[07/08] 11ème J: Strasbourg / Bordeaux : 1-1

[argueti]

Une addition de styles

L'entraîneur strasbourgeois Jean-Marc Furlan et son homologue bordelais Laurent Blanc, qui furent coéquipiers durant deux saisons à  Montpellier dans les années 1980, prônent un jeu offensif.

C'est Laurent Blanc qui le dit : « Jean-Marc Furlan a une philosophie de base très proche de la nôtre. » En clair, des principes de jeu axés précisément sur… le jeu. Ce qui pourrait sembler paradoxal pour deux anciens défenseurs. Les deux hommes se connaissent bien pour avoir défendu durant deux ans les couleurs de Montpellier où le champion du monde 1998 a été formé et où le technicien strasbourgeois a fait un crochet entre 1986 et 1988. Pour Furlan, qui a passé six ans sous le maillot girondin (de 1974 à  1980), le rendez-vous de demain (16 h) à  la Meinau aura forcément un parfum particulier, même si la saveur ne sera pas la même en Alsace qu'au retour au stade Jacques Chaban-Delmas. « J'ai toujours du mal à  entrer au parc Lescure, que j'appelle toujours comme ça malgré son changement de nom, dans la peau de l'adversaire. Parce que j'ai passé toute ma jeunesse aux Girondins où je suis arrivé comme cadet et où j'ai joué en pro à  18 ans. » L'émotion, Furlan la vivra donc pleinement le 15 mars lors du retour. En attendant, l'entraîneur alsacien s'efforce d'aborder le match de ce samedi « comme les autres. » En sachant cependant que la mission de ses troupes, qui pourraient rejoindre l'armada girondine en cas de succès, s'annonce périlleuse. « Ça va être compliqué de marquer », insiste-t-il, « car Bordeaux est une équipe experte dans l'art de bien défendre, avec des guerriers qui apprécient le combat physique. Derrière l'OL, les Girondins sont le club majeur du foot français sur le plan organisationnel et institutionnel. Dans la façon de voir le foot aussi. » De fait, c'est plus à  une addition qu'à  une opposition de styles qu'assistera demain le nombreux public de la Meinau (Ndlr : hier, plus de 16 500 billets avaient déjà  trouvé preneur). Les Bordelais sont toujours invaincus hors de leurs bases (3 victoires et 2 nuls). Et Habib Bellaïd s'attend à  ce qu'ils ouvrent le jeu. « Contrairement au Mans qui avait campé à  onze derrière, je ne crois pas que Bordeaux débarque ici exclusivement pour défendre, même si c'est une équipe très costaude derrière. Avec les Wendel (3 buts), Chamakh, Jussiê et Bellion (2e buteur de L 1 avec 6 réalisations), elle possède un gros potentiel offensif. Elle débarque avec l'étiquette de favori. Nous jouerons sans pression. »

Quatre matches sans victoire

Cette analyse, Laurent Blanc ne la partage évidemment pas. D'abord parce que son équipe reste sur trois défaites et un nul lors de ses quatre dernières rencontres (entre Coupe de la Ligue, Coupe UEFA, L 1 et match amical perdu 2-1 contre les Espagnols d'Osasuna). « Après la claque reçue contre Lyon (1-3), j'aurais aimé que Strasbourg arrive trois jours plus tard », regrette d'ailleurs l'ex-international, « Là , nous avons eu 15 jours pour nous martyriser l'esprit avec cette défaite. Mais au moins avons-nous pu décortiquer le jeu d'une équipe qui effectue un bon début de saison. Nos trois prochains adversaires, Strasbourg, Valenciennes et Nancy, sont parmi les meilleurs en termes d'état d'esprit, de générosité, de motivation et de présence sur le terrain. Des qualités que Bordeaux n'a montrées que par intermittence. » Beaucoup moins surtout depuis quelques semaines. « Et si Bordeaux pouvait rester dans une période délicate jusqu'à  samedi soir, ça m'arrangerait », sourit Furlan.

