[09/10] 8ème J: Strasbourg / Caen - 2/2

[FM17]

pas sûr qu il gagne de l argent quoiqu il en soit en fin de compte....Mieux vaut pour lui d ailleurs peut être limité ses pertes et revendre à  un prix raisonnable....Si le Racing ne remonte pas c est -5 millions d euros en fin de saison au niveau du CEX....
Il semble accroché à  la présidence tel un morpion au dernier poils pubien de Jeanne Calment...Ce sent le coup de poker pour la Ginestet Cie en ce moment...

[urotsukidogi]

Gagner de l'argent c'est une hérésie dans le foot, au mieux tu n'en perds pas. Un bon parcours et tu as plus d'acheteurs, un mauvais et le prix de vente est inférieur

[Dropsy]

Faut pas oublier que s'il retire ses billes sans revendre ... on met la clé sous la porte ...

Retirer quelles billes ???

Il n'y a rien a retirer et c'est bien pour ça qu'il s'accroche, le morpion. Ce qu'il a investi est déjà  parti en fumée...

[Gotcha]

les morpions, on les fout dehors à  coups de karcher

pour revenir au match, je vois bien Traoré nous claquer au moins 2 buts, je parie donc sur un 4-1 pour Caen

[argueti]

Tout muscle dehors

Histoire de sortir son équipe de la panade, Pascal Janin a décidé de muscler sa méthode. A l'entraînement, les Bleus se montrent tranchants, quitte à  faire, parfois, du petit bois. D'ici à  lundi et la venue du leader caennais, il s'agira de canaliser toute cette énergie à  bon escient.

« J'ai rarement vu des gars aussi remontés. » La petite confidence de Léonard Specht date de mardi dernier, jour de conseil d'administration à  la Meinau. Au sortir du conciliabule lors duquel les dirigeants avaient décidé de maintenir leur confiance à  Pascal Janin, l'éphémère président du Racing avait fait un crochet par les vestiaires strasbourgeois.

« Je n'ai pas vu une équipe de chèvres »

Depuis qu'ils ont touché le fond, l'autre vendredi à  Clermont (3-0), les Bleus auraient donc, d'un coup d'un seul, pris conscience de l'urgence de la situation. Il est grand temps, serait-on tenté d'ajouter. « Quand tu es mauvais, tu évites de l'ouvrir et tu bosses, synthétise le défenseur Steven Pelé, lui qui avait été écarté en Auvergne au profit de Milovan Sikimic. Et là , il faut reconnaître que l'on travaille très dur. On se tait et on se rabat là -dessus. » Lors de l'entraînement matinal, hier, les Bleus se sont livré à  une opposition engagée et plutôt musclée. « C'est bon signe », sourit Pascal Janin. Quelques minutes plus tôt, l'entraîneur a pourtant perdu David Ledy, son attaquant le plus remuant, dont la cheville droite a vrillé sur un tacle appuyé de Stéphane Pichot. « C'est dans le jeu, ce n'est pas un geste répréhensible », tranche Janin, qui déplore désormais quatre défections puisque Sikimic, Abadie (genou) et Fanchone (aine) ont d'ores et déjà  déclaré forfait pour la venue de Caen. Le temps d'évacuer le blessé geignant, finalement touché aux ligaments et indisponible pour un mois, et les Bleus repartent de plus belle. « Je félicite les joueurs, car ils font preuve d'une grande application, ajoute le technicien strasbourgeois. J'espère que l'on va se rapprocher des choses vues à  Nantes, en étant encore plus tranchant. Ce matin (hier), je n'ai en tout cas pas vu une équipe de chèvres. » Reste désormais à  canaliser toute cette énergie. Si le « tronc commun », selon Janin, consiste à  « être irréprochable sur le contact et dans la lutte », encore faut-il proposer un jeu cohérent. Cela n'a pas été le cas, loin s'en faut, ni à  Nantes (2-1), ni à  Clermont (3-0). Quand il s'agit de détailler la méthode, le coach préfère rester évasif : « Dans l'approche du match, on va se concentrer sur ce qu'on a décidé et sur ce qu'il faut changer. Je crois qu'il est possible de faire chuter Caen. » La déclaration d'intentions semble à  la fois sincère et noble. Sa traduction par des faits, sur le terrain, est en revanche moins évidente. D'autant que le Stade Malherbe, dont la défense est la plus solide de Ligue 2 - deux buts encaissés, contre... quinze pour le Racing - n'est pas réputé pour son esprit philanthropique.

