[07/08] 16ème CDF : RCS / Metz - 0/3

[Pinon]

A chacun ses priorités

Inscrit dans une série positive, le Racing délaisse ce soir le championnat pour se consacrer à  la coupe. Face au voisin messin, qui n'a plus que cette compétition pour exister, le challenge des hommes de Furlan sera double : maintenir la dynamique et s'ouvrir les portes des huitièmes.

Jean-Marc Furlan a tranché. Avec fermeté et lucidité, apparemment. Entre la coupe de France, « la plus prestigieuse des compétitions en Europe, parce qu'elle rassemble 8 000 équipes sur la ligne de départ », et le championnat, son coeur « ne balance pas. »
Il est déjà  loin, le temps où le Girondin se révélait à  la France du football en portant sur le devant de la scène les modestes Pingouins de Libourne-Saint-Seurin. L'époque du romantisme, quand des ogres comme Lille, Metz ou même Lyon tombaient les uns après les autres face aux vaillants amateurs, est révolue.

En pensant à  Saint-Etienne

Depuis quelques saisons, Furlan est passé de l'autre côté du miroir. Dans un milieu professionnel où la part du rêve, du désir, des envolées lyriques est devenu incongrue. Au risque de renier son passé et de passer pour un gagne-petit, l'entraîneur général se montre d'un pragmatisme froid. « Les impératifs économiques sont incontournables, dit-il. Il en va de ma responsabilité que de veiller à  la survie du club en Ligue 1. »
Le regard des Strasbourgeois se porte donc déjà  au samedi d'après, jour de la réception de Saint-Etienne. Soit un match importantissime face à  un concurrent direct au maintien.
Aux yeux du coach, tout ce qui a été entrepris depuis le partage des points à  Lens (2-2) ne doit que tendre vers cet objectif. N'en déplaise aux fidèles supporteurs, toujours excités à  l'idée de jouer un mauvais tour aux voisins messins.
« Je comprends l'attente du public, c'est un derby, donc un match de premier plan, poursuit le coach. Mais on a vu ici, dans un passé récent, le club choisir des priorités autres que celles du championnat. Ne comptez pas sur moi pour faire ce choix-là . »
L'allusion aux deux dernières descentes du Racing en L 2, assorties la première fois d'une victoire en coupe de France sous les ordres d'Yvon Pouliquen (2001), la seconde d'un parcours brillant mais éreintant en UEFA (2006), se veut démonstrative.
De là  à  penser que les Strasbourgeois vont « balancer » cette rencontre en s'asseyant sur leur amour propre, il est un pas que Furlan se refuse à  franchir.

« C'est nous qui portons les valises »

Histoire « d'entretenir la bonne dynamique de résultats » - nuls à  Auxerre et Lens entrecoupés d'un succès contre Toulouse -, l'idée est quand même de passer ce tour. Sans Paisley ni Cohade, ménagés, l'équipe perd deux cadres incontournables. Un moindre mal, toutefois, au regard de l'hécatombe qui sévit dans les rangs mosellans.
S'il avait vraiment voulu laisser souffler son monde, Furlan aurait aussi pu lancer les Weber, Schneiderlin et Othon, ces jeunes qu'il voit « logiquement impatients. » Il n'en est rien. Dans un souci de « cohérence », et toujours dans l'optique de la venue des Verts, les habituels hommes de base seront sur le pont, « parce qu'un pro doit jouer un match par semaine. »
Sur le papier, au moins, le Racing part donc avec les faveurs du pronostic. « C'est nous qui portons les valises », résume Furlan, conscient de l'état de déliquescence avancé du FC Metz en L 1 et de l'avantage procuré par le fait de recevoir.
« Je m'attends à  une rencontre psychologiquement difficile, serrée, compliquée jusqu'au bout, poursuit-il. Une équipe qui doute n'est pas forcément bonne à  prendre en coupe. Sachant que pour les Messins, c'est la compétition qui peut sauver leur saison. Ce n'est pas pour autant que cela va leur donner des ailes... »

« Avant tout une belle aventure humaine »

Loin de ces considérations, Pierre Ducrocq a, lui, juste envie de mordre à  pleines dents dans la compétition. Sevré de temps de jeu, le défenseur central, dont le palmarès est riche de trois coupes sous le maillot parisien - deux fois Ligue, une fois France -, veut voir loin.
« La coupe, ça n'a pas trop à  voir avec le classement, assure celui qui disputera son 7e match en Bleu. C'est avant tout une belle aventure humaine, qui sourit généralement aux groupes qui vivent bien. C'est le cas ici. » Un peu plus ici qu'à  Metz, en tout cas.

[FM17]

Racing 2 - Pouliquen

[télésupporteur]

c'est le même pronostic que le mien donc il faut que je change pour trouver le bon
je passe à  3-0 avec un but d'alvaro

[FM17]

je reste à  2-1

[GeoGeo]

0-1

[télésupporteur]

géogéonte

[silex57]

N'oublions pas que Metz à  sorti Bordeaux de la Coupe de la Ligue avant de perdre aux tirs au but au Vélodrome et qu'au tour d'avant ils ont planté 6 buts à  Vesoul quand on a eu un mal de chien à  battre Rouen ...

[Phapha]

Faudra pas les attendre et les laisser faire le jeu, mais tout de suite leur mettre la pression pour leur montrer qui est le patron.

[argueti]

Sale journée aujourd'hui ... je dis défaite ce soir 1-2 ...

[Phapha]

3-1 pour le Racing, soyons optimistes.