32e CDF : Le Portel / Strasbourg - 1/4

L'actualité du Racing dans les coupes nationales
Matt67
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Re: 32e CDF : Le Portel / Strasbourg

Message par Matt67 »

Une victoire intéressante sans stress, avec un Zohi décisif, un Aaneba double passeur et un Lebeau qui mérite d être revu un peu plus.
Très déçu qu on perd Caci pour un moment , finalement ce match risque de bouleverser un peu le mercato dans le sens des départs (Carole et Zohi doivent rester).
Le match le plus important la semaine est à Metz, sûrement pas à Reims ou il serait vraiment bête d exposer certains titulaires.
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
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Kaniber
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Re: 32e CDF : Le Portel / Strasbourg

Message par Kaniber »

dna a écrit :Le Racing prend Le Portel, pas la porte
Même s’il a patienté près d’une heure avant de s’envoler, le Racing, contrarié par la sérieuse blessure d’Anthony Caci et celle, moins grave, de Dimitri Lienard, a su éteindre, samedi à Calais, la lanterne rouge du groupe I de National 3, Le Portel, et se qualifier aisément pour les 16es de finale (4-1).


Le Racing aurait pu prendre la porte et remplir un peu honteusement la colonne déjà longue des – mauvaises – surprises de la Coupe de France. Hier à Calais, il a préféré prendre Le Portel, lanterne rouge du groupe I de National 3, pour éclairer et baliser le chemin qui – il l’espère – le mènera loin cette saison.

Grâce à son succès dans le joli petit Stade de l’Épopée, le voilà en 16es de finale. Il pourra en attendre tranquillement le tirage au sort lundi (20h15), alors que quelques têtes d’affiche sont tombées en 32es.

« On savait que ça allait passer si on faisait les choses correctement »


Avec application, il a su faire respecter les quatre divisions qui le séparaient du club nordiste, tout heureux d’être présent à ce stade de la compétition pour la troisième fois.

Mais comme les deux précédentes (en 1989 contre Lens et 2013 à Meaux), le Stade portelois a buté sur l’obstacle. Promu en N3, il a toutefois entretenu le suspense durant une heure, alors que le début de partie ne laissait présager rien de bon pour lui.

Sur la lancée de son excellente fin 2019 – quatre succès d’affilée, trois en Ligue 1, un en Coupe de la Ligue à Nantes –, un Racing très largement remanié a en effet ouvert le score dès la 3e grâce à une demi-volée croisée de Benjamin Corgnet, lancé par un subtil extérieur du droit de Jeanricner Bellegarde.

Mais comme le reconnaît Thierry Laurey, les Bleus se sont ensuite « un peu laissé endormir ». Résultat : sur la seule occasion porteloise et un contre malheureux du capitaine Lamine Koné après une première frappe de Diop, Gaëtan Bultel a remis les pendules à l’heure à la 35e d’un intérieur du gauche millimétré hors de portée de Sels.

« L’égalisation nous a remis un petit goût de “boost” et en deuxième mi-temps, la réaction a été plutôt bonne », estimera cependant l’entraîneur alsacien.

De fait, les Bleus n’ont pas laissé le doute s’immiscer dans leurs esprits. De retour en match officiel avec les pros quatorze mois après sa dernière apparition en 16es de finale de la Coupe de la Ligue contre Lille à la Meinau (2-0 le 30 octobre 2018), Jérémy Grimm confirme que l’égalisation nordiste n’a pas lézardé leur capital confiance.

« Il fallait faire mieux certes, mais on avait tous confiance en nous et on savait que ça allait passer si on faisait les choses correctement. On a montré une belle image en deuxième mi-temps. »
Zohi et Aaneba font la paire

Même si la blessure musculaire d’Anthony Caci, out pour plusieurs semaines (voir ci-dessous), est venue ternir la qualification alsacienne, l’image du splendide deuxième but de Kevin Zohi, qui avait trouvé le poteau à la 32e , puis raté une occasion en or à la 56e , lui a effectivement donné tout son lustre.

