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On va tout de suite en L2 pour reconstruire une équipe ou on attend encore 2 ans ?
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dna a écrit :le club des cinq joue le maintien
À quatre épisodes du terme de ce si particulier championnat 2020-2021, la lutte fait rage à tous les étages, du sol au plafond. Pour le Racing, bousculé dans l’escalier par quatre concurrents, l’objectif est simple : éviter de dégringoler à la cave de la Ligue 2, quittée en 2017.
Ils ne sont plus que cinq. Cinq à la bagarre pour éviter une place de relégable et une autre de barragiste, la lanterne rouge Dijon étant déjà condamnée à la relégation en Ligue 2.
Alors que 12 points restent à distribuer, Reims (41), Angers (41), Brest (40) et Saint-Etienne (39) ne sont certes pas mathématiquement tirés d’affaire. Mais la probabilité de les retrouver mêlés à la lutte pour le maintien le 23 mai, au soir de la 38e et dernière journée, est infinitésimale.
Dans moins d’un mois, peut-être avant, on saura qui, de Strasbourg (37), Bordeaux (36), Lorient (35), Nantes (31) ou Nîmes (31), accompagnera les Dijonnais à l’étage inférieur et en découdra avec l’élu des play-offs de L2 pour sauver sa peau. Pour l’heure, c’est la bouteille à l’encre dans laquelle il a paru opportun de tremper la plume pour narrer la suite des (més)aventures du club des cinq.
La situation au classement
C’est une évidence, presqu’une lapalissade : le Racing, Bordeaux et Lorient sont en position plus enviable que Nantes, 18e, et Nîmes, 19e, tous deux coincés dans le trio de queue depuis fin février. À la faveur de leur victoire de dimanche à la Meinau (1-2) et d’une meilleure différence de buts, les Canaris ont refilé à des Crocos battus sur le même score à Lens une place de premier relégable qui leur collait aux crampons depuis quatre journées.
La tendance
Si le quintette en est là, c’est que sa partition 2020-2021 a été truffée de fausses notes. En pleine déliquescence sportive - 11 défaites en 13 rencontres, contre un succès 3-1 à Dijon et un nul vierge domestique contre l’OM - et financière, des Girondins divisés et menacés de liquidation judiciaire sont dans la tourmente. Bien malin qui pourrait dire aujourd’hui où va s’arrêter leur glissade.
Avec quatre revers en 6 journées pour une victoire 3-2 à… Bordeaux et un nul 1-1 à Nîmes (à 10 contre 11 dès la 47e), le Racing ne va pas fort non plus. Quant aux Crocodiles gardois, ils pataugent et patinent. En supériorité numérique face au RCSA contre qui ils menaient 1-0 à la 55e minute, puis dès la 24e en Artois, ils pourraient regretter d’avoir laissé filer des points à leur portée. Surtout avec Reims, Metz, Lyon et Rennes à leur menu de fin de saison.
Après trois revers, Nantes s’est relancé à Strasbourg. Les hommes d’Antoine Kombouaré disposent, sur le papier, de l’agenda le plus favorable.
En dynamitant au même moment un Bordeaux battu pour la 5e fois de suite grâce à un triplé de Terem Moffi (4-1), Lorient a stoppé sa série de deux défaites, dont la dernière, cruelle, à la 91e à Marseille (3-2). Portés par un vorace duo d’attaque, Yoane Wissa (8 buts, 4 passes) et Moffi donc, les Merlus ne sont pas les moins armés.
Le calendrier
Seules deux confrontations directes animeront les quatre derniers épisodes. Le Nantes - Bordeaux du 8 mai ne sera sûrement pas placé sous le signe de l’armistice. Les Nantais, qui se rendront à Brest avant et Dijon ensuite, peuvent surfer sur leur succès en Alsace pour éviter un retour en L2 huit ans après.
Outre ce voyage de tous les dangers à la Beaujoire, les Bordelais recevront deux des trois postulants à une qualification en Ligue Europa, Rennes et Lens. Pas l’idéal pour rebondir.
Un peu plus au Nord, le promu lorientais a retrouvé son allant dans un stade du Moustoir où il vient de s’imposer six fois sur huit (un nul contre Nice, une défaite face à Lille). Il peut y profiter des venues d’Angers, pour sa 2e réception de suite dimanche, et Metz pour renouveler son bail en L1.
