[Ex] Morgan Schneiderlin

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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Gotcha
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Re: [Ex] Morgan Schneiderlin

Message par Gotcha »

buteur ce WE à l'extérieur face à Wigan !
baskath
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Re: [Ex] Morgan Schneiderlin

Message par baskath »

Et dans la foulée, il prolonge jusqu'en 2017 à Southampton.
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Kaniber
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Re: [Ex] Morgan Schneiderlin

Message par Kaniber »

Purée il en fait du chemin
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Its_me
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Re: [Ex] Morgan Schneiderlin

Message par Its_me »

L'Equipe a écrit :Morgan Schneiderlin : « La pression, c’est jouissif »

Intelligence. Un trait de caractère qui sied parfaitement au milieu français de Southampton, arrivé à l’été 2008 dans le sud de l’Angleterre après sa formation strasbourgeoise. Depuis, il est « devenu un homme » selon ses propres termes. De Championship (D2) en League One (D3), Morgan Schneiderlin (23 ans) a tout connu avec les Saints. Aujourd’hui en Premier League, il est le joueur le plus utilisé de l’effectif (30 matchs, 5 buts) et l’un des plus remarqués depuis le début de saison. Pourtant, cette réussite n’a pas changé l’Alsacien. Jeudi dernier, pendant une heure et demie, il s’est confié en toute simplicité sur son club, l’évolution de son jeu, la quête de l’image dans le football, l’équipe de France et bien d’autres sujets.

Tu as toujours été reconnu pour tes qualités techniques et ta justesse dans l’entrejeu. Or, cette saison, on parle aussi de ton travail défensif et de tes tacles puisque le Daily Echo a même publié un article faisant de toi « le meilleur tacleur en Europe ». C’est le fait d’être descendu en League One (D3) qui t’a appris à être dur, méchant ?

En League One, si tu ne mets pas le pied, tu vas te faire descendre ! Il y avait de beaux bouchers, donc tu dois mettre des tampons et avoir un peu ce style de jeu. Quand je suis arrivé en Angleterre, je n’avais pas cette idée de tacler. J’étais ce joueur de 18 ans qui jouait uniquement lorsqu’il avait le ballon et qui n’était pas vraiment bon dans les tâches défensives. Mon entraîneur à Strasbourg, Jean-Marc Furlan, me disait souvent : « Techniquement, je n’ai rien à redire. Mais si tu veux franchir ce palier, il faut que tu sois agressif et présent dans les duels. » Au début, je me disais : « Putain, ça, je ne l’ai pas en moi. » Mais c’est quelque chose qui se travaille et il n’y a pas de meilleure place que l’Angleterre pour l’apprendre (rires). C’est aussi pour ça que je suis parti ici. Aujourd’hui, je prends autant de plaisir à faire une belle passe qu’à récupérer un ballon dans les pieds. C’est en moi désormais.

Le gentil Morgan aime donc un peu bourriner parfois ?
(Rires) Au milieu, on doit faire attention à plein de choses, surtout qu’on a une équipe offensive. Il faut parfois couper et casser le jeu adverse. Puis, les supporters adorent ça ici donc ça décuple ton plaisir de sentir la foule derrière toi. Ça peut aussi te faire rentrer dans le match directement. Tu fais un petit tacle et hop, tu es dedans.

Certains joueurs expliquaient jouer sur cette intimidation physique dès le début de match…
(Il coupe) C’est important de faire ça. Tu montres à ton adversaire qu’il ne va pas passer une après-midi tranquille. Si un adversaire ne m’attaque pas et qu’il est là sans aimer faire le boulot défensif, je prends mon pied. Par contre, s’il arrive et me met une semelle, tu te dis : « Oulala, qu’est-ce que c’est que ça ? La prochaine fois, je vais enlever le pied. » Le tacle, ça fait partie de leur mentalité ici. Il faut s’en servir à bon escient.

Depuis l’arrivée de Mauricio Pochettino à la place de Nigel Adkins en janvier, on sent que ton rôle a un peu évolué, qu’on te demande d’apporter davantage le surnombre offensivement.
Tout à fait. Nigel Adkins voulait que ses deux six gardent plus leur position et participent de temps en temps aux attaques. Avec le nouveau coach, c’est un peu différent. Il a une philosophie de jeu vraiment réjouissante et il donne de la liberté à ses joueurs. Au milieu, on presse très haut et ça me permet d’évoluer souvent en box to box. Le milieu de terrain, c’est comme la pédale de frein d’une voiture. S’il lâche, c’est toute la voiture qui tombe en ruine. C’est pour ça que le partnership est crucial car l’autre doit toujours couvrir. Avec (Jack) Cork, un joueur intelligent, c’est bien plus facile.

