[05/06] 26ème J: RCS / Ajaccio : 2-2

L'actualité du Racing en championnat
Verrouillé
Manu
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Message par Manu »

On a tout pour gagner ce soir.

sinon :

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Pinon
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Message par Pinon »

DNA a écrit :L'étincelle ou la nuit

Le constat d'échec est d'ores et déjà  avéré. Même en cas de victoire, ce soir, le Racing ne parviendra pas à  reprendre Ajaccio. C'était pourtant l'objectif de la semaine, rendu irréalisable après le nul concédé mercredi contre Paris. Fichue galère.

Si ça se trouve, la guerre de Troyes n'aura pas lieu. Attendus dimanche en quinze sur la pelouse de la Meinau, les Aubois seront peut-être déjà  hors de portée d'une équipe strasbourgeoise qui en a pourtant fait sa cible privilégiée.
Troyes, c'est devenu l'ultime motif d'espérer, la dernière bouée de sauvetage à  laquelle se raccrocher. Depuis que Sochaux s'est mis à  gagner, les hommes de Jean-Marc Furlan occupent la place enviée de premier non relégable. Ils sont là , juste au dessus de la ligne de flottaison, en dix-septième position.

On en viendrait à  dire que le favori, c'est Ajaccio

Ce matin, le Racing aurait dû pointer à  sept longueurs du promu le moins bien loti. C'était le deal, présenté avec avidité par Jacky Duguépéroux et repris en choeur par ses hommes que l'on disait remontés. C'était surtout avant la venue de Paris, mercredi à  la Meinau.
Pauleta et ses besogneux amis en ont, hélas, décidé autrement. Tenus en échec (1-1), les Strasbourgeois ne sont parvenus qu'à  tirer un pauvre profit de ce match en retard. Soit un point. Soit rien du tout. De quoi redonner un sourire timide à  Troyes, dont l'avance sur le Racing se porte encore à  neuf unités, au moment de défier Monaco, ce soir, puis d'aborder à  son tour son match en retard, mardi à  Nantes.
Bref, la pression n'est pas - encore - sur les épaules auboises. Celles des Strasbourgeois, en revanche, sont affublées d'un lourd fardeau. A force de tournicoter autour du but adverse sans en trouver l'accès, les Bleus n'ont plus la moindre certitude. Pour un peu, on en viendrait à  dire que le favori de la soirée, c'est Ajaccio.

Rhétorique vieillotte du marche ou crève

Le club insulaire reste en tout cas sur une série de trois matches sans défaite. En vingt-cinq journées de championnat, les hommes de Duguépéroux n'ont eux jamais réussi à  enquiller plus de deux résultats positifs - on ne parle bien sûr pas de victoires - à  la suite.
Voilà  un constat qui fait peur. Parce qu'Ajaccio, en terme de richesse d'effectif et de profondeur de banc, c'est la misère absolue.
Cet improbable équipage, fait de Brésiliens plus souvent fantomatiques que géniaux et de quelques ex-espoirs égarés en cours de route, compte ce matin quatre points de plus que Strasbourg. Eh ! oui... Comme tout le monde le sait, le beau jeu ne paye plus. Encore moins celui pratiqué à  la Meinau, qui n'a de cesse d'user le public et de nourrir les regrets.
Sur la rhétorique un peu vieillotte du « marche ou crève », Jacky Duguépéroux compte remobiliser ses troupes trois jours après la désillusion parisienne. Ce discours avait fait florès la saison passée, quand l'homme a sauté dans la brèche au relais d'Antoine Kombouaré.
Aujourd'hui, tout cela semble tomber à  plat. Le Racing est loin de Troyes, peut-être même d'Ajaccio et surtout du maintien en Ligue 1.
DNA a écrit :Alors que Strasbourg n'arrive plus à  gagner, Ajaccio s'inscrit dans une spirale positive. Les Corses, eux, ont retrouvé confiance à  travers deux coups d'éclat.