Sur un centre d’Ismaïl Aaneba, titularisé au poste de latéral droit, l’attaquant a réussi un ciseau de haute précision qui a pourfendu Filliette (59e ). Une réplique parfaite du bijou qu’il avait ciselé avec la réserve à Molsheim le 24 novembre contre Sarreguemines.

Le défenseur franco-marocain et le buteur ivoiro-malien ont remis le couvert six minutes plus tard, toujours dans les mêmes rôles. Le premier, double passeur, a offert au second un doublé assuré cette fois d’un impeccable intérieur du droit (65e ).

“Kev” Zohi a même obtenu en fin de partie un penalty généreux qu’Adrien Lebeau a transformé avec une belle assurance. Le jeune milieu offensif a ainsi inscrit son premier but pour sa première titularisation en équipe “Une” (86e ).

Sans verser dans le triomphalisme, Thierry Laurey apprécie à sa juste valeur ce travail de pros bien fait. « C’est bien, on a été sérieux, on a respecté cette équipe […]. C’est plutôt une bonne chose d’être encore dans les urnes lundi soir. On a joué dans des conditions agréables et ça m’aurait embêté qu’on se fasse surprendre. »

Et si, finalement, le Racing, qui ira dès mardi (21h) à Reims défendre en quarts de finale ‘’sa’’ Coupe de la Ligue, continuait, lui, à réserver quelques – bonnes – surprises…
solari1
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Re: 32e CDF : Le Portel / Strasbourg

Message par solari1 »

J'ai pas vu le match, mais visiblement victoire no stress avec une équipe finalement remanié.
Laurey a donc fait au mieux pour assurer le calendrier.

Concernant le calendrier, j'ai du mal à comprendre sa stigmatisation par Laurey.
Les joueurs ont eu la trêve pour se ressourcer.
On est pas en Angleterre.
Même le calendrier du début de saison ne peut être normalement cause de fatigue, pas si tôt en tout les cas.
Quand tu redémarres avant les autres la prépa et la compèt, tu es en avance au niveau du physique et du rythme, donc, c'est un avantage.
En cas de qualif, tu adaptes le mercato et tes charges d'entraînement.
La fatigue se faisant ressentir plus tard dans la saison.
Il y a chaque saison des joueurs qui jouent 50-60 matchs voir plus.

Bon, le fait de jouer plus de matchs augmente forcément les risques de blessures.
Mais, c'est le jeu.
Par contre, je me pose des questions sur la pubalgie de Caci, surtout aussi tôt dans le match.
C'est rarement anodin.
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Keating
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Re: 32e CDF : Le Portel / Strasbourg - 1/4

Message par Keating »

Ce qui n'est pas de bol, c'est de se taper 3 déplacements dans la semaine, plus que d'enchaîner.... Heureusement le dernier est à Metz, presque à domicile
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Re: 32e CDF : Le Portel / Strasbourg - 1/4

Message par Phapha »

Pour Caci, j'ai cru comprendre que c'est un claquage. C'est plus rageant car a priori évitable (pas assez échauffé ? premiers efforts pas bien dosés ?), mais c'est moins inquiétant qu'une pubalgie.

Bon, maintenant on va pouvoir se faire éliminer par le PSG au prochain tour. ;)
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Kaniber
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Re: 32e CDF : Le Portel / Strasbourg - 1/4

Message par Kaniber »

dna a écrit : Après la qualification du Racing contre Le Portel (1-4) Le Racing sur tous les fronts
Qualifié pour les 16es de finale de la Coupe de France dont le tirage a lieu à 20h15, quart-de-finaliste ce mardi (21h) à Reims d’une Coupe de la Ligue dont il est le tenant et 11e de Ligue 1, le Racing mène de front les trois compétitions hexagonales.


