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DNA a écrit :Un bel endroit pour un envol
Avant la venue de Nice, samedi à la Meinau, Jean-Marc Furlan et le staff du Racing ont fait un point sur les 19 premières journées. Avec un leitmotiv : être à nouveau conquérant à la Meinau. Et face aux « Aiglons », c'est l'endroit idéal pour (re)décoller.
LES 40es ROUGISSANTS. - Si l'on tient compte de l'effectif actuel, des joueurs en stand by, de ceux qui sont déjà prêtés et qui vont (peut-être) revenir, c'est une quarantaine de pros qui sont sous contrat au Racing. « Ça freine le bateau », souligne Jean-Marc Furlan qui compte cependant sur la Coupe de France pour (re)voir des joueurs comme Schneiderlin, Othon, Gasmi, Bah, Durak et même Gameiro. « C'est aussi avec ces garçons que le Racing prendra des points et réussira son opération maintien. »
RECONQUERIR LA MEINAU. - En dehors de la fatidique et théorique barre des 44 points, JMF s'est fixé comme objectif de s'approprier à nouveau la Meinau. « Avec 30% de victoires à domicile, le Racing est en déficit par rapport aux 44,4% de la moyenne nationale, explique l'entraîneur général du club alsacien. Avec davantage de concentration, on aurait pu espérer un meilleur parcours dans cette Meinau où l'on aime jouer et même s'éclater. On doit pouvoir faire mieux dans cette seconde partie de championnat. »
LA PAROLE A LA DEFENSE. - 4e meilleure défense avec seulement 5 buts encaissés à domicile, le Racing retombe à la 16e place (15 buts dont un 8-0 cumulé à Monaco et Lyon) dès lors qu'il part en voyage. « Notre système défensif, et j'utilise ce terme à dessein parce ce que ce travail est le fruit de tout le monde et non pas des seuls défenseurs, est efficace à la Meinau, fait remarquer Furlan. Mais c'est vrai aussi que l'équipe a souvent besoin d'être en confiance, de se sentir rassurée. Elle se déséquilibre parfois trop. »
A contrario, le Racing a cédé une seule fois sur corner et surtout encaissé peu de buts sur des actions de jeu. « On a été compétitifs sur le plan stratégique », commente JMF.
BON CADRAGE. - « Avec 50% de tirs cadrés, c'est presque la victoire assurée. » Ce slogan de JMF s'est vérifié contre Auxerre (46%), à Metz et à Lille (50%), face à Rennes (53%). Les chiffres ont néanmoins menti à St-Etienne (0-2, 50%). Mais il est vrai aussi que les Strasbourgeois, réduits à dix au bout d'une demi-heure, n'avaient tiré au but qu'à 6 reprises, le plus faible total de ces 19 journées de L1.
A BLOC. - Le mois de janvier que certains observateurs prévoient déterminant (Auxerre, Toulouse et Lens) n'effraie pas le staff du club alsacien. « Physiquement, on s'est préparés pour cette échéance de reprise, rappelle Jean-Marc Furlan. Mais le championnat ne s'arrête pas à la fin du mois. Pour s'en sortir, il faut maîtriser le début et la fin de la compétition. »
RENTERIA DANS LE GROUPE. - « Renteria a fait son mea-culpa. Il postule pour la venue de Nice ». L'attaquant colombien sera à coup sûr dans le groupe, faute de combattants, puisque Mouloungui (forfait), Gameiro (incertain) et Mulenga (CAN) ont déplumé le compartiment offensif strasbourgeois. L'occasion pour Wason de se racheter une conduite face aux « Aiglons ».
Ils oublient le match à Monaco (ça tombe bien, c'est vraiment le match à oublier...).DNA a écrit :BON CADRAGE. - « Avec 50% de tirs cadrés, c'est presque la victoire assurée. » Ce slogan de JMF s'est vérifié contre Auxerre (46%), à Metz et à Lille (50%), face à Rennes (53%). Les chiffres ont néanmoins menti à St-Etienne (0-2, 50%). Mais il est vrai aussi que les Strasbourgeois, réduits à dix au bout d'une demi-heure, n'avaient tiré au but qu'à 6 reprises, le plus faible total de ces 19 journées de L1.
