[05/06] 28ème J: RCS / Troyes : 2-0
- argueti
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DNA a écrit :Pas sérieux s'abstenir
Grâce au probant succès obtenu à Toulouse voilà huit jours (1-2), le Racing est redevenu un candidat au maintien en Ligue 1. S'il bat Troyes ce soir à la Meinau, peut-être pourra-t-on même le prendre -enfin- au sérieux.
En boxe, il y a le combat du siècle. Comme son nom ne l'indique pas, il nous est resservi à peu près tous les dix ans. En football, on parle plus volontiers du match de l'année. Au Racing, par les temps qui courent, il y en a un par week-end, ou presque.
Voilà quinze jours, pour la venue d'Ajaccio, seule une victoire pouvait entretenir l'espoir de maintien. Résultat : match nul, et au revoir la Ligue 1. Mais une semaine plus tard, divine surprise, une escapade au parfum de violette se solde par un succès aussi inattendu que mérité (1-2). Revoilà le Racing à 7 points de Troyes, qui se trouve être à la fois son prochain adversaire et l'équipe à rejoindre. Et un match de l'année, un !
«Peut-être les Troyens sont-ils moins habitués que nous à se sortir les tripes »
Puisque le Racing, et c'est heureux, refuse toujours de rendre les armes, il est encore permis d'imaginer bien des scénarios. Exemple : match nul ce soir contre Troyes, mais victoire samedi prochain à Rennes pendant que les Aubois coincent contre Auxerre (29e journée). Et re-match de l'année pour le Racing le 11 mars à la Meinau, contre Le Mans !
Tout cela pour dire qu'il y aura de l'espoir tant qu'un et un feront deux et que les mathématiques refuseront de plonger le Racing dans les ténèbres de la Ligue 2.
«Avec ou sans les supporters, nous donnerons tout ce que nous avons»
Néanmoins, à mesure que le temps passe, la marge de manoeuvre du Racing se réduit. Autrement dit, tout autre résultat qu'une victoire ce soir sonnerait probablement le glas des chances de maintien strasbourgeoises. « Si les Troyens obtiennent le nul, nous resterons à 7 points, et eux reprendront confiance. Pour que l'espoir demeure, il faut impérativement gagner. Pour y parvenir, il faudra se lâcher, essayer d'emballer le match. Peut-être les Troyens sont-ils moins habitués que nous à se sortir les tripes », suggère Jacky Duguépéroux.
Pour cette rencontre de la plus haute importance, Philippe Ginestet croit utile de monter au créneau pour décréter la « mobilisation générale ». Et le président du Racing de lancer un appel aux supporters, légitimement boudeurs ces derniers temps : « Le club attend ce dimanche la mobilisation de toute l'Alsace du football et de tous les passionnés du Racing dans une Meinau chauffée à blanc », un stade qu'il veut voir redevenir « la forteresse imprenable de la fin de saison dernière ».
Duguépéroux en appelle lui aussi au soutien populaire : « J'espère de tout coeur que le public va nous pousser. Surtout si les joueurs donnent le tempo sur le terrain. » Guillaume Lacour, capitaine du Racing, apporte des garanties : « Avec ou sans les supporters, nous donnerons tout ce que nous avons, en profitant si possible de l'élan pris à Toulouse. »
Allumez le feu !
Le fameux match à six points
Selon le résultat de Strasbourg - Troyes, le Racing se retrouvera ce soir à 4, 7 ou 10 longueurs de la 17e place. Il s'agit donc bel et bien d'un match à six points.
ENJEU. - « C'est la première fois que nous affrontons l'équipe classée 17e, c'est-à -dire le premier non-relégable. C'est pour cette raison que ce match est si important. Le gagner est une condition indispensable pour continuer à croire au maintien. Car si nous sommes toujours à 7 points dimanche soir, ça nous mettra un coup derrière la tête. Et ça remettra Troyes en confiance », prévient Jacky Duguépéroux.