Alvaro Santos titulaire

Jean-Marc Furlan a dévoilé hier le groupe de 18 contre Bordeaux. Il a demandé aux jeunes Mamadou Bah et Morgan Schneiderlin de se tenir prêts, à  cause des incertitudes qui planent sur le Hongrois Zoltan Szelesi et le Colombien Wason Renteria. Vainqueur de Malte 2-0 le week-end passé en éliminatoire de l'Euro, le premier n'a pas joué mercredi en amical contre la Pologne. Victime face aux Maltais d'une béquille à  la cuisse, il est incertain. S'il devait renoncer, Pierre Ducrocq, testé comme latéral droit vendredi à  Sierentz contre les Grasshoppers de Zurich (4-1), honorerait sa première titularisation. Renteria, lui, est attendu aujourd'hui et figurera au mieux sur le banc. Le Brésilien Alvaro Santos, auteur d'un doublé contre Zurich, sera titularisé pour la première fois en L 1 sous le maillot bleu. A noter les retours du second gardien, Nicolas Puydebois (remis de sa blessure à  la cuisse), et de Yacine Abdessadki (rétabli après sa lésion au mollet) au sein d'un groupe que quittent Régis Gurtner et Quentin Othon. L'équipe probable : Cassard – Szelesi ou Ducrocq, Bellaïd, Paisley, Dos Santos – Cohade, Rodrigo – Fanchone, Johansen, Mouloungui – Alvaro Santos. Remplaçants : Camadini, Mulenga, Renteria, Gameiro, Szelesi ou Ducrocq, Abdessadki, Puydebois.

Bordeaux : seul Henrique…

Hormis le jeune attaquant Gabriel Obertan, toujours incertain en raison d'une entorse de la cheville droite, les Bordelais qui souffraient de petits bobos sont opérationnels. Johan Micoud (coup sur la cheville droite), David Bellion (douleur à  la cheville gauche) et Marc Planus (11 points de suture à  l'arcade sourcilière) ont repris l'entraînement en milieu de semaine. Marouane Chamakh, vainqueur mercredi de la Namibie avec le Maroc (2-0), est rentré hier. Le Brésilien Fernando, qui n'a joué ni en Colombie dimanche (0-0), ni contre l'Equateur mercredi (5-0), et le Colombien Edixon Perea sont encore sur le chemin du retour. Seul forfait officiel pour l'heure : celui de Henrique, convalescent après une opération des ligaments croisés du genou.

[Keating]

Santos titulaire en pointe ....
Va falloir qu'il nous montre de quoi il est capable, Bordeaux c'est pas Zà¼rich

[argueti]

Plus de 20000 attendus ...

[NéRiK]

J'ai toujours en mémoire le 2-2 en 1999 avec le but de Beye sur une talonade de Garay

Y avait Micoud, Benarbia, Laslandes, Wiltord...

[FM17]

J'ai toujours en mémoire le 2-2 en 1999 avec le but de Beye sur une talonade de Garay
Y avait Micoud, Benarbia, Laslandes, Wiltord...

et moi le 3-2 l année auparavant je crois...j étais à  la Meinau sous des trombes d eau...Doublé de Rouxel et coup franc de Bertin de mémoire...but de Micoud et Diawara ?? pour Bordeaux !

[Manu]

http://www.lequipe.fr/Football/L1_20072 ... e_11J.html

[Keating]

avec toujours ce magnifique logo pour le Racing

[Keating]

Chauffe, Racing !

C'est avec envie, fraîcheur et appétit que le Racing aborde cette jolie petite affiche contre des Bordelais contrariés. Entre deux équipes qui prônent le beau jeu, l'opposition s'annonce en tout cas spectaculaire. De quoi faire bouillonner la Meinau ?