DNA a écrit :Des Aiglons en vol libre
L'ancien Strasbourgeois Olivier Echouafni, 35 ans, fait partie de la vieille garde niçoise. Avant la venue des Aiglons à la Meinau, le milieu de terrain revient sur l'étonnant début de saison de l'OGC Nice.
En début de saison, personne ne comptait vraiment sur l'OGC Nice pour animer le haut du classement de L1. Revenus d'entre les morts l'an passé, les Niçois n'avaient sauvé leur tête qu'en toute fin de saison.
Pourtant, avec une 7e place et 29 points dans la besace à la trêve, Nice a rejoint le rayon des bonnes surprises en compagnie de Caen, Le Mans ou Valenciennes.
Un parcours qui n'étonne pas vraiment l'ancien milieu de terrain strasbourgeois Olivier Echouafni. « Une saison ratée, ça se joue à peu de choses. L'an dernier, on a fait une entame catastrophique (NDLR : un point pris lors des six premiers matchs) et ça nous a poursuivi comme un boulet. Ensuite, ça a été la spirale. Il avait fallu attendre le mois de février pour sortir de la zone de relégation », rappelle le joueur aux 316 matchs de L 1.
Cohorte de trentenaires
Point de retard à l'allumage cette année, grâce notamment à un recrutement malin. « L'an dernier, on a lutté pour le maintien avec une équipe jeune et c'était très dur, parce qu'il aurait fallu être plus fort mentalement et avoir de l'expérience », ajoute encore Echouafni.
En recrutant cette année Lilian Laslandes et Lionel Letizi, Frédéric Antonetti a retenu la leçon et n'a pas vraiment choisi des jeunes espoirs pour renforcer ses troupes. Plutôt des valeurs sûres, qui ont rejoint la cohorte de trentenaires niçois (Rool, Jeunechamp, Job...) qui réussit si bien cette année.
« Toute la réussite qu'on n'a pas eu l'an dernier, elle est là cette année, alors on en profite », explique aussi Echouafni sans s'emballer outre mesure.
Janvier risque en tous cas d'être un mois de vérité pour une équipe niçoise décimée par la CAN, avec les départs de l'attaquant de poche Baky Koné (huit buts), de l'ex-Strasbourgeois Cédric Kanté ou encore du défenseur Onyekachi Apam.
Equipe rajeunie
« Ça va être difficile, même si on savait qu'ils allaient partir, poursuit encore Echouafni, mais on a des jeunes derrière qui attendent aussi ce genre de moments pour jouer et prouver qu'ils ont le niveau ».
Cette équipe niçoise rajeunie passera donc son premier test demain soir à la Meinau. Pas forcément évident aux yeux d'Echouafni, qui garde en tête le drôle de scénario du match aller, où les Niçois s'étaient imposés contre le cours du jeu face à des Strasbourgeois réduits à dix.
« Strasbourg aurait mérité un meilleur résultat, vu les grosses qualités montrées chez nous par cette équipe. Ils vont vite devant, jouent bien au ballon et ont des jeunes de qualités... ça va être très difficile », estime encore le milieu de terrain.
Et même si Nice possède cinq points d'avance sur le RCS, l'ancien strasbourgeois refuse d'en tirer des conclusions hâtives. « C'est une championnat très serré et on ne peut être sûr de rien. Il suffit que Strasbourg remporte deux victoires consécutives pour recoller au haut de tableau ».
Mais les Niçois l'ont déjà dit et annoncé : leur but est de préserver cette invincibilité qui dure depuis 9 matchs. Une idée forcément partagée par Echouafni : « on a une série en cours et on veut la poursuivre, donc notre état d'esprit est forcément de faire un résultat ».
Barbara Schuster
Edition du Ven 11 jan. 2008
et ben ca vas etre pénible ce soir avec notre attaque de feuUn but en tête
Ce soir, pour le premier match de la phase retour en Ligue 1, le Racing a quelques interrogations à lever. Face à une équipe niçoise déplumée, les hommes de Furlan devront à la fois se rassurer, retrouver le chemin des filets et, au final, s'imposer. Vaste programme.
Certes, le championnat est encore long. Très long. Entre la réception des Aiglons niçois et le baisser de rideau au stade Vélodrome, le 17 mai prochain, ce sont pas moins de dix-neuf journées qui attendent les Strasbourgeois. Soit autant de marches à gravir vers le maintien.
