SR Colmar

[RACING1906]

But de COLMAR par CHERé.

[Kaniber]

SR ColmarA la suite d'une belle frappe de Diawara à l'entrée de la surface, le gardien corse relâche le ballon dans les pieds de Chéré, à la hauteur du point de penalty, qui trompe Maury du plat du pied. Ce but vient récompenser la belle fin de première période des Colmariens.

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Egalisation d'AJACCIO.

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Et c'est terminé à COLMAR sur ce match nul 1-1.

[Kaniber]

C'est terminé au Stadium. Colmar et Ajaccio se séparent sur ce résultat nul 1 à 1 logique qui satisfait finalement les deux équipes. Ca reste tout de même un bon point pour les hommes de Ott face au leader. Les Colmariens qui ont su marquer sur leur temps fort se sont un peu éteint en seconde période, permettant à Ajaccio de revenir au score.

1 - 1

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UN NUL QUI CONTENTE TOUT LE MONDE

Après avoir mené au score à partir de la 37e sur un but de Chéré, les Colmariens ont été rejoints par les Corses, plus présents en seconde période. Au final, le nul (1-1) est logique, les deux formations se rendant coup pour coup. Ajaccio conserve son invincibilité en championnat et Colmar sur son terrain.

« Aujourd’hui, c’était un vrai match de National entre deux équipes prêtes au combat. J’ai trouvé que c’était une superbe partie et franchement il n’y a pas beaucoup de déception à avoir ». Damien Ott était satisfait de ce point pris par son équipe, hier face au leader, « même si on peut bien sûr regretter d’avoir été rejoints. »

Comme il fallait s’y attendre, l’entraîneur des Verts a dû se passer des services de Christophe Herelle, le défenseur central blessé à la cheville en début de semaine. C’est donc Loïc Meyer que Damien Ott a décidé de relancer à côté de Benoît Haaby en défense centrale. Un choix payant puisque les deux joueurs ont réalisé une bonne sortie.

Les Verts ont entamé la partie dans la même configuration que lors de leur première sortie face à Amiens, les deux attaquants étant soutenus par quatre milieux. Cela n’a pas empêché les Corses, très offensifs, de s’installer dans le camp des Alsaciens et de se procurer la première occasion sur un centre de Boujedra sur lesquels Verger se couche.

Chéré ouvre son compteur

Le gardien des Verts est ensuite heureux de voir Shaïek dégager la balle sur sa ligne sur une tête de François consécutif à un corner (18e ). Entre-temps, M’Tir avait trouvé Marques dans le dos des défenseurs du GFC, mais l’attaquant des Verts rate son lob sur Maury venu à sa rencontre (9e ).
Bien en place, les deux équipes se neutralisent et l’essentiel du jeu se situe au milieu. Chéré fait étalage de son talent en faisant passer un mauvais quart d’heure à Rivieyran, et les Verts passent la vitesse supérieure.

Decker annonce la couleur d’un tir des 25 m (30e ) et la défense corse est désormais sous pression. Filippi doit dégager sur Diawara dont la frappe des 20 m est détournée dans les pieds de Chéré par Maury. L’ex-Spinalien ne se fait pas prier pour ouvrir son compteur dans sa nouvelle équipe (1-0, 37e ). « On avait pourtant bien débuté la partie , remarque Thierry Laurey, mais on prend ce but et ensuite on a souffert. » En effet, les Verts poussent et Marques, lancé en profondeur est bousculé par Filippi (38e ) sans réaction de l’arbitre.

La fin de la mi-temps est colmarienne et le gardien d’Ajaccio doit encore se coucher sur un centre de Crillon à la 45e minute.

Au retour des vestiaires, les coéquipiers de Poggi commencent à durcir le jeu : Armand fait les frais d’une sortie musclée de Filippi et Meyer s’écroule à la suite d’un attentat de M’Madi (56e ). Il fallait cela pour que M. Quievreux daigne, enfin, sortir un carton… jaune.

