[06/07] 32ème J: Istres / Strasbourg : 3-2

[Dropsy]

dans une doublette d'attaque, un est censé servir d'appui et attirer la défense sur lui pour créer des espaces pour le second.

Le premier est également censé faire la dernière passe au second, qui lui est censé courrir vite, dribbler et la mettre au fond.

Je vois bien Gameiro dans le profil du second... mais pas Tum dans celui du premier.

Bon allez, c'est pas moi le tactico-technicien, pourvu qu'on gagne et basta la théorie.

( je serais même sincèrement ravi que Tum me cloue le bec en claquant tous les buts de nos 7 prochaines victoires ! )

[Its_me]

Euh perso la vitesse de Gameiro ça fait longtemps que je ne l'ai plus vu.

[joe0067]

ca fait aussi longtemps qu'on ne la plus vu sur le terrain... faut lui laissez sa chance je pense! et pour tum qui sais... il peut peut etre bien revenir!!

[argueti]

Racing: le groupe

Jean-Pierre Papin a dévoilé un groupe de seize joueurs pour le match à  Istres, ce vendredi soir (20h30). Touché la semaine passée, Abou est absent de cette liste et le sera jusqu'à  la fin de saison, a priori. Cette blessure profite à  Ahmed Kantari rappelé dans le groupe. Eugène Ekobo est toujours out. Face à  une formation istréenne en quête de points pour décrocher le maintien en Ligue 2, JPP s'attend « un piège, un vrai, dit-il. Istres est dos au mur et va certainement jouer une partie de sa saison sur ce match. Ce ne sera pas facile d'aller gagner là -bas. Pour moi, cette rencontre sera le premier vrai tournant de ce championnat. C'est un match où tout peut arriver. On a vu cette semaine, en Ligue des Champions, que les meilleures défenses peuvent passer au travers. Ayons cela en tête pour rester sérieux. D'ailleurs, le match contre Gueugnon, vendredi dernier, nous rappelle que personne ne nous facilitera la tâche et qu'il ne faudra rien lâcher. »

Le groupe:

Cassard, Puydebois;
Bellaid, Deroff, Devaux, Kantari, Strasser;
Abdessadki, Camadini, Cohade, Johansen, Lacour, Mouloungui;
Gameiro, Joao Paulo, Tum.

Les absents: Abou (ischio-jambiers), Ekobo (cuisse), M'Bodji (repos), L. N'Diaye (genou), Gargorov, Gasmi, Gurtner, Loué, Mathlouthi, Othon, Schneiderlin, Vergerolle, Yachir (choix entraîneur).

[Kindskopf67]

Kantari

Vergerolle


Ouf...
Je trouve que JPP gère bien son groupe, il implique tout le monde...si comme l'ont dit les DNA on a une équipe un peu renouvellée avec Deroff et Kantari en défense Abde au milieu à  la place de Cohade et devant Tum-Gameiro, ça me parait assez attractif

[argueti]

Et faut pas oublier qu'on a un match mardi ...

[Kindskopf67]

J'ai plus peur du match de ce soir que de celui de Grenoble...
On verra si mon intuition s'avère juste...
Si on prend 4 points je suis ravi...

[argueti]

Mainmise sur le « 13 »

Invaincu depuis maintenant onze journées, le Racing entend poursuivre sa série sur la pelouse d'une équipe istréenne en perdition. Quand la superstition et les raccourcis de l'histoire s'en mêlent...

Treize kilomètres et un peu moins de cinq ans les séparent. Entre le stade Francis-Turcan de Martigues et celui du Parsemain à  Fos-sur-Mer, la nouvelle enceinte d'Istres, c'est l'histoire du Racing qui semble défiler dans un tournoiement kaléidoscopique. Comme si tous les avatars traversés entre-temps n'avaient pu imprégner la rétine. Les Bleus reviennent, en quelque sorte, au point de départ.

« Je sens qu'il va se passer quelque chose »

C'est là , entre raffineries et interminables zones portuaires, dans un no man's land assez ahurissant étroitement coincé entre la Méditerranée et l'étang de Berre, que les hommes d'Ivan Hasek avaient assuré la remontée immédiate. Une douce nuit d'avril 2002, Pascal Johansen et Jeannot Devaux, soit les deux derniers rescapés de cette première période de purgatoire en Ligue 2, avaient pu lâcher un soupir de soulagement après le but victorieux de Bagayoko. Ce soir, la virée istréenne ne revêtira toutefois pas le même caractère déterminant que celle à  Martigues. Cinq ans plus tôt, en cette avant-dernière journée de Championnat, il s'agissait de valider d'urgence le ticket pour la Ligue 1. Les hommes de Papin n'en sont pas encore là , eux qui auront encore sept rencontres à  disputer d'ici au 25 mai et le baisser de rideau, à  Dijon.
Il n'empêche, une victoire dans les Bouches-du-Rhône - la quatrième de la saison à  l'extérieur -, les rapprocherait à  grands pas de ce même objectif. JPP n'hésite d'ailleurs pas à  parler « du premier grand tournant de la saison. » Pourquoi ? L'explication du coach, pas très rationnelle, est instinctive : « Parce que je sens qu'il va se passer quelque chose. » Pour peu qu'Amiens et le Havre, les deux poursuivants immédiats, s'essoufflent ce soir du côté de Niort et lundi à  Brest, et l'affaire prendrait un tour quasi-décisif. Jean-Pierre Papin, qui espère bien « prendre trois points à  Istres », peut se montrer raisonnablement confiant. D'autant que son équipe est en avance, au même stade de la compétition, par rapport à  sa devancière de 2002. Deux points de plus dans son escarcelle - potentiellement même cinq avec ceux mis en jeu lors de la séance de rattrapage en Isère -, voilà  qui permet de voir venir.

