Luc Dayan

[argueti]

LUC DAYAN, NOUVEAU PRÉSIDENT DU RCS

Luc Dayan a été nommé Président de la SASP Racing Club de Strasbourg-Football. Spécialisé dans la restructuration de clubs hexagonaux et étrangers, l'ancien Médecin du sport a présenté sa mission et ses objectifs ce jeudi après-midi. Entretien.


- Quand avez-vous su que vous seriez nommé Président du RCS ?
- Je l'ai su hier (mercredi). Dans mon contrat de consultant avec Racing Investissements, il était spécifié que je pouvais être nommé à ce poste et que, si on me le proposait, je l'accepterais. Alain Fontenla ma demandé si j'étais toujours d'accord. Aujourd'hui, je dois gérer une période de transition.

- La situation semble assez complexe.
- C'est une situation techniquement compliquée, et ce en-dehors des problèmes de personnes ou autres. En cours de saison, procéder à une revente du club ou d'une partie du club, est encore plus compliqué. Il est très difficile d'avoir les éléments financiers sur lesquels peuvent se mettre d'accord le vendeur et l'acheteur. Ce qui explique en partie la difficulté de finaliser les négociations en cours actuellement. Elles continuent, pour autant. Mais, pour le bien du Club, il faut sortir de cette période rapidement, même s'il n'y a plus d'urgence vitale. Le point positif de tout cela, c'est qu'aujourd'hui, tout est transparent. Les livres ont été ouverts. Et les deux parties ont également la même vision sur la façon dont doit évoluer le Racing à terme.

« Faire en sorte que le sportif fonctionne »

- Quel sera votre rôle de Président au milieu de tout cela ?
- Cela va dépendre de la volonté des deux parties sur des dossiers concrets. Par exemple, il faudra établir un budget de référence pour la saison prochaine. Et les deux parties devront être d'accord pour le valider, sinon nous n'avancerons pas. Autre exemple, un club chinois souhaiterait mettre à l'essai Marcos. Les deux parties seront-elles d'accord ? C'est une situation qui peut devenir plombante pour le RCS si elle dure trop longtemps. En revanche, si les négociations aboutissent ou échouent, le cadre ne sera plus le même. Une date a d'ailleurs été fixée pour arriver à une entente ou pas.

- Quels sont vos objectifs ?
- C'est de bien gérer la SASP. Je donnerai mon avis sur certains points. Je rendrai des comptes à l'actionnaire, mais aussi aux Partenaires, à la Ville et aux supporters. Une de mes fonctions aussi, est de faire en sorte que le sportif fonctionne normalement. Et, plus généralement, que la SASP fonctionne normalement.

[argueti]

L’épreuve de force

Nommé mercredi à la présidence du RCS, Luc Dayan va devoir enfiler le costume de pacificateur alors que Henri Ancel a radicalisé hier sa position. Le médiateur de la Ville et porte-parole du dossier de rachat alsacien refuse désormais de négocier avec Alain Fontenla.

Les ronds de jambes et les politesses, c’est terminé. Lassé de mener des négociations sans fin depuis bientôt deux mois avec les propriétaires du Racing (Alain Fontenla et la société Carousel Finance présidée par Jafar Hilali), Henri Ancel a durci le ton hier.

Le porte-parole des investisseurs alsaciens candidats au rachat du club refuse de poursuivre toute discussion avec l’actionnaire majoritaire Alain Fontenla et exige que ce dernier quitte la table (voir ci-dessous). Jusqu’ici « soft » - pour reprendre son expression - dans son discours, le médiateur désigné par la Ville de Strasbourg passe à l’offensive et sort l’artillerie lourde.

Depuis le 4 décembre et la prise de pouvoir de Fontenla, le Racing vit dans un chaos exponentiel dont seuls l’extirpent de temps à autre les prestations d’une équipe qui a décidé de se prendre en charge, comme en témoigne le portier Stéphane Cassard : « Notre staff a eu un rôle de protection important. Le coach est toujours resté positif. Il n’a jamais cessé d’insister sur le fait qu’il ne servait à rien de se mêler de ce qui se passe dans les bureaux, même si nous aimerions tous que les choses se débloquent. Du coup, les revirements incessants ne nous gênent pas plus que ça. Nous sommes dans notre bulle. »

Bref, alors que le calme règne dans les vestiaires, d’incessants séismes, dont les répliques ne se comptent plus, fissurent les coulisses. La spectaculaire montée au créneau de Henri Ancel hier est le dernier en date. Elle correspond à la première journée de présidence de Luc Dayan, intronisé la veille en assemblée générale.

Dayan : « Fin février, date butoir »

Le « restructurateur », engagé le 28 décembre par Fontenla (absent ce soir au match), est revenu hier à Strasbourg dans un costume de pacificateur. « J’ai été sollicité ce week-end pour prendre la présidence (« L’Alsace » de lundi). J’ai demandé à plusieurs acteurs s’ils n’y voyaient pas d’objection. Et j’ai donné ma réponse définitive une demi-heure avant l’AG de mercredi. »

Une AG qui s’est tenue dans des conditions surréalistes. La séance a été enregistrée, à la demande de l’actionnaire majoritaire. Elle s’est déroulée sous contrôle d’huissier, cette fois à la requête du PDG mis à pied et bientôt licencié, Julien Fournier.