SERENITE. - La situation des Troyens se dégrade lentement, mais sûrement. A la trêve, l'ESTAC comptait 11 points d'avance sur le premier relégable. A la veille de cette 28e journée, elle n'en a plus que 6 (sur Ajaccio). Pas de panique néanmoins en Champagne, où l'entraîneur Jean-Marc Furlan dédramatise sur fond d'autosatisfaction. « Nous sommes en avance sur nos prévisions de début de saison », renvoie-t-il aux oiseaux de mauvais augure.
Sans Grax
JOUEUSE. - Un peu à l'image du Racing, l'ESTAC possède une équipe joueuse. Cette vertu n'est hélas guère récompensée en Ligue 1 cette saison, les Strasbourgeois en savent quelque chose. Le week-end dernier, les Troyens ont perdu sur leur terrain contre Nancy (0-1) un match qu'ils avaient nettement dominé. Mais le manque de réalisme de ses attaquants, et en particulier de Jaziri, les a plombés. Furlan renouvellera néanmoins sa confiance au petit Tunisien, auteur de 3 buts cette saison en Ligue 1. Vrai que Sébastien Grax, le meilleur réalisateur du club (6 buts), est blessé. Et suspendu pour ce match, de surcroît !
DERNIÈRE. - La dernière victoire des Troyens en championnat remonte au 11 janvier : 1-0 contre Lille au stade de l'Aube. Le LOSC réussit d'ailleurs plutôt bien aux Champenois, puisqu'ils s'étaient déjà imposés dans le Nord à l'aller (1-2). L'ESTAC s'est également imposée à Ajaccio cette saison (0-1).
Amzine à droite
TROIS. - C'est étonnant, mais c'est ainsi. Depuis 1932, Strasbourg n'a reçu Troyes qu'à trois reprises dans le cadre du championnat de 1re division. Bilan de ces confrontations : deux victoires du Racing et un résultat nul.
AMZINE. - A Troyes depuis la saison 2002/2003, l'ex-Strasbourgeois Gharib Amzine a fait son trou à l'ESTAC, où il bénéficie d'un statut de titulaire malgré l'hostilité dont témoigne parfois le public aubois à son égard. Milieu gauche, il évoluera exceptionnellement à droite ce dimanche, dans la mesure où Furlan a décidé de titulariser le pur gaucher Enza-Yamissi sur l'autre flanc. Les Troyens évolueront en 4-2-3-1.
L'Alsace a écrit :Une montée en température
Le Racing, qui accueille Troyes à 18 h pour ce que Jacky Duguépéroux qualifie de « match de l'année », espère réduire son retard sur les Aubois, premiers non-relégables, de moins 7 points à moins 4.
Quand on est entraîneur, on se rassure souvent comme on peut. On cherche surtout toujours à faire dire aux chiffres ce qu'on veut bien en entendre. Ainsi, Jean-Marc Furlan s'est-il penché cette semaine avec attention sur le classement de L1 depuis le début de saison. Et l'entraîneur troyen en a extrait un instantané significatif à ses yeux. Ce matin, Troyes possède sept points de plus que le Racing. Une avance rigoureusement identique à celle dont il disposait après la 15e journée. Sous-entendu : lors des douze dernières levées, son équipe n'a pas cédé un pouce de terrain à ce RCS engagé dans une course désespérée pour sa survie. Le raisonnement semble se tenir. Oui, mais voilà , il ne tient pas compte d'un bilan intermédiaire beaucoup moins encourageant pour l'ancien Strasbourgeois Gharib Amzine et ses partenaires. A mi-chemin de cette douzaine de rencontres, Troyes avait très exactement relégué Strasbourg à 13 longueurs (25 points contre 12 au soir de la 21e journée). En 6 rencontres, ce matelas confortable a fondu de moitié ou presque. Duguépéroux et ses hommes, invaincus depuis 5 matches toutes compétitions confondues, ont récolté 8 points sur ces 6 dernières journées ; le club aubois, deux seulement. Et si d'aventure les Bleus venaient à s'imposer tout à l'heure, ils auraient, en sept rencontres seulement et un mois et demi, réduit des deux tiers le handicap qui était le leur sur l'ESTAC le 11 janvier vers 22 h 30. A 10 journées et deux mois et demi du baisser de rideau, les mouches pourraient bien donc changer d'âne tout à l'heure.
