[20/21] 35ème J : Marseille / Strasbourg - 1/1

[Kaniber]

un miracle est toujours possible.

Gotcha il faut juste y croire .

[Kaniber]

Payet rayonne de nouveau
Depuis l’arrivée sur le banc de l’OM du bouillonnant entraîneur argentin Jorge Sampaoli il y a un mois et demi, Dimitri Payet a retrouvé sur le terrain le rayonnement qui doit être celui d’un joueur de son standing. Le Racing est prévenu, le Réunionnais a les jambes de feu !
À la Meinau, le 6 novembre dernier, il lui aura fallu quelque sept minutes pour faire basculer la rencontre. Sur le banc au coup d’envoi, après avoir raté les deux matches de championnat précédents (*), Dimitri Payet était entré en jeu à la 65e à la place d’un Michaël Cuisance pas bien inspiré pour son retour en terre natale.
« Il est capable de porter Marseille à lui tout seul »

Jusque-là, les hommes d’André Villas-Boas n’avaient strictement rien montré contre des Racingmen à la peine au classement (19e ). Le Réunionnais n’avait pas été spécialement brillant, mais il avait su profiter d’une mésentente dans la surface strasbourgeoise entre Dimitri Liénard et Mohamed Simakan pour servir, les fesses plantées dans la pelouse, Benedetto (72e ). Ce dernier décalait Morgan Sanson dont la demi-volée permettait à l’OM de s’imposer 1-0 sur… son unique frappe de la rencontre !
Marseille pointait alors au pied du podium, à égalité de points (18) avec Rennes mais avec un match en moins. Un hiver plus loin, l’OM a changé de coach – l’Argentin Jorge Sampaoli a remplacé Villas-Boas, démissionnaire début février, après l’intérim de Nasser Larguet – et de président – le directeur sportif Pablo Longoria succédant à Jacques-Henri Eyraud le 26 février.

Des changements qui semblent avoir été bénéfiques pour Dimitri Payet. Pointé pour son surpoids et son manque d’impact dans le jeu, en froid avec Villas-Boas, le Réunionnais ne parvenait plus à tirer vers le haut un OM passé complètement à côté de sa campagne européenne en Ligue des Champions (une seule victoire, 2-1 contre l’Olympiakos, grâce à un doublé de Payet… les deux seuls buts marseillais en C1 cette saison).

« Quel talent ! Il a un pied… c’est une main en fait »

Mieux physiquement, en phase avec son nouveau coach, l’international français fait de nouveau des différences sur le terrain (lire le chiffre). Vendredi dernier, il a signé un doublé et une passe décisive sur la pelouse de Reims. En Ligue 1, ça ne lui était arrivé qu’une seule fois d’être impliqué sur trois buts dans le même match. C’était le 28 août 2010 quand il avait inscrit un triplé avec Saint-Étienne contre Lens.

À 34 ans, Dimitri Payet retrouve les jambes de ses 20 ans et ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle pour le Racing. « J’ai toujours dit que c’est un phénomène. Quels que soient les clubs où il est passé, c’est quelqu’un qui a divisé un peu les gens. Mais quel talent ! Il a un pied… c’est une main en fait », souligne un Thierry Laurey à qui le regain de forme du vice-champion d’Europe 2016 avec les Bleus n’a pas échappé.

« On a vu contre Lorient que c’est lui qui libère l’espace à Lirola (sur le but du 3-2 dans les arrêts de jeu, ndlr). Si en plus il fait les appels pour ouvrir l’espace à ses partenaires, c’est qu’il a retrouvé beaucoup de confiance en lui, de peps physiquement aussi. Il est capable de porter Marseille à lui tout seul. »

Le technicien du Racing n’ira pas jusqu’à établir un plan “anti-Payet” ce vendredi. Mais il est certain que ses joueurs devront se méfier des inspirations du Réunionnais.

« Il faut lui éviter d’être dans un fauteuil. Il est souvent très bien placé dans les 25, 30 derniers mètres. C’est sa position favorite et il ne faut pas le laisser seul parce que tu peux être très vite en danger. Non seulement parce qu’il peut marquer un but mais aussi faire une passe décisive à ses partenaires », rappelle Thierry Laurey.

Auteur de sa centième passe “dé” en Ligue 1 vendredi à Reims (selon Opta), Dimitri Payet sait encore piquer ses adversaires et voudra continuer à peser dans la lutte à distance que l’OM livre avec Lens et Rennes pour la cinquième place, dernier objectif dans une saison où il aura tardé à être influent.

