Super content qu'il s'inscrive au Racing dans la durée. Une excellente mentalité et une grosse progression tout au long de la saison. La force de caractère d'un Mitrovic, avec la jeunesse et quelques qualités sportives en plus :)
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Re: Lucas Perrin

Message par Kaniber »

dna a écrit :Lucas Perrin a fait son chemin
Arrivé il y a un an au Racing, prêté par l’OM, durant le stage à Évian-les-Bains, Lucas Perrin est désormais Strasbourgeois à part entière, sous contrat jusqu’en juin 2025. Ce samedi, le défenseur marseillais retrouvait le FC Sion, contre qui il avait disputé son premier match sous le maillot bleu.
L’endroit n’est pas tout à fait le même. Mais d’une rive à l’autre du lac Léman, Lucas Perrin a pu revenir ces derniers jours à la source de son histoire avec le Racing.

Il y a presque un an tout pile, le défenseur marseillais avait fait son entrée dans le groupe strasbourgeois. Les hommes de Julien Stéphan avaient disputé un match amical le mardi 13 juillet à Montreux contre les Young Boys de Berne.

Le longiligne défenseur – arrivé la veille au soir à Évian, où le Racing avait pris ses quartiers d’été –, avait pris place en tribunes avant de signer le lendemain son prêt pour la saison avec option d’achat.

Trois jours plus tard, le Marseillais – pur produit de la formation phocéenne – disputait ses premières minutes sous le maillot bleu. C’était contre le FC Sion.
« Ce dont je me souviens à mon arrivée, c’est qu’il y avait tout de suite une bonne ambiance. Là, ça n’a pas bougé », glisse douze mois plus tard Lucas Perrin, alors que le Racing a déplacé son camp d’entraînement estival sur l’autre rive du lac alpin, à Divonne-les-Bains, à peine en retrait dans les terres.

Cette ambiance qui l’avait marqué en intégrant le groupe strasbourgeois, le sémillant “minot” l’a retrouvée intacte. « Ce qui est bien, c’est qu’elle se traduit sur le terrain. C’est une des clés. Avec l’effectif qu’on a et l’ambiance qu’on crée, quand on se met au travail, les résultats suivent », assure-t-il.

Un an après, Lucas Perrin (23 ans) est désormais un joueur à part entière du Racing, le club ayant levé l’option d’achat pour lui faire signer un bail jusqu’en juin 2025. Avant de retrouver ce samedi le FC Sion pour le premier match de préparation, le Racingman pouvait mesurer le chemin parcouru.
« J’ai une progression logique. J’avais besoin de jouer et d’enchaîner les matches, rappelle celui qui a enchaîné 2 507 minutes en Ligue 1 en 31 matches avec le Racing, quand son compteur n’avait pas dépassé les 665 minutes avec son club formateur. J’ai eu des débuts poussifs, c’était dû au manque d’expérience et d’automatismes avec les nouveaux coéquipiers. Avec le travail, la confiance du staff, ça ne pouvait que mieux aller et ça s’est mis en place petit à petit. »

« Ce qu’on a vécu l’an dernier, ça donne les crocs quand même »

Sous les ordres de Julien Stéphan, le joueur s’est affirmé jusqu’à devenir un maillon essentiel de la défense à trois, alors qu’on avait craint que la longue blessure de Maxime Le Marchand pouvait être préjudiciable. Lucas Perrin, lui, s’est fondu dans un système qu’il a rapidement apprivoisé.

« On est bien solide dans cette défense à trois. Offensivement, on arrive à sortir le ballon. Le coach veut imposer son style de jeu, c’est ce qu’on arrive à faire et moi, ça me plaît totalement de jouer comme ça, savoure-t-il. On sait où on doit se placer, ce qu’on a à faire ou ne pas faire. Ce qui est bien, c’est qu’on est tout de suite en place dès le début du stage et on va essayer de le faire dès demain (samedi) dans le match. »
Passée la déception de la fin de saison et du cruel dénouement à Marseille, dans un Vélodrome « en mode Ligue des champions », Lucas Perrin veut se projeter sur la difficile saison à venir.

« Ce qui est malheureux, c’est qu’on ne s’est pas qualifié pour l’Europe. Mais c’est peut-être un mal pour un bien avec les quatre descentes, estime Lucas Perrin. Ça peut être compliqué quand tu joues tous les trois jours, tu ne sais jamais ce qu’il peut se passer. Or, cette saison va être compliquée, et l’objectif prioritaire, ça va être d’assurer le maintien. Après, ce qu’on a vécu l’an dernier, c’est sûr que ça donne les crocs quand même. »
Un an après son arrivée au Racing, Lucas Perrin n’a plus à montrer ce qu’il sait faire. Mais ça ne l’empêche pas de vouloir mordre à pleines dents dans cette préparation pour être prêt à accueillir Monaco, « un gros qui finira dans les trois ou quatre premiers », le 6 août pour le lever de rideau de la Ligue 1 à la Meinau.
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