[07/08] 29ème J: Bordeaux / Strasbourg - 3-0

L'actualité du Racing en championnat
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Roswell Man
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par Roswell Man »

Pinon a écrit :Et si on avait battu Metz on serait 7ème à  l'heure actuelle !!
Nous pourrions être plus mal... Après tout personne ou presque n'aurait parié sur une victoire du Racing au Mans ;)

Bien sûr ce serait mieux d'être à  la 7e place, mais il faut noter que le 7e (Lorient) n'a que 7 points d'avance sur le 1er relégable (Sochaux), qui à  mon avis va bientôt sortir de la zone rouge... Autrement dit, cette année la 7e place est loin d'être synonyme de maintien assuré...
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silex57
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par silex57 »

Ouais mais la 15ième place encore moins ;)
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FM17
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par FM17 »

et puis quand t es 7è tu joues plus libéré que quand t es 15è...et puis 1 ou 3 de plus auraient été importants pour la fin de saison et puis et puis on ne doit pas perdre contre Sochaux et Metz en 15 jours à  la Meinau !
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Pinon
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par Pinon »

DNA a écrit :Furlan le Girondin

Bordelais jusqu'au bout des ongles, l'entraîneur du Racing se forge un parcours loin de ses origines. Admirateur du dauphin de Lyon, Jean-Marc Furlan assume pleinement une carrière en marge de son club formateur.

Il voudrait leur tourner le dos qu'il ne parviendrait pas à  renier les lieux de son enfance. Car il lui suffit d'ouvrir la bouche pour trahir d'où il vient. Jean-Marc Furlan a un accent à  couper au couteau, au couteau... à  foie gras. Et au moindre mot qu'il prononce, c'est un marché de truffes qui semble s'animer ou une bouteille de Montbazillac qui est débouchée.
L'entraîneur strasbourgeois évoque d'ailleurs volontiers cette mésaventure intervenue chez un commerçant de son village alsacien. A l'heure d'acheter son journal, il ne comprenait pas le moins du monde le buraliste sollicité. Après un grand moment d'incompréhension, Furlan saisissait que son interlocuteur était dans la même situation.

« Le chromosome de l'identité girondine »

En matière de football, entre Sainte-Foy-la-Grande, la « Porte du Périgord » où il est né, et Vélines, dans ce « Pays de Bergerac » où il a grandi, c'est au rythme du scapulaire que l'on joue. « Avec mon père, on allait cinq à  dix fois par an à  Bordeaux pour suivre les matches des Girondins, évoque l'entraîneur strasbourgeois à  l'heure de plonger dans ses souvenirs de jeunesse. Naturellement, j'étais supporter de cette équipe. »
Il en deviendra même un produit du centre de formation. Retenu dans différentes équipes de district, Jean-Marc Furlan répond à  l'appel de son futur mentor, André Menaut, en charge de la formation bordelaise dans les années 70. A 16 ans à  peine, l'actuel entraîneur strasbourgeois rallie la capitale de l'Aquitaine pour se frotter à  une certaine conception du foot.
« C'est un club qui a une grande tradition et qui privilégie une marque de fabrique : l'engagement physique et la défense, souligne en connaissance de cause celui qui était considéré dans un doux euphémisme comme « dur sur l'homme » ce qui, bien décrypté, signifie « expert dans l'art de torturer les chevilles et/ou genoux adverses ». Et cela n'a pas fondamentalement changé depuis que j'y suis passé. Laurent Blanc a une approche différente du jeu, mais il existera toujours ce chromosome dans l'identité girondine. » L'émergence de Bordeaux sur le championnat de France correspond effectivement à  une assise défensive irréprochable.
Mais en quittant Bordeaux en 1979, Jean-Marc Furlan passe à  côté d'un formidable palmarès. Il répond à  ses envies d'ailleurs. Même si Claude Bez recrute les meilleurs de l'Hexagone pour forger la réussite de son club, le président espère conserver ce produit de son sens de formation.
Aimé Jacquet ne le retient pas et Furlan préfère s'en aller. « Je ne nourris pas de regrets par rapport à  ce choix parce que je voulais jouer, explique Jean-Marc Furlan. Je ne me pose jamais la question de savoir ce que je serai devenu si j'étais resté. J'ai l'habitude de voir les choses au présent ou au futur. Pas au passé. »

« Triaud avait insisté pour que " je rentre à  la maison" »