(*) Dimitri Payet avait écopé de deux matches de suspension après son exclusion à Lyon le 4 octobre

[télésupporteur]

face à marseille, je souhaite voir un 4-4-2 à plat
cela permettrait au niveau des latéraux de se protéger des montées adverses ( surtout lirola ) et aussi de profiter des espaces laissés par ces derniers
cela permettrait aussi de densifier avec deux milieux défensifs l' axe défensif, zone de jeu privilégiée par marseille
ensuite un recentrage d'ajorque, au lieu de le voir trop souvent à gauche, permettrait à diallo d'avoir un poinbt d'apûi et de tourner autour de lui
maintenant il faudrait aussi voir un sels pas seulement efficace sur la ligne, mais présent dans ses 6 m, djiku confirmer le statut de grand défenseur , statut qu'il revendique oralement
et le racing gagnera 1-0

[solari1]

En tout ça sera une rencontre en deux équipes pour lesquelles chaque match est décisif.
Deux équipes qui doivent prendre des points pour atteindre des objectifs importants en cette fin de saison.

L'OM sans surprise jouera sans calcul.
Pour le Racing l'approche du match est délicate.
Quelle sera celle choisie par Laurey ?
Attaquer d'entrée pour espérer marquer rapidement, pour par la suite miser sur une solidité défensive en jouant le contre et profiter des espaces.
Ou jouer sur la solidité défensive d'entrée, pour préserver le 0-0 le plus longtemps possible, et jouer le contre en profitant des espaces.
En tout cas l'OM jouera à fond d'entrée et pressera haut.
Le Racing devra être solide d'entrée et vigilant derrière.
Psychologiquement, il faudra faire abstraction du contexte de la lutte pour le maintien.
Car, aujourd'hui, même à Marseille le Racing ne jouera pas en ayant rien à perdre.
Il faudra un très bon Racing, et/ou espérer un OM moins performant.

[Tenor]

face à marseille, je souhaite voir un 4-4-2 à plat
cela permettrait au niveau des latéraux de se protéger des montées adverses ( surtout lirola ) et aussi de profiter des espaces laissés par ces derniers
cela permettrait aussi de densifier avec deux milieux défensifs l' axe défensif, zone de jeu privilégiée par marseille
ensuite un recentrage d'ajorque, au lieu de le voir trop souvent à gauche, permettrait à diallo d'avoir un poinbt d'apûi et de tourner autour de lui
maintenant il faudrait aussi voir un sels pas seulement efficace sur la ligne, mais présent dans ses 6 m, djiku confirmer le statut de grand défenseur , statut qu'il revendique oralement
et le racing gagnera 1-0

bien vu Télésup, c'est ce que tout le monde attend depuis des lustres, mais rien ne se passe. On a beau dire ou composer l'équipe voir de jouer de cette manière, c'est un vœux pieu et on reste toujours sur notre faim. Je suis aussi de cet avis, on verra si TL aura la même vision que nous sur ce match et sur les restants à jouer à l'extérieur... on verra bien

[langsam]

Un 4-4-2 à plat, pourquoi pas avec Sissoko et Aholou à la récupération, Liénard et Bellegarde sur les côtés, Diallo et Ajorque en pointe. En l'absence de Thomasson la formule mérite d'être testée. Au delà du schéma tactique il s'agira de mesurer l'enjeu qui n'est pas moindre.

[Kaniber]

Chaque point est bon à prendre pour le Racing
Cinq jours après avoir raté contre Nantes (1-2) la possibilité de s’offrir une fin de championnat plus sereine, le Racing se rend ce vendredi (21h) à Marseille en ouverture de la 35e journée. Face à un OM revigoré depuis l’arrivée de Sampaoli, les Strasbourgeois tenteront de ne pas revenir bredouilles.
Les minots marseillais – et leurs aînés, le pas chaloupé n’est pas sectaire – n’ont peut-être plus l’occasion de se déhancher face caméra sur les écrans géants du stade Vélodrome au son du Mia d’IAM, un rendez-vous dans l’antre de l’OM n’est jamais anodin. Même en temps de pandémie, à écouter Thierry Laurey.
« Il y a un parfum particulier quand tu joues au Vélodrome »

« Il y a quelque chose qui fait qu’il y a un parfum particulier quand tu joues au Vélodrome, même s’il est vide. Et donc, ce sont toujours des matches un peu spéciaux, estime ainsi le coach du Racing. Je ne vais pas dire que ça crée plus de pression mais l’envie de faire quelque chose de bien. »

Le club strasbourgeois n’y a pas connu beaucoup de moments de gloire en championnat. Sur la route de sa dernière campagne victorieuse en Coupe de la Ligue, il y avait tout de même poinçonné son billet pour les quarts de finale en s’imposant aux tirs au but en décembre 2018.

En championnat, il reste sur trois revers depuis sa remontée en Ligue 1. Le dernier, en octobre 2019 (2-0), l’avait envoyé au fin fond du classement. Lanterne rouge en repartant du Vélodrome, les Racingmen avaient su rebondir en enchaînant trois victoires en quatre matches.

Malgré des résultats phocéens pas particulièrement favorables, Thierry Laurey juge que le Racing a « toujours fait des matches qui se tenaient à Marseille ».

« L’année où on perd 3-2, on égalise à une minute de la fin et on prend un but dans le temps additionnel, rappelle-t-il. Si on a réussi à leur poser des problèmes, rien n’interdit de penser qu’on peut continuer à le faire. »

On pourrait voir là un petit côté “méthode Coué”. Le coach du Racing – qui n’a eu de cesse de répéter qu’il envisageait la fin de saison dans une globalité et non comme une lutte qui allait se jouer sur des rendez-vous contre des adverses directs – veut sans doute inciter ses troupes à croire que le pedigree de l’adversaire ne doit pas les brimer dans leur quête de points.

