François Keller

[Gotcha]

après le match d'uzes, il a déclaré que si toutes les équipes étaient de ce niveau, il était très inquiet....
aujourd'hui on est dans le fond à égalité avec uzes, il faut se rendre à l'évidence, il peut être très inquiet!!!

[RACING1906]

PLUS JAMAIS CETTE ATTITUDE

Après le président Marc Keller, passé leur remonter les bretelles vendredi à la mi-temps du match face au Poiré-sur-Vie (1-3), le coach du Racing François Keller a recadré ses joueurs lundi. Pour les sensibiliser au danger qui guette un RCSA relégable avant son dernier match de l’année après-demain (20 h) à Dunkerque.

François Keller, comment avez-vous vécu ce premier accroc à domicile, mais surtout la manière avec laquelle il a été concédé ?

Durant ces 90 minutes, j’ai eu l’impression de revoir le Racing d’il y a quelques années et ça fait mal. J’ai recadré les joueurs lundi. Mon souci a été de leur faire comprendre que la communication d’après-match livrée par Gauthier (Pinaud) était appropriée, mais qu’une fois la nuit passée, le groupe ne pouvait pas se contenter de dire que c’était un non-match et que ça irait mieux la semaine suivante. Certes, nous avons des circonstances atténuantes sur le résultat avec l’absence de 6 ou 7 titulaires, mais aucune sur l’attitude et le contenu. Je leur ai rappelé qu’à l’exception de deux ou trois joueurs sur les 25 du vestiaire, aucun n’avait d’autre offre que le Racing quand il a signé il y a deux ans et demi, un an ou six mois. Aujourd’hui, ils ont une année pour prouver qu’ils ont le niveau d’un National qui les a rejetés lorsqu’ils étaient en fin de contrat. On attend beaucoup du retour des blessés, mais surtout des cadres. Les jeunes en devenir que nous avons recrutés donnent satisfaction. Les cadres, eux, doivent rendre nettement plus à un club qui donne beaucoup.

Comment ce recadrage a-t-il été accueilli par les joueurs ?

Il faut le leur demander. Ils savent que nous avons failli vendredi. À l’entraînement, même s’il y a de l’implication et du travail, ça manque de fighting spirit. Depuis trois mois, je leur dis qu’à 110 %, nous pouvons battre tout le monde. La preuve, nous l’avons fait contre le coleader Orléans (1-0). En CFA, nous pouvions gagner des matches en étant à 90 %. En National, ce n’est pas possible, même à 95 %. Alors, à 80 %, quand l’attitude n’est pas bonne, nous prenons des fessées. Mon objectif n’était pas de les vexer, mais de les aider et leur signifier : « A un moment donné, plus personne ne vous voulait. Je vous ai tendu la main. Grâce à vous, nous sommes montés deux fois de suite et parce que le Racing est un club correct, vous avez la possibilité de défendre vos chances en National. Dans certains clubs, l’équipe aurait sans doute changé à 100 % durant l’été. Cette saison, vous passez un entretien d’embauche pour faire partie du projet qui doit ramener le club en Ligue 1. Éclatez-vous et montrez que vous avez le niveau ! Et si nous constatons que vous êtes au taquet, d’autres viendront. C’est la réalité du foot, la loi du milieu. » Normalement, quand tu as touché le fond, tu n’as plus envie d’y retourner.

Votre discours a-t-il été long ?

Vingt minutes. C’était un monologue. Je leur ai aussi dit que la direction, les actionnaires et moi consentions énormément d’efforts pour ramener le club en haut et que nous n’y parviendrions pas avec cette attitude. Le bât blesse parce qu’avec les absents, nous n’avons pas de marge, mais aussi parce que les joueurs oublient le danger qui nous guette.
Avez-vous des moments de découragement ?

Non. Vendredi, la déception a certes été terrible. Mais au-delà de cette déception, le constat objectif, c’est que nous traversons une crise de croissance. Après la liquidation, il fallait monter à quatre reprises pour retrouver la L1. Nous l’avons déjà fait deux fois d’affilée. Au cours d’une telle ascension, il est logique de passer par des paliers plus difficiles. Perdre nous arrivera encore, mais nous ne voulons plus jamais voir l’attitude inacceptable de vendredi. J’ai commencé ma causerie par ces mots : « Depuis que j’ai pris l’équipe, je n’ai qu’une ambition : un retour du club dans le monde professionnel. Mais j’ai aussi une frustration, car j’ai l’impression que comme pour beaucoup de gens, l’objectif, pour vous les joueurs, était de le remonter en National, là où il était lorsqu’il a coulé. » Mais l’ambition du Racing ne doit pas se limiter à revenir au niveau qui était le sien avant le dépôt de bilan. Et comme il ne retrouvera pas le statut pro d’un claquement de doigts, il faut se retrousser les manches.