Il n'empêche. En fourbissant ses classes d'entraîneur du côté de Libourne-St-Seurin dans les années 90, il semble irrémédiablement attiré par ce sacro-saint Sud-Ouest à  la mode aquitaine. Informé par quelques ancestraux réseaux, Jean-Marc Furlan aurait d'ailleurs pu être sur le banc d'en face, dimanche, au Parc Lescure.
« Le président Triaud m'a effectivement contacté, l'été dernier, pour que je prenne la succession de Ricardo, indique « JMF ». Mais le dossier était bien avancé avec Strasbourg. J'avais donné ma parole au président Ginestet. Il n'était pas envisageable que je revienne dessus. Triaud avait insisté pour que je "rentre à  la maison" comme il l'avait indiqué. Il pensait que les gens comprendraient. »

« Plus c'est agité, plus il se referme sur lui-même »

L'ancien rugueux défenseur ne fait d'ailleurs pas d'un retour au bercail une priorité : « Ce n'est pas forcément ma destinée d'y retourner. Je suis ambitieux, mais j'ai ça en moi de me mettre en danger et de me consacrer à  des aventures pour m'enrichir humainement ».
Il n'en esquisse pas moins une visite fort élogieuse de l'actuel dauphin de Lyon. « Ce qui est intéressant dans ce club, c'est qu'il est totalement hermétique à  l'environnement. Plus c'est agité et plus il se referme sur lui-même pour se concentrer sur le projet. Ce qui fait la force de Bordeaux, c'est son sang-froid, mais également l'amour qu'il peut susciter. Il y a eu Claude Bez, il y a eu Alain Afflelou, il y a aujourd'hui Nicolas de Tavernost, des grands hommes qui se reconnaissent dans l'identité girondine ».
Les garants d'un héritage qui trône ce matin dix-sept points et douze places au-dessus du Racing.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par Keating »

Planus, Jussié et Wendel absent chez les Girondins ....
Cohade chez nous ...

J'le sens pas du tout ce match ...
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Roswell Man
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par Roswell Man »

Trouvé dans "20 minutes" ce matin :
Jean-Marc Furlan: « J'avais envie d'aventure, je suis servi ! »

Toujours à  la lutte pour le maitien, le Racing se déplace samedi à  Bordeaux, une rencontre spéciale pour Jean-Marc Furlan, toujours très attaché aux Girondins.

- Dimanche, Strasbourg (15e) se déplace à  Bordeaux (2e) lors de la 29e journée de Ligue 1. Dans quel état d'esprit sera le Girondin de naissance que vous êtes ?
- C'est toujours un match spécial pour moi. Je suis déjà  retourné deux fois au stade Chaban-Delmas avec Troyes et à  chaque fois c'était très douloureux. On avait bien joué mais sans un bon résultat au bout. Ce n'est pas un déplacement que j'aime beaucoup, parce que j'ai envie de me présenter avec une équipe qui flambe. Mais avec l'expérience et la répétition de ces déplacements, je pense que ce sentiment s'estompera au fil des ans.

- Quels liens vous unissent au club bordelais ?
- C'est le club de mon coeur. Comme le disait Mathieu Chalmé, que j'ai entraîné à  Libourne, « tu as le scapulaire tatoué sur le coeur quand tu viens de Bordeaux. » J'y ai été formé, j'y ai débuté en pros et j'y ai passé des moments merveilleux. Contrairement au Racing, qui est une institution à  laquelle les Alsaciens s'identifient, les Girondins sont comme une franc-maçonnerie. C'est un club très fermé, qui vit en vase clos. Il y a beaucoup de solidarité entre les gens, ce qui permet d'éviter les vagues. C'est un long fleuve tranquille.

- L'été dernier, vous aviez été contacté par les Girondins pour succéder à  Ricardo. Pourquoi cela ne s'était-il pas fait ?
- Parce que la proposition bordelaise était arrivée 48 heures trop tard. En plus, je n'avais jamais imaginé y retourner si vite. C'est comme quand tu quittes une femme. Tu tournes la page. J'avais envie d'aventure. Et à  Strasbourg, je suis servi ! Tout le monde me disait que je ne réussirais jamais en Alsace. Moi je dis que si. C'est un défi et un enrichissement personnel, même si ça peut mettre en péril ma carrière si on descend en fin de saison.

- Pour combien de temps vous voyez-vous au Racing?
- Je suis prêt à  rester dix ans ici, mais je peux partir demain. Je me plais beaucoup en Alsace, mais le Racing, c'est compliqué. Les gens se font une mauvaise idée du club. Il a pris un retard incommensurable sur les autres, ce qui nous met en danger chaque semaine. Si le centre de formation fonctionne bien, à  tous les autres niveaux (structurel, financier, sportif, marketing), on est très, très en retard. Je n'ouvre pas le parapluie. C'est la réalité. Si on n'est pas d'accord avec ce discours, je me retire. Inutile de se fâcher.