RYTHME. - Encore dernier au soir de la 22e journée et sa défaite au Mans, l'AC Ajaccio a doucement remonté la pente. Le départ de Rolland Courbis n'y est visiblement pas étranger, au regard de la bonne ambiance qui habite à  nouveau l'équipe.
Marseille (3-1) et Auxerre (1-0) ont fait les frais de ce regain de forme, orchestré par José Pasqualetti. Les insulaires sont aussi parvenus à  ramener un point de Nancy (0-0). Rappelons qu'au même moment, le Racing perdait à  Bordeaux et Lens et concédait le nul aux dépens de Paris. Sept points contre un, c'est encore plus parlant.
ABSENCES. - Dans les deux camps, le poids des absents est conséquent. A Ajaccio, la défense est amputée de trois éléments clés. Le gardien Porato et le libero Dzodic sont blessés, le latéral Collin est suspendu.
Au Racing, tous les secteurs du jeu sont touchés. L'attaque paye en particulier un lourd tribut, puisque Gameiro, buteur à  18 ans, et Le Pen, sont sur le flanc. Pagis, lui, enquille les buts commes des perles à  Marseille. On se demande bien quel Strasbourgeois sera en mesure de pousser le ballon au fond des filets.
BRASIL. - Ces dernières années, Ajaccio parle le brésilien. Les charmes infinies de l'Ile de Beauté doivent certainement contribuer à  attirer les footballeurs carioca. Ce soir, ils seront quatre à  débuter la rencontre, à  savoir Antonio Carlos, Rodrigo, Andre Luiz et Lucas. Le cinquième, Edson, devrait prendre place sur le banc.
Capable du pire comme du meilleur, le contingent brésilien influe grandement sur les performances corses. Il faut croire que leur moral est actuellement au beau fixe.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais

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Message par The_Key_Player »

Hans a écrit :
Alsacien2 a écrit :J'ai pas vu la compo d'équipe dans les DNA qui montrent ce matin un terrible enthousiasme avant ce match... curieux de voir la différence avec le journal l'Alsace...
Puydebois
Lacour - Devaux - Haggui - Kanté
Loué
Pontus Farnerud - Abdessadki - Abou
Diané - Alexander Farnerud

Banc : Gurtner - Faty - Vergerolle - Deroff - Gmandia ou Nemeth

;)
L'équipe sur le terrain ça va mais faudrait pas faire rentrer un joueur!!! :lol:
Faire aisément ce qui est difficile aux autres, voilà le talent; faire ce qui est impossible au talent, voilà le génie...
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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Le rebond des moribonds ?

Le Racing, dont la survie en Ligue 1 ne tient plus qu'à  un fil, abat sa dernière carte ce soir (20 h) à  la Meinau contre des Ajacciens requinqués. S'il ne gagne pas, il pourra se préparer à  la L 2.

Voilà . Il reste 13 journées, 39 points à  distribuer, mais la saison du Racing en Ligue 1 va peut-être se terminer ce soir. Certes, quel que puisse être le résultat contre Ajaccio tout à  l'heure (20 h) à  la Meinau, le RCS ne sera pas encore totalement rattrapé par la dure et irréversible réalité mathématique. Mais tout le monde sait sur les bords du Krimmeri, la rivière qui longe le stade dans laquelle le club bas-rhinois a déjà  noyé nombre de ses illusions, que ce rendez-vous de la 26e journée entre le 19e, Strasbourg (16 points), et le 18e, Ajaccio (20), n'offre pas au RCS d'autre alternative que la victoire pour entretenir la flamme vacillante d'un maigre espoir de maintien. « C'est peut-être la dernière chance de Strasbourg. » José Pasqualetti, l'entraîneur corse, en est aussi conscient que son homologue alsacien Jacky Duguépéroux : le Racing est au bord du précipice et sa fuite en avant vers la L 2 doit s'arrêter en soirée ou jamais. Dans le cas contraire, il faudra ramasser à  la petite cuiller un club fragilisé par ce qui restera dans les annales non seulement comme la saison d'un centenaire que personne n'évoque d'ailleurs, mais aussi comme la plus chaotique de ces dernières années. Ce qui, dans un club surnommé « le Marseille de l'Est » n'est pas une mince affaire. Faut-il rappeler que six présidents, effectifs ou virtuels (dans l'ordre, Gindorf, Ginestet, Gindorf, Keller, Afflelou et Ginestet), se sont succédé en moins de sept mois à  ses commandes ? Jamais, sans doute, l'image du club n'avait été aussi brouillée que par les… brouilles incessantes qui ont secoué ses coulisses. « A chaque fois que j'ai remporté un trophée avec le Racing, il a sombré aussitôt dans la crise », disait Jacky Duguépéroux au soir du sacre en Coupe de la Ligue, le 30 avril dernier, avec un sens aiguisé de la prémonition. Depuis, les dirigeants n'ont cessé de se balancer des peaux de banane. La dernière en date ? La mise à  pied pour dix jours – décidée par le président Philippe Ginestet - de Pierre Brochet, directeur du marketing proche de Marc Keller (il ne s'en est jamais caché) en l'absence du directeur général, en vacances à  l'île Maurice. Dans tout ce charivari qui, on s'en doute, n'aura rien ajouté à  la gloire d'un club dont la réputation, en ce domaine, n'est plus à  faire, il a parfois – rarement - été question de ballon rond et du jeu plutôt agréable que le Racing aura présenté en 2005-2006 à  la France du football sans en être récompensé. « Strasbourg joue bien au foot, produit du jeu, mais, comme nous, n'arrive pas à  se dépêtrer », observe Pasqualetti. « Je m'attends à  un match très difficile. Nous venons en Alsace pour ne pas briser notre belle dynamique (voir ci-dessous) et j'avoue que je me satisferais amplement d'un nul. Avec un tel résultat, nous maintiendrions le Racing à  distance. »

