[09/10] 29ème J : Strasbourg / Brest - 1/0

[Keating]

Gueye à un mètre près il peut mettre le deuxième

Sauf que s'il avance d'un mètre au début il est hors-jeu ...

[supppourtjs]

Je ne vais pas parler de la 1er mi temps .
Le RCS a commencé à jouer au alentour de la 60ème, dur , dur jusque là, mais les 30 dernières minutes furent un peu moins laborieuses.
Un grand FLOP à l'arbitre ce soir qui ne sifflait que dans 1 sens.
J'ai bien aimé Lacour, Othon et Bah.
On a un peu plus vu de Carvalho en seconde mi temps, mais rien de bien extraordinaire, vivement le retour de Fauvergue.

[argueti]

Quel soulagement dans un match bien maitrisé par Brest, avec vraiment un beau jeu, une belle circulation du ballon, etc ...

Ca s'est joué à peu, mais dans le bon sens

[Gotcha]

chanceux racing, chanceux ..... mais tant mieux !

le niveau global de l'équipe reste affligeant ..... quelle faiblesse collective...

[Gotcha]

sinon, j'ai été impressionné par Grougi ... quel bon joueur ! techniquement il est complet, toujours bien placé, et sur coups de pieds arrêtés, corners ou coup franc, il a placé systématiquement le ballon là où il voulait, à chaque fois y'a eu danger...

[D520]

La tête hors de l’eau

Dominé collectivement hier à la Meinau par une formation brestoise supérieure dans tous les compartiments du jeu ou presque, le RCS a encore une fois trouvé les ressources pour remporter (1-0) sur la fin, grâce à un but de la tête signé Rodrigo, une victoire qui le rapproche du maintien.

Jean-Claude Plessis est aux anges. Pour sa première comme président, même s’il ne sera officiellement nommé que mercredi, le nouvel homme fort du Racing a ouvert hier soir son compteur victoires. Par procuration certes et grâce à l’abnégation d’un effectif qui n’est peut-être pas le plus talentueux de la décennie, mais dont le courage n’a guère d’équivalent. Ce courage-là était une impérieuse nécessité face à une équipe brestoise qui n’est pas la plus performante de Ligue 2 en déplacement pour rien et n’avait plus perdu hors de ses bases depuis le 21 août. Cette formation bretonne est sûre de son foot, récite une partition savamment orchestrée par ces manieurs de ballon hors pair que sont Bruno Grougi, Yoann Bigné, Oscar Ewolo ou le petit Mathias Autret. Avec, en prime, un Nolan Roux qui multiplie les appels, contre-appels et fausses pistes. Bref, qui a empoisonné une arrière-garde strasbourgeoise heureusement aux aguets, à l’image d’un Arnaud Maire décisif sur trois ballons très chauds en première période.

Brahmia, décisif remplaçant

On l’aura compris : malgré quelques timides réactions bas-rhinoises, les Brestois imposent leur maîtrise technique à un Racing dépassé dans l’entrejeu et dont le marquage sur coup franc laisse à désirer. Les hommes d’Alex Dupont regarderont sans doute avec attention ce matin à la vidéo l’action de la 4 e et ce but de la tête refusé à Moïse Bru Apanga, sur un coup franc de Grougi, pour un hors-jeu pas évident du tout. À deux reprises, les deux hommes vont remettre le couvert, aidés par la surveillance élastique de Mamadou Bah. Mais par deux fois, les têtes du défenseur gabonais du Stade vont, contrairement à la première, rater la cible (30 e et 60 e), tout comme la tentative d’un Grougi cette fois gêné par un tacle rageur du Guinéen du RCS (38 e).

Pascal Janin a beau (re) lancer Magaye Gueye à la pause, puis Gargorov et Brahmia un peu plus tard, Brest est toujours aussi séduisant. Mais le Racing fait front avec ses armes : solidarité, cœur et opiniâtreté. Il va ainsi s’en aller chercher une improbable victoire en toute fin de partie, grâce, encore une fois, à l’un de ses remplaçants. En l’occurrence Farez Brahmia. Le lutin ludovicien s’échappe sur son flanc droit et, d’un joli coup de patte du droit, s’en va déposer un centre millimétré sur la tête de Rodrigo. Le Brésilien, qui a raté son match, va le sauver d’un coup de casque rageur hors de portée d’Elana (86 e).

Au coup de sifflet final, les Bretons s’écrouleront sur la pelouse, conscients d’être passés à côté de quelque chose. À neuf journées de la fin, ils conservent tout de même 10 points d’avance sur le 4 e, Arles-Avignon. « À 0-0, nous aurions été déçus. Alors, à 0-1, vous imaginez combien nous sommes frustrés », regrette l’entraîneur finistérien Alex Dupont.