Avec le temps, Nigel Adkins n’avait-il pas une vision un peu restrictive sur ton rôle au milieu ?
Je pense aussi. Il me voyait plutôt comme un meneur de jeu en retrait. Il voulait vraiment que je touche beaucoup de ballons des défenseurs et que j’oriente le jeu à gauche ou à droite. Là, j’ai toujours ce rôle, mais Pochettino aime aussi que je participe à l’attaque. Il trouve que j’ai les qualités pour le faire. Et j’en profite aussi pour dire que Pochettino est une personne fantastique, franchement.

L’homme t’a touché ?
Oui, beaucoup. Quand il est arrivé, il ne parlait pas l’anglais, il avait ses adjoints qui traduisaient. Mais rien qu’avec son body language, il avait une aura. C’est quelqu’un très proche de ses joueurs, il fait des blagues, plaisante et participe aussi aux toros. Il est très impliqué et sait ce qu’il veut. Quand on entre sur le terrain, on sait exactement ce qu’il attend de nous. Il a sa méthode pour nous mettre en confiance : « On peut rater une passe, on peut rater un contrôle. Mais ce que je veux, c’est de l’engagement et qu’on ne perde pas nos valeurs de pressing, d’agressivité sur le porteur. »

De l’extérieur, on sent qu’il a gardé sa passion et son âme de joueur…
Bien sûr, c’est quelqu’un de passionné et qui véhicule des émotions. Il a été formé un peu comme Marcelo Bielsa (Athletic Bilbao), qui est un des meilleurs coachs dans le football européen pour moi, avec des idées de jeu très offensives. Puis il a du charisme. Ça se dégage surtout dans son regard. Il nous aime bien, mais attention, il nous fait travailler comme des chiens (rires). On en chie vraiment. Le mardi et le mercredi, ce sont des séances très, très intenses. C’est nécessaire vu sa philosophie de jeu et son envie qu’on presse toujours le porteur du ballon. On sent qu’on a pris du coffre et qu’on commence à comprendre la façon dont il veut nous voir jouer. Et si on arrive vraiment à faire tout ce qu’il veut…

Pochettino est arrivé avec son staff. Ont-ils gardé les méthodes rationnelles d’Adkins, qui s’appuyait beaucoup sur les statistiques et les progrès de la médecine et de la technologie ?
Il aime bien les stats et ce genre de trucs, donc on a gardé les mêmes bases, les mêmes kinés et les choses dont je t’avais parlé, comme le GPS à l’entraînement (1). En aucun cas je ne veux critiquer Adkins car il restera gravé dans l’histoire de club puisqu’on est passé de League One à Premier League avec lui. C’est un super coach et on ne l’oubliera pas. Mais on peut voir qu’on a franchi un palier avec Pochettino. C’était le souhait du président (Nicola Cortese), qui a beaucoup d’ambitions et qui souhaitait quelqu’un connaissant le haut niveau.

J’imagine que les ambitions grandissantes de Southampton sont à l’origine de ta prolongation de contrat jusqu’en 2017…
Bien sûr. Ça fait quatre ou cinq ans que je suis à Southampton et je me suis demandé : « Est-ce que j’ai besoin d’un nouveau challenge ? » Après, il faut voir deux choses. Southampton fait un nouveau centre d’entraînement absolument extraordinaire. Ensuite, c’est un club qui a un nouveau coach, avec une très bonne philosophie de jeu et qui vise l’Europe. Pour moi, c’est ça le nouveau challenge. Je me sens bien ici, je suis connu par tout le monde, j’ai la confiance du coach. Au moment des discussions, j’ai parlé avec le coach et le président et j’ai senti que tout le monde avait envie que je reste pour continuer l’aventure. J’ai fait encore une fois confiance au président.
Depuis que je suis arrivé, tout ce qu’il m’a dit s’est réalisé. J’aurais pu partir quand on était descendu en troisième division mais il m’a expliqué : « Morgan, on va attraper la Premier League en cinq ans et je veux que tu en fasses partie. » On l’a fait en trois ans. Là, il m’a dit : « Morgan, dans un an ou deux on accroche l’Europe ! » Ils ont déjà investi beaucoup d’argent et ils vont encore investir sur de grands joueurs cet été. Ça donne envie !