Ce jeudi, la tension est encore montée d’un cran avec l’ultimatum d’Ancel. « Indépendamment des problèmes de personnes et d’ego, une transition capitalistique en cours de saison est techniquement compliquée », observe un Luc Dayan dont la nomination sert d’alibi sportif à un pool de propriétaires sans compétence aucune dans le milieu du foot, « Ça explique pour une bonne partie les difficultés à finaliser. D’autant qu’en l’espèce, il s’agit d’une vente forcée. J’ai conseillé une date limite aux tractations : la fin février. J’ai bon espoir que tout aboutisse, mais je n’ai pas les clefs. Même s’il n’y a pas d’urgence vitale, puisque la trésorerie est assurée jusqu’en juin, je souhaite que les choses se règlent au plus vite. Car tout le monde, à commencer par des salariés soumis au stress depuis trois mois, a besoin de visibilité. »

Hier soir, Jafar Hilali, que la radicalisation du discours de Henri Ancel aurait pu braquer a, au contraire, laissé la porte ouverte. Aujourd’hui pourtant, personne ne peut affirmer avec certitude qu’il s’agit là d’une porte ouverte à un départ.

Stéphane Godin

[Tenor]

Au prix ou il est payé celui-là, je vais le plaindre dans sa mission de tampon.

Le pari reste ouvert : il signera une prolongation jusqu'à la fin de la saison...puisque sportivement la pression exercée sur Janin aura fait son effet.

La valorsiation du club est en ordre de marche pour Fontenla

[FM17]

"Un long entretien cet après-midi (hier) avec Pascal Janin. Il m’a conjuré d’accepter le poste parce qu’il a besoin d’un interlocuteur dans le secteur sportif"
Mais putain quelle suceuse ce Janin....J en peux plus de ce mec....il vendrait son âme au diable pour rester en poste...Toujours dans le sens du vent ! Pfffffffffff

[Tenor]

Allons-allons FM, tu n'y changeras rien pour cette saison...et tu auras encore l'occasion de te lâcher sur son successeur, garde des munitions d'ici là. C'est écrit que ce sera une année de transition, et encore une autre l'année d'après.
Contentons nous de reconstruire les murs de ce club, en vue du CE si toutefois nous serons l'heureux élu.
Rien ne presse, nous avons le temps de rester dans la médiocrité.

[fan_racing]

"Un long entretien cet après-midi (hier) avec Pascal Janin. Il m’a conjuré d’accepter le poste parce qu’il a besoin d’un interlocuteur dans le secteur sportif"
Mais putain quelle suceuse ce Janin....J en peux plus de ce mec....il vendrait son âme au diable pour rester en poste...Toujours dans le sens du vent ! Pfffffffffff

Bin en même temps je ferais pareil, et c'est sur ce point que je défendrai sans doute toujours Janin et Furloose : vaut mieux avoir un Président qui s'y connaisse un minimum en football pour arriver à quelque chose.

[baskath]

"Un long entretien cet après-midi (hier) avec Pascal Janin. Il m’a conjuré d’accepter le poste parce qu’il a besoin d’un interlocuteur dans le secteur sportif"
Mais putain quelle suceuse ce Janin....J en peux plus de ce mec....il vendrait son âme au diable pour rester en poste...Toujours dans le sens du vent ! Pfffffffffff

Ben FM, toi aussi, tu veux que ce soit un mec qui s'y connaisse en foot en tant que président, non ?

[urotsukidogi]

Janin ne sait pas à quel saint se vouer et c'est bien normal, à sa place je ferai pareil, il a été engagé pour diriger l'équipe première, tant qu'on ne le vire pas il fait son job et pour le moment c'est pas catastrophique, qu'il veuille pouvoir se référer à une personne en cas de question c'est bien normal. Il aurait limite plus à gagner à se faire virer.

[argueti]

Le RC Strasbourg vise-t-il le FCL ?

Jacques Brunel, manager général de l'USA Perpignan, équipe champion de France du Top 14, a tenu à rendre une visite amicale à la ville de Lourdes avec le Bouclier de Brennus remporté en 2009.

Un petit clin d'œil à ses amis Jean-Pierre Garuet, Michel Crauste et Didier Sanchez qui l'accompagnaient dans ce déplacement. Une étape à laquelle l'entraîneur de Perpignan tenait beaucoup puisqu'après la victoire de son équipe, il en avait fait la promesse. Il a été reçu comme il se doit par Jean-Pierre Artiganave, le maire de Lourdes, ville inscrite par 8 fois sur cet emblème du rugby national.

LE PRéSIDENT DU RC STRASBOURG EN VISITE

Une autre visite de taille attendrait les rugbymen lourdais à la veille d'un match décisif contre Le Bugue, dimanche. Il semblerait que Luc Dayan, récemment nommé président du Racing-Club de Strasbourg, soit présent ce week-end, à Lourdes, aux côtés de Michel Crauste et Philippe Rancoule. Pour l'heure, difficile de déterminer la raison de ce petit séjour, même si les spéculations vont bon train concernant notamment l'intérêt de Luc Dayan pour un club au passé glorieux…

Un sujet qui devrait être abordé lors d'une conférence de presse prévue dimanche matin, avec les responsables du FCL XV et le président du RCS.

A lire ici ...

[urotsukidogi]

C'est pas le racing qui est concerné, c'est probablement plus Dayan en tant que tel