Ça lui épargnerait de tout jouer sur la journée finale à Strasbourg face à un Racing qui a trois rencontres pour chasser le spectre d’un ultime match couperet : à Marseille vendredi face à un OM requinqué (16 points sur 21 depuis l’arrivée du coach argentin Jorge Sampaoli), contre Montpellier, en visite à la Meinau trois jours avant sa demi-finale de Coupe de France devant Paris - dernière chance pour le MHSC d’accrocher l’Europe -, et à Nice.
« Aucun calendrier n’est simple », constate le latéral gauche bas-rhinois Lionel Carole. « Cette saison, beaucoup de gros sont tombés contre de pseudo petites équipes. On a bien gagné contre Monaco ici (1-0 le 3 mars), mais perdu devant Nantes. Les résultats ne sont pas connus d’avance. »
Et l’issue, pas davantage. C’est dire si les Bleus, qui n’ont retiré qu’un point de leurs deux duels au couteau à Nîmes et contre Nantes, seraient bien inspirés de ne pas prolonger le suspense jusqu’au baisser de rideau du 23 mai.
Le chiffre
1
Le Racing peut se targuer d’avoir infligé sa seule défaite en 2021 à une AS Monaco qui mène un train d’enfer depuis son revers contre Lens le 16 décembre à Louis II (0-3). Le 3 mars à la Meinau, les Bleus ont terrassé les Monégasques grâce à un raid victorieux de Frédéric Guilbert à la 91e (1-0). Sur les 19 dernières journées, les joueurs de Niko Kovac ont par ailleurs signé 15 victoires et 3 nuls (48 points sur 57).
Quelques clefs pour une énigme
Les Merlus remontent le courant
L’efficacité exponentielle de ses attaquants tombe à pic pour un FC Lorient qui a longtemps frayé dans les eaux troubles de la zone rouge. Premier Nigérian auteur de 14 réalisations en Ligue 1 depuis le Sochalien Ideye Brown (15 en 2010-2011), Terem Moffi a inscrit 44% des buts des Merlus en 2021 (12 sur 27). Seul le Sud-Coréen Hwang Ui-Jo fait mieux (50% des buts de Bordeaux). L’international congolais du FCL Yoane Wissa vient de compiler un but et trois passes décisives en deux journées.
Des Crocos embourbés
Avec seulement deux points en quatre matches (2 nuls, 2 défaites), le Nîmes Olympique est sur une pente savonneuse. Il a peut-être laissé passer sa chance contre Strasbourg et à Lens à 11 contre 10.
Les Canaris tombent du nid
L’agenda des Nantais semble le moins inabordable, mais il se heurte à une réalité peu engageante : les Canaris n’ont pas gagné dans leur nid de la Beaujoire depuis 14 matches (7 nuls, 7 échecs). Ils ont aussi, comme Nîmes, le handicap de partir de loin, ce qui n’est jamais une force à l’amorce du sprint.
Du Bordeaux dans des cartons
En liquéfaction depuis la fin janvier, Bordeaux vient d’encaisser trois cartons en quinze jours : 4-1 à Saint-Etienne, 0-3 face à Monaco et 4-1 à Lorient. Jamais, dans leur histoire en L1, les Girondins ne s’étaient inclinés trois fois de suite par trois buts d’écart.
Deux jokers pour les Bleus
Malgré sa mauvaise passe, le Racing conserve deux jokers d’avance et même un peu plus sur Nîmes grâce à une meilleure différence de buts (- 10 contre – 29). L’écart avec Bordeaux (- 16), Lorient (-18) et Nantes (- 17) n’est en revanche pas irréversible.
Alsa'sports a écrit :Une date fixée pour le retour du public dans les stades !
Dans un long entretien accordé à la presse régionale, Emmanuel Macron a dévoilé ce jeudi le calendrier à venir pour le déconfinement. Un calendrier qui fait apparaître la date du 9 juin pour une réouvertures des stades au public avec une jauge de 5000 personnes maximum ! Parallèlement à cela, le pass sanitaire verra également le jour. Il sera obligatoire pour assister aux rencontres sportives et grands évènement afin de prouver que l’on est vacciné ou négatif à la Covid-19.
Autres dates du calendrier, le 3 mai qui verra la fin des restrictions de déplacements. Le 19 mai verra quant à lui le déplacement du couvre-feu à 21h ainsi que la réouverture des terrasses et des commerces “non-essentiels”.