[07/08] 29ème J: Bordeaux / Strasbourg - 3-0

L'actualité du Racing en championnat
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Phapha
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par Phapha »

Le 4-4, je m'en souviens bien. :D
Aujourd'hui, si on refait ça on passe pour les sauveurs de la L1. ;)


Il y a l'attaque bordelaise, mais aussi un milieu de terrain très fort. Si on joue à  3 milieux récupérateurs comme face au Mans, ça va être le vrai grand bain pour un des jeunes (à  supposer que Lacour ait sa place au milieu).
kranjcar
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par kranjcar »

je me souviens de plusieurs d'entre eux, mais surtout du vol qualifié d'il y a deux ans. Alors qu'on menait 1-0, bordeaux a mis une pression qu'on a d'abord bien jugulée. Pendant qu'ils se découvraient ainsi, on a tenté de placer des contres systématiquement enrayés par une faute grossière. Je me souviens de diané, accroché, puis victime d'un coup et d'un nouvel accrochage par 3 bordelais successivement avec jste une faute. Jamais ils n'auraient dû passer l'heure de jeu au complet. Par contre de notre côté il e s'est pas privé. Un peu comme à  Lens où alex met son defenseur dans le vent avec une roulette, se fait faucher et poulette ne siffle rien, par contre la faute de cassard=rouge et péno. Bref ces deux matchs et rcs-monaco ont à  eux seuls diablement aidé à  nous faire plonger. Ah tiens j'ai failli oublier rcs-rennes tout aussi scandaleux.

J'ai de sacrés doute sur notre capacité à  nous sauver, dans le tableau de marche que j'avais prévu pour le maintien on est mal!
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Pinon
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par Pinon »

SO a écrit :« Strasbourg est imprévisible »

Samedi soir, le Racing se déplace en Gironde pour y affronter l'actuel dauphin de Lyon. Avant ce déplacement à  Bordeaux, Gabriel Obertan, jeune joueur de l'effectif de Laurent Blanc, évoque cette rencontre. Il revient sur l'échec de dimanche dernier à  Lyon et parle du Racing. Une équipe dont il se méfie car imprévisible.

- Les Girondins ont perdu à  Lyon malgré un bon match d'ensemble. Avec le recul, comment analyses-tu la performance de l'équipe ?
- Comme le coach l'a dit à  la fin de la rencontre, nous avons fait deux très mauvaises entames de mi-temps. En première mi-temps, nous concédons un premier but rapide, avant le quart d'heure de jeu puis Bodmer double la mise dix minutes plus tard. En seconde période, nous avons vécu le même scénario avec le but de Benzema après quelques minutes. Cela a hypothéqué toutes nos chances de remporter le match mais il est vrai que sur l'ensemble de la partie, nous avons plutôt fait une bonne prestation.

- Cela doit renforcer la déception ?
- Forcément, car par moment, nous avons fait jeu égal avec Lyon. Nous avons su les mettre en difficulté sur certains phases de jeu, nous les avons contrés… Il y a donc de la déception après cette défaite.

« Repartir sur une bonne lancée »

- Il faut désormais se tourner vers Strasbourg. Tout le groupe doit avoir très envie de rejouer rapidement afin d'oublier le dernier match face à  Lyon ?
- Pas pour oublier car cela est déjà  fait. Nous avons compris et analysé nos erreurs mais il est certain que nous nous projetons sur le match de Strasbourg. Nous avons envie de le jouer afin de repartir sur une bonne lancée. Il nous faut les trois points.

- Strasbourg est une équipe paradoxale, capable de perdre face à  Sochaux (0-2) et Metz (2-3) à  domicile mais aussi capable de battre Le Mans à  Léon-Bollée. Jouer ce type d'équipe, capable du meilleur comme du pire s'avère compliqué ?
- Oui. Je n'ai pas forcément vu jouer Strasbourg cette année mais je suis les résultats des matches de Ligue 1. C'est une équipe assez imprévisible, vous ne pouvez jamais savoir de quoi elle va être capable. Ils peuvent effectivement perdre contre des équipes de bas de tableau et gagner à  l'extérieur face à  des formations très solides comme Le Mans. Nous allons donc devoir rester prudent. Le mieux, c'est de considérer Strasbourg comme toutes les autres équipes de Ligue 1 et de se concentrer pour gagner cette rencontre.