La direction semble avoir envie de garder son socle d’anciens, comme Adam Lallana, Rickie Lambert ou toi…
(Il coupe) Le club n’oublie pas tout ce qu’on a fait. On s’est battu dans des conditions de merde car en League One on a joué sur des terrains… (Rires) Et je ne parle pas des huit heures de bus pour aller dans le nord du pays ! Mais ça nous a fait progresser mentalement. Les Lambert, Rui Fonte ou moi-même aspirions à jouer plus haut, on ne voulait pas évoluer en League One. Et ça nous a fait remettre les pieds sur terre cette année (2010/2011). On est déjà bien chanceux d’être footballeur professionnel. Aujourd’hui, on est en Premier League et on s’est dit : « Plus jamais on ne redescendra ! » Chaque jour, on se lève avec ce désir de progresser. On se remet en question quotidiennement, du moins c’est ce que je fais. Tu prends les grands joueurs, c’est ce qu’ils font.
Et le fait de garder cette structure en ajoutant quelques jeunes du club comme Luke Shaw (17 ans, arrière gauche) et des joueurs d’autres continents à gros talent, comme l’Uruguayen Gaston Ramirez (22 ans), c’est top. Le club a une politique de miser sur des jeunes joueurs à gros potentiel, comme notre latéral droit Clyne (21 ans, ex-Crystal Palace, D2), un très bon joueur.

Cette saison, tu es le joueur le plus utilisé du club (2) et tu as été rarement blessé depuis ton arrivée. Tony Parker disait boire des jus d’herbe dans sa jeunesse afin de récupérer et de purger son corps. Tu as aussi un secret du genre ?
(Rires) Le train de vie, l’hygiène de vie. C’est primordial. Même si cette année, on ne joue plus tous les trois jours comme en Championship. Là, c’est une fois chaque semaine. Mais après un match, tu es épuisé. Le dimanche, je suis aussi épuisé et j’ai jusqu’au mardi pour récupérer et me sentir bien à nouveau. Si tu fais le con à côté, ça va casser. La première année où je suis venu en Angleterre, je me suis un peu blessé. J’étais tout seul, j’avais 18 ans et mon hygiène de vie n’était pas top. Je ne savais pas cuisiner, donc je prenais beaucoup de pizzas et ce genre de trucs (rires). Au final, mon corps avait un peu lâché. Mais depuis ce moment, rien. On a un très bon staff médical avec qui on fait des exercices avant et après chaque entraînement pour garder la forme. C’est aussi grâce à eux et, bien sûr, à ce que tu vas faire en dehors. Tout ce que je fais en dehors rentre dans ma logique d’optimiser mes performances.
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Re: [Ex] Morgan Schneiderlin

Message par télésupporteur »

tout à fait de son avis, même pour un demi pression :lol:
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Its_me
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Re: [Ex] Morgan Schneiderlin

Message par Its_me »

L'Equipe a écrit :Même si tu n’es qu’un Homme, as-tu conscience de faire rêver des milliers de gens en faisant du football ?
Il faut en avoir conscience ! Si tu n’en as pas conscience… (Il marque une pause)Tu as des gens qui n’attendent que ça, de venir au match en famille et d’encourager leur club. Sauf que tu peux jouer très bien un match, parfait, tu seras porté au ciel. Puis tu vas en rater un et tu ne seras qu’une merde. L’important, c’est d’être constant et de rester dans sa bulle. Mais il faut avoir conscience que, oui, on fait rêver des gens, même si ça fait bizarre de dire ça. Tu dois aussi être conscient que la presse va te juger. Et ici, ça ne plaisante pas (rires) : Match of the day, etc. Il faut toujours rester dans son monde, que tu sois glorifié ou qu’on te casse comme pas possible. Et c’est là où intervient la remise en question.
Car chaque semaine, tu es reparti pour autre chose. C’est important de rester soi-même. Moi, j’ai une trentaine de matchs de Premier League mais je ne suis pas encore un joueur aguerri à la Premier League, loin de là. Je dois encore jouer beaucoup de matchs, aligner les saisons. Mais ça ne m’empêche pas de sentir que j’ai pris de l’ampleur dans cette deuxième partie de saison grâce à l’expérience. C’est intéressant, mais j’ai encore d’autres paliers à passer.

