A vendre !

[fan_racing]

Pour avoir un teint bronzé

[télésupporteur]

un bon teint

[Pinon]

Joint par l'intermédiaire de son nouveau conseiller, le Mulhousien Adil El Barkaoui (apparu dans l'entourage du club la semaine dernière sous l'étiquette d'éventuel manager), le président du RCS, Jafar Hilali, a confirmé être en contact avancé avec 2 groupes de candidats au rachat du club.
Le premier, déjà évoqué ce week-end, est composé de l'ex-président de Monaco Jérôme de Bontin, du Strasbourgeois José Cobos et d'Eric Gousset.
Le second comprend 2 investisseurs nancéens, M. Callisesi et Quedot, qui s'appuieraient sur un 3e homme, un Alsacien dont le nom n'a pas encore été communiqué.
Ce second groupe de repreneurs a rencontré M. Hilali la semaine dernière à Paris, en présence d'Alain Fontanel, adjoint au maire de Strasbourg en charge des finances, qui suit le dossier de près depuis plusieurs mois. La Ville, en sa qualité de propriétaire du stade de la Meinau et partenaire financier important pour le Racing, étudie de près ces dossiers de rachat et souhaite accompagner la transaction si les projets de reprise s'avèrent sérieux.
Mais c'est bien Jafar Hilali qui détient toutes les clés, lui qui a encore répété aujourd'hui qu'il imposerait ses conditions de vente… Pas sûre qu'elles correspondent aux conditions d'achat des potentiels repreneurs.

[lunada]

Est-ce que quelqu'un a des informations au sujet de ce potentiel groupe de repreneurs ?

[Roswell Man]

"M. Quedot" s'appelle en fait Vincent Queudot (avec un "u").

[supppourtjs]

Vincent Queudot...

... est nommé directeur de Nancy-Université Formation Continue à compter du 1er mai 2009

[Its_me]

Hilali lance les enchères

Depuis quinze jours, le président du RCS orchestre les fuites sur les dossiers de rachat du Racing. Pour favoriser une course à l’échalote entre les candidats repreneurs ?

Il a fixé un prix ferme de 10 millions d’euros, irréaliste pour un club de National. Mais Jafar Hilali n’en démord pas. Alors que le trio Jérôme de Bontin - José Cobos - Eric Gousset est identifié dans sa totalité depuis samedi (« L’Alsace » de ce jour), l’homme d’affaires londonien a dévoilé hier à « France 3 Alsace » le nom d’un duo lorrain intéressé par le rachat du RCS : Jean-Claude Calisesi (55 ans), consultant en audits, spécialisé dans l’assurance, adjoint au maire d’une commune de la couronne nancéienne, Saint-Max, et Francis Queudot, figure bien connue dans le foot amateur lorrain (ancien président de Vandoeuvre et Toul). Les deux hommes sont adossés à un partenaire alsacien qui préfère rester dans l’ombre tant que les négociations n’ont pas pris davantage d’épaisseur. Car à écouter Jean-Claude Calisesi, joint hier soir, une reprise du Racing par leur groupe n’est encore qu’une hypothèse d’école. « Nous nous sommes positionnés. Mes premiers contacts avec M. Hilali remontent à mai 2010. À l’époque où il avait racheté le club (en décembre 2009) , je m’étais manifesté de mon côté. On sait que Strasbourg est un grand club, avec un énorme potentiel. Nous voulons faire l’affaire, mais au prix que ça vaut. Dévoiler notre projet est pour lui une manière de nous mettre en concurrence avec les autres candidats. Il s’en sert. Mais il a placé la barre trop haut. De toute façon, on va très vite être fixé, le 10 ou 11 juin, après l’audition devant la DNCG le 9. Ou Hilali et ses associés sont vraiment très forts ou ça va être réglé et le club ira au dépôt de bilan. »

« À ce prix, Hilali ne trouvera personne »