« Imposer notre jeu »

- Selon toi, que faudra-t-il faire pour mettre Strasbourg en difficulté ?
- Il va falloir imposer notre jeu dès le début et réaliser une bonne entame. Pour nous, tout va se jouer là . Si nous parvenons à  bien entrer dans la partie et à  nous mettre en confiance, nous aurons beaucoup plus de chance de jouer efficacement et de marquer des buts.

- A l'aller, vous aviez fait 1-1. Après avoir souffert en première période, l'équipe avait eu la maîtrise lors de la seconde partie du match. Cette fois, le facteur clé sera le début de la rencontre ?
- Il est compliqué de comparer les deux situations car le match aller s'est disputé en début de saison, au moment où les joueurs étaient au mieux de leur forme. Cette fois, nous sommes plus dans la fin de saison puisqu'il reste 10 ou 11 matches à  jouer. Les organismes sont plus fatigués que ce soit à  Strasbourg ou à  Bordeaux. L'important, c'est de jouer sur notre rythme, de l'imposer. Si nous pouvons imposer notre jeu et accélérer la cadence quand nous le souhaitons, nous n'aurons pas de soucis sur le match.

« Mouloungui est dangereux »

- Y aura-t-il des individualités à  surveiller de près ou vous considérez l'équipe de façon collective ?
- Nous allons considérer le collectif strasbourgeois dans son ensemble même s'il y a forcément des individualités qui peuvent faire la différence dans cette équipe. Les coaches vont nous parler de cela avant le match et ils nous présenteront certainement les « piliers » de la formation alsacienne.

- Connais-tu des joueurs strasbourgeois ?
- Je connais quelques joueurs de cette équipe comme Bellaïd, Renteria ou encore Mouloungui qui est un bon joueur de dribble. Il peut être très dangereux. Je connais également Morgan Schneiderlein, que je côtoie en sélection. Je ne connais pas trop le reste de l'effectif.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

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enzy
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par enzy »

Pinon a écrit :
SO a écrit :« Strasbourg est imprévisible »


- Y aura-t-il des individualités à  surveiller de près ou vous considérez l'équipe de façon collective ?
- Nous allons considérer le collectif strasbourgeois dans son ensemble même s'il y a forcément des individualités qui peuvent faire la différence dans cette équipe. Les coaches vont nous parler de cela avant le match et ils nous présenteront certainement les « piliers » de la formation alsacienne.
- Connais-tu des joueurs strasbourgeois ?
- Je connais quelques joueurs de cette équipe comme Bellaïd, Renteria ou encore Mouloungui qui est un bon joueur de dribble. Il peut être très dangereux. Je connais également Morgan Schneiderlein, que je côtoie en sélection. Je ne connais pas trop le reste de l'effectif.
:lol:

Attention à  ce que les "piliers" ne s'écroulent pas en Gironde.

L'avantage d'être dans une petite équipe, les joueurs adverses ne te connaisse pas.
De toute façon, il n'y a pas mort d'hommes
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D520
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par D520 »

DNA a écrit :Extérieur jour, intérieur nuit

Le Racing tentera, une fois encore, de recouvrer la santé loin de chez lui. Que la terre girondine soit particulièrement hostile n'est finalement pas un problème. Avec l'insouciance qui les caractérise, les Strasbourgeois veulent croire en l'exploit.
C'est un fait : Strasbourg sait voyager. Souvent, mais pas tout le temps, serait-on tenté d'ajouter. La dernière fois que le Racing a visité un gros bras du championnat, ça a fait du bruit. A Lyon, en décembre dernier, les belles intentions ont ainsi volé en éclats.