Les Bleus, eux, gardent leur marge de cinq points sur le premier relégable, Châteauroux désormais. Plessis en est tellement content qu’il a accordé sa première double prime. « C’est plus facile à faire avec l’argent des autres », se marre-t-il.

De son côté, Pascal Janin reconnaît volontiers l’emprise brestoise : « On les savait plus forts. Ça s’est vérifié sur le terrain, notamment en première période. Il nous fallait être plus malins, bien organisés et les contrer. Le plan de jeu d’avant-match a été respecté. Il nous faut absolument garder notre destin en main et faire notre bonhomme de chemin sans nous occuper des autres pour atteindre au plus vite la barre des 42 points. Les garçons sont récompensés. C’est un vrai pas vers le maintien. »

Cassard 7. Lacour 5,5. Maire 8. Sikimic 6. J.-A. Fanchone 6. De Carvalho 5. Bah 4. Rodrigo 5. Othon 5,5. Ledy 4,5. Zenke 3,5 (Gueye 4).

Stéphane Godin

[D520]

Un succès paradoxal

Après avoir été dominé par le Stade brestois, le Racing s'est offert un grand bonheur en décrochant un succès inespéré, sur une tête de Rodrigo. Son huitième succès le rapproche du maintien. Toujours courageux, à défaut d'être talentueux, il poursuit un bonhomme de chemin qui l'autorise à croire en un avenir en L 2.

C'est fou combien une action peut révolutionner les impressions. Le Racing, hier, n'a pas été joli, joli à regarder. Il a longtemps balbutié la moindre idée de football surgie des pieds de l'un ou l'autre de ses joueurs. Mais au final, il a gagné. Au terme de l'un de ses matches les plus poussifs de la saison, il s'est offert le scalp le plus rutilant de son tableau de chasse. Il valait mieux arracher ces trois points précieux. Car la logique a été dézinguée aux six coins de l'Hexagone de la L 2. « Je sais par expérience que plein de choses se passent dans la fin du championnat et, à ce stade de la saison, il faut garder notre destin entre les mains », a souligné Pascal Janin, au terme des débats.

« On était comme chloroformé »

Le verdict l'a sans doute comblé. Le contenu s'est néanmoins révélé trop médiocre pour autoriser la moindre jubilation. Ses joueurs ont d'abord commencé par dormir. Un but refusé de Brou Apanga (4e) aura-t-il eu le mérite de réveiller tout ce petit monde ? Loin de là. En retard dans les duels, imprécis dans leurs passes, les Strasbourgeois ont ressemblé à une armée de fêtards au saut du lit. « On a subi, a encore analysé l'entraîneur strasbourgeois. On était comme chloroformé. On est bien payé à la pause .» Le Stade y était allé de petites escarmouches, inspirant quelques angoisses à une Meinau pleine de places libres. Mais, au bout de vingt minutes à patauger, le Racing a fini par essayer de faire mieux, ce qui n'était franchement pas compliqué. Il y a eu deux, peut-être trois passes enchaînées. Il y a eu quelques coups de pied arrêtés pour se mettre à espérer et quelques Bleus enfin décidés à hausser leur niveau de jeu. Ça n'a pas cassé trois pattes à un canard, mais la bande à Janin a un peu moins affiché le visage de la résignation. En face, Brest, sans doute surpris de pouvoir autant s'amuser, n'en a pas vraiment profité. Les Bretons se sont contentés de quelques enchaînements et d'avancer leurs pions en une guerre de position, dans l'ensemble statique, si l'on excepte la belle vista déployée par Roux. Au regard de ce premier acte, Alex Dupont, le coach d'en face, a pu nourrir quelques regrets. « On rate le coche en première mi-temps sans doute. A 0-0, on aurait fait la gueule. Alors avec cette défaite, on est plus que déçu. »

« On a un peu plus existé en 2e mi-temps »

Il peut l'être. Parce que le retour des vestiaires n'a pas sonné une ère révolutionnaire. C'est comme si tout le monde était prêt à se contenter de ce petit point. On n'a guère relevé que les entrées de Gargorov et de Gueye pour faire office de café salé. Il s'est montré d'abord pauvre en caféine. « Gueye et Gargorov sont capables de tenir le ballon, a apprécié Janin. On a un peu plus existé en 2e mi-temps. On a respecté notre plan de jeu. Brest était plus fort que nous. Pour l'emporter, il fallait être plus malin. » Et, comme à Vannes, voilà une semaine, le salut est venu du banc. Brahmia a lancé un raid côté droit, Rodrigo, auteur d'une partie quelconque dans l'ensemble, a jailli pour reprendre le centre et inscrire son premier but de la saison. Pendant que Istres a gagné à Ajaccio et Guingamp face à Metz, le Racing a battu le dauphin du championnat. Les Bleus conservent cinq points d'avance sur la zone rouge. De quoi donner le sourire au futur président Plessis. « J'ai vu des garçons opiniâtres, a apprécié dans les couloirs le n°1 a priori désigné mercredi. Avec ce que j'ai vu, j'y crois. » Qu'importe la manière, finalement. Le Racing s'est entrouvert les portes d'une fin de saison sereine, tout du moins, sur le terrain. Et ce n'est pas le moindre des paradoxes d'une soirée.

