[20/21] 33ème J : Nîmes / Strasbourg - 1/1

[Kaniber]

le bon filon à Nîmes ?
S’il s’imposait ce dimanche (15h) à Nîmes, le club strasbourgeois, qui a meilleure mine depuis fin novembre, ferait un grand pas vers le maintien. Gare à des Crocos certes battus à plate couture le 6 janvier à la Meinau (5-0), mais à l’appétit retrouvé depuis.
Du côté de la Meinau, personne ne le claironne. Pourtant, c’est certainement une première balle de match que s’apprête à jouer le Racing à Nîmes, 18e et barragiste, qu’il devance de six points à l’amorce de la 33e journée.

En s’imposant dans un stade des Costières déshabillé, en ces temps de huis clos, de sa légendaire ferveur populaire, le club alsacien aurait l’assurance de repousser, outre un Dijon FCO déjà condamné, trois équipes à sept unités ou plus : Lorient, battu dans le temps additionnel ce samedi à Marseille (3-2), à sept, Nîmes à neuf et Nantes à huit minimum, à supposer que les Canaris digèrent Lyon en dessert dans la soirée à la Beaujoire, ce qui n’est bien sûr pas couru d’avance.
« Un nul serait une bonne opération »

L’entraîneur strasbourgeois Thierry Laurey réfute cependant le terme de balle de match. « Ce n’en est pas une, parce que si nous gagnons à Nîmes, nous ne serons pas sauvés et les Nîmois ne seront pas coulés. Il restera 15 points en jeu et personne ne peut dire qui les prendra. Mais c’est vrai que si tu en récupères trois là-bas, ce sera une bonne chose de faite. »

En signant dans le Gard un septième succès à l’extérieur, une performance inégalée en Ligue 1 depuis son unique sacre en 1979, le Racing entrouvrirait la porte vers une cinquième saison d’affilée dans l’élite.

Sa victoire du 4 avril à Bordeaux (3-2) lui a permis de faire le break. Pour continuer à filer la métaphore tennistique, il ne lui reste qu’à servir pour le match.

La peur de gagner peut-elle faire trembler son bras à l’heure de conclure ? Ce qui est sûr, c’est qu’avec son avance et trois confrontations directes à venir – à Nîmes, puis contre Nantes le 25 avril et Lorient le 23 mai à la Meinau –, il a l’avantage de n’être pas obligé de les gagner. Ne pas les perdre suffirait sans doute à son bonheur.

« Si l’écart restait stable, ce serait une bonne opération, convient d’ailleurs son coach, Mais on va à Nîmes dans l’idée d’y gagner, pas d’y faire un nul. On a six matches, dont les deux prochains face à des équipes classées derrière. À nous de tout faire pour qu’elles le restent un peu plus. Je ne sais pas combien de points il faudra pour se maintenir, mais j’aimerais dépasser la barre des 40. Certaines barrières sont assez révélatrices. »

Salvatrices aussi. Mais gare, car les Gardois, s’ils n’ont enlevé qu’un seul de leurs six derniers rendez-vous (3 nuls, 2 défaites), ont remis les gaz depuis la nomination de leur nouveau coach Pascal Plancque à la place de Jérôme Arpinon le 5 février. Ils ont récolté 15 points en 9 rencontres (4 victoires, 3 nuls, 2 échecs), autant que lors des 23 premières.

Ils ont aussi vaincu le signe indien aux Costières : après huit revers domestiques de rang, ils y ont disposé en 72 heures de Bordeaux (2-0 le 21 février) et Lorient en match en retard (1-0 le 24 février). Et s’ils y ont récemment piétiné (deux nuls 1-1 contre Nantes et Montpellier, une défaite 0-2 face à Saint-Etienne), les Crocos n’y seront pas simples à croquer.
« Je suis frileux et je vais chercher à prendre des points ! »

« Ils ne vont pas se laisser faire, appuie Thierry Laurey. Le match devrait être âpre. À nous de faire le nécessaire. Dire que je suis dans une zénitude absolue serait mentir, mais je ne suis pas inquiet. On sait ce qu’on a à faire et j’ai confiance dans mon effectif. On ne va pas commencer à trembler maintenant. »

Assurément pas. Mais pour un Laurey désormais mû par une logique mathématique, qu’importe la manière à ce stade du championnat.

« À six journées de la fin, tu ne te préoccupes pas trop de savoir si tu vas faire un beau match ou un match pourri. Tu cherches surtout à prendre des points. Il paraît, si j’en crois certaines émissions, que l’entraîneur français est frileux et cherche avant tout à prendre des points. Vous pouvez donc écrire, avec mon assentiment, que je suis frileux et que je vais chercher à prendre des points (ironique). »

Ce sera aussi l’objectif d’un Racing désireux de ne pas rester à quai en Gard.

[Kaniber]

le onze de départ côté strasbourgeois
Sels - Guilbert, Mitrovic (cap.), Djiku, Caci - Sissoko, Aholou, Thomasson, Liénard - Diallo, Ajorque

Les remplaçants côté strasbourgeois: Kawashima (g), Carole, Elimbi, Bellegarde, Prcic, Siby, Chahiri, Sahi Dion, Zohi

Thierry Laurey a choisi de reconduire le même onze de départ qu'il avait aligné à Metz le 14 février. Le Racing, dans un 4-4-2 avec un milieu en losange, s'était imposé 2-1 chez le rival lorrain.

[fan_racing]

L'intensité était bonne en début de match, mais c'est faible techniquement des deux côtés ...

[Dropsy]

Match pourri, manque d’envie, on joue au ralenti, aucun appel ou mouvement lorsqu’on a la balle et par dessus tout un déchet technique incroyable.

Quelle déception sur un match aussi important

[télésupporteur]

surpris par le choix de côté de terrain pour terminer le soleil bas dans les yeux du gardien

[télésupporteur]

rouge pour guilbert

[Kaniber]

Oh la grosse faute de Frédéric Guilbert sur Lucas Deaux! M. Gautier n'hésite pas et sort directement le rouge alors que le joueur nîmois hurle au sol...

[télésupporteur]

pénalty par djiku

[Kaniber]

L'après-midi vire au cauchemar pour le Racing, M. Gautier désigne le point de penalty pour cette intervention de Djiku dans les pieds de Ferhat

[Kaniber]

But 1-0 sur pénalty