dna a écrit : Coupe de France | Tirage au sort des 32es de finale Le Racing commencera l’année sur la Côte d’Opale
Fâché avec la Coupe de France depuis qu’il a soulevé pour la troisième et dernière fois le trophée, en 2001, le Racing va tenter de faire mieux que lors de ses dernières campagnes. Ça commence début janvier, au Portel, petit club de National 3.
En temps normal, à cette période de l’année, on ne s’intéresse guère au sort du Racing en Coupe de France. Du moins quand le club phare alsacien évolue en Ligue 1, ce qui est à nouveau le cas depuis trois saisons.
En temps normal, donc, ce sont les Petits Poucets de la région qui méritent un éclairage tout particulier. Parce que leur parcours sort de l’ordinaire, parce que les histoires d’hommes, professionnels recalés ou amateurs éclairés, valent le détour.
En temps normal, ce sont le Sporting Schiltigheim, Schirrhein, Biesheim, Still, Sarre-Union ou, la saison dernière, les p’tits gars de l’Olympique Strasbourg qui attirent la lumière en raison de leur trajectoire extraordinaire.
Mais cette saison, alors que le Racing n’a pas encore eu une seconde pour penser à la Coupe de France, c’est déjà le désert. Plus aucun club amateur alsacien n’est de la fête. Les deux derniers représentants, le FC Mulhouse (N2) et Vauban (N3), ont été sortis ce week-end, respectivement par Épinal (N2) et Nancy (L2).
Voici donc ce bon vieux Racing en première ligne, lui qui a eu le bonheur de soulever à trois reprises le trophée (1951, 1966 et 2001) et le malheur de le voir autant de fois lui échapper (1937, 1947, 1995).
Plus une ville de basket que de foot
À ce stade de la compétition, forcément, son entrée en lice en 32e de finale constitue le cadet de ses soucis. Avant d’y penser, il s’agira déjà de bien finir l’année, que ce soit ce dimanche (15h) à Bordeaux en championnat, mercredi prochain (21h05) à Nantes en coupe de la Ligue – trophée dont il est le détenteur – et encore samedi dans dix jours (20h45) à la Meinau face à Saint-Étienne pour la dernière journée du cycle aller en Ligue 1. Et ensuite ? Eh bien, tout le monde partira tranquillement en vacances…
Ce n’est qu’à la reprise, entre les réveillons de Noël et de la Saint-Sylvestre, que Thierry Laurey commencera doucement à parler de cette compétition. Essentiellement aux oreilles des habituels remplaçants et des jeunes peu utilisés, ceux pour qui la Coupe de France constitue une rare occasion de briller.
Ce lundi au Roazhon Park de Rennes, les frères Escudé, Julien et Nicolas, ont eu la main plutôt heureuse au moment du tirage au sort. Le Racing a ainsi évité les adversaires potentiels de Ligue 1, à savoir Lyon, Lille, Dijon ou Metz, présents dans son groupe géographique, mais aussi le Petit Poucet de la compétition, Hombourg-Haut (Régional 3), tombeur d’Auxerre ce week-end.
C’est finalement un club de National 3, Le Portel, qui lui a été assigné. Accolée à Boulogne-sur-Mer, la ville est surtout connue pour son équipe de basket-ball, entraînée depuis 2012 et jusqu’en ce début de semaine par Éric Girard, et qui évolue en Élite avec la SIG.
Là, il s’agira de défier le Stade portelois, un club promu en National 3, soit la 5e division hexagonale, qui a éliminé une équipe de Régional 1, Senlis (0-1), au 8e tour. Les hommes de Vincent Ehouman, ex-joueur de Boulogne, occupent l’avant-dernière place de leur poule, celle des Hauts-de-France, avec seulement deux succès en dix journées.
Rappelons que la saison dernière, le Racing avait passé le cap des 32es de finale (0-1 a.p. à Grenoble) avant d’être stoppé en 16e par le PSG au Parc des Princes (2-0). En championnat, il reste sur un éclatant succès (4-2) samedi contre Toulouse.