De plus en plus de joueurs avouent souffrir de dépression en jouant au plus haut niveau à cause d’une pression inimaginable et la multiplication des intermédiaires. Que penses-tu de tout cela depuis que tu évolues en Premier League ?
Déjà, avec la réussite, les vautours arrivent (rires). Tu dois composer avec ces « nouveaux amis » qui ne pensent qu’à profiter de toi. Mais il ne faut jamais oublier d’où on vient, même si tu as beaucoup d’argent et que tu es célèbre. N’oublions pas que du jour au lendemain, tu peux et tu seras oublié. Une carrière, c’est quinze ans, à moins d’être Zidane ou quelqu’un du genre (rires). Sinon, deux après ta carrière, tu es oublié. Donc il faut prendre du plaisir. Il ne faut jamais se dire que ce n’est pas bien d’avoir autant de pression. La pression, c’est quelque chose de jouissif ! L’avoir avant le match, la sentir monter, j’aime ça ! J’aime avoir la pression, j’aime que les gens me regardent jouer, j’aime les entendre chanter. C’est quelque chose de bien. Et si ça amène des critiques, il ne faut pas le prendre dans le mauvais sens. Il ne faut jamais se prendre la tête parce qu’on t’a critiqué, ça fait partie du monde du football. C’est le métier des journalistes et des gens qui sont payés à la télévision pour démonter comme il faut. Il y a des gens qui prennent du plaisir à fracasser en plus (rires).
Je vais te dire la vérité, c’est aussi pour ça que je n’ai pas pris la télévision anglaise. Après le match, t’as des joueurs qui arrivent et me disent : « Putain, j’ai regardé Match of the Day hier, ils m’ont fracassé parce que j’ai fait cette petite erreur. » Je leur réponds : « Ecoute, je ne regarde pas ce genre de trucs et je n’ai même pas la télévision anglaise ! » Des émissions pareilles, ça peut te casser le moral. Les anciens joueurs reconvertis, ils ne prennent pas de baguettes pour dire que tu es nul.

Ce qui veut dire que tu coupes complétement avec le football en dehors des matchs ou des entraînements ?
Non, j’aime beaucoup le football. J’ai la télé française et j’adore regarde du football. C’est ma vie le football quand même. Mais tout ce qui est autour… Je n’aime pas. Ceux qui parlent de Southampton, j’essaye de faire abstraction. Je n’ai pas besoin de la presse ou d’une émission de télé pour savoir si j’ai fait un bon match. Tu le ressens si tu as fait un bon match. Le coach est là pour te dire ce que tu as fait de bien et de mauvais, tu n’as pas besoin des autres ou de te faire mousser. Directement après le match, je sais si j’ai été mauvais ou non. Il y a des joueurs qui ont besoin de regarder ces conneries pour savoir s’ils ont fait un bon match ou si on va parler d’une de leurs erreurs. Peut-être que certains aiment ce genre d’émissions, je respecte.
Personnellement, je pense qu’il est important de couper de temps en temps et de ne pas regarder ce genre de trucs, surtout si tu as fait un mauvais match et pris une volée (rires). Bon, si tu as fait un match extraordinaire, tu peux allumer un peu la télé et te faire un peu mousser (rires). Mais il ne faut pas se prendre au sérieux.

Tu es l’un des piliers de Southampton depuis des années, tu réalises une excellente saison en Premier League et on dirait que tu n’utilises presque pas ton image. Est-ce une volonté de ta part ou un manque d’opportunité ?

J’ai beaucoup de personnes qui me disent : « Morgan, c’est super ce que tu fais mais pourquoi il n’y a pas plus de communication autour de toi ? » Le plus important pour moi, c’est que mon coach et mon club reconnaissent mon travail. Après, je ne vais pas implorer les gens pour parler de moi comme certains peuvent le faire.

Je ne parlais pas forcément des médias, mais plutôt de l’utilisation de ton image à des fins publicitaires, etc.
Ahhh ! Ce qui m’intéresse, c’est le terrain. Pas qu’on me dise : « Morgan, tu es super beau sur cette pub (rires) ! » Je suis footballeur, je ne suis pas mannequin. S’il y a une proposition sérieuse, je ne vais pas dire non directement, je vais l’étudier. Il ne faut pas oublier que je joue à Southampton. Le club est en train de se construire et n’a pas des demandes extraordinaires. Ce n’est pas Arsenal ou Manchester United qui ont des demandes quotidiennes pour la presse et le sponsoring.

Dans le même genre, tu es l’un des rares joueurs professionnels à ne pas avoir de compte Twitter ou Facebook.
C’est un peu comme la télé les réseaux sociaux. J’ai vu plein de joueurs se prendre des amendes parce qu’ils ont écrit des trucs sur Twitter, comme certains qui sont censés être blessés et qui disent où ils sont en réalité (rires). Twitter, ça ne m’intéresse pas. Je n’aime pas dévoiler ma vie. On m’a déjà proposé de me faire un compte Twitter et Facebook afin de communiquer sur moi et pour les fans. Mais j’ai dit non. Si un jour j’ai beaucoup de demandes, pourquoi pas ? Mais je ne pense pas. Ce qui est certain, c’est que je ne contrôlerai pas ce genre de choses. Tu me vois mettre ce que je pense pour des questions politiques ou donner mon avis sur tout (rires) ?

