[08/09] 9ème J: Strasbourg / Nimes : 5-0
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Re: [9ème j] Strasbourg / Nimes - 06/10/2008 à 20h45
"le petit Puydebois qui ne tenait plus guere...et par un grand mystere...la lalala la la"
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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Re: [9ème j] Strasbourg / Nimes - 06/10/2008 à 20h45
DNA a écrit :MATCH DE COUPE ? - L'avant-dernier en visite chez le leader, cela fleure évidemment la pâtée programmée. Le promu de National s'est contenté d'une victoire en huit matches, pour cinq défaites. « C'est vraiment le type de rencontre où l'on a tout à perdre et eux tout à gagner, a souligné Jean-Marc Furlan, hier après-midi. En fait, il faut l'aborder comme un match de coupe, puisque l'on ne retiendra que le résultat. » En attendant de rentrer dans la dernière ligne droite de la préparation du match, le staff technique a concocté une séance élargie, avec 24 joueurs sous ses ordres, et l'intégration d'Abadie et de Dje en provenance du centre de formation.
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Re: [9ème j] Strasbourg / Nimes - 06/10/2008 à 20h45
je déclare probablement forfait pour ce match en raison d'un rhume sévère qui se transforme bon refroidissement

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Re: [9ème j] Strasbourg / Nimes - 06/10/2008 à 20h45
Mieux vaut toi que Gargorov
Soigne toi bien
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Re: [9ème j] Strasbourg / Nimes - 06/10/2008 à 20h45
le pire c'est que je n'ai aucune des chaines qui montre le match !!!
et que je continue a travailler aussi !!
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Re: [9ème j] Strasbourg / Nimes - 06/10/2008 à 20h45
Moi aussi je suis content, je suis loin de Stras!Keating a écrit :C'est Télésupp qui va être content, 2 matchs de suiteStub a écrit :Le match entre le Racing et Nîmes, comptant pour la 9ème journée de Ligue 2, a été décalé au lundi 6 octobre, et sera retransmis en direct sur Eurosport.
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Re: [9ème j] Strasbourg / Nimes - 06/10/2008 à 20h45
L'Alsace a écrit :Racing : le groupe des 18 joueurs retenus pour affronter Nîmes lundi soir
Descendu de la première marche du podium après les victoires de Boulogne et Lens hier (mais aussi de Metz), le Racing n'en prépare pas moins sereinement la venue de la lanterne rouge Nîmes. Pour le dernier entraînement de demain après-midi à 16h30, Jean-Marc Furlan a convoqué 18 joueurs. Steven Pelé n'est pas de la partie. Le défenseur central, qui avait repris jeudi, mais avait écourté la séance d'hier, souffre de nouveau du dos. Lui qui avait déjà dû déclarer forfait lundi à Clermont a été mis au repos pour quinze jours supplémentaires. Il devrait au mieux effectuer son retour lors du déplacement à Ajaccio le lundi 27 octobre. J.-M. Furlan a déjà en tête l'équipe de départ qu'il alignera lundi soir. A priori, aucun des trois internationaux, Mamadou Bah (Guinée), Zoltan Szelesi (Hongrie) et Emil Gargorov (Bulgarie), ne devrait en faire partie. Les trois rateront le déplacement à Angers vendredi. Szelesi et Gargorov, qui jouent 48 heures plus tôt avec leur sélection, manqueront également à l'appel contre Troyes le vendredi 17.
Aujourd'hui, le coach strasbourgeois avouait tout de même hésiter à laisser sur le banc face à la lanterne rouge nîmoise son frappeur de coups de pied arrêtés Emil Gargorov (meilleur passeur de L2, avec quatre passes décisives). Mais le Brésilien Marcos semblait tenir la corde.
De retour de suspension, