[CDM 2006] France / Italie - 1/1 (tab 3-5)

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argueti
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L'Alsace a écrit :Le piège de la provocation

À l'évidence, Marco Materazzi a insulté Zinédine Zidane, même si la nature de l'offense n'est pas encore clairement établie. Le capitaine des Bleus a eu le tort de répliquer et de gâcher un dernier match qui aurait pu être l'apothéose de sa carrière.

La loi de l'omerta règne aussi dans le football. Dimanche, dans les entrailles du stade olympique de Berlin, entre des Italiens qui disaient ignorer ce qui s'était passé entre Zinédine Zidane et Marco Materazzi à  la 110e minute et des Français qui refusaient de s'étendre sur le sujet, il était bien difficile de démêler le vrai du faux. Les langues finiront par bien par se délier et on apprendra sans doute, comme la rumeur en circulait déjà  dans la zone mixte à  Berlin, que le défenseur de l'Inter de Milan a eu le mauvais goût d'insulter la mère à  la santé fragile du désormais ex-capitaine de l'équipe de France (ou sa soeur, ou ses origines, selon les versions - voir par ailleurs). Touché par l'offense, Zidane a agi sur un coup de tête, répondu, comme souvent dans sa carrière, à  une provocation en se faisant justice lui-même. Quand un artiste manie le ballon comme Mozart les touches de son piano, les « peintres » du football finissent par ne plus pouvoir le voir en peinture. Ceci dit sans faire injure à  un Materazzi aujourd'hui champion du monde, mais dont la virtuosité n'égale pas celle du meneur de jeu des Bleus, même s'il a lui aussi marqué en finale à  Berlin. Alors, oui, sans doute, Materazzi a dépassé les bornes. Oui, aussi, Zizou a « pété un câble » pour récolter le 14e carton rouge de sa carrière. Mais ce que Florent Malouda appelle « un fait de jeu » ne remet pas en cause la victoire de la Squadra, 2e attaque du Mondial avec 12 buts (derrière l'Allemagne, 14) et qui vient d'égaler le record défensif établi par l'équipe d'Aimé Jacquet il y a huit ans (2 buts encaissés en 7 rencontres). En 1998, les Français étaient devenus champions du monde avec 15 buts marqués. Dimanche à  Berlin, ils auraient pu l'être avec seulement 9 réalisations en 7 rencontres. Sur sa constance, l'Italie mérite sa couronne. Mais les Bleus dénoncent la manière avec laquelle elle s'est imposée. Comme dans un aveu, Materazzi ne s'est du reste pas arrêté une seconde avant-hier en zone d'interviews. De peur, évidemment, d'avoir à  s'expliquer. « C'est lui l'homme du match, pas Pirlo », ironisait Raymond Domenech après la fin du match, « il égalise et fait expulser Zidane (Ndlr : accessoirement, il transforme aussi son tir au but). »

Gallas : « Tu as envie de leur péter la gueule »

Sans rentrer dans le détail des provocations italiennes, certains Français se sont déjà  lâchés. Le plus vindicatif ? Un William Gallas remonté comme une pendule. « À la fin, les Italiens étaient complètement cramés. Ils n'avaient plus de force. Que voulez-vous ? Ce sont des Italiens. Ils sont comme ça. Quand ils voient qu'ils sont impuissants, ils font tout pour vous faire péter les plombs. C'est dommage. C'est de la triche. Il faudrait arrêter, au niveau de la FIFA et des arbitres. On ne voit toujours que le deuxième coup. Mais il faut savoir pourquoi il est intervenu. Gagner en trichant me paraît inadmissible. J'accepte quand l'équipe adverse gagne, mais pas de cette façon. Bien sûr qu'il y a eu quelque chose avec Materazzi. Tout le monde connaît Zidane. Il n'agit pas comme ça sans raisons. Quand vous avez des gens de ce genre en face de vous, vous avez – pardonnez-moi l'expression — envie de leur péter la gueule. Je le répète : c'est de la triche. Mais d'un autre côté, il faut savoir l'accepter. » « Ça ne sert à  rien de râler après les provocations et on ne va pas polémiquer. Il faut rester fair-play quand on perd », tempère d'abord Florent Malouda avant de vider lui aussi son sac. « Mais on sait ce qui s'est passé avec Zidane, et pas seulement à  dix minutes de la fin. Ç'a duré tout le match. Il y a eu des insultes, plein de choses. On a essayé de rester concentrés sur le match. Les Italiens sont des spécialistes de la provoc, mais je ne veux pas gâcher leur fête. Dans le vestiaire, personne n'en voulait à  Zidane. Je ne sais pas si ça aurait changé quoi que ce soit. Il ne faut pas oublier tout ce qu'il nous a apporté pendant cette Coupe du monde. » Dès les 8es, les Espagnols rêvaient de le renvoyer à  la maison et à  la retraite. À moins que ce ne fût à  la maison de retraite. Il s'y est envoyé tout seul à  10 minutes de la fin de « sa » finale, celle que, sans lui, la France n'aurait jamais disputée. Il rêvait d'un second titre mondial. Il ignorait que sa couronne de meilleur joueur de ce Mondial 2006 serait pleine d'épines.

Sus à  l'usurpateur ?

Depuis dimanche, la rumeur enfle. Elle indique que le quatrième arbitre, l'Espagnol Luis Medina Cantalejo, a favorisé l'expulsion de Zidane grâce au recours à  une vidéo que la FIFA proscrit pourtant. Une décision hors-la-loi ?

Tous les témoignages concordent. Ceux de Lilian Thuram, Raymond Domenech et même Marcello Lippi. L'expulsion de Zinédine Zidane, dimanche à  la 110e minute de la finale du Mondial 2006, doit tout à  l'intervention du 4e arbitre, équipé d'un moniteur vidéo. Un quatrième arbitre nommé Luis Medina Cantalejo, l'Espagnol dont Raymond Domenech avait remis en cause la désignation pour France – Brésil en quart de finale, cinq jours après l'élimination de l'Espagne par les Bleus en huitièmes. Parenthèse refermée. Car le débat n'est en rien lié à  la nationalité de M. Medina Cantalejo. Il tient à  la nature même de son intervention, visiblement guidée par ce qu'il avait vu sur son écran de contrôle. Dès la conférence de presse d'après-match, Raymond Domenech avait pris pour cible cette utilisation – illicite – d'une vidéo que rejette obstinément la FIFA. « Je constate qu'on vient d'instaurer l'arbitrage vidéo. Le quatrième arbitre a dit à  l'arbitre qu'il avait vu quelque chose, alors que le juge de touche n'avait rien vu lui non plus. Vive la vidéo dans le football ! » Même son de cloche chez le recordman des sélections en équipe de France. « L'arbitre central n'a rien vu, le juge de touche non plus. C'est le 4e arbitre qui a fait la décision. C'est un peu bizarre. » « Nous sommes intervenus pour dire au 3e et 4e arbitres qu'il s'était passé quelque chose », a de son côté déclaré Lippi. S'il se confirme que M. Medina Cantalejo a bien été à  l'initiative de l'expulsion de Zidane grâce à  l'assistance télé — ce qu'il a démenti, hier -, donc qu'il a outrepassé ses fonctions et s'est donc mué en usurpateur de la législation internationale, ce carton rouge restera dans l'histoire du football comme l'un des plus grands scandales contemporains. Faut-il rappeler que la FIFA et ses pontes sclérosés et rétifs au progrès refusent la vidéo avec un entêtement jamais démenti, depuis des années et malgré les requêtes répétées du président de la LFP française, Frédéric Thiriez ? Même Michel Platini en est un farouche opposant. Les journalistes d'aujourd'hui boudent-ils l'utilisation d'internet ? Travaillent-ils encore avec d'obsolètes machines à  écrire mécaniques ? Non, évidemment.

La jurisprudence Zidane ?

L'expulsion de Zidane, sous les feux planétaires des projecteurs, devrait faire jurisprudence si la preuve est faite que M. Medina Cantalejo s'est servi de son écran de contrôle. Elle prouvera qu'on peut, avec une perte de temps minimale – puisqu'on coupe court aux palabres sans fin -, aider l'arbitre à  prendre la bonne décision. Car M. Elizondo a naturellement eu raison d'exclure le Français. Personne ne le contestera. Tout comme personne ne niera que le geste du capitaine des Bleus ne s'excuse pas. Tout au plus peut-il s'expliquer. On aurait aimé, en ce Mondial marqué par une effarante accumulation d'erreurs d'arbitrage, que le quatrième arbitre de France – Corée du Sud mette autant de zèle à  faire valider le but de Patrick Vieira que son confrère espagnol à  faire expulser Zizou. Pour ne citer que cet exemple. Refuser le soutien de la technologie au prétexte fallacieux qu'elle n'est pas infaillible (Ndlr : la vidéo permettra d'éviter dix fois plus d'erreurs qu'elle n'en confortera) relève du combat d'arrière-garde et témoigne d'une vision rétrograde et conservatrice. Que le président de la FIFA, Sepp Blatter, ne vienne pas dès lors s'étonner que la presse déblatère sur l'inertie de sa toute puissante entité.

Comment remplacer l'irremplaçable ?

La France avait vécu vingt années de disette après le départ de Raymond Kopa et dix après celui de Michel Platini. Comment digérera-t-elle la retraite de son capitaine ?

C'est la fin d'une époque. Le point final, de suspension évidemment, pour un Zinédine Zidane héros malheureux d'une finale de Coupe du monde après avoir été si souvent le guide du football français. L'équipe de France se prépare à  écrire une nouvelle page de son histoire sans l'inspirateur de ses chapitres les plus glorieux. Un premier titre mondial (1998), un second sacre européen (2000) et une nouvelle finale planétaire perdue seulement à  la loterie des tirs au but (2006) : Zizou incarnera à  jamais cette France « black – blanc – beur » qui gagne. Son départ va, inévitablement, laisser un vide, un gouffre, un précipice, comme ceux, à  leurs époques respectives, de Raymond Kopa, chef de file des Bleus troisièmes du Mondial suédois en 1958, et Michel Platini, leader d'une sélection tricolore victorieuse de son premier trophée international (l'Euro 1984 en France) et double demi-finaliste de Coupe du monde (1982 en Espagne et 1986 au Mexique). Le triple meilleur joueur du monde FIFA (1998, 2000 et 2003), ballon d'or 1998, a quitté dimanche le rectangle vert des terrains de football et peut désormais se concentrer tout entier à  la tonte de sa pelouse. Le football français mettra-t-il aussi longtemps à  s'en relever que lors des périodes post-Kopa et post-Platini ? Pas sûr. Car de 1958 à  2006, en passant par les années 1980, les données ont changé. La formation à  la française est mondialement reconnue. Michel Platini, expatrié à  la Juventus de Turin de 1982 à  1987 (date à  laquelle il arrête sa carrière), était alors l'exception; l'un des rares Français à  avoir trouvé grâce aux yeux d'un grand club étranger.

La raréfaction des numéros 10 à  l'ancienne

Quelque 20 années plus tard, 12 des 23 hommes sélectionnés par Raymond Domenech évoluent hors de nos frontières. Le Français s'exporte bien, car son pedigree est de qualité supérieure. Grâce – on l'a dit – à  la politique de formation menée par les clubs. Ceci dit, Franck Ribéry a beau avoir enchanté la France du foot – et pas seulement elle – durant ce Mondial allemand, ce serait aller vite en besogne que de vouloir faire porter à  ses jeunes épaules le poids de la succession de Zidane. La question de cette dernière semble d'autant plus cruciale que l'ère des purs meneurs de jeu, des numéros dix à  l'ancienne, est révolue en France. Ailleurs aussi du reste. Entre milieux récupérateurs et joueurs de couloir, les inspirateurs du jeu n'ont plus guère de place pour se frayer un chemin. Sauf à  être vraiment d'un calibre hors normes, comme le fut pendant plus de dix ans le capitaine des Bleus. Un Barthez, un Thuram (pourtant formidable durant ce mois passé outre-Rhin) – si tant est qu'ils quittent tous les trois l'équipe de France – ou un Makelele (qui a annoncé hier sur TF1 qu'il mettait fin à  sa carrière internationale) seront remplacés par des joueurs équivalents. La performance d'un William Gallas, qui a traversé ce Mondial dans la discrétion malgré des prestations de très haute volée, prouve, à  elle seule, que la France a les reins solides et des ressources. Mais on ne déniche malheureusement pas un pur-sang de la race de Zidane sous le sabot d'un cheval.

Les 23 à  la loupe

18 joueurs ont participé à  la campagne mondiale menant l'équipe de France à  la finale à  Berlin. Raymond Domenech a mis trois matches pour trouver la formule idéale, traversant les quatre matches du tour final avec le même onze de base. Chacun a eu son rôle à  jouer dans le collectif tricolore, même les cinq éléments qui n'ont pas eu le bonheur de rentrer en jeu à  l'une des sept rencontres disputées par les Bleus. Leur bilan global est plutôt bon, car un finaliste ne peut disposer que de grands joueurs.

Gardiens

Fabien Barthez (7 matches, 660 minutes) : il a passé le Mondial sans avoir énormément de travail à  faire. Lorsqu'il en a eu, il l'a fait avec sobriété, sans souci. Il n'y a donc jamais eu le moindre débat sur sa place de numéro un. La finale l'a laissé prostré. Sur les corners puissants de Pirlo en première période, il ne pouvait pas sortir et a été un poil trop avancé sur le coup de tête victorieux de Materazzi. Et lors de la séance finale des tirs au but, il n'a rien pu faire face aux missiles des joueurs italiens. Grégory Coupet : il n'a pas joué, mais après son coup de sang de Tignes, il n'a fait aucune vague, se fondant dans le groupe, y retrouvant sa joie de vivre au fur et à  mesure. Mickaël Landreau : troisième gardien, il était condamné au banc et a emmagasiné un peu d'expérience supplémentaire pour l'avenir.

Défenseurs

Eric Abidal (6 m, 570', deux avertissements) : il est encore débutant à  ce niveau, mais il a réussi un bon Mondial, même s'il a été quelque peu irrégulier. Il a été fortement chahuté par Luis Figo lors de la demi-finale. Mais l'avenir lui appartient comme latéral gauche. Il a beaucoup de fougue, cherche le jeu vers l'avant. Avec l'expérience, il reviendra encore plus fort. William Gallas (7 m, 660') : que dire d'autre qu'il a été tout simplement monstrueux tout au long de la Coupe du monde. Implacable dans sa zone défensive, il n'a rien laissé passer tout au long des sept matches, se montrant impeccable dans toutes ses interventions. Le possible départ de Lilian Thuram lui donnera les clés de la défense, mais le joueur de Chelsea est un leader né. L'avenir de l'arrière-garde passe par lui. Mickaël Silvestre (1 m, 90') : il a pu disputer la rencontre face au Togo en profitant de la suspension d'Eric Abidal. Il est sorti du banc sans le moindre complexe, a réussi un match solide face à  des adversaires toutefois limités. Il n'a cependant jamais pu prétendre passer devant Abidal et va devoir lutter pour ne pas rester un simple remplaçant. Lilian Thuram (7 m, 660', 1 avertissement) : il a disputé sa dernière Coupe du monde au sommet de son art. Il a tout été exceptionnel, ébouriffant, remarquable, précieux dans son placement. Il est même monté sur les coups de pied arrêtés pour perturber les défenses adverses. Il a juste commis une petite faute sur l'Espagnol David Villa en 8e de finale, entraînant le penalty de l'ouverture du score. Il aurait aimé terminer sa carrière mondiale sur une seconde couronne, mais le destin a été contraire. Mais il aura été un grand bonhomme. Willy Sagnol (7 m, 660', 3 avertissements) : il est indiscutable au poste d'arrière latéral, où il a toujours bien tenu son couloir, même face à  des clients comme ce diable de Cristiano Ronaldo. Il est installé pour quelques années encore chez les Bleus, a une âme de leader, même s'il se méfie des paroles qu'il prononce. Il aime bien monter et a failli être décisif en finale par son centre parfait sur la tête de Zidane. Jean-Alain Boumsong, Gaël Givet, Pascal Chimbonda : ce sont les trois joueurs de champ qui n'ont pas eu de temps de jeu durant cette Coupe du monde.

Milieux de terrain

Patrick Vieira (7 m, 585', 2 buts, un avertissement) : à  la peine lors des deux premières rencontres, il est monté progressivement en puissance pour devenir un des grands bonhommes de cette Coupe du monde. Infatigable récupérateur, il s'est souvent mêlé aux phases offensives, inscrivant deux buts, complétés par deux passes décisives. Sa sortie sur blessure en finale a peut-être influé le score final, son poids en attaque manquant aux Bleus pour inscrire le second but. Claude Makelele (7 m, 660', deux avertissements) : lui aussi a été époustouflant tout au long de la Coupe du monde, ratissant un nombre incroyable de ballons. Il serait simplement énorme s'il était doté de plus d'allant offensif, mais ce n'est pas son rôle. Florent Malouda (6 m, 501', un avertissement) : le Lyonnais a connu des hauts et des bas lors de cette Coupe du monde. À plusieurs reprises, on a pu se demander à  quoi il servait réellement dans les phases offensives, étant assez maladroit. Mais il s'est inlassablement replacé, a été précieux, et a fini en trombe en finale, où il a pesé sur la défense italienne. Vikash Dhorasoo (2 m, 10') : le chouchou de Domenech n'a pas eu voix au chapitre durant ce Mondial, à  part deux rentrées en fin de match. Sa frappe face à  la Suisse, passée à  quelques centimètres du poteau de Zuberbà¼hler, aurait pu changer son destin. Sidney Govou (4 m, 64') : appelé de dernière minute suite à  la blessure de Djibril Cissé, il a été à  quatre reprises le joker des Bleus. Il s'est acquitté de sa tâche avec fougue, heureux de pouvoir participer à  l'aventure. Zinédine Zidane (6 m, 558', trois buts, deux avertissements, une expulsion) : que dire sur ce génie du football. Le dernier geste de sa carrière entraînant son expulsion en finale ne doit pas ternir le fait qu'il a terminé au sommet de son art, élu meilleur joueur de la Coupe du monde. Il est monté en puissance, est redevenu le magicien « Zizou » à  partir des 8es de finale, a enthousiasmé le monde du football en quarts face au Brésil. Il a inscrit les deux derniers buts des Bleus sur penalty et aurait mérité une sortie victorieuse. Pour l'ensemble de son oeuvre majestueuse. Alou Diarra (2 m, 75') : entré dix minutes face au Togo, il a surtout remplacé en finale Patrick Vieira, blessé. Il y a été sobre, mais n'a pas l'allant offensif du joueur de la Juventus de Turin. Mais à  25 ans, il pourrait signer pour un long bail chez les Bleus en poursuivant sa progression. Franck Ribéry (7 m, 512', un avertissement) : il s'est installé sans souci comme titulaire des Bleus, en étant titularisé six fois. S'il a encore du déchet dans son jeu, il a un coeur énorme, il est à  fond tout le temps, sa combativité est exemplaire. Il n'en est qu'à  dix sélections, mais il va falloir se lever tôt pour le sortir de l'équipe ces prochaines années.

Attaquants

Sylvain Wiltord (7 m, 208') : il a participé à  tous les matches, mais n'a été titularisé qu'une fois. Il a bien tenu son rôle de joker, sans pouvoir trouver l'ouverture, sans être décisif comme il l'a déjà  été dans le passé. Thierry Henry (7 m, 632', trois buts) : il n'a pas eu un rôle facile durant ce Mondial en étant le seul en pointe. S'il a marqué trois buts, il n'a pas réussi d'exploit individuel qui change la face d'un match comme il le fait à  Arsenal. Il s'est toutefois dépensé sans compter et a réussi une belle finale. Il pourrait toutefois un peu apurer son jeu et cesser de se lamenter à  chaque chatouille adverse. Louis Saha (3 m, 32', deux avertissements) : joker de Thierry Henry, il a eu droit à  trois apparitions durant lesquelles il a été à  fond, récoltant deux avertissements qui l'ont privé de finale. Mais il n'a pas pu montrer la force de percussion qu'il avait à  Manchester en fin de saison. David Trezeguet (3 m, 112') : il a vécu un Mondial frustrant, cauchemardesque pour cet attaquant plutôt imbu de sa personne. Maladroit même aux entraînements, il a perdu confiance après une belle saison en Italie. Comme un symbole pour ce héros de l'an 2000, c'est lui qui a manqué le tir au but donnant la victoire à  l'Italie. Mais il s'en remettra.
Merwan
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Message par Merwan »

Je sais pas pourquoi mais je sens bien le William début de Septembre :lol:
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Pinon
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Message par Pinon »

Marco Materazzi s'est expliqué dans les colonnes du quotidien sportif italien, La Gazzetta dello Sport, mardi suite à  son altercation avec Zinédine Zidane lors de la finale de la Coupe du Monde de dimanche à  Berlin.

« J'ai tenu son maillot pendant quelques secondes seulement, il s'est tourné vers moi, il m'a parlé en raillant, il m'a regardé avec super arrogance, de haut en bas : « si vraiment tu veux mon maillot, je te le donnerai après ». Je lui ai répondu avec une insulte, c'est vrai » a déclaré Marco Materazzi dans La Gazzetta dello Sport.

« Une insulte de celles qu'on s'entend dire des dizaines de fois et qui nous échappent souvent sur le terrain. Ce qui est sûr c'est que je ne l'ai pas traité de terroriste : je ne suis pas cultivé et je ne sais même pas ce que c'est un terroriste islamiste et ma seule terroriste c'est elle..." a ajouté le défenseur de l'Inter Milan en montrant sa fille de 10 mois. « Je n'ai certainement pas mis en cause non plus la maman de Zidane, pour moi, la maman est sacrée. »
C'est clair que c'est un mec vraiment très con, avec le QI d'une huitre :!:
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais

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Message par Psychogene »

@Pinon: :coach: Merci d'arrêter d'insulter les huitres, non mais :evil: :evil:







:lol:
Matthieu
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Hans
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Message par Hans »

Tout le monde connaît Zidane. Il n'agit pas comme ça sans raisons.
Rien que contre la Corée du Sud il a failli démonter un joueur ... pour un type qui n'agit pas comme ça sans raisons, ça fait beaucoup en une seule coupe du monde. :roll:
Manu
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Message par Manu »

14 explusions dans sa carriére c est pas un Saint non plus même si cela n enleve rien à  son talent.
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argueti
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Message par argueti »

Pinon a écrit :
Enrico Castellacci, médecin de l'équipe d'Italie, a annoncé jeudi qu'Alessandro Nesta ne pourrait pas disputer la finale de la Coupe du monde face à  la France dimanche à  Berlin (20h00). Victime de douleurs récurrentes aux adducteurs depuis le match face à  la République tchèque (2-0), le Milanais n'a jamais réintégré le groupe italien et ne sera pas remis de cette blessure sournoise qui l'empêche d'accélérer ou d'ouvrir son pied. Une blessure qui l'a déjà  plusieurs fois handicapé sous le maillot du Milan AC.

Alessandro Nesta joue décidément de malchance en Coupe du monde. En 1998, il s'était gravement blessé en match de poule face à  l'Autriche, et en 2002, il n'avait pu prendre part au 8e de finale de la Squaddra Azzurra face à  la Corée du Sud. Le joueur du Milan AC devrait être remplacer par Marco Materazzi en défense centrale, aux côtés de Fabio Cannavaro.
Finalement cette blessure a tout changé ...
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lolo
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Message par lolo »

Manu a écrit :14 explusions dans sa carriére c est pas un Saint non plus même si cela n enleve rien à  son talent.
Et Materazzi, combien d'expulsions? :?:

Allez, 5 minutes de bonheur histoire de nous réconcilier avec le foot...
Manu
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Message par Manu »

oui mais Materrazi là  a le rôle de la victime... et à  la fin il léve la coupe du monde :?

et pour info il n a eu aucun carton rouge en 2006...

http://www.lequipe.fr/Football/Football ... r7129.html

;)
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silex57
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Message par silex57 »

Hans a écrit :
Tout le monde connaît Zidane. Il n'agit pas comme ça sans raisons.
Rien que contre la Corée du Sud il a failli démonter un joueur ... pour un type qui n'agit pas comme ça sans raisons, ça fait beaucoup en une seule coupe du monde. :roll:
C'est clair que tout le monde le savait (enfin ceux qui connaisse le foot en dehors des coupes du monde), Zizou c'est un calme et le calmes c'est les pires quand ils s'énervent. Moi ça ne m'a pas étonné de sa part !
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
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