«On va remonter les énergies»

Jusqu'à  lundi, les dix-huit Strasbourgeois valides vont peaufiner leur plan de bataille en vase clos, du côté de Munster. « Ce stage va permettre de s'isoler, de prendre un peu de distance par rapport à  la Meinau, conclut Janin. On va échanger de manière plus nourrie et remonter les énergies. » Dans le cadre sylvestre et reposant de l'Auberge du Marcaire, les Bleus pourront peut-être se livrer à  une introspection salvatrice. Pour se présenter, lundi à  la Meinau, le couteau entre les dents.

Séb.K.

[argueti]

Quatre sur le carreau

À l'issue d'un entraînement très tonique hier, quatre footballeurs du Racing ont dû renoncer à  partir en stage ce matin à  Munster. Milovan Sikimic, David Ledy, Jean-Alain Fanchone et Jérémy Abadie ne joueront pas lundi contre Caen (21 h à  la Meinau).

David Ledy s'est effondré en se tordant de douleur. Taclé par Stéphane Pichot au cours d'un entraînement frappé du sceau de l'engagement physique, le Haut-Rhinois ne s'est pas relevé hier. L'attaquant souffre, selon le médecin du Racing, François Piétra, « d'une grosse entorse de la cheville droite qui nécessitera deux à  trois semaines d'arrêt, voire plus en fonction des examens (Ndlr : une radio hier après-midi et une IRM en début de semaine prochaine). »

Quelques minutes plus tard, le jeune défenseur Jérémy Abadie, touché au ligament du genou gauche, s'est lui aussi arrêté. « Ce n'est pas très méchant, mais il ne jouera pas ce week-end, pas même en CFA », précise le toubib.

Jean-Alain Fanchone (douleur à  la hanche droite) et Milovan Sikimic sont également forfait pour la réception de Caen lundi à  la Meinau. Le défenseur serbe a bien trottiné hier matin, mais son genou droit - opéré en octobre 2007, puis octobre 2008 - est encore gonflé. « Je ne ressens pas de grosse douleur, mais je ne peux pas plier complètement l'articulation. Le pire, c'est que c'est arrivé dans un choc à  la 87 e à  Clermont avec mon pote Nicolas Haquin que j'ai connu à  Guingamp. Il a brisé mon protège-tibia en carbone. Je vais rester en soins à  la Meinau. »

Loïc Damour, opéré il y a une semaine d'une fracture du nez, et Victor Correia, prêt pour une énième rééducation du genou au centre de réadaptation Clémenceau, émargent à  l'infirmerie.

Romain Gasmi et Romain Dedola joueront samedi (15 h) à  Molsheim avec la réserve contre Sannois Saint-Gratien, tout comme le troisième gardien Kévin Sommer. Quant à  l'attaquant nigérian Simon Zenke, il a entrepris un programme d'amaigrissement avec le préparateur physique Jean-Claude Thiry. « Simon a envie d'être compétitif avec quelques kilos de moins. Nous allons l'aider à  les perdre, l'encadrer sur le plan diététique, pour qu'il puisse nous apporter les qualités qu'on lui connaît », précise Pascal Janin.

La première de Brahmia

Le technicien n'emmènera donc que 18 joueurs avec lui en stage à  Munster, d'aujourd'hui à  lundi matin : Stéphane Cassard, Régis Gurtner, qui revient après sa fracture du doigt, Stéphane Pichot, Steven Pelé, Arnaud Maire, qui apparaît pour la première fois après deux matches en CFA, Habib Bellaïd, Quentin Othon, Seïd Khiter, Rodrigo, Mamadou Bah, Guillaume Lacour, Emil Gargorov, Magaye Gueye, Boubacar Kébé, Nicolas Fauvergue, Marcos, Yassine Bezzaz, de retour après son entrée ratée, suivie de sa sortie 26 minutes plus tard, contre Arles-Avignon le 18 août, et Farès Brahmia.