Tirer les leçons du « miracle de Gueugnon »

Encore faut-il franchir l'obstacle istréen sans se prendre les pieds dans le tapis. A priori, la mission ne relève pas de la gageure. La troupe de René Le Lamer, acculée à  la mer, semble vouée au grand plongeon. La moindre poussée l'enverrait irrémédiablement par le fond. « L'exemple de la meilleure défense de la Ligue des Champions qui en prend sept l'autre soir (la Roma à  Manchester) doit au moins nous inciter à  la prudence, tempère JPP. Bon, Istres n'est pas Manchester. C'est un parallèle pour dire que personne ne nous donnera quoi que ce soit. A nous de ne rien lâcher. Jamais. » S'il veut éviter l'ennuyeuse réaction du trépassé istréen, celui qui lutte avec l'énergie du désespoir, le Racing devra tirer les leçons du « miracle de Gueugnon. » Pas plus tard que vendredi dernier, les Bleus ont encore oeuvré de concert pour se coucher dans de sales draps. Avant de s'en extirper avec fracas en toute fin de rencontre (2-1). « Ce n'est pas une leçon, mais ça a permis de remettre certaines choses en place », conclut Papin, bien décidé à  faire « un peu tourner » son effectif. A treize kilomètres de Francis-Turcan, un vendredi 13 dans le « 13 », la chance devrait sourire... « Il va se passer quelque chose », n'est-ce pas, JPP ?

Le dernier soupir ?

Istres tire sa dernière cartouche dans l'optique d'un maintien de plus en plus hypothétique. Au Racing de pousser les Provençaux à  rendre leur dernier soupir plutôt que de les encourager à  la rébellion.

DESESPOIR. - C'est peut-être la force du désespoir qui guide ses pas. René Le Lamer a en tout cas chamboulé une nouvelle fois ses plans au moment d'accueillir le Racing. A priori, le chevronné technicien d'Istres proposera un schéma en 5-3-2, avec une défense articulée autour de Doumbia, Canet et du Brésilien Bilica. « Conscient des lacunes » en défense, mais aussi « obligé de jouer chaque match pour le gagner », Le Lamer ne peut se permettre de négliger le secteur offensif, où réapparaît Simon Feindouno, le frère du Stéphanois Pascal. Exunt, en revanche, des garçons comme Aubanel, Dembélé ou Adjamossi, dont la conscience professionnelle est apparemment remise en cause.

CACHOTTIER. - Habitué à  dévoiler son équipe à  la veille des rencontres, Papin n'a hier pas levé le voile sur ses intentions. Si la rentrée de Kantari sur le flanc gauche de la défense, en lieu et place d'Abou, est acquise, l'attaque n'est pas clairement dessinée. « Nous avons un effectif de qualité, se contente de dire JPP. Certains ont envie de jouer, d'autres besoin de souffler avant les deux prochaines échéances qui me paraissent importantes. »

PRECEDENT. - Lors de la saison 2002-2003, Istres filait également un mauvais coton. Avant-dernier à  l'orée de la 32e journée, les Provençaux étaient parvenus à  se tirer de la zone de relégation, grâce notamment à  trois victoires consécutives. Le point de départ d'une belle histoire, puisque la saison suivante était ponctuée d'une accession en Ligue 1... De là  à  dire que l'histoire se répétera, il est un pas que seuls les inconscients franchiront. A l'époque, Istres était à  égalité de points avec le premier non relégable. Une sacrée différence par rapport aux six longueurs de retard accusées aujourd'hui sur Niort. En outre, si Xavier Gravelaine avait à  l'époque insufflé le vent de la révolte, aucun leader ne se dégage aujourd'hui.

PORTES OUVERTES. - Le Stade Parsemain n'est pas le seul à  organiser une opération portes ouvertes, à  travers l'opération « un billet acheté, trois offerts. » La défense locale, la plus mauvaise du Championnat, n'est pas en reste. Rudy Riou a ainsi ramassé à  49 reprises le ballon au fond de ses filets, dont 20 fois à  domicile. Rien que sur les deux dernières rencontres, contre Ajaccio et à  Grenoble, les filets des Violets ont tremblé à  7 reprises.