Lens, avec un match en moins,
n'est qu'à quatre points
Dans la bouche des hommes de Jean-Marc Furlan, ce premier rendez-vous ne revêt donc pas un aspect capital, encore moins vital. Tout juste reconnaissent-ils être sujets à « un peu plus de pression », eux qui ont le souci de s'inscrire « dans une progression. »
En réalité, tous savent pertinemment qu'un faux pas domestique est à proscrire. Tombés à la quatorzième place au soir de leur cruelle défaite à Caen (2-0), juste avant les fêtes, les Bleus n'ont nullement envie de voir débouler dans leur rétro les relégables. Dont Lens, le premier d'entre eux, qui ne pointe qu'à quatre points et qui compte un match en moins.
Nice n'a peut-être jamais
été aussi vulnérable
Même s'il ne le claironne pas sur tous les toits, le technicien alsacien n'a pas manqué de remarquer que cette équipe azuréenne, invaincue lors des neuf dernières journées, n'a peut-être jamais été aussi vulnérable qu'en cette période. Le « Gym » de ce soir n'a en tout cas pas grand-chose à voir avec celui qui avait arraché une victoire inespérée et somme toute assez chanceuse face aux Alsaciens (1-0) en août dernier.
A la Meinau, Frédéric Antonetti, le coach des Aiglons, devra composer sans quatre titulaires habituels. « Baky » Koné, le dépositaire du jeu et accessoirement meilleur buteur, s'en est allé à la Coupe d'Afrique des nations. A l'instar du « local » Cédric Kanté et d'Apam, deux éléments clés en défense. Un secteur particulièrement sinistré, puisque Hognon est, lui, blessé.
«Savoir comment on va
marquer des buts à l'OGC Nice»
« Les Niçois doivent certainement s'interroger, comme toutes les équipes qui voient des titulaires partir pour la CAN, analyse Furlan. Mais il faut s'en méfier, parce qu'une motivation accrue suffit parfois à pallier ces absences sur deux-trois journées. De toute façon, nous avons aussi nos interrogations. La première étant de savoir comment on va marquer des buts à l'OGC Nice. »
Retrouver le chemin des filets, voilà actuellement la principale obsession strasbourgeoise. Muets lors de leur trois dernières sorties - dont celle à Rouen (CFA) en Coupe de France -, les attaquants manquent cruellement d'efficacité et d'inspiration.
Confiance maintenue en
Fanchone et Alvaro Santos
Déjà privé de Mulenga - en sélection zambienne - et de Mouloungui - en phase de reprise -, Furlan se refuse toutefois de parer au plus pressé. La tentation d'aligner d'entrée sa meilleure gâchette, Wason Renteria, est grande.
Mais le Colombien, rentré avec quatre jours de retard de ses vacances, devrait être confiné sur le banc. Au moins durant les soixante premières minutes, « pour des raisons d'ordre éthique et de dynamique collective », aux dires du coach, longtemps indécis, qui a toutefois tenu à « privilégier le long terme à la gestion de l'instant. »
Qu'importe si Alvaro Santos peine à confirmer son doublé contre Rennes et si Fanchone court désespérément derrière sa forme du début de saison, confiance est maintenue au duo vu samedi dernier à Rouen. A eux de trouver la clé. Ce soir, pas dans dix-huit journées.
Sébastien Keller
la bonne nouvelle c'est Lacour à droiteLacour s'impose
Lacour s'impose
Jean-Marc Furlan a décidé de reconduire les vainqueurs du match de Coupe de France à Rouen. A l'exception de Ducrocq, qui cède sa place en défense centrale à Paisley, de retour de suspension.
Au poste de latéral droit, le très polyvalent Lacour est désormais le premier choix de Furlan aux dépens de Szelesi. En attaque, Gameiro et Renteria commenceront sur le banc.
Place aux jeunes
Frédéric Antonetti n'a pas la choix. Avec les absences de Kanté, Apam (CAN) et Hognon (blessé), il a du revoir entièrement sa défense, en titularisant le jeune défenseur central Gace, associé à Yahia, recrue arrivée au mercato en provenance de Sedan. Les expérimentés Jeunechamp et Rool occuperont pour leur part les deux côtés.
En attaque, en l'absence de Koné (CAN), Antonetti devrait faire confiance à la doublette Laslandes/Bamogo.