François Namur

[D520]

Bah, patron du milieu

Face à la meilleure attaque de L 2, les Strasbourgeois ont parfois souffert, mais n'ont pas craqué. Mamadou Bah a dominé au milieu de terrain et son compère Rodrigo, après une entame laborieuse, a offert trois points précieux au Racing.

CASSARD (***) : Son dégagement raté - heureusement sans conséquence - devant Roux a témoigné de la fébrilité du Racing en début de match. Impeccable par la suite, notamment sur le missile de Grougi (56e) ou le lob de Roux (74e).
LACOUR (***) : Le polyvalent capitaine du Racing a régulièrement tenté d'apporter le surnombre en attaque. Parfois en difficulté défensivement quand Roux est venu jouer dans sa zone.
MAIRE (***) : Le défenseur a souffert, comme son compère de l'axe central Sikimic, pour museler Roux, l'un des meilleurs attaquants de L 2. Mais il a tenu bon. Un sauvetage décisif dans la surface (15e).
SIKIMIC (***) : Le Serbe a dû s'employer face aux attaquants bretons, surtout durant les 45 premières minutes. Solide, comme à son habitude, dans l'ensemble.
FANCHONE (***) : Le latéral gauche a plutôt bien contenu son vis-à-vis, en l'occurrence Poyet. Prudent offensivement.
DE CARVALHO (***) : Chargé d'animer le couloir droit, l'ancien Brestois n'a guère eu l'occasion de se mettre en évidence, se montrant trop brouillon. Plus incisif après la pause. Il court toujours après son premier but avec le Racing. Remplacé par BRAHMIA (78e), passeur décisif.
RODRIGO (****) : Vingt premières minutes difficiles, comme tous ses collègues du milieu, qui n'ont cessé de courir après la balle. Quelques ballons perdus et du déchet dans la relance. Son but - le premier cette saison - est venu récompenser sa grande activité et une seconde période bien plus tranchante.
BAH (****) : Sans doute le meilleur Strasbourgeois hier. Le milieu défensif a récupéré un grand nombre de ballons et a tenté de créer des brèches balle au pied, se montrant dangereux offensivement. Le patron du milieu strasbourgeois.
OTHON (***) : Après une première mi-temps à défendre, le milieu de terrain n'a guère eu l'opportunité de faire parler sa patte gauche, en dépit de quelques belles ouvertures à destination de ses attaquants. Appliqué sur les coups de pied arrêtés.
LEDY (***) : Très remuant, l'Alsacien a multiplié les courses et les appels. Mais sans parvenir à faire la différence. Remplacé par GARGOROV (64e), qui a participé au bon finish du Racing.
ZENKE (**) : L'attaquant nigérian a beaucoup couru, mais dans le vide la plupart du temps, n'ayant que très peu de (bons) ballons à se mettre sous la dent. Remplacé à la mi-temps par GUEYE (***). Pour son retour après une entorse du genou, le jeune attaquant a montré que son envie et sa technique seront de précieux atouts pour le Racing à l'avenir. Un peu court physiquement en fin de rencontre.

* : mauvais match ** : match médiocre *** : match correct **** : bon match ***** : très bon match ****** : match exceptionnel

[Keating]

J'ai trouvé qu'au niveau du foot, ce n'était pas le pire match du racing, loin de là, mais en face on a tout de même eu un adversaire vraiment coriace, malchanceux mais coriace. Le défaut de ce racing, c'est devant le milieu qu'il faut le trouver .... Carvalho, Zenke et Ledy, c'est vraiment trop léger, et il ne pouvait arriver quasiment aucune occasion ... J'ai trouvé Zenke le plus dangereux personnellement, mais il était de nouveau le 1er à sortir ... C'est vrai qu'il presse moins que Ledy, mais je le trouve meilleur côté droit que Carvalho ...

JAF et Othon ça nous fait vraiment un très bon côté gauche duquel peuvent venir d'excellents centres à tous les instants, vivement le retour de Fauvergue pour les récupérer !

Bémol sur Lacour, bien à la peine face à ses adversaires directs
Cassard, Sikimic et Maire doivent vraiment relancer plus vite, avancer vers le passes qu'on leur fait, plutôt que reculer toujours et prendre autant de risques face à la pression adverse ....
Cassard fébrile hier, mais encore un arrêt énormissime sur le coup-franc dévié !

[supppourtjs]

Rodrigo, auteur d'une partie quelconque dans l'ensemble,
RODRIGO (****) ??

Les journalistes des DNA devraient se mettre d'accord avant d'inscrire le tout et son contraire.