En prenant cinq buts dans la musette sans pouvoir en rendre le moindre, les hommes de Furlan avaient pris une bonne leçon. « Ce genre de défaites nous permettra peut-être de rester en Ligue 1, conjecturait alors l'entraîneur général. En étant un peu trop joueur, on s'est exposés à  cette correction. »

« On a acquis un savoir-faire à  l'extérieur »

De correction, le Racing n'a entre-temps plus eu à  en essuyer hors de la Meinau. A tel point que son parcours à  l'extérieur peut rendre envieux quelques mal-classés. Avec quinze points glanés dans les stades de France - quatre victoires, trois nuls et six défaites -, Strasbourg émarge au huitième rang, en compagnie de Marseille, de ce classement subsidiaire que domine par ailleurs Bordeaux. « On a acquis un savoir faire à  l'extérieur, explique Furlan. On sait se montrer bien plus pragmatique que chez nous. En revisionnant la cassette du match contre Metz (2-3) avec les gars, je leur ai demandé ceci : "Pourquoi voulez-vous enflammer le match à  domicile ? Pourquoi avez-vous envie de plaire ?" A l'extérieur, ils ne se posent pas ce genre de questions. » Mieux vaudra en effet ne pas trop tergiverser, ni se retourner sur le passé récent, au moment de fouler la pelouse de Chaban-Delmas demain après-midi. Face à  une équipe « tout feu tout flamme », comme le dit le coach, que seul Lille a réussi à  contrarier en Gironde (0-0) depuis le début de l'année, il s'agira d'endosser la tenue de pompier, version ignifugée. Celle qui avait résisté au lance-flammes manceau voilà  deux semaines.
Furlan est d'ailleurs prompt à  invoquer l'état d'esprit qui a animé ses hommes en cette soirée victorieuse (0-1). Confiance est donc maintenue à  ceux qui ont poussé la chansonnette dans les vestiaires sarthois, les mêmes ou presque qui ont été transparents une semaine plus tard.

« Habib Bellaïd a encore du crédit »

En attaque, Renteria et Mouloungui entoureront ainsi à  nouveau le petit Gameiro, seul membre du trio dont le niveau reste aussi élevé que constant. Car pour ce qui est du Colombien et du Gabonais, leur courbe de performance est sinusoïdale. « Entre Le Mans et Metz, c'est le jour et la nuit, soupire Furlan. Quand on voit le nombre de kilomètres qu'ils ont avalé dans la Sarthe et le peu qu'ils ont couru à  la Meinau... » Le coach dit aussi avoir hésité quant au choix de sa défense centrale. Pierre Ducrocq, irréprochable au Mans, aurait pu pousser un Bellaïd en perte de vitesse sur le banc. « J'y ai pensé, mais Habib a encore du crédit », dit celui qui se doit aussi de considérer « la dimension économique » du dossier. En clair, pour espérer vendre en fin de saison l'international espoir à  bon prix, encore faut-il le laisser exposé en vitrine... Avec le retour de Lacour, qui s'était bien occupé du « cas » Sessègnon et qui devra se coltiner Micoud, ce Racing-là  espère à  nouveau voyager en première classe. Histoire de ne pas rentrer fourbu et accablé, comme de Lyon.

Séb.K.
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par D520 »

DNA :
Le groupe du Racing
Jean-Marc Furlan a retenu les dix-huit joueurs pour le déplacement à  Bordeaux, hier à  l'issue de la séance d'entraînement. Par rapport au match contre Metz, un seul changement a été opéré. Lacour, revenu de suspension, remplace numériquement le jeune Gasmi.
A noter que Cohade, qui soigne son début de pubalgie, Fanchone, de retour de blessure, et Johansen, à  nouveau écarté, ne seront pas du voyage en Gironde. Quant à  Renteria, encore ménagé hier, il doit réintégrer le groupe ce matin (10h) pour le dernier entraînement à  la Meinau.
Equipe probable : Cassard - Szelesi, Bellaïd, Paisley, Dos Santos - Lacour, Rodrigo, Othon - Renteria, Gameiro, Mouloungui.
Remplaçants : Puydebois, Ducrocq, Bah, Schneiderlin, Abdessadki, Mulenga, Alvaro Santos.
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par D520 »