Une seule victoire à la Meinau
Gharib Amzine a beau clamer ci-dessous, avec conviction et assurément honnêteté, que la pression est moins forte sur les épaules troyennes que sur celles des Strasbourgeois, rien n'empêche de penser que les hommes de Furlan sont, au moins inconsciemment, un peu dans leurs petits souliers. « Ils vont venir ici avec beaucoup de détermination et d'agressivité », prévient pourtant Duguépéroux qui n'a toujours pas digéré le match aller à Troyes où le Racing, qui menait 1-0 et avait eu l'occasion de faire le break, s'était fait reprendre à un peu plus d'un quart d'heure de la fin. « N'oublions pas que jusqu'ici, nous n'avons gagné qu'un seul match à la Meinau. Nous sommes plus à l'aise, plus libérés à l'extérieur. Ce dimanche, il faudra se lâcher et jouer sans arrière-pensée. Mais on sait que Troyes est dangereux en déplacement et peut nous poser des problèmes. » Devant quelque 20000 spectateurs (dont 6 à 7000 invités), le Racing est à la croisée des chemins. Hier après-midi, pour la première fois depuis une éternité, « Dugué » a travaillé à huis clos en fin d'entraînement. Supporters et journalistes ont été priés d'évacuer le terrain annexe. Objet de cette mise au secret d'un gros quart d'heure : un travail spécifique sur les coups francs. Sans doute parce que les dernières tentatives strasbourgeoises dans cet exercice avaient viré au pathétique. En quittant le stade, le technicien bas-rhinois a confié avoir senti lors de cette ultime séance « de la nervosité », ajoutant dans un sourire : « C'est plutôt bon signe. J'aime bien ça. » Preuve que la tension et la température montent, avant ce rendez-vous à quitte ou double. Gharib Amzine a peut-être raison : la pression écrase davantage le Racing que Troyes. Car pour les Bleus, il n'y a, en cette 28e journée, pas de mystère : ça passe ou ça casse.
Le kop va pousser
Ils seront sans doute 20000 tout à l'heure à la Meinau. Parmi eux, les fidèles des fidèles du quart de virage Nord-Ouest, dévolu au kop qui regroupe les deux plus actives associations de supporters du RCS : les Ultra Boys 90 et le Kop Ciel et Blanc. Le 8 février face au PSG, le virage est resté silencieux. Une action spontanée, selon Frédéric Kientzler, ancien président des UB : « Tout s'est décidé dans le bus au retour de la terrible défaite à Lens (2-1). Nous étions dégoûtés. Mais nous avons repris nos chants contre Ajaccio et ce dimanche, nous soutiendrons l'équipe. Pourtant, une bonne partie d'entre nous n'y croit plus, moi le premier, depuis les nuls à domicile contre Paris (1-1) et Ajaccio (2-2). Je pense que nous allons échouer à un ou deux points du maintien et que nous pourrons nourrir de gros regrets. » « Contre Paris, nous avons voulu montrer notre ras-le-bol », enchaîne « Greg », vice-président des UB. « Après Ajaccio, je n'y croyais plus tout. Grâce au succès à Toulouse, tout bon supporter se doit d'y croire à nouveau. Mais nous n'avons pas prévu contre Troyes de soutien spécial. Jusqu'à la fin de saison, nous ne jouerons que des matches de la dernière chance, sauf si nous sommes très vite condamnés. Quand le besoin s'en fera vraiment sentir, nous en mettrons une couche. » Y croire ou ne plus y croire ? Telle est la question née de la victoire rapportée du Stadium toulousain. « L'espoir renaît un peu », consent du bout des lèvres le responsable du KCB, Julien Keller, qui a sondé ses ouailles. « Mais le maintien relèverait du miracle pour une équipe qui n'a remporté que 3 victoires en 27 journées. Le droit à l'erreur est inexistant et il suffit d'un mauvais pas pour que ce mince espoir s'évanouisse définitivement cette fois. Nous avions 95 % de chances de descendre après Ajaccio. Nous n'en avons plus que 93 après Toulouse. Mais il faut que tout le monde soit derrière l'équipe contre Troyes, pour