Aujourd’hui, J.-C. Calisesi reconnaît volontiers que son groupe d’investisseurs ne dispose pas de suffisamment d’éléments concrets pour aller plus loin. « Nous n’avons pas eu accès aux bilans chiffrés du Racing. Je mène des audits dans le milieu du foot depuis longtemps et je sais d’expérience que malgré tout, on ne peut pas toujours connaître les créanciers non divulgués. Non seulement le prix de base est insurmontable, mais en plus, Hilali, que j’ai déjà rencontré et que j’ai au téléphone régulièrement, ne veut assumer aucune garantie de passif. En fait, la donne est entre ses mains. En restant intransigeant, il est en train de faire peur à tout le monde. Au prix demandé, il ne trouvera personne. »De fait, le trio Cobos - de Bontin - Gousset semble pour le moment le moins effrayé. Son dossier, que Hilali estimait « mal ficelé, mal monté, mal fait » dimanche sur « France Bleu Alsace », avance. Il pourrait être bouclé ce soir et une offre, formulée demain. Les trois hommes ont été d’autant plus étonnés de la sortie du président londonien qu’ils n’ont encore évoqué avec lui aucun processus de cession. Mais ils n’entendent ni réagir, ni polémiquer. Sous 24 heures, ils sauront s’ils peuvent à la fois faire une offre d’acquisition, assumer le passif et doter Laurent Fournier d’un effectif de qualité suffisante pour viser la remontée en Ligue 2. Ou, si comme le pressent Jean-Claude Calisesi, Jafar Hilali et surtout l’inextricable situation du Racing font « vraiment peur à tout le monde. » Au point de les amener à jeter l’éponge.

[Bou]

Francis Queudot alors, pas Vincent...

[alphons]

vente du racing

qui est pret a debourser de l argent pour un club
- qui n a pas de numero d affiliation
- qui a un passif de 15 millions
- dont tous les joueurs sont en train de quitter le club
- qui va devant la dncg etre retrogradé en cfa
- qui va perdre le statut pro

serieux a part un gars qui a 150 millions sur son compte et qui s ennuie....je ne vois pas

le futur du racing
- 9 juin passage devant la dncg....le club va en cfa, car il manque 4,4 millions pour boucler la saison en cours.
- aucune vente de joueurs jusqu au 30 juin (serieux quel club va payer un euro pour un joueur le 15 juin si il peut l avoir gratuit le 1. juilllet.)

donc il y 3 cas de figures
- le racing est racheté.......par un multimillionnaire qui s ennuie et qui a 150 millions sur son compte
- Hiilali injecte 4,4 millions pour terminer la saison et continue la saison prochaine en gardant le statut pro.......tres improbable, car toutes ces dernieres decisions sont contraires a une poursuite de ses activités au racing. (gameiro,centre de formation, sans le statut le racing ne peut monter en L2 etc)
- hilali vend tout ce qu il peut encore etre vendu, vire l argent a londres et depose le bilan fin juin.

[argueti]

Dans la nasse

Alors que la revente n’a pas avancé hier, le RCS est plus que jamais dans l’impasse. Certains créanciers, dont la Ville, exigent d’être payés (voir ci-dessous). Surtout, la Ligue a confirmé qu’en cas d’abandon du statut pro, le club sera interdit de montée en Ligue 2 durant deux ans.

Jafar Hilali continue d’essayer de manipuler sans vergogne l’opinion publique. Chaque jour, il lâche une nouvelle « information » orientée pour tenter de convaincre les lecteurs ou téléspectateurs (1) que le processus de vente du Racing est entré dans la dernière ligne droite et que les candidats sont prêts à grimper au rideau pour racheter un club surendetté. « La réalité, c’est que personne ne grimpe à rien. Il n’y a même plus de rideau », ironise un observateur très au fait du sujet.

Lundi, le tandem de Nancéiens Jean-Claude Calisesi et Francis Queudot, adossé à un ou plusieurs Alsaciens, était, à en croire Hilali, en pole position pour acquérir le RCS. Mais J.-C. Calisesi avait d’autant plus démenti avoir fait la moindre offre que lui et ses associés n’ont eu accès à aucun document comptable à ce jour.

Pendant que le trio Jérôme de Bontin - José Cobos - Eric Gousset étudie d’arrache-pied la faisabilité - ou non - d’un rachat, un troisième projet tiendrait désormais la corde. C’est du moins le message que s’évertue à faire passer le propriétaire londonien. Un chargé d’affaires croate installé à New York, Andrej Bjegovic, qui parle le français couramment, serait le poisson pilote de ce 3 e dossier auquel serait là encore associé un ou plusieurs investisseurs régionaux. Évidemment, impossible de déterminer avec précision la part d’intox dans cette info qu’a laissée filtrer Hilali ce mardi. Mais on doute qu’elle soit nulle.