- Strasbourg est-il condamné à  jouer le maintien ?
- Mon job, c'est de pérenniser le Racing en Ligue 1. Je dis souvent au président [Philippe Ginestet] : « Cette saison, on va se maintenir, mais l'an prochain on vivra le même combat. » J'espère mettre un projet global en place et qu'on s'y tienne. Mais ça va prendre trois ou quatre ans pour progresser à  tous les niveaux.

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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par Sam. »

Voila qui remet quelques pendules à  l'heure...

Sam.
Viva Gonzalo "El Buffalo" Belloso !!!
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par Pinon »

Rendez vous dans 3 ans ;)
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argueti
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par argueti »

DNA a écrit :Parole à  la défense

En première ligne avec Grégory Paisley lors de la défaite enregistrée samedi, Habib Bellaïd ne fuit pas ses responsabilités dans l'échec contrariant face à  Metz. La charnière centrale a néanmoins du mal à  trouver des explications, mais ne s'interdit pas les espoirs les plus fous.

Il faut bien admettre que l'on a du mal à  partager l'avis qui a cours du côté du Racing dans le sillage du match perdu samedi dernier (2-3). Devant à  mi-course, l'équipe strasbourgeoise aurait été emportée par un tourbillon grenat, car le classement de l'adversaire, dernier, lui permet de jouer sans pression ni appréhension. Dans la bouche du coach, cela donne : « Il est plus facile de jouer une équipe concernée par un enjeu ». Dans la pratique, cela signifierait que prendre le meilleur au Parc Lescure, face au 2e de la Ligue 1, 16 points sur 18 possibles en 2008 à  domicile, est plus aisé que de donner la leçon au premier relégué identifié.

« Tu refais les actions dans ta tête tout le week-end »

Au-delà  de ces considérations osées, il y a les carences affichées à  la Meinau l'autre soir et notamment ces trois buts encaissés face à  la pire attaque de L1. Opportuniste, pour ne pas dire chanceux sur le front offensif, le Racing s'est fait punir sur ses bases arrières. Grégory Paisley et Habib Bellaïd étaient logiquement les plus mal notés de l'effectif (voir DNA du 9 mars). Alors qu'une méforme passagère de l'un était jusqu'alors compensée par une prestation irréprochable de l'autre, les deux compères, alignés vingt fois côte à  côte en championnat, sont passés ensemble au travers. « Ça a eu du mal à  passer, explique Habib Bellaïd. Dans ces cas-là , tu refais les actions dans ta tête tout le week-end. Tu as conscience que tu n'as pas été décisif. Puisque tu es concerné à  la fin de l'action, il est sûr que tu apparais en première ligne. » Au-delà  de la belle réussite messine, au-delà  des défaillances en cascade, les enseignements de la défaite face au dernier se révèlent nébuleux. « Il n'y a pas d'explication, on a payé des erreurs cash, remarque Grégory Paisley. On n'a pas fait le boulot, mais je sors la tête haute de ce match. J'ai tout donné. Ce n'est pas mon meilleur match, mais ce n'est pas mon pire non plus de la saison. » La volonté d'évacuer est palpable dans l'arrière-garde alsacienne. « On ne va pas tout remettre en cause pour trois buts, indique ainsi l'international espoir de la charnière centrale alsacienne. On monte sur le terrain pour décrocher le maintien. On n'a pas les moyens d'avoir des angoisses. On a un gros match à  jouer, chez le 2e. C'est le type de rencontre que tu aspires à  disputer en tant que joueur de foot. » Et après avoir mordu la poussière à  la maison face au dernier, comme à  l'avant-dernier peu avant, l'espoir d'un improbable exploit, à  l'image de celui réalisé au Mans voilà  deux semaines (0-1), trotte dans les esprits.

« La France du foot nous donne perdants »

« Depuis le début de la saison, et encore à  dix matches de la fin, on n'arrête pas de montrer que l'on est capables du meilleur comme du pire, note Grégory Paisley. Il y a un côté inexplicable dans notre comportement, comme dans le championnat de Ligue 1. C'est le charme du foot. C'est peut-être le charme du Racing cette saison. Pour le rendez-vous de dimanche, la France du foot nous donne perdants. Il peut y avoir un effet de surprise. » Du chassés sur ses terres, le Racing et sa défense centrale en deviennent chasseurs sur celle des autres. « On n'a rien à  perdre, conclut Habib Bellaïd. Puisque l'on est dans un position plus délicate au classement, on va avoir cette envie montrée parfois dans la saison et qu'il faudrait avoir tout le temps. Et elle nous a permis de soulever des montagnes. » Le prochain col à  dégommer se situe en Aquitaine.