« On en a plein le c… »

Mercredi contre Paris (1-1), les supporters, plutôt compatissants cette saison, ont marqué leur ras-le-bol d'une banderole explicite (« On en a plein le c… ») qui faisait suite à  une autre, il y a quelques semaines : « Joueurs, dirigeants, deux belles équipes de bouffons qui nous prennent pour des c… » Assez paradoxalement alors que l'équipe est classée 19e et que ses chances de maintien sont aujourd'hui aussi minces qu'une feuille de papier à  cigarette, la vox populi n'a que rarement manifesté sa mauvaise humeur cette année. Le football léché – mais diablement inefficace – de son équipe n'y est pas étranger. Malgré un bilan catastrophique à  domicile (1 victoire, 6 nuls, 6 défaites), aucune clameur n'a d'ailleurs réclamé la démission de l'entraîneur. Un signe fort dans un stade où d'autres ont été priés de faire leurs valises pour – beaucoup – moins que ça. Ginestet a même annoncé que « Dugué » garderait son poste même en cas de relégation en L 2. « En foot, le court terme, c'est une journée et le long terme, trois mois », a l'habitude de dire ce dernier. Par un sinistre raccourci du calendrier, l'échéance de ce samedi cache – peut-être – ce qui se passera dans un trimestre. Pour les Bleus, c'est l'heure de vérité. Ils croisent les doigts pour que ça ne devienne pas celle des vacances anticipées.

Suspendu : Collin (Ajaccio). Absents : à  Strasbourg, Le Pen (traumatisme crânien), Bellaïd et Arrache (reprise), Keita (rééducation), Gameiro (cheville), Johansen (tendinite), Hosni (cuisse), Cassard (fracture du plancher orbital gauche), Boka (CAN), Faty, Carlier, Krebs (choix de l'entraîneur); à  Ajaccio, Porato (entorse du genou), Diawara (bronchite), Dzodic et Romain Rocchi (reprise), Saïfi (CFA 2), Becas, Joinville (choix de l'entraîneur).

« Dugué » a enfin le choix !

17e Troyes 25 points, en déplacement ce soir à  Monaco et qui se rendra mardi à  Nantes disputer son match en retard ; 18e Ajaccio 20 ; 19e Strasbourg 16 ; 20e Metz 14. La lecture du classement de Ligue 1 dit tout ou presque. En signant en soirée à  la Meinau face aux Corses son troisième succès, le Racing s'offrirait un sursis dans une course au maintien de plus en plus aléatoire. On ne reviendra pas ici sur la quantité industrielle de points lâchés cette saison par les Bleus alors qu'ils étaient à  portée de crampons. A domicile, les matches contre Monaco (1-2), Saint-Etienne (0-1), Rennes (0-1), Toulouse (2-4) ou Marseille (0-1) laissent d'éternels regrets. Idem pour les déplacements à  Lyon (0-1), Nantes (3-4), Monaco (1-1), Bordeaux (1-2) ou Lens (1-2). Et la liste n'est sans doute pas exhaustive. Ce matin, l'heure n'est de toute façon plus aux regrets. Car l'indiscutable vérité des chiffres place le RCS face à  son destin. Vaincre ou mourir, telle est l'équation qu'il doit résoudre en ce samedi 11 février. « Si nous ne gagnons pas, le rideau sera tiré », a d'ailleurs lucidement annoncé Jacky Duguépéroux. Alors que neuf joueurs lui font encore défaut (Ndlr : contre 14 il y a douze jours à  Lyon-Duchère), le coach bas-rhinois a – presque – l'embarras du choix, du moins dans certains secteurs de jeu (Ndlr : les jeunes Ricardo Faty, Gaétan Krebs et Rudy Carlier ont été laissés à  disposition de la réserve). En défense centrale notamment avec le retour de Karim Hagui, revenu de la CAN mardi et déjà  entré en jeu mercredi contre Paris. L'absence d'Ulrich Le Pen, victime d'un traumatisme crânien face aux Parisiens, pourrait conduire le latéral gauche égyptien Abou à  monter d'un cran. Cédric Kanté, au top depuis des semaines, glisserait ainsi sur le flanc gauche, Hagui formant alors la charnière avec Jean-Christophe Devaux. Le retour de suspension de Pontus Farnerud devrait pousser son frère Alexander vers l'avant, à  la place de Nemeth. Guillaume Lacour, absent depuis près d'un mois, prendra sans doute place sur le banc. Il pourrait en revanche débuter mercredi à  Lovech (Bulgarie) en 16e de finale aller de Coupe UEFA.