l'Alsace :
Ce dimanche (18 h) à  Bordeaux, les deux portiers les plus âgés titulaires en L 1, le Girondin Ulrich Ramé et le Strasbourgeois Stéphane Cassard, seront face à  face. Près de 20 ans après leur première rencontre.

Le premier, Ulrich Ramé, est né le 19 septembre 1972 et est l'inamovible n° 1 de Bordeaux depuis 1997. Avec les Girondins, il a conquis un titre de champion (1999), une Coupe de la Ligue (2007) et goûté à  12 reprises à  l'équipe de France.
Le second, Stéphane Cassard, a deux mois de moins (né le 11 novembre 1972) et fait depuis 2004 les beaux jours du Racing Strasbourg. Avant le duel entre le dauphin bordelais, qui souhaite gommer sa défaite à  Lyon dimanche dernier (4-2), et un RCS revanchard après sa désillusion à  la Meinau contre Metz (2-3), les deux portiers évoquent leurs souvenirs et leur vision d'un poste souvent ingrat.

Ulrich Ramé et Stéphane Cassard, vous êtes les gardiens les plus âgés de L 1. Vous souvenez-vous de votre première rencontre ?

Ulrich Ramé : j'y repensais récemment en faisant l'inventaire des gardiens encore en activité. La première fois que nous nous sommes croisés remonte à  un stage de présélection pour l'équipe de France juniors à  Clairefontaine. Il y avait Stéphane donc, mais aussi Grégory Coupet et Franck Raviot (Ndlr : en charge des gardiens de l'équipe de France espoirs). On devait avoir 16 ou 17 ans. C'était la première fois que je goûtais à  l'univers des sélections. Nous étions six. Quatre ont été retenus. Je n'en faisais pas partie.
Stéphane Cassard : honnêtement, je n'ai qu'un très vague souvenir de ce moment. Je me rappelle un entraînement spécifique avec Philippe Bergeroo et Grégory Coupet. Mais je ne sais plus si c'était en présélection juniors ou lorsque j'ai tenté d'intégrer l'INF Clairefontaine. Dans les deux cas, je n'ai pas été gardé. Je confonds un peu les deux. Mais j'ai beaucoup de respect pour Ulrich, son parcours et sa régularité.

« Tout est disséqué »

On parle souvent d'une confrérie des gardiens. Comment l'expliquez-vous ?

U.R : par un état d'esprit particulier. àŠtre gardien, c'est singulier. Le poste est ingrat. Il n'y a que peu de places en L 1 ou L 2. La concurrence fait rage. La confrérie vient donc de l'état d'esprit. On comprend les faits et gestes des autres gardiens, le travail derrière, les aspects techniques et tactiques qui entrent en jeu. On a plus de compassion.
S.C : nous sommes tous conscients que le poste est plus exposé, plus dur que par le passé. Tout est disséqué. Un gardien peut être décisif dans les deux sens, faire basculer une rencontre. Ulrich a perdu sa place de n° 3 en équipe de France sur un match (Ndlr : une erreur lors de France – République tchèque le 12 février 2003 – 0-2). Lionel Letizi a raté la Coupe du monde 1998 pour une bévue (Ndlr : une faute de pied lors de Russie – France le 25 mars 1998 – 1-0). Chaque gardien peut vivre un tel moment. C'est pour ça que nous n'avons pas besoin de nous parler pour nous comprendre. Tout passe par l'attitude, le regard.

À l'entraînement, on est frappé par votre activité, tous ces étirements et exercices que vous accomplissez lors des temps morts. C'est le secret de votre longévité ?