Le match de vendredi à Dunkerque est-il plus important psychologiquement que comptablement avant la trêve hivernale ?

Nous sommes dans la même position que l’an passé avant d’aller à Belfort pour le dernier match de 2012. À une différence notable près : nous sommes en National. La marche sera donc plus haute. Le meilleur moyen de préparer Dunkerque, c’est de se dire que le Poiré n’était pas un accident. Si les joueurs pensent le contraire, nous prendrons dans le Nord une fessée qui fera mal jusque sous le sapin. Mais avec l’état d’esprit qui doit être le nôtre pour nous maintenir, nous pouvons faire un résultat. Ça ne veut pas dire que nous le ferons. Mais ça veut dire que nous aurons toutes les armes pour nous sauver. Un 2e championnat débutera en janvier. Nous devons en prendre la 4e ou 5e place non seulement pour nous maintenir, mais aussi pour bien préparer la saison suivante.

L'ALSACE

[PoY]

Juste pour savoir, pourquoi changes-tu le titre de l'article ?

[fan_racing]

Cela fait surtout une faute (de recopiage ?) bien visible

[RACING1906]

Exact. J'ai rectifié.

[RACING1906]

INTERVIEW DE FRANÇOIS KELLER

Les joueurs du Racing Club de Strasbourg Alsace reprennent le championnat de National ce vendredi soir en recevant l’US Colomiers au Stade de la Meinau (20h). Un nouveau cycle démarre pour François Keller et ses hommes, notamment avec l’arrivée de recrues au mercato hivernal mais aussi avec le retour des blessés de longue date.

- François, des changements étaient-ils nécessaires pour redémarrer ce championnat ?
- On a eu quelques pépins sur le cycle aller et on souhaite redémarrer le cycle retour avec un maximum de joueurs. L’intérêt du club passe avant tout, il fallait renforcer l’équipe. Nous l’avons fait sur le secteur défensif et au milieu de terrain, il nous reste probablement à le faire pour le secteur offensif. La concurrence est beaucoup plus grande, des joueurs seront déçus mais, dans l’intérêt du club, je pense que c’était nécessaire. J’espère qu’on verra progressivement des joueurs « jouer leur vie sur le terrain » car ils voudront jouer chaque match.

- Une nouvelle émulation était-elle nécessaire ?
- Ce qui fait le quotidien des sportifs de haut niveau c’est de se remettre en question tous les jours. Pour cela il faut amener de la concurrence au sein d’un groupe. On avait conscience que le championnat allait être difficile. Jusqu’à présent nous avons eu l’attitude de s’appuyer sur les joueurs qui nous ont sorti de CFA 2 et de CFA. Cette année la réalité fait que nous avions besoin de renforts.

- Le match d’aujourd’hui s’annonce important…
Oui, le match d’aujourd’hui est très important pour nous parce qu’aux yeux de nos supporters ce qu’on a fait contre le Poiré-sur-Vie (1-3) n’était pas notre vrai visage. Nos supporters ne se sont pas reconnus dans une équipe qui avait lâché en cours de match.
Les joueurs ont pris conscience des lacunes et des manques dont on faisait preuve. J’espère que ce n’était qu’un accident de parcours. Je souhaite le maintien à la fin de la saison pour repartir meilleur l’année prochaine.

Site officiel

[Kaniber]

François Keller Je souhaite le maintien à la fin de la saison .

Purée , il souhaite le maintien

[Tenor]

et alors, çà te surprend

[Kaniber]

et alors, çà te surprend

Non rien

[fan_racing]

De nouveau du coaching gagnant ce soir, comme contre Colomiers.
Liénard en pointe de nouveau buteur.
Sabo à l'aise sur l'aile.
Mendy provoquant le péno peu après son entrée.

Même si la mise sur le banc de Perrin peut surprendre compte-tenu du passé de ce joueur en National, force est de constater que l'équipe tourne bien ainsi. Les bonnes idées étant les idées gagnantes ... bien joué coach (à confirmer).