Ajaccio sort la tête de l'eau

Sept points sur les trois dernières journées ont redonné espoir à  l'ACA, après seize matches sans victoire.

L'équilibre est encore fragile et l'AC Ajaccio n'entend pas le perdre à  Strasbourg. Car la saison pleine de contrastes du club corse est peut-être en passe de prendre une nouvelle tournure sous la houlette de José Pasqualetti, l'ex-adjoint promu il y a un mois en lieu et place de Rolland Courbis, remercié par le président Michel Moretti. Petit rappel des épisodes précédents : l'ACA, qui avait sauvé sa tête la saison passée grâce à  un succès sur Sochaux lors de l'ultime journée (3-1), surprend tout le monde en début d'exercice 2005-2006. Après six rencontres, les Corses sont, avec Lyon et Saint-Etienne, les seuls invaincus (2 victoires, 4 nuls) et pointent au 6e rang avec 10 points. « Nous avons alors peut-être cru que nous allions vivre une saison enfin tranquille », raconte un Pasqualetti qui, à  l'époque, n'est encore que l'assistant de Courbis. « Mais les résultats négatifs qui ont suivi ne sont pas le fruit du hasard. Nous avons négligé certains fondamentaux et la spirale de la défaite a installé le doute dans les esprits. »

« Tout peut basculer »

Conséquence : l'ACA plonge corps et âme dans la Méditerranée toute proche. Il enchaîne 16 matches sans victoire. Le 15e – une défaite à  domicile contre Nantes (0-2 le 11 janvier) – sera fatal au volubile Rolland. Après l'échec enregistré dans les arrêts de jeu au Mans (1-0, 92e) pour le baptême du feu de Pasqualetti, le bilan est cruel : 3 points sur 48 en 16 journées. Dans l'intervalle, le club insulaire a établi un terrible record de stérilité : 801 minutes sans but marqué, soient 13 heures et 21 minutes. Une éternité. Mais en moins d'un mois, le nouveau technicien a relancé son équipe. Deux succès à  François-Coty contre l'OM (3-1) et Auxerre (1-0), entrecoupés d'un nul à  Nancy (0-0), ont replacé les Ajacciens à  5 points de Troyes, premier non-relégable. « Nous avons retrouvé confiance », assure le coach ajaccien, « Mais ce n'est pas Pasqualetti qui a su enchaîner ces trois bons résultats. Il y a eu une prise de conscience et une responsabilisation des joueurs. Nous avons un peu sorti la tête de l'eau, mais nous savons qu'il ne faudrait pas grand-chose pour que nous la replongions. Le spectre de la L 2 est encore à  éloigner. Contre l'OM, nous avons démontré que nous pouvions nous imposer par le jeu. Face à  Auxerre, nous l'avons emporté avec nos valeurs de coeur et de courage. Aujourd'hui, nous sommes tous persuadés qu'il y a un vrai coup à  jouer. Après le succès sur Marseille, j'ai dit que nous entendions démontrer à  ceux qui nous avaient déjà  enterrés que nous ne nous laisserions pas faire. Dans notre situation, tous les points sont bons à  prendre. Autant contre les concurrents directs, Strasbourg, Sochaux ou Troyes où nous nous rendrons, que face à  des équipes du haut de tableau. Notre objectif est de mettre une pression plus forte encore sur Troyes et Sochaux qui nous précèdent au classement. » Ainsi avancent l'ACA et Pasqualetti, intronisé pompier de service pour sortir « son » club de l'ornière. « Je ne me pose pas la question de mon avenir. J'ai de très bonnes relations avec Rolland, les dirigeants et le club. Et si j'ai accepté de relever ce challenge difficile, mais pas impossible, c'est parce que l'équipe a de la qualité. Elle l'a montré en début de saison. Nous ferons les comptes en mai. Aujourd'hui, tout peut encore basculer d'un côté comme de l'autre. Il reste 13 cols à  franchir. Et comme la caractéristique du Corse est d'être têtu, nous ne lâcherons rien. »