U.R : c'est la façon dont j'ai appris mon métier. À notre poste, l'usure psychologique est peut-être moins importante. On gère les choses différemment. L'important, c'est d'être performant. Et pour être performant, il est nécessaire d'être en confiance. C'est grâce au travail que l'on entretient cette confiance.
S.C : un gardien ne peut pas se permettre d'être en dedans. Il se remet plus facilement en question qu'un autre joueur, car le poste l'y oblige. Il doit bosser tout le temps. Et il a besoin de sentir le sol, d'être à  son contact. Je ne prends jamais autant de plaisir que sur les terrains gras (rires).

« Bordeaux sait faire preuve de patience »

Vous souvenez-vous du match aller ?

U.R : très bien. Un bon match de foot entre deux formations très joueuses, à  l'image de leurs entraîneurs. Le nul 1-1 était logique. Maintenant, nous devons rebondir après la défaite à  Lyon qu'il ne faut pas banaliser. Il est important de faire le plein à  domicile. Le championnat est loin d'être fini. Nos 6 points de retard correspondent à  nos deux revers contre l'OL. Nous sommes à  notre place. La deuxième place devrait se jouer entre 65 et 66 points. Il nous en manque une grosse douzaine.
S.C : les Bordelais avaient eu du mal à  entrer dans le match. Mais en 2e mi-temps, on avait senti chez eux une grosse maîtrise technique. Je ne suis pas surpris de les retrouver à  la 2e place. À Bordeaux, on s'attend toujours à  être bousculé. Mais on fait souvent face à  une équipe qui n'emballe pas le match, sait faire preuve de patience et poser le jeu. Si nous nous montrons impatients après notre défaite rageante et frustrante contre Metz, les individualités bordelaises, dont on connaît les qualités, nous contreront.

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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par Pinon »

Pas de Renteria ni de Cohade demain !
SO a écrit :Racing: le groupe

Jean-Marc Furlan a dévoilé un groupe de dix-neuf éléments pour le déplacement à  Bordeaux, ce dimanche (18h). L'Entraîneur Général du Racing récupère Guillaume Lacour, suspension purgée, et James Fanchone, remis de son souci aux ischio-jambiers. En revanche, Wason Renteria reste en Alsace pour soigner une cuisse douloureuse.

Le groupe:
Cassard, Puydebois;
Bellaid, Dos Santos, Ducrocq, Lacour, Paisley, Szelesi;
Abdessadki, Bah, Fanchone, Gasmi, Othon, Rodrigo, Schneiderlin;
Alvaro, Gameiro, Mouloungui, Mulenga.

Les absents: Renteria (cuisse), Cohade (adducteurs), Schneider (pied), Abou, Camadini, Gurtner, Johansen, Tritz, Weber, Zenke (choix entraîneur).
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par Tenor »

Renteria : à  force de ne plus courir et de ne pas se donner à  fond, on a les cuisses douloureuses ????

Furlan : devrait plutôt dire la vérité : je bétonne à  fond à  Bordeaux pour ne pas se ramasser une musette pleine !!!!!!!!!
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argueti
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par argueti »

DNA a écrit :Avis de tempête

C'est face à  une irrésistible équipe de Bordeaux que le Racing cherchera à  oublier ses désillusions domestiques. Au coeur de la tempête girondine, annoncée sur le terrain comme dans les cieux, les Strasbourgeois devront faire le dos rond. Histoire de ne pas être emportés par le vent, tous près de la zone de relégation. Ce matin, Sochaux (18e) n'est plus qu'à  trois points.

Vu comme ça, sur le papier, l'affaire ne fait aucun pli. Strasbourg, qui reste sur une humiliante et incompréhensible défaite domestique contre la lanterne rouge messine (2-3), deux semaines après avoir déjà  lourdement chu contre Sochaux (0-2), n'a pas la plus petite chance en terre aquitaine.

