SR Colmar

[RACING1906]

sur un but de DO.

[RACING1906]

Le même DO tire sur la transversale juste avant la mi-temps.

[Kaniber]

Les Verts sont dans le vrai mais la seconde période s'annonce explosive.

1-1

[RACING1906]

Et c'est terminé sur ce score nul.

[Kaniber]

Et c'est terminé sur ce score nul.

C'est la fin du match à Ajaccio. les Colmariens ont été héroïques et auraient même pu décrocher toute la mise sur cet exploit de Crillon, le meilleur Alsacien.

Très bon résultat

1 - 1

[PoY]

Les 3 premières places sont encore loin... 9 points il faudrait une sacrée série pour remonter aux avants postes

[Tenor]

tout à fait faisable

[RACING1906]

EN PLEINE TEMPETE

Dominés par une offensive équipe ajaccienne, les SRC se sont montrés généreux et solidaires. Ils auraient même pu faire sauter la banque en fin de match. Mais la satisfaction du devoir accompli est réelle.

En se déplaçant dans le chaudron de Mezzavia, les SRC se doutaient de la bataille qu’ils allaient devoir mener pour ne pas perdre. Face aux hommes de Thierry Laurey, d’abord; face à un public chaud bouillant venu supporter ses joueurs, ensuite.

Une équipe prévenue en vaut deux. Hier soir, l’adage a pris tout son sens. Pour résister à la furia ajaccienne, les Colmariens se sont évertués à jouer intelligemment leur partition. Si intelligemment qu’ils avaient déjà fait le plus dur après quatre minutes de jeu et un but lucide de Sané pour finaliser un contre menés en quelques touches de balle (0-1).

« On se fait surprendre comme des blaireaux, regrettait l’entraîneur du «Gaz», Thierry Laurey. C’est difficile de courir après le score. On a su néanmoins prendre le jeu à notre compte, faire sortir cette équipe colmarienne bâtie pour le contre. Et on a finalement réussi à recoller au score. » Une première, cette saison, après avoir été mené à Ange-Casanova.

Durant une mi-temps et demie, les Gaziers n’ont cessé de pousser en donnant du rythme à leur jeu malgré une pelouse en piteux état. Les attaques corses ont déferlé dans les trente derniers mètres alsaciens. Sans discontinuer. Elles ont commencé par se briser sur les récifs défensifs haut-rhinois – Crillon et Hérelle notamment. Les SRC ont tenu bon dans la tempête.

«Nous avons été surpris par leur organisation avec un milieu en losange, des latéraux qui montaient et trois attaquants devant, avouait Damien Ott, l’entraîneur des Verts. Mais notre discipline collective nous a permis de concéder au final peu d’occasions. Et c’est sur une action de jeu évitable que l’on a fini par craquer.»

«On s’est offert le luxe de jouer la gagne jusqu’à la fin»
Au moment où les Gaziers commençaient à douter, pas récompensés de leur d’ébauche d’énergie, une perte de balle suivie d’un pressing trop lâche et d’une erreur de marquage ont eu raison de la solidité défensive alsacienne. Do en a donc profité pour réveiller Mezzavia (1-1, 32e ’).

À proximité des eaux calmes de la Méditerranée, la tempête grondait. Et le grain s’est abattu sur les SRC durant toute la seconde période. Le bateau haut-rhinois a sérieusement tangué mais personne ne s’est défilé lorsqu’il a fallu écoper. La solidarité a joué à plein. Les interventions dans les trente derniers mètres se sont succédé. Au grand désespoir des Insulaires. «On a fait le maximum ce soir, on a tout essayé. Je ne peux rien reprocher à mes joueurs, confiait le coach du Gazélec. On a réalisé un bon match de football. On a simplement manqué de lucidité. On a pris des risques sur la fin et ça a failli nous coûter cher.»

Car après la tempête ajaccienne, il a bien failli faire grand beau sur Colmar. Armand (77e ’) et Crillon (90e ’) ont été à deux doigts de convertir les rares opportunités de contres des SRC. Mais Maury et sa barre transversale ont évité le pire au «Gaz».