En Coupe, ça passe ou ça casse. Il n’y a pas d’autre alternative. Demandez à l’ancien coach du Racing, Antoine Kombouaré, à qui l’élimination de son nouveau club, Toulouse, samedi à Saint-Pryvé/Saint-Hilaire (National 2) en 32es de finale de la Coupe de France (1-0), a coûté sa place hier. Il n’était pourtant arrivé à son chevet que le 14 octobre.

Il est vrai que le Téfécé a enchaîné avant-hier un dixième revers toutes compétitions confondues – la pire série de son histoire – et que le naufrage dans le Loiret n’a été que la goutte d’eau faisant déborder le vase.

« À tout moment, ça peut lâcher »


Depuis un mois, le Racing, lui, voyage au sec. Samedi à Calais face au Portel (N3), il a aligné un cinquième succès officiel (4-1) à l’issue « d’un match globalement maîtrisé », selon Thierry Laurey, évidemment satisfait : « C’est toujours difficile, sur un match de reprise, de retrouver du rythme et se remettre dans le coup, surtout avec une équipe largement remodelée. À cause des blessures, on avait qui plus est dû changer un peu d’organisation (en 4-3-2-1). La notion de petite équipe n’existe plus à mon goût. On a vu en première mi-temps que tant que Le Portel avait de l’essence, il y avait du répondant. C’était difficile pour nous. »

Comme en début d’année 2019, les Bleus n’en sont pas moins toujours en lice sur les trois fronts hexagonaux : la Coupe de France donc, où ils connaîtront leur adversaire des 16es lors du tirage de ce lundi soir à 20h15 (matches les 18 et 19 janvier) ; la Coupe de la Ligue qu’ils détiennent et défendront en quarts de finale ce mardi (21h) à Reims, éliminé au bout du temps additionnel samedi à Monaco dans l’autre Coupe (2-1) ; et la Ligue 1 où ils sont remontés au 11e rang et ouvriront le cycle retour samedi (20h) à Metz.

Avec une demi-douzaine d’éléments sur le flanc (Mothiba, Da Costa, Simakan, Botella, plus désormais Caci et peut-être Liénard), Thierry Laurey va, comme l’été dernier, devoir gérer les organismes, même si la blessure à l’adducteur gauche de “Titi” Caci samedi à Calais, sept minutes après son entrée, ne saurait être imputée à la fatigue.

« Décembre, janvier et début février : c’est quand même assez incroyable que ce soient les mois où il y ait le plus de matches, relève quand même de nouveau l’entraîneur. Je ne vais pas me plaindre parce que je suis très heureux de les jouer, mais c’est toujours délicat. Il faut vraiment faire attention à l’état de forme des joueurs parce qu’à tout moment, ça peut lâcher. »

« Dans les deux coupes, ça se finit au Stade de France »


Les Strasbourgeois acceptent néanmoins sans sourciller ce petit revers de la médaille. Car l’autre face est hautement attractive. « On a vu les émotions que nous a procurées l’an dernier la Coupe de la Ligue, notait d’ailleurs à Calais un Jérémy Grimm qui, alors blessé, l’avait pourtant vécue par procuration. On aimerait aller le plus loin possible. En plus, dans les deux coupes, ça se finit au Stade de France ! »

Thierry Laurey l’avoue aussi : « L’enchaînement des matches est une bonne chose pour le groupe qui vit beaucoup mieux ces périodes-là. Je l’ai déjà dit : un petit parcours dans une des deux coupes ne me déplairait pas. On l’a vécu l’an passé. Je ne dis pas qu’on va le refaire, mais on a la volonté et l’envie de jouer notre carte à fond pour revivre ces moments toujours privilégiés. »

L’expérience de 2018-2019 a en effet montré que courir trois lièvres à la fois n’empêchait nullement de franchir l’une des lignes d’arrivée en vainqueur…
Verrouillé