Il faut attendre l’heure de jeu pour voir la première occasion à la suite d’une main involontaire de Meyer sur la gauche. Sur le coup franc de M’Madi, Diedhiou de la tête parvient à devancer la sortie de Verger, mais la balle passe au-dessus (61e ). La rentrée de Colinet permet aux insulaires de reprendre la direction du jeu. Et la sanction ne se fait pas attendre. M’Madi sur la droite se joue de Meyer à l’entrée de la surface et son centre trouve la tête de Diedhiou étrangement seul au 5 m qui ne se fait pas prier pour égaliser (1-1, 69e ). « On était en gros danger , poursuit Laurey, mais je retiens que mes joueurs se sont bien repris. C’est positif. »

Les Colmariens plient alors sous le poids des attaquants adverses, mais Diawara rameute la troupe qui se remet dans le sens de la marche. Les Verts se relancent et M’Tir, d’un tir des 20 m est à deux doigts de doubler la mise, mais Maury effectue une belle parade. « Je retiens qu’on a encore réussi à proposer des choses en fin de rencontre , se félicite Damien Ott. On avait encore des ressources, mais il manquait un petit quelque chose dans le dernier geste. C’est dommage. »

Plus rien ne sera marqué dans les dernières minutes et visiblement les deux formations se contentent du point du match nul. Un point qui permet aux Colmariens de se relancer immédiatement après leur sortie à Carquefou et d’attendre Orléans, qui a battu Carquefou (2-0), dans de bonnes dispositions.

L'ALSACE

[Kaniber]

Très bon match nul contre un vrais prétendant pour le L2

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Des pistes de travail

Bien que brillants dans le jeu, les Colmariens sont pénalisés par des petits détails qui ne pardonnent pas, à ce niveau de la compétition. Sans être étouffés par l’adversaire, vendredi, les SRC ont néanmoins encaissé un but, ce qui devient une fâcheuse habitude. Cette équipe rencontre également un problème d’efficacité offensive.


Entraîneurs et joueurs répètent souvent cette phrase convenue : en National, la moindre erreur se paye cash. Colmar en a fait l’amère expérience, vendredi soir face au GFC Ajaccio. À défaut d’être baladés de droite à gauche par leurs adversaires, les Verts ont manqué de discernement sur cette action en apparence anodine qui a conduit à l’égalisation corse (69e ).

« Malheureusement, on prend encore un but. On ne peut pas se permettre d’en encaisser un à chaque match »
Il a suffi d’un instant de décompression pour que les Haut-Rhinois perdent le bénéfice – chèrement acquis – des trois points de la victoire. « Un coup fumant, un coup gagnant », résume Damien Ott, le coach des SRC.

« Malheureusement, on prend encore un but, regrette de son côté le milieu Abdoulaye Diawara, à créditer d’une énorme débauche d’énergie dans l’entrejeu. On ne peut pas se permettre d’en encaisser un à chaque match. Il faut régler cette chose-là. »

Par courtes séquences, les Alsaciens ont abandonné le monopole du ballon, avant-hier en seconde période. « Quand une équipe est menée, elle fait tout pour revenir et les données s’inversent, explique Damien Ott. Stratégiquement, c’était normal que nous soyons sur le reculoir. »

En découlent ces interrogations : cette formation colmarienne sait-elle subir ? Est-elle seulement formatée pour se recroqueviller dans son camp ?

Le souci, c’est qu’elle ne sait pas non plus se mettre à l’abri, si l’on excepte ce match initial contre Amiens (3-1). Sans chercher à blesser qui que ce soit, Thierry Laurey, l’entraîneur corse, a appuyé là où ça fait mal, en analysant les débats. « On l’avait remarqué en étudiant le déplacement de Colmar à Carquefou (défaite 1-0 le 16 août, ndlr) : malgré sa grande qualité technique, cette équipe n’est pas forcément efficace. Contre nous, elle n’a pas su tuer la rencontre. On en a profité. »

Les SRC sont-ils simplement aptes, morphologiquement, à maintenir un haut niveau d’intensité 90 minutes durant ? Le style engagé de cette équipe – une constante depuis plusieurs années – ne devient-il pas une faiblesse après l’heure de jeu ?

« La fatigue aidant, Colmar s’est montré moins pressant », remarque simplement Thierry Laurey, décidément très au fait des difficultés haut-rhinoises.

« Si on commence à regretter un match comme celui-là, il faut prendre un calmant »
En dépit de ces constats, les Verts auraient tort de se renier, sachant que le contenu de leurs parties leur offre des garanties. La réception du GFC Ajaccio a aussi donné lieu à de belles envolées collectives.

« Si on commence à regretter un match comme celui-là, il faut prendre un calmant, relève Damien Ott. Il est important, à mes yeux, de développer une vision positive des choses. Pour avancer, c’est la méthode la plus intelligente et la plus utile. »

DNA

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Résumé TSLA

http://www.totalsportlive.com/alsace/24 ... deo-34164/

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Au retour des vestiaires, les coéquipiers de Poggi commencent à durcir le jeu : Armand fait les frais d’une sortie musclée de Filippi et Meyer s’écroule à la suite d’un attentat de M’Madi (56e ).

C'est un peu c'qui attend les Strasbourgeois