Le numéro d’affiliation est obligatoire

Ces gesticulations médiatiques du trader de la City n’occultent toutefois pas un fait avéré : le compteur tourne et l’heure de l’audition à la DNCG, programmée le 9 juin, approche. Les actionnaires londoniens se préparent à y aller avec un budget équilibré grâce à 4 millions de vente de joueurs, alors qu’ils souhaitent abandonner le professionnalisme au 1 er juillet. Avant-hier en conseil de surveillance, le directeur général Christophe Cornelie avait certifié que les Bleus sous contrat (2) le resteraient malgré la fin du statut pro et gardaient donc leur valeur marchande, pour l’heure plus supposée que réelle. « C’est totalement faux », dément le vice-président de l’UNFP (3) Jean-Jacques Amorfini. « Sur ce point, les règlements administratifs de la Ligue de Football Professionnel sont clairs : lorsqu’un club abandonne le statut pro, tous ses joueurs sous contrat, des aspirants aux pros en passant par les stagiaires, sont libres. Le club perd le centre de formation et les joueurs peuvent même se retourner contre le club pour obtenir réparation du préjudice lié à la rupture de leur contrat. Cerise sur le gâteau : le club est interdit de remonter en Ligue 2 durant deux saisons. Cinq ou six années sont nécessaires pour obtenir de nouveau l’agrément du centre de formation. Il y a un précédent : Angers a vécu cette situation il y a dix ans. »

Toujours au conseil de surveillance de lundi, Cornelie avait aussi déclaré que le Racing pouvait très bien se réinscrire en National, après perte du statut pro, sans le numéro d’affiliation que possède l’association support RCS qui gère le centre de formation. Un numéro que l’association ne donnera évidemment pas si le centre est condamné à mort par les « Anglais. » L’adjoint strasbourgeois aux finances, Alain Fontanel, a vérifié auprès de la Fédération si les assertions de l’homme lige de Hilali étaient fondées. « En fait, la FFF nous a confirmé qu’avec ou sans statut pro, une convention avec l’association était obligatoire pour l’obtention du numéro d’affiliation qui, seul, permet au club de se réinscrire en championnat. Il n’y a pas le moindre doute là-dessus. »

Il y en a cependant un autre, de taille : le Racing existera-t-il toujours à l’heure de se réengager ?

Les créanciers contre-attaquent

Alors que les ardoises - certaines connues, d’autres non - se sont accumulées ces derniers mois, quelques créanciers ont décidé de passer à l’offensive et de réclamer leur dû. En tête de liste arrive la Ville de Strasbourg à laquelle le club devra, au 30 juin 2011, la coquette somme de 253 000 euros, dont une bonne moitié pour les loyers impayés de la Meinau (135 000 euros), auxquels s’ajoutent l’électricité, l’eau et le gaz. « Des échéances ont été dépassées et des procédures de recouvrement sont donc en cours », ne nie pas Alain Fontanel. « Le club n’a payé qu’un quart des loyers de la saison. »

L’agence de voyages « Terres d’Alizés », qui organise depuis des années les déplacements de l’équipe professionnelle, a de son côté adressé, par le biais de son avocat, une mise en demeure au RCS. « La lettre est partie le 27 mai », confirme son patron Pascal Droehnlé qui, pour obtenir le paiement de factures précédentes, avait dû menacer le club de ne pas éditer les billets d’avion avant les déplacements à Plabennec, Fréjus et Luzenac, « le club me doit 21 000 euros et j’ai une société de sept salariés à faire vivre. Ça fait des semaines qu’on me balade. Je n’ai aucune garantie de revoir cet argent. Il n’est pas question d’attendre sans rien faire. »

(1) Depuis quelque temps, son nouvel homme de confiance Adil El Barkaoui contacte tous les jours nos confrères de « France 3 Alsace. »
(2) Loïc Damour (2013), Jean-Alain Fanchone (2013), Quentin Othon (2013), Farez Brahmia (2013) et Boubacar Kébé (2012).
(3) Union nationale des footballeurs professionnels.

Stéphane Godin