la soutenir jusqu'au bout, même si c'est pratiquement grillé. » Virulent en 2001 lors de la précédente relégation en L 2, le KCB reste plus mesuré cette saison. « A l'époque, le divorce avec joueurs et dirigeants était fortement marqué. Cette année, c'est différent. Nous n'avons pas le sentiment que les gars trichent et nous n'avons que très peu de choses à leur reprocher. Mais la malchance n'explique pas tout. Je crois que certains n'ont tout simplement pas le niveau de L 1. Un garçon comme Haikel Gmamdia, qui était intéressant sur le papier, ne s'est pas intégré et n'a pas eu le rendement escompté. Faut-il pour autant en faire le reproche à un Marc Keller qui a redressé le club ? Il a fait ce qu'il pensait être bon pour le Racing. Aujourd'hui prédomine un sentiment de tristesse plus que de colère. Nous sommes tristes pour les joueurs qui se battent et les dirigeants qui se sont investis. Nous n'avons aucune animosité envers eux. »
Le Racing dans le vert
La DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) de la Ligue de Football Professionnel a publié vendredi les comptes des clubs de Ligue 1 pour la saison 2004-2005. Ces derniers font apparaître un déficit cumulé de 32,5 millions d'euros, avec un « pompon » détenu par le PSG (près de 18 millions d'euros de déficit), devant Marseille (- 10,6), Nantes (- 9,6), Rennes (- 6) et Lens (- 5,5). Le Racing, lui, fait partie des bons élèves qui permettent un léger rééquilibrage de la balance, puisqu'il affiche un excédent de 2,229 millions d'euros pour la saison écoulée. On est loin des 11 millions d'euros de trou financier qui avaient sanctionné la saison 2002-2003, la dernière de l'ère Mc Cormack/Patrick Proisy.
ARRACHE : retour repoussé. Alors que l'Egyptien Hosni (cuisse) et le Colmarien Pascal Johansen (tendinite d'Achille) reprendront avec le groupe en début de semaine prochaine (Ndlr : le premier a participé en partie à la séance d'hier), Salim Arrache continue de manger son pain noir. Victime d'un claquage de la cuisse gauche le 3 décembre contre Sochaux alors qu'il était en pleine bourre, l'international algérien avait rechuté début janvier. Son retour en CFA, initialement programmé la semaine dernière, avait été retardé une première fois. Il l'est une deuxième, puisque l'IRM passée mercredi par le joueur a mis en évidence un saignement qui n'augure rien de bon. L'ailier strasbourgeois est de nouveau à l'arrêt et aux soins. La durée de son indisponibilité est indéterminée. Quant à Sidi Keita, opéré fin septembre des ligaments croisés du genou, il retrouve peu à peu le terrain. Hier, alors que ses coéquipiers préparaient la réception de Troyes, il a travaillé en solo avec le kiné Nagib Remita.
QUATRE SELECTIONNES : Outre Szilard Nemeth, appelé au sein de la sélection slovaque qui affrontera la France mercredi au Stade de France, trois autres Strasbourgeois ont été retenus par leurs sélectionneurs respectifs pour les rendez-vous internationaux du milieu de semaine prochaine. Alexander Farnerud jouera mardi avec les espoirs suédois contre la République d'Irlande. Karim Haggui et la Tunisie accueilleront la Serbie-Monténégro mercredi à Tunis. Enfin, Arthur Boka et la Côte d'Ivoire se déplacent le même jour à Valladolid pour affronter l'Espagne.
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mdrrrrFM75 a écrit :je commence par une biere matinale (ca porte chance..) je vais matter le match à la maison (en bon blaireau de base) avec le maillot et l echarpe...c est bon d etre prolo parfois..
allez Racing allez
faites moi mentir...
Dis donc FM75, y'a un message qui t'attend depuis le milieu de semaine dans le topic "Musique"
En tout cas content que le match ait lieu à 18h et pas 20h, au moins çà pellera un tout petit peu moins...
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