Ça y est. La froidure s'est déployée sur la plaine d'Alsace. Au bord du Krimmeri, Jean-Marc Furlan l'a constaté. « Brrrr, il fait frisquet, grelottait l'autre matin le Girondin. Enfin, disons que c'est de saison. Sinon, les qualificatifs risquent de me manquer d'ici janvier... »

Aujourd'hui, la confrontation avec les premiers frimas se fera tout en douceur. L'épilogue du Mondial de rugby a poussé la Ligue des « manchots » - entendez footballeurs, dans la bouche des amateurs de ballon ovale - à  avancer en plein après-midi les coups d'envoi de cette onzième journée.
En voilà  une belle initiative, qui pourrait donner des idées à  ceux qui estiment que le spectacle n'est pas facilité par le port du bonnet et du caleçon long une fois que la bise est venue et la nuit tombée. Du coup, c'est un petit air de Bundesliga qui flottera tout à  l'heure dans les travées de la Meinau.
Le Racing pourra toujours essayer de s'inspirer de son voisin, de l'autre côté du Rhin. A savoir le Karlsruhe SC, autre « petit » promu, qui toise les grands, du haut de sa deuxième place. Le Racing n'en est pas là , même s'il est aussi question « d'une dynamique à  entretenir. ».
Furlan, qui s'intéresse avant tout aux affaires franco-françaises, n'aura pas manqué de remarquer que la venue de Bordeaux coïncide avec « un nouveau tournant. » Il s'agit là  d'un virage agréable, puisque les Bleus peuvent, en cas d'exploit, raccrocher le wagon de première classe dans lequel a pris place la troupe de Laurent Blanc. Cette perspective s'offrait déjà  à  eux voilà  un mois, quand les Manceaux s'étaient présentés à  la Meinau.
On se souvient d'une rencontre hermétiquement close, d'un Racing en manque d'inspiration et, au final, d'une défaite (0-1) qui avait ramené les Alsaciens à  la raison. Mais entre-temps, ceux-ci sont parvenus à  chasser un vieux démon, sur le pré de Saint-Symphorien.
Durant cette période allégée, en raison des joutes rugbystiques et de la trêve internationale, cette seule victoire ramenée de Metz (0-2) a donc suffi à  raviver la flamme des ambitions. S'il en est une qui crépite plus que les autres, c'est bien celle de Jean-Marc Furlan.
Le natif de Ste-Foy-la-Grande, aux confins de la Dordogne et de la Gironde, en ferait presque une affaire personnelle. Lui qui a passé six saisons dans la maison marine - « des cadets jusqu'à  ma deuxième année seniors » - et qui a même été courtisé à  l'intersaison par le président Triaud avant la nomination de Blanc, ne laisse peut-être rien paraître mais bouillonne intérieurement.
« La part d'égocentrisme est importante, sourit-il. J'ai l'orgueil de vouloir défaire l'adversaire, qu'il se couche et baisse les yeux. » Un discours à  connotation belliqueuse, bien en phase avec l'image que l'homme garde des Girondins.
« Je les vois comme des guerriers, et ce depuis plusieurs décennies, explique-t-il. Cette saison, c'est le dauphin de Lyon. Je dis dauphin, et non rival, parce que l'OL a encore une longueur d'avance. »
Cette longueur, le septuple champion de France l'a maintenue en s'imposant facilement à  Chaban-Delmas (1-3). Soit la première contrariété du « président » Blanc, déjà  un brin échaudé par l'élimination contre Metz en Coupe de la Ligue.

Durant cette quinzaine où les Bordelais se sont « martyrisés l'esprit », selon Blanc, il a ainsi beaucoup été question de « remise en question », de « manque de caractère » et de « besoin de répondant. » Le champion du monde 1998 a ainsi haussé le ton, demandant à  ses hommes de muscler leur jeu.
Avant de poursuivre sa série automnale contre les clubs argentés - Lille, PSG et Monaco -, le Racing a une chouette occasion de souffler le chaud à  la Meinau. L'été n'est peut-être pas fini.

[GeoGeo]

la 14 eme ce soir? allez bordeaux est en doute actuellement faut y aller

ALLEZ RACING

[argueti]

Le gros coup ?

Septième à  trois points de Bordeaux qu'il reçoit à  16 h à  la Meinau, le RCS peut réaliser une superbe opération en offrant à  son public une victoire à  laquelle il n'a plus goûté à  domicile depuis le 25 août.

« Je formule le souhait pour qu'il y ait encore de nombreux virages comme celui-ci. Des virages qui permettent de regarder vers le haut du tableau. J'ai dû, dans le passé, en négocier tellement dans la lutte pour le maintien. » On prend les mêmes et on recommence. Ou presque. Il y a un mois contre Le Mans, le Racing de Jean-Marc Furlan – à  qui l'on doit les propos ci-dessus – avait l'occasion de faire un grand bond en avant. On sait ce qu'il était advenu : la tortue mancelle, impénétrable, était repartie de la Meinau avec un butin de trois points (0-1), laissant aux Strasbourgeois un arrière-goût amer dans la bouche. Depuis, Rodrigo, capitaine intérimaire, et ses partenaires ont rattrapé le coup à  Metz (2-1). A Saint-Symphorien, ils ont pêle-mêle renoué avec la victoire qui les fuyait depuis cinq matches (toutes compétitions confondues), retrouvé le chemin des filets adverses après 518 minutes de silence et regagné deux rangs au classement, au point de s'installer dans un douillet fauteuil de septième. Pour voyager en première classe et faire la liaison avec Bordeaux, un Racing TGV va devoir passer la vitesse supérieure cet après-midi face à  des Girondins qui ont retrouvé des couleurs avec Laurent Blanc. Certes, Ce « Bordeaux Blanc », qui avait pris du corps en début de saison, est un peu plus pâle depuis quelque temps et reste sur quatre matches sans victoire, entre championnat, Coupes de la Ligue et UEFA et match amical. A l'inverse, le RCS, déjà  regonflé par son succès en Lorraine, a soigné son efficacité l'autre vendredi à  Sierentz contre les Grasshoppers de Zurich (4-1), même si Furlan n'en tire aucune gloire. « Nous avons été déçus par l'opposition proposée par une très jeune équipe zurichoise. »

La meilleure équipe à  l'extérieur

C'est un tout autre calibre qui déposera cet après-midi sa carte de visite dans l'enceinte meinovienne. Les Girondins sont, avec Rennes, la meilleure équipe à  l'extérieur de ce début de saison. Toujours invaincus hors de leurs bases, ils y ont raflé 11 points sur 15 (3 victoires, 2 nuls, 6 buts marqués, 1 seul encaissé). C'est d'ailleurs là  tout le paradoxe du groupe de Laurent Blanc qui a déjà  encaissé huit buts au stade Chaban-Delmas. Preuve que les Girondins, qui disposent de la cinquième division offensive de L 1 (13 buts), ne se contentent pas de boucler l'accès à  la cage d'Ulrich Ramé. De quoi espérer tout à  l'heure un match ouvert, comme l'ont d'ailleurs souvent été les confrontations entre les deux équipes. Après quinze jours de trêve, le RCS se présentera toutefois sur la pelouse avec – comme le dit Furlan – « une forme d'interrogation. » Mais le coach alsacien, qui assure « ne pas se plaindre », estime aussi que son équipe est « dans de bonnes dispositions après son succès à  Metz. » Cet après-midi, elle sera soutenue par quelque 20000 spectateurs sevrés de buts et de victoire depuis le 25 août contre Lens (2-1). Avec, à  l'esprit, la superbe opération qu'elle pourrait réaliser en infligeant à  Johan Micoud et ses partenaires leur première défaite en déplacement. Les données du match ne sont pas sans rappeler Strasbourg – Le Mans. On prend donc les mêmes et on recommence. En espérant que l'épilogue de ce 11e épisode 2007-2008 diffère du précédent et soit plus heureux.