Après n’avoir pris qu’un point lors des deux rendez-vous, à Nîmes (1-1) et contre Nantes (1-2), qui auraient pu leur permettre d’aborder la dernière ligne droite quasiment en roue libre, les hommes de Thierry Laurey devront batailler pour ne pas gâcher les six unités d’avance qu’ils comptent sur la zone rouge.
« La mauvaise nouvelle, c’est que l’adversaire est en pleine bourre »

Cela demande donc de grappiller des points ici et là. À Marseille par exemple, ce qui n’a rien d’une sinécure, seuls Paris (0-2) et Lyon (1-1) ayant réussi à ne pas repartir à vide depuis début février.

Lens (0-1, le 20 janvier) mais surtout Nîmes (1-2, le 16 janvier), un adversaire qui boxe dans la même catégorie que le Racing, y sont parvenus. C’était avant l’inévitable crise que semble traverser le club chaque saison. Depuis Jorge Sampaoli insuffle un vent nouveau sur le banc et Dimitri Payet est redevenu le joueur qu’on peut craindre.
« La mauvaise nouvelle, c’est que l’adversaire est en pleine bourre en ce moment. Ils ont retrouvé beaucoup de dynamisme. C’est une équipe très impliquée et joueuse depuis l’arrivée de Sampaoli. Elle va de l’avant, prend des risques, égrène Thierry Laurey. Il faudra faire très attention, mais si on joue le football qu’on veut mettre en place, il peut y avoir des ouvertures, c’est sûr. »
Avec « la volonté de bien faire les choses sur cette fin de saison », le Racing tentera de se rapprocher un peu plus de la “barre” des 40 points qu’il lui faudra sans doute franchir pour se maintenir. Sans se renier – « Si c’est pour défendre 90 minutes à Marseille, on sait qu’on perd. Il va falloir être capable de jouer et de se créer des situations », glisse Thierry Laurey –, mais sans oublier qu’au coup d’envoi il a un point en poche à défendre.

Et à quatre journées de la fin chaque point est bon à prendre quand on n’a pas réussi à se mettre plus tôt à l’abri. Même au Vélodrome, sans le Mia pour faire danser le public.
La vie sans Thomasson

Pour la première fois cette saison en Ligue 1, Adrien Thomasson n’est pas dans le groupe retenu par Thierry Laurey. Le meneur de jeu est suspendu après avoir écopé à Nîmes les 18 avril d’un troisième avertissement en dix matches.

Contre Nantes dimanche, il avait enchaîné une 17e titularisation consécutive. Le Savoyard avait déjà loupé un match après son expulsion à Lyon, mais c’était en Coupe de France contre Montpellier à la Meinau (0-2, le 10 février).

Thierry Laurey devra donc réorganiser son équipe. Il peut s’appuyer sur le système utilisé à Brest fin octobre quand Thomasson traversait une mauvaise passe et n’était entré en jeu que dans les arrêts de jeu, alors que la victoire (3-0) était acquise. Ce dimanche-là, le Racing avait joué en 5-3-2 avec un duo Diallo/Ajorque sur le front de l’attaque.

Si le retour à une défense à cinq semble un sillon creusé par Thierry Laurey – ce que facilite le retour de Lamine Koné –, le coach du Racing pourrait être tenté de densifier et étirer son milieu de terrain sur la largeur. Face au danger que représentent Lirola (à droite) et Nagamoto (à gauche) dans les couloirs phocéens, le Racing pourrait jouer avec un milieu à quatre à plat Bellegarde, Sissoko, Aholou, Liénard.

La conséquence serait d’évoluer avec un seul attaquant de pointe, très certainement Ajorque (auteur de son 13e but contre Nantes), alors que Diallo « a un petit coup de moins bien », de l’aveu de Laurey qui reconnaît toutefois que le Sénégalais est « malgré tout utile ».

➤ Les absents : Sakai (dos), Amavi, Rocchia (reprise), Ngapandouetnbu (g), Dieng (choix) à Marseille ;
Thomasson (suspendu), Mothiba, Saadi (reprise), Simakan (genou), Waris (adducteurs), Bi. Kamara (g), Chahiri, Aaneba (choix) à Strasbourg.

[Kaniber]

L'équipe probable du Racing
Sels - Guilbert, Koné, Mitrovic (cap.), Djiku, Caci - Bellegarde, Sissoko, Aholou, Liénard - Ajorque.

Remplaçants: Kawashima (g), Elimbi, Carole, Siby, Prcic, Lebeau, Diallo, Sahi Dion, Zohi.

[télésupporteur]

je ne crois pas à une défense à 5

[Gotcha]

3-1 pour l'OM ce soir, buts de Milik et Thauvin (*2) côté OM, Ajorque de notre côté.