On peut lire beaucoup de témoignages anonymes sur les folies des footballeurs et des innombrables personnes gravitant autour de vous. Honnêtement, si tu as besoin d’une Lamborghini et d’une fille canon dans une heure afin de sortir ce soir, tu n’as qu’à claquer des doigts et on te l’apporte sur un plateau ?
Bien sûr ! C’est complétement fou. Avec notre situation avantageuse, tu peux te faire distraire par n’importe quoi aujourd’hui. De plus en plus de joueurs pètent des câbles et sortent plus qu’il ne faudrait. Surtout ici, où ça bouge pratiquement tous les soirs de la semaine. Si tu n’es pas dans la mentalité professionnelle, si tu crois que tu ne te feras jamais choper… Mais si un joueur de foot veut sortir tous les soirs, il peut le faire, pas de problème. Sauf que le week-end, il sera mort. Les choses sont plus faciles quand tu t’appelles untel ou untel, on les obtient bien plus facilement. D’où l’importance de bien s’entourer et d’avoir une vie stable.
Si on veut faire ça, on peut le faire. Certains vont signer un contrat de quatre ans et ils vont sortir en boîte et faire ce qu’ils veulent car ils ont leur contrat, leur argent. Mais ça leur sert à quoi après ? Ce qu’ils veulent faire, c’est football professionnel ou roi de la night ? Ça dépend ce que tu veux faire de ta vie. Si tu veux être professionnel, il y a des choses que tu ne peux pas faire. Après, je ne dis pas que tu ne peux pas sortir ou ne pas faire d’erreurs. Chaque personne fait des conneries, c’est quelque chose de normal, d’humain. On a le droit de boire un verre le samedi soir ou de sortir si on joue la semaine d’après, sinon, il n’y a plus de joie dans la vie. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a une attente autour de nous, des jeunes générations qui nous prennent comme exemple. Donc ton comportement doit être irréprochable.

Pour finir, on va revenir sur le terrain et évoquer l’équipe de France. Est-ce que tu as déjà reçu une pré-convocation ?
Je n’ai eu aucun retour du club sur une pré-convocation. Du moins, on ne m’en a pas parlé. Et vu que les joueurs planifient souvent des trucs pendant une semaine internationale, je rentre en France voir ma famille personnellement, le club te dit : « Ne prépare rien car tu pourrais être appelé. » À chaque interview ici, on me demande vis-à-vis de l’équipe de France. Comme je l’ai toujours dit, l’équipe de France, c’est un rêve. J’ai fait toutes les sélections en jeunes en plus. J’ai envie d’être en équipe de France, oui. Mais je ne vais pas… (Il marque une pause) Si je suis bon, ils auront un œil sur moi. Je me donne des objectifs. Je vais tout faire, mais tout faire pour être à la Coupe du Monde dans deux ans. Le meilleur moyen, c’est essayer d’amener Southampton le plus haut possible. Après, il y a de très bons joueurs en France. Je ne me dis pas : « Mais je suis meilleur que lui et lui ! » Ce n’est pas l’état d’esprit à avoir.

On oublierait presque que tu n’as que 23 ans vu ton expérience (ndlr, près de 200 matchs professionnels) !
(Rires) Je n’ai que 23 ans, je ne suis pas encore un vieux. Mais cette équipe de France… Je l’ai dans un coin de ma tête et je me donne tous les jours les moyens d’y arriver, de réaliser ce rêve. Ça me donne envie, mais on va déjà chercher le maintien cette année.
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NéRiK
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Re: [Ex] Morgan Schneiderlin

Message par NéRiK »

A mon avis on le verra bientot en équipe de france, s'il continue comme ça. ;)
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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Re: [Ex] Morgan Schneiderlin

Message par télésupporteur »

:shock:
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Gotcha
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Re: [Ex] Morgan Schneiderlin

Message par Gotcha »

il fait une belle saison mais a encore des paliers à franchir pour espérer toquer à la porte des bleus.... surtout que c'est un poste avec une très forte concurrence !
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GeoGeo
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Re: [Ex] Morgan Schneiderlin

Message par GeoGeo »

Selon The Sun, Arsenal penserait à Morgan Schneiderlin, le milieu de terrain de Southampton.

Alors que Abou Diaby continue d’enchaîner les pépins physiques, Arsenal serait sur la piste de Morgan Schneiderlin (23 ans), le milieu de terrain français de Southampton, dont le contrat expire en juin 2017. Histoire de renforcer son entrejeu.

Apparu à trente-quatre reprises cette saison en Premier League, l’ancien Strasbourgeois a inscrit cinq buts.
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