Szelesi forfait, Renteria absent

Jean-Marc Furlan le craignait jeudi. Il en a eu confirmation hier. Son international hongrois, Zoltan Szelesi, victime d'une béquille à  la cuisse samedi dernier contre Malte et qui n'avait pas joué mercredi face à  la Pologne en amical, a déclaré forfait pour la rencontre de cet après-midi. L'échographie passée hier par le latéral droit a mis en évidence « un hématome et une lésion musculaire associée », selon le médecin du RCS, François Piétra. « Il passera lundi une IRM qui permettra d'en savoir plus sur la durée de son indisponibilité. Sera-t-il présent à  Lille le samedi 27 ? Il est trop tôt pour le dire. » Le Havrais Pierre Ducrocq suppléera l'ancien joueur de Cottbus sur le flanc droit de l'arrière-garde alsacienne pour sa toute première apparition officielle en Bleu. « Pierre est extrêmement compétent sur l'aspect stratégique et technique. Pour ce qui est des capacités physiques, c'est autre chose. Mais il n'a plus 20 ans et sa longue expérience lui permettra de compenser », juge Furlan. Autre changement : le retour de Romain Gasmi, qui remplace en dernière minute le Colombien Wason Renteria, toujours pas rentré de sélection. « Il est dans la nature, on n'a pas de nouvelles », fulminait quelque peu un Furlan contrarié hier soir. Le Sud-Américain avait déjà  pris son temps pour regagner l'Alsace avant le derby à  Sochaux il y a un mois. Il était d'ailleurs pareillement absent à  Bonal. Par ailleurs, le jeune Quentin Othon a finalement été préféré à  Pascal Camadini dans le groupe de 18.

Alvaro a les crocs

C'est l'histoire d'un but qui n'existe pas, du moins officiellement, mais auquel, sans le dire, Alvaro Santos tient comme à  la prunelle de ses yeux. Depuis son arrivée à  Strasbourg fin août, l'attaquant brésilien revendique neuf buts inscrits la saison passée sous le maillot doubiste, alors que les statistiques ne lui en accordent que huit. L'objet du litige ? L'ouverture du score le 9 mai lors de la victoire du FCSM contre Monaco à  Bonal (2-1). Dévié par Yaya Touré, aujourd'hui Barcelonais, le tir d'Alvaro Santos avait fini sa course au fond des filets monégasques. Mais alors que la LFP a « crédité » l'Ivoirien d'un but contre son camp, le néo-Strasbourgeois estime que ce but doit lui être accordé. Voilà  pour l'anecdote. Tout ça pour dire que depuis, le Brésilien n'a plus marqué en match officiel. Ni à  Sochaux en début de saison où il s'est contenté de bouts de matches, ni à  Strasbourg où il a joué 40 minutes en deux apparitions de L 1 (contre Le Mans et à  Metz) et 90 lors de sa seule titularisation en 16es de Coupe de la Ligue face à  Amiens (0-2). Cet après-midi, Alvaro, garçon posé et charmant, honorera sa première titularisation en L 1 sous la tunique bleue, huit jours après un doublé en amical contre les Grasshoppers de Zurich. « Marquer, c'est toujours bon pour le moral d'un attaquant. Mais je retiens surtout la belle prestation de l'équipe. Surtout, même si j'ai déjà  marqué beaucoup de buts, je ne me considère pas comme un buteur type. Je pense beaucoup aux autres. Si je dois tacler pour aider mon milieu de terrain, je le fais.» Santos l'altruiste se met pourtant lui-même la pression pour réussir sa grande première en « Ciel et Blanc ». « Si je joue (Ndlr : il jouera), je ne veux pas me rater. Quand je suis arrivé ici, l'équipe tournait bien. J'avais besoin de temps pour retrouver le rythme. En un mois et demi, j'ai appris à  connaître le groupe, sa manière de jouer, les caractéristiques des joueurs. J'ai aussi découvert les hommes. Je suis prêt. »

Absents : à  Strasbourg, Lacour (cheville), Szelesi (béquille), Renteria (pas rentré de sélection), Gargorov, Abou (sanction), Gmamdia, Loue, Schneider, Schneiderlin, Camadini, Weber, Bah, Zenke, Gurtner (choix de l'entraîneur) ; à  Bordeaux, Obertan (cheville), Henrique (reprise), Perea (choix de l'entraîneur).

Ducrocq à  droite, Alvaro devant ... ca fait peur