marseille démontre bien avoir le 2e meilleur effectif de ligue 1 après le psg
et si le racing progresse comme l'année dernière, il finira sur le podium
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dna a écrit :les notes de Racing - OM (1-2)
Penders 5
Le Belge l’a d’abord échappé belle, repoussant dans les pieds de Gouiri une frappe anodine (9e ). Mais comme un bon gardien qui n’a pas de chance est un mauvais gardien et que l’attaquant lui a rendu son caviar, le géant n’a finalement pas déçu, une parade pour la photo à la demi-heure de jeu sur une frappe d’Amine Gouiri, une autre devant Paixao (41e ). Il a aussi su judicieusement prendre de la place sur quelques face-à-face avec Gouiri, bien maladroit.
Le successeur de Petrovic a cru au miracle dans la dernière ligne droite que le Racing avait en main. Mais après avoir repoussé une première tentative d’Aubameyang, il doit s’avouer vaincu sur la seconde. Et quand il détourne la tête de Vaz dans les arrêts de jeu, c’est Murillo qui en profite pour crucifier le Racing. Cruel.
Doué 5
Pour sa première titularisation de la saison, l’ancien Rennais a privilégié la sobriété. Il a réussi un bon débordement pour se mettre dans le ton (5e ) mais a surtout veillé à limiter l’influence de Weah, un Marseillais en forme. Auteur d’une belle remise sur un centre de Moreira qui aurait pu faire des dégâts définitifs (68e ), il est remplacé par Andrew Omobamidele (84e ).
Hogsberg 3
Deux relances ratées ou contrées en deux minutes pour commencer ne ressemblent pas à une entrée en matière rêvée. Le Danois, de retour de suspension, a su relever la tête, simplifier son jeu mais est coupable d’une affreuse relance alors que tout allait bien pour le Racing. Il a comme servi dans un fauteuil son compatriote Pierre Hojbjerg, passeur décisif pour Aubameyang, buteur en deux temps. Forcément coupable.
Sarr 5
Ses premières interventions n’avaient pas le tranchant des sorties convaincantes que le grand défenseur central a pu réussir depuis le début de saison. Le joueur a enchaîné les approximations et les retards dans les duels et un contrôle élastique indigne de son talent a matérialisé ses difficultés (31e ). Mais il a relevé la tête et contribué à une solidité en hausse de la défense strasbourgeoise après la pause.
Chilwell 4
“Old Ben”, le seul à dépasser la vénérable barre des 24 ans d’âge – 29 en l’occurrence – au Racing, l’a joué à l’ancienne, lui qui devait se coltiner le tonique Paixao. Le transfuge de Chelsea a su verrouiller son couloir. Il est néanmoins loin du compte sur le centre de Benjamin Pavard, qui a pu servir Vaz dans un fauteuil.
Doukouré 5
Destiné à faire l’essuie-glace entre le milieu et la défense, il a veillé à assurer un équilibre collectif et s’est essayé à quelques incursions pas inintéressantes après la pause.
Paez 4
Plutôt discret dans son entame de match, l’Équatorien s’est essayé à une escarmouche pour conclure un premier quart d’heure fantomatique. Il ne s’est pas réveillé par la suite, laissant son attaquant de pointe de se dépatouiller tout seul. Il en a été quitte pour un arrêt au vestiaire, à la pause, et un remplacement par Abdoul Ouattara (6) , qui en a fait autant en quatre minutes que son prédécesseur en une période. Ainsi, il se révèle souvent disponible quand le Racing s’essaye à des contre-attaques et donne de régulières sueurs froides à l’arrière-garde phocéenne.
Barco 5
L’incarnation de la hargne à la mode argentine n’a pas déçu. Stabilisateur du milieu de terrain, il ne rechigne pas à mordre dans tous les ballons qui passent à proximité et réussit un joli enchaînement à l’origine et à la conclusion d’une action qui lance véritablement la soirée strasbourgeoise (20e ).
Auteur d’un joli mouvement également dans le rond central, juste avant la pause, avec quelques dribbles aériens. A pioché dans la dernière ligne droite jusqu’à son remplacement par Samir El Mourabet (84e ).
Lemarechal 4
Dans le sillage d’un corner bien tiré (6e ), le milieu offensif a raté à peu près tout ce qu’il a entrepris, multipliant les pertes de balle, même à proximité de sa surface, ce qui a parfois eu le don de mettre sa défense sur le gril. Logiquement remplacé à la pause par Samuel Amo-Ameyaw (4) , assez discret pendant la seconde période.
Moreira 6
Le Belge a fait parler sa vitesse sur trois accélérations avant la pause, conclues par un bon centre (20e ), un grand pont laser qui a fait rugir la Meinau, une faute grossière de Murillo (26e ). Le latéral gauche a veillé à offrir des solutions en contre-attaque tout du long, même s’il a toujours un peu de déchet qui rend son profil si attachant. Il est l’auteur d’une merveille de centre qui aurait pu mettre l’OM à genoux (68e ), sait réveiller tout un stade en grattant un corner. Au rendez-vous du sommet même s’il est un peu loin du coup sur le deuxième but marseillais.
Emegha 6
Le capitaine pleinement de retour après un petit pépin à la cuisse était au centre de toutes les attentions, objet d’encouragements nourris avant le coup d’envoi, de sifflets quand son nom a été cité dans la composition des équipes. Le Néerlandais a fait preuve de son sens du sacrifice habituel, décochant une frappe à côté, sur un corner, pour s’échauffer (5e ), provoquant le jaune de Nayef Aguerd (65e ). Le capitaine s’est assis sur la pelouse, juste avant la pause, comme touché physiquement.
Mais il est revenu des vestiaires, mais pas pour rien. À l’affût d’une récupération et d’une bonne relance alsacienne sur le côté droit, il le rend tout propre d’une merveille de centre venimeux à l’entrée de la surface, pour sa deuxième passe décisive en cinq jours. Il a pu sortir sous les acclamations d’une Meinau unanime qui a réservé une ovation triomphale à son capitaine. Joaquin Panichelli , son relais (61e ), n’a pas chômé, gêné in extremis par Aguerd sur l’un des premiers ballons qui lui était destiné, à six mètres du but et qu’il revendiquait de la tête, ne trouvant pas le cadre sur un corner qui a mis Marseille en difficulté (89e ).