Le Racing fait appel

Sévèrement condamné avant-hier par la Ligue de Football Professionnel à  40000 euros d'amende (plus le remboursement des frais de déplacements des officiels) après le report du match Strasbourg – PSG le 28 janvier, le Racing a décidé d'interjeter appel en début de semaine prochaine sans attendre le délai de réflexion d'un mois dont il dispose en pareil cas. Car hier, le président Philippe Ginestet ne décolérait pas. « C'est injuste, incompréhensible et inadmissible. Pendant cette période, des toitures se sont effondrées sous le poids de la neige, en Autriche et dans le Sud de la France. Comment peut-on nous reprocher qu'une simple bâche se soit affaissée à  la Meinau sous le poids de cette même neige ? Nous ne pouvons pas laisser les choses en l'état et j'ai demandé aux services compétents du club de faire appel, en espérant que la raison et la compréhension l'emporteront. Des efforts importants ont été déployés par beaucoup de monde. Cette amende est inique. » Nicolas Wiltberger président du conseil de surveillance. Revenu au Conseil de Surveillance en 2003 à  la demande du désormais ex-président Egon Gindorf, Me Nicolas Wiltberger, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats de Strasbourg et ex-conseiller de la cour d'appel de Besançon, en a pris la présidence hier à  la place de Patrick Adler, démissionnaire. Déjà  vice-président du Racing en 1979 (« j'ai démissionné par solidarité avec le président Alain Léopold 15 jours après le titre de champion de France »), Me Wiltberger (68 ans) a été le président fondateur du conseil de surveillance de 1990 à  octobre 1997, à  l'époque de la Société d'Economie Mixte. « Egon était mon vice-président à  cette période et à  son retour, il m'a demandé de revenir. » Egalement président de la commission d'appel de la LAFA, l'avocat en retraite siège au sein du conseil en compagnie de l'ex-président Jean Wendling (de 1992 à  1994) et de Pierre Schmidt, qui reste actionnaire très minoritaire (0,3 %). Ajaccio : un suspendu, cinq absents. Pour une fois, le RCS affrontera tout à  l'heure une équipe qui connaît elle aussi des soucis d'effectif, dans une moindre mesure certes (6 absents tout de même). Pasqualetti déplore en effet la suspension de Xavier Collin et les forfaits de Stéphane Porato (entorse du genou), Kaba Diawara (bronchite), Nenad Dzodic et Romain Rocchi (pubalgie). Quant à  Rafik Saïfi, qui vient de reprendre l'entraînement, il jouera avec la réserve. Le Guinéen Daouda Jabi, coéquipier de Diawara en sélection, remplace numériquement Collin dans le groupe corse.
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Message par L'homme de la vallée »

Même si on arrivait à  gagner ce match (contre Ajaccio on pourrait l'envisager) cette victoire ne serait qu'un espoir vain.

Avec ce que j'ai vu mercredi je me demande si on est capable de marquer plus qu'un but par match... :?
Ou même de gagner un match tout court...
- C'est pas parce qu'on à rien à dire qu'il faut la fermer
- Et vous vous en pensez quoi ?
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Message par Pinon »

Hop, direction le match !!

ALLEZZZZZZZZZZZ RACIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING
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Message par alphons »

bonsoir a tous.....

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La L1 j y crois encore
On est en L1 ...on est en L1 ....lalalallalalalalalalallaalaaaaaa
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Message par lolo »

Tiens, alphons, ça faisait longtemps...
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Message par lolo »

Nemeth sera sur le banc...
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[En cours] Strasbourg / Ajaccio

Message par lolo »

Aux aaaarmeees...
:(
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