Un repos peu commun

Hier, Laurent Blanc avait même décidé d'accorder une journée de repos aux siens. Voilà  qui n'est pas commun, à  quatre jours d'une rencontre de championnat. Est-ce à  dire que la venue du Racing, dimanche après-midi, s'apparente à  une simple formalité ? Peut-être bien. Ce n'est pas pour autant que Ramé et ses coéquipiers sont à  considérer comme des garçons hautains. Les Girondins évoluent simplement dans une autre sphère que celle fréquentée par les Strasbourgeois, à  mille lieues des soubresauts réservés aux équipes engagées dans l'indécise lutte pour le maintien. Normal, donc, que l'opposition dominicale affole moins les foules que la précédente, un peu hâtivement présentée comme celle qui pouvait relancer le championnat. Battus à  plates coutures à  l'aller (1-3), les Bordelais ont encore perdu contre l'ogre lyonnais (2-4). Les voilà  donc à  nouveau repoussés à  six longueurs du leader, soit juste le nombre de points perdus lors de cette double confrontation. En toute logique, Laurent Blanc s'est recentré sur l'objectif initial, à  savoir qualifier le quintuple champion de France pour la Ligue des champions. Même si les propos équivoques lâchés dimanche dernier laissent penser le contraire - « Je suis très content d'entendre l'entraîneur de Lyon dire que ce n'est pas fini, je le pense aussi », déclarait le champion du monde 1998 -, Bordeaux s'attellera déjà  à  consolider sa deuxième place. Celle que convoitent Nancy et Marseille, distants respectivement de quatre et sept points. Mais pour déloger l'équipe au scapulaire de son strapontin, les deux poursuivants devront se lever de bonne heure. Meilleure formation de L 1 à  l'extérieur, irrésistible depuis le début de l'année civile à  Chaban-Delmas - à  eux trois, Auxerre, Metz et le PSG y ont encaissé dix buts -, Bordeaux n'a pas trop de mouron à  se faire.

Quid sans Wendel ?

A moins que la défaite dans le Rhône ait laissé plus de traces que Blanc ne l'eût pensé ou que l'absence de Wendel ne soit vraiment préjudiciable. Le Brésilien, en forme olympique depuis janvier, a bien failli laisser sa cheville à  Gerland sur un tacle assassin du débonnaire Réveillère. Moins grave que prévu, la blessure le tiendra éloigné des terrains deux semaines au moins.
La défense strasbourgeoise ne doit pas pour autant s'en réjouir. Privé de son homme au crâne lisse dans l'entrejeu, Blanc va revenir à  un système avec deux pointes offensives. Devant l'imprévisible Micoud, Bellion (11 buts), Cavenaghi (9) - appelé en sélection argentine - ou Chamakh (3) sauront mettre les Bleus au supplice. Reste à  savoir si Furlan va renier ses principes de - beau - jeu et adopter la tactique du hérisson pour contrecarrer les velléités girondines. Comme l'a prouvé Lille à  Chaban-Delmas fin février (0-0), se montrer modeste dans ses ambitions n'est pas forcément un tort. A un tout autre niveau, le Bordeaux de Blanc l'a bien compris.

Renteria incertain

Souffrant d'un début de tendinite au genou, Wason Renteria a rejoint Renaud Cohade à  l'infirmerie. Le Colombien sera encore ménagé aujourd'hui et est incertain pour le déplacement à  Bordeaux. James Fanchone a repris au terme de trois semaines passées à  résorber une contracture à  la cuisse. De son côté, Renaud Cohade continue à  soigner son début de pubalgie, ce qui ne manque pas de provoquer de gros regrets chez lui, à  l'heure où le Racing s'en va défier son club formateur.

Johansen et Mouloungui se frottent

ALGARADE. - Hier à  l'entraînement, à  la suite d'un tacle de Johansen sur Gameiro, le ton est monté entre le milieu de terrain colmarien et Eric Mouloungui, venu se mêler de l'affaire. Pascal Johansen a été prié d'écourter sa séance d'entraînement par Noureddine Bouachera, l'adjoint de Furlan. «L'épisode n'aura aucune incidence», a tempéré le staff technique dans l'après-midi. La période de disgrâce que traverse le n°18 strasbourgeois, en fin de contrat en juin, ne risque toutefois pas d'être écourtée...
FORFAITS. - Laurent Blanc peut compter sur un effectif pléthorique. Il ne s'en plaindra pas puisqu'il doit composer avec quatre absences pour le match de dimanche. Outre Wendel (lire par ailleurs), Marc Planus et Jussiê sont en délicatesse avec leurs adducteurs. Par ailleurs, le latéral Benoît Tremoulinas est suspendu.
AUJOURD'HUI. - Entraînement à  10h, terrain annexe de la Meinau.

François Namur
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argueti
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Re: [29eme j] Bordeaux / RCS - 16/03/2008 à  18h00

Message par argueti »

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