Sébastien Keller

Vraiment déséquilibré ?

Entre un FC Istres en perdition et virtuellement condamné au National et un Racing invaincu depuis 11 journées, l'issue de la rencontre de ce soir (20 h 30) en Provence semble ne pas faire de doute. Suffisant pour que Jean-Pierre Papin évoque un match piège.

Les 14 384 « privilégiés » présents ce 3 novembre à  la Meinau s'en souviennent encore. Ce jour-là , un Racing sérieux et appliqué prend aisément la mesure d'un FC Istres dénué de toute ambition (2-0). Déjà  en péril (17e alors), l'équipe de Bernard Rodriguez, qui a remplacé Jean-Louis Gasset quelque temps plus tôt, s'incline sans même lutter. « Nous aurions pu en mettre six », n'a pas oublié Jean-Pierre Papin, surpris d'une telle résignation des Provençaux à  l'orée de la 14e journée.Depuis, les affaires istréennes ne se sont pas arrangées. Rodriguez n'a pas survécu longtemps à  son déficit d'audace. « L'ancien » René Le Lamer, qui lui servait de prête-nom, a réenfilé le bleu de chauffe. Sans plus de résultats. Istres, 19e et avant-dernier, part à  vau-l'eau et compte six points de retard sur le premier non-relégable, Niort (qui possède aussi un meilleur goal-average). Pour tenter de remplir un stade Parsemain flambant neuf (17000 places) qui sonne désespérément le creux, le club provençal en est réduit à  pratiquer une politique de prix défiant toute concurrence : un billet acheté, trois gratuits. L'opération, lancée une première fois contre Ajaccio (1-4), est renouvelée ce soir. Mais elle est à  double tranchant : face à  l'ACA, le public record (5900 spectateurs) avait « encouragé » les siens au son de « National, National, National ! », en référence à  une relégation de plus en plus palpable. Le gardien colmarien du FC Istres, Laurent Weber, préfère sourire de ce « soutien » populaire si particulier. « Vendredi contre Strasbourg, les nostalgiques viendront surtout pour prendre des photos avec Jean-Pierre Papin, leur JPP de l'OM. »

Une série record à  égaler

Même l'arrivée récente d'investisseurs, qui ont acquis 40 % du capital et pourraient vite en contrôler 79 %, ne lève pas les interrogations. Les nouveaux patrons du FCI entendent pourtant en faire un second Olympique de Marseille. « Si c'est ça, c'est voué à  l'échec », réagit un JPP qui, plus que quiconque, mesure le rayonnement hégémonique du club phocéen. Loin de se projeter aussi loin, le Ballon d'Or 1991 décrit ce rendez-vous de la 32e journée de L 2 comme « un vrai piège face à  une équipe dos au mur et qui jouera sa saison. C'est un match où tout peut arriver. Mardi, la meilleure défense de Ligue des Champions, Rome, en a pris sept à  Manchester. Ça doit nous interpeller. Istres n'est pas Manchester, mais le parallèle est intéressant dans un championnat où tout le monde peut battre tout le monde. Nous devrons être sérieux et appliqués. Je sens qu'il peut se passer des choses dans cette 32ejournée. J'espère qu'elles vont tourner comme je l'entends. » Ce soir, le Racing, qui reste sur 11 matches sans revers (6 victoires, 5 nuls, 23 points sur 33), tentera donc de mettre à  la raison des Istréens qui n'ont pris qu'un point en 5 rencontres, sortent de deux raclées contre Ajaccio (1-4) et à  Grenoble (3-0) et possèdent à  la fois la plus mauvaise attaque (23 buts, comme Créteil) et la pire défense (49 buts encaissés). « Egaler notre meilleure série d'invincibilité (12 journées au cÅ“ur de l'automne) est une motivation supplémentaire », reprend Papin. « Mais notre victoire difficile contre Gueugnon nous a rappelé que personne ne donnerait, ni ne lâcherait rien. Si nous pouvions prendre neuf points sur les trois prochains matches (à  Istres, à  Grenoble mardi en match en retard et contre Reims le 23 à  la Meinau), nous aurions fait un grand pas. »

Absents : à  Istres, El-Brazi, Sichi, Gallon (reprise), Aubanel, Dembele, Coulibaly, Zambernardi (choix de l'entraîneur) ; à  Strasbourg, Mbodji (début de pubalgie), Abou (cuisse), Ekobo (cuisse), N'Diaye (genou), Mathlouthi (cuisse), Gargorov (convalescence), Gasmi, Yachir, Vergerolle, Loue, Gurtner (choix de l'entraîneur).

[67 en force]

J'espere qu'on le gagnera ce match

[Kindskopf67]

Je l'espère aussi mais ce sera dur...
Je suis impatient de voir la doublette Tum Gameiro à  l'oeuvre en tout cas...