« Toujours une individualité qui sort du bois »

Bordeaux, « deuxième budget de France et grosse machine qui tourne logiquement à  plein régime », selon Furlan, ne devrait faire qu'une bouchée des tendres Bleus d'Alsace. Girondin premier cru classé, élevé à  l'école bordelaise, l'entraîneur du Racing connaît la maison et la mentalité adverses comme sa poche. Il sait que la troupe de Laurent Blanc, défaite dimanche dernier à  Gerland (2-4), est « tenue de confirmer » face au petit promu. L'absence de Wendel, l'époustouflant Brésilien dont la cheville a été martyrisée par Réveillère, ne change finalement pas grand chose au problème. Du déroutant Chamakh au buteur Cavenaghi, en passant par le vétéran Micoud ou le jeune Obertan, les fortes têtes locales ont de quoi donner le tournis à  tout défenseur qui croise leur route. « C'est le souci avec les grosses écuries, ajoute le coach. Tu as toujours une individualité qui sort du bois au moment où personne ne s'y attend. » Avec Troyes, Furlan a payé pour voir. A deux reprises, son ancienne équipe était « bien dans le match », même si elle « subissait face à  des Girondins qui t'endorment en faisant tranquillement tourner le ballon. » A chaque fois, l'ESTAC s'en est retournée battue, foudroyée par l'une ou l'autre fulgurance locale. Histoire de ne pas revivre pareil scénario, l'entraîneur alsacien est disposé à  minorer ses exigences assez élevées en termes de projet de jeu. Refroidi par la cuisante défaite concédée à  Lyon (5-0) en décembre dernier, il entend « ne pas trop se livrer pour ne pas prêter le flanc aux contres. » Une tactique sage et sécurisante, avec un milieu de terrain renforcé à  trois éléments, qui avait payé au Mans (0-1) grâce à  une solidarité de tous les instants, mais qui n'avait trouvé aucun prolongement contre Metz. A Bordeaux, l'effet de surprise est toutefois éventé. « Strasbourg est obligé de changer sa philosophie de jeu pour sauver ce qui peut l'être, prédit Laurent Blanc. A dix journées de la fin, toutes les équipes ont un énorme besoin de points, le premier comme le dernier. » Dans l'adversité et les bourrasques de vent, annoncées à  quelque 80 km/h cet après-midi, le Racing devra donc faire front. Sans s'appesantir sur la triste prestation de samedi dernier et en oubliant que les Bordelais ont pris l'habitude de croquer tout cru ceux qui passent par Chaban-Delmas.

« On est beaucoup plus cool que contre Metz »

« A nous de montrer qu'on est capables de faire un grand match, dit Furlan. Là , on est beaucoup plus cool que contre Metz. Nous sommes en quête d'exploit. » Voilà  qui peut paraître présomptueux pour qui vient de connaître deux dérouillées consécutives à  la Meinau. Mais cette équipe est tellement imprévisible que tout pronostic serait totalement hasardeux. Avec les Bleus, aucune vérité ne peut être gravée dans le marbre, encore moins écrite sur le papier...

Avec ou sans Renteria ?

Le Racing s'est envolé hier après-midi pour la Gironde avec dix-neuf joueurs à  bord. James Fanchone, revenu de blessure, a ainsi été convoqué pour pallier un éventuel forfait de Renteria. Le Colombien, attendu en sélection dès demain, se plaint depuis quelques jours d'une douleur au genou gauche. En cas de défaillance du meilleur buteur alsacien, Furlan devrait aligner Jacob Mulenga sur le flanc droit de l'attaque plutôt qu'Alvaro Santos, dont les dernières prestations ont été jugées décevantes. En milieu de terrain, Lacour, revenu de suspension, récupère le poste occupé samedi dernier par Schneiderlin. Voilà  le seul changement que Furlan avait prévu d'opérer par rapport à  la défaite concédée contre Metz. Cohade, qui soigne un début de pubalgie, et Johansen, écarté pour la deuxième fois consécutive, restent, eux, à  la maison.

Sébastien Keller
L'histoire est en marche ...
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