«On n’a pas été loin du jackpot, souriait Damien Ott. On s’est offert le luxe de jouer la gagne jusqu’à la fin. Mais on ne peut être que satisfait du nul. Ce soir ( hier ), c’est Ajaccio qui est déçu par le résultat.» Les SRC ont montré une fois de plus qu’ils savaient naviguer en eaux troubles.

DNA

[Kaniber]

Les 3 premières places sont encore loin... 9 points il faudrait une sacrée série pour remonter aux avants postes

Pourquoi pas

[RACING1906]

AVEC LES TRIPES

Pour résister jusqu’au bout aux rushes ajacciens, les Colmariens ont dû se dépouiller sur le terrain. Un état d’esprit conjugué à une rigueur tactique doit leur permettre d’aborder les prochaines échéances du National avec sérénité. Ça tombe bien, du (très) lourd est encore prévu ces prochaines semaines.

Pour proposer un bon match, il faut être deux. C’est bien connu. Au stade Ange-Casanova, les SRC et le Gazélec ont livré chacun une copie très propre, dans un registre différent toutefois.

Les Colmariens ont retrouvé l’efficacité défensive de leur 4-1-4-1, momentanément perdue à Luzenac, qui leur avait permis de voyager en première classe fin 2013.

Les Corses, eux, se sont livrés sans arrière-pensée et ont ballotté une équipe alsacienne comme peu ont su le faire – Luçon durant 45 minutes peut-être – depuis le début de la saison.

Les éloges sur le jeu ajaccien n’ont d’ailleurs pas manqué après la rencontre.

« Fidèles à notre logique »

« C’est une belle équipe qui a su donner du rythme à la rencontre malgré un terrain gras, s’est enthousiasmé Sébastien Chéré. Elle nous a obligés à beaucoup défendre. On avait pris le parti de jouer vite mais on n’avait pas la force de conserver le ballon devant. Du coup, il revenait très vite devant notre but. »

« On s’est vraiment fait bousculer, a renchéri Damien Ott, l’entraîneur haut-rhinois. Le jeu offensif du Gazélec a été admirable. Ça n’arrêtait pas de pousser. C’était une grosse opposition, très intéressante pour nous. »

Car si le « Gaz » a tout donné en attaque, quitte à se découvrir, les Verts, eux, ont été maîtres de leurs trente derniers mètres.

Pour ne pas exploser en vol, lorsque la pression sur le terrain et dans les tribunes était à son paroxysme, ils se sont raccrochés à leur rigueur défensive pour verrouiller l’accès au but gardé par Mensah.

Disciplinés, ils ont su faire les efforts collectifs nécessaires pour mailler parfaitement le terrain. Le bloc haut-rhinois, bien organisé et solidaire, a su coulisser à bon escient.

Enchaîner à Orléans

On a régulièrement vu des joueurs venir au soutien d’un coéquipier en difficulté pour des prises à deux voire à trois.

Une densité qui a obligé le Gazélec à abuser des centres dans la surface de réparation. Mais les Insulaires ont trouvé à qui parler dans les duels.

Même sur les coups de pied arrêtés, une faiblesse récurrente des SRC, les Alsaciens se sont montrés souverains. Mise à part le duel (perdu) face à Do et quelques sorties aériennes pour soulager ses défenseurs, Mensah aura passé une soirée plutôt tranquille.

« Nous avons été fidèles à notre logique. On a beaucoup couru pour bien défendre, analysait Damien Ott. On a également eu les ballons pour les contrer. Le hold-up a été possible jusqu’au bout. Après une telle rencontre, on ne peut qu’avoir le sentiment du travail bien fait. »

Même si une certaine frustration a pu poindre à l’horizon au moment d’évoquer les deux barres trouvées par Armand et Crillon dans le dernier quart d’heure, le point du nul est venu récompenser une sacrée débauche d’énergie.

Des efforts qui ont certainement coûté le brin de lucidité nécessaire pour faire fructifier les quelques occasions de contre. Difficile de se mettre minable sans en payer le prix à un moment ou un autre.

« Ce soir (vendredi) , on ne voulait surtout ne pas perdre, soulignait Sébastien Chéré. On a bien défendu face à un adversaire très dangereux. »

Une prestation du même acabit est attendue dans cinq jours à Orléans, le leader du National. À cette condition, et sur un match, tous les espoirs seront alors permis…]

DNA