Ce dernier a séduit Janin par ses prestations en CFA. « À chaque fois que je l'ai vu jouer, il a tiré son épingle du jeu. Il a un volume de jeu extraordinaire et va nous offrir une solution supplémentaire au poste de milieu droit. »

Dès la fin de matinée, les Racingmen seront à  pied d'Å“uvre à  l'auberge du Marcaire à  Stosswihr. Ils s'entraîneront à  Munster à  16 h, demain à  10 h et dimanche à  16 h. « Nous voulons nous isoler, prendre de la distance avec l'environnement de la Meinau. Nous allons nous concerter, disséquer à  la vidéo notre jeu et celui de Caen. Quand on voit la séance de ce matin (hier), nous ne ressemblons pas à  une équipe de chèvres. Nous péchons juste en compétition. Face au leader caennais, nous serons dans la peau du petit. On ne peut pas être plus petit qu'en ce moment. Mais les petits sont faits pour battre les gros. »

[Pinon]

Quand Caen gagne

En ce début d'exercice, le Stade Malherbe semble avoir rebondi après une saison 2008-2009 décevante. Caen, solide à  défaut d'être inspiré, fait la course en tête.

Gaffory et Constant sont des héros. Le premier nommé est même unique. L'attaquant bastiais, 21 ans, a réussi à  inscrire un but à  la défense caennaise, dans le jeu, le 14 août dernier. Son homologue castelroussin a, lui, eu recours à  un penalty pour tromper Thébaux, le portier malherbiste, une semaine plus tard.

Défense de fer

Au final, le dix-huitième de L 1 au printemps dernier, relégué après deux saisons consécutives parmi l'élite, encaisse un but toutes les... cinq heures.
Caen s'appuie sur une défense de fer. A priori, faire sauter le verrou fermé à  double tour constitue un casse-tête épineux. La mission qui attend les attaquants strasbourgeois lundi s'apparente à  l'ouverture d'un coffre-fort avec une petite cuillère.
Pour nourrir l'ambition, la bande à  Janin peut s'appuyer sur certains arguments offensifs. Bien que dernière, elle a inscrit plus de buts - neuf contre sept - que le leader. Mais elle n'a toujours pas gagné.
Côté caennais, la philosophie du père Dumas a bien changé en quelques mois. Vanté pour son penchant pour le beau jeu la saison passée, le technicien a visiblement mis quelques principes au fond de sa poche cette saison : les 37 points, glanés à  la faveur de 42 buts inscrits, n'ont pas suffi à  s'assurer une douzième saison parmi l'élite au printemps dernier. Mais le Stade Malherbe n'en a pas pour autant tout révolutionné.

Gare à  Kandia

Avec les mêmes hommes, ou presque, il s'est contenté de modifier sa manière de concevoir le foot : plutôt que de marquer un but de plus que l'adversaire, il s'efforce de ne pas en prendre.
A l'instar du Racing une saison plus tôt, l'entraîneur, Franck Dumas, est demeuré à  la tête d'un effectif qui garde fière allure. Les départs de Ben Khalfallah, Gomis (Valenciennes), Planté (St-Etienne), Lemaître (Nancy), ou Savidan (arrêt) ont été compensés par l'arrivée de Kandia Traoré, l'attaquant prêté par Sochaux et qui le fut au Racing la saison passée, 43 buts en 111 matches de L 2 mais aucun cette saison, le retour de Grégory Tafforeau et la richesse d'un centre de formation qui n'en finit pas d'assurer la pérennité d'un club.
Alexis Thébaux, Ismaïla N'Diaye, Julien Toudic ou Youssef El Arabi s'affirment aux côtés de Seube, Sorbon, Nivet et quelques autres anciens. Et Caen enchaîne les résultats. Passée une élimination sans gloire en coupe de la Ligue, à  Sedan (2-0), pour l'ouverture de la saison, les Normands font preuve d'une redoutable efficacité.

« Se lâcher »

Ils écrasent Arles-Avignon 1-0 pour prendre les commandes du championnat. Ils s'en sortent de la même manière, lundi, face à  Ajaccio, relégable.
« Ajaccio a mis Caen dans la difficulté, constate d'ailleurs Janin, téléspectateur intéressé de la dernière victoire normande. Il n'était même pas logique que les Corses perdent. Si on arrive à  se lâcher, à  mettre du rythme, je crois qu'il est possible de faire chuter Caen. »
Il y a un rideau de fer à  percer et un a priori franchement peu favorable : un dernier qui bat un premier, cela n'arrive presque jamais

[Pinon]

Trois absents à  Caen

Alors que le RCS sera privé des services de Jean-Alain Fanchone, Milovan Sikimic, David Ledy, Jérémy Abadie et Loïc Damour, tous blessés, Caen se déplacera lundi à  la Meinau sans trois titulaires en puissance : Nicolas Florentin (en rééducation à  Capbreton après une opération du genou début août), Anthony Deroin (arrêté trois semaines pour une blessure aux adducteurs) et Grégory Proment (opéré hier du ménisque interne après un choc dès la 8 e lundi contre Ajaccio).

[Manu]

[argueti]

Les Bleus s'aèrent la tête

L'air vivifiant de la vallée de Munster contraste avec l'atmosphère viciée de la Meinau. Les Strasbourgeois, qui y sont au vert depuis vendredi, s'y remettent en cause avant la réception du leader de Ligue 2, Caen, ce lundi (21 h).

Jamais sans doute le terme de mise au vert n'a semblé aussi approprié. Entre le cadre bucolique du stade du Leymel à  Munster où ils s'entraînent et le charme douillet de l'auberge du Marcaire à  Stosswihr où ils séjournent jusqu'à  lundi matin, les joueurs du Racing sont comme des coqs en pâte. En repli sur eux-mêmes, ils sont partis chercher au fin fond de la vallée haut-rhinoise ce supplément d'âme qui leur fait défaut. Tous se félicitent de s'être un peu éloignés de la pression de la Meinau. « Nous avons été bien accueillis par les gens du club (Ndlr : l'AS Munster et son président Bertrand Gazet, comme d'habitude aux petits soins) et les supporters. Ici, on ressent moins de tension et de reproches qu'à  Strasbourg », observe Pascal Janin.

Pour autant, les Racingmen, qui, ce lundi, recevront Caen, leader invaincu doté d'une défense de fer (2 buts encaissés, dont 1 sur penalty, en 7 journées), ne sont pas en villégiature. Certes, après un entraînement léger le matin à  base de tennis-ballon, ils se sont livrés hier après-midi à  une séance de balnéothérapie. En contrepoids du lourd travail physique du début de semaine, le coach a en effet décidé de privilégier la récupération et la préparation tactique. Un dernier aspect qui, après une séquence vidéo ce matin, sera peaufiné à  16 h au Leymel.

Du changement en perspective

Depuis la baffe reçue à  Clermont l'autre vendredi (3-0), Janin a aussi endossé le costume de ninja, ce qui peut prêter à  sourire quand on connaît son flegme très britannique : « Quelque part, ce stage s'apparente à  une opération commando. La rencontre contre Caen a pris de l'importance. Sur le papier, il n'y a pas de match entre le premier et ses deux buts encaissés et nous, derniers, qui en avons pris un wagon (Ndlr : 15 en 7 journées) . Mais nous allons nous attacher à  contredire les pronostics. Avant de nous battre, Clermont était moribond. Or, en une semaine, les Clermontois ont signé trois victoires en marquant trois buts à  chaque fois (3-1 contre Vannes en Coupe de la Ligue et 3-2 contre Angers vendredi) . La frontière entre une équipe qui tourne et une autre qui ne tourne pas n'est pas si épaisse. »

Janin : « Je demande autre chose »

Cette façon de se rassurer n'empêche nullement les Bleus de se remettre en cause, comme en témoigne Stéphane Pichot par ailleurs. Pascal Janin lui-même a amendé sa méthode. « Les grandes lignes que je prône, je m'attache à  les suivre quand elles rapportent des points. Là , ce n'est pas le cas et je demande donc autre chose. Le changement va concerner autant les hommes que le système. » Il n'en dira pas plus jusqu'à  demain soir où il s'attend à  trouver une Meinau déserte, après l'appel au boycott lancé par trois associations de supporters (les Hansi Elsass, les UB 90 et le Kop Ciel et Blanc). « Je le déplore, parce que dans les moments difficiles, les joueurs ont besoin de soutien et de leurs supporters les plus proches. Les sentir nous lâcher ne fait jamais plaisir. Mais j'ai dit aux garçons que nous devions montrer à  tous que nous pouvions nous en sortir par nous-mêmes. »

Un exploit face au leader après cette mise au vert ne suffirait toutefois pas à  faire repasser les clignotants au vert. Même vainqueur demain soir, le Racing restera relégable.

Stéphane Godin

L'âme des guerriers

En stage à  Munster depuis vendredi, le Racing cherche à  briser le train-train quotidien pour se forger un esprit de conquérant. Les hommes de Pascal Janin se disent prêts à  relever le gant, demain soir contre Caen. On attend de voir.

Le doux fumet qui s'échappe des cuisines, à  l'Auberge du Marcaire de Stosswihr, incite, toutes affaires cessantes, à  faire bombance. A l'heure du déjeuner, en cette fin de matinée ensoleillée, le marcheur fourbu peut assurément trouver le réconfort nécessaire autour d'une assiette bien garnie, servie par un patron avenant.

« Sur le papier, il n'y a même pas de match »

Las, les Strasbourgeois ne sont pas venus dans la vallée de Munster pour goûter à  la bonne chère. Quoique... « On y mange bien, sourit Pascal Janin. Les gars apprécient, et il faut même les freiner un peu. » A croire que l'austère régime auquel ils avaient été soumis lors du stage d'avant-saison, en Haute-Savoie, les pousse à  rattraper le temps perdu... Ce week-end, il est donc question de combler le vide, non pas au niveau des estomacs, mais en termes d'état d'esprit, de solidarité et, partant, de résultats. En clôture de la huitième journée de Ligue 2, entamée vendredi soir et poursuivie hier, les Bleus voudront enfin déflorer leur compteur victoire. Face au leader caennais, invaincu en championnat, il est peu de dire que la mission s'annonce délicate, pour ne pas dire impossible. « Sur le papier, il n'y a même pas de match, analyse le technicien strasbourgeois. Eux, ils sont en pleine confiance et n'ont pris que deux buts, alors que nous, on en a encaissé un wagon (quinze pour être précis, ndlr). A nous de tout mettre en oeuvre pour inverser cette tendance. » Et de citer l'exemple de Clermont, « une équipe moribonde avant qu'elle ne nous rencontre et qui enchaîne depuis les victoires. » Il est vrai que les hommes de Michel Der Zakarian ont inscrit neuf buts lors des trois dernières rencontres - championnat et Coupe de la Ligue confondus -, soit deux de plus que lors de leurs huit premières sorties !

« Moins de tensions et de reproches qu'à  la Meinau »

« Tout ça pour dire que la frontière entre une équipe qui tourne et une autre qui n'avance pas n'est pas si grande, ajoute Janin. Ça peut aussi nous arriver. » Pour une équipe meurtrie, peut-être même désagrégée si l'on se réfère au dernier match en terre auvergnate (3-0), justement, le plus dur est encore de s'en convaincre. Aussi, ce stage doit-il avant tout servir « à  reconcentrer les énergies, dans un contexte où il y a moins de tensions et de reproches qu'à  la Meinau », aux dires du coach. Au stade du Leymel, où les bambins de l'AS Munster sont venus soutenir les pros, le message semble être passé. Stéphane Pichot, qui signera demain sa rentrée sur le flanc droit de la défense après un mois d'absence, développe ainsi un discours très incisif. « On ne se cache derrière rien ni personne, dit l'ex-Sochalien. La vérité, c'est qu'on n'a rien montré depuis le début de la saison. Il faut retrouver la solidarité et la combativité. Tout se joue au niveau de l'état d'esprit. »

« Il faudra voir onze chiens, onze guerriers »

Pichot est rejoint sur ce terrain-là  par Nicolas Fauvergue, lui aussi de retour à  la pointe de l'attaque après avoir vécu des heures pénibles sur le plan personnel. « Lundi à  la Meinau, il faudra voir onze chiens, onze guerriers, martèle le joueur prêté par Lille. On est dans une situation très difficile, il faut être beaucoup plus méchant. » La rhétorique belliqueuse fleurit sur toutes les lèvres strasbourgeoises. A défaut d'influer sur la qualité de jeu, l'introspection dans les Vosges a au moins servi d'aiguillon pour une prise de conscience générale. « S'il y a encore quelqu'un ici pour croire que la situation n'est pas grave, il n'a rien compris », conclut Stéphane Pichot. Les âmes de guerriers se sont exprimées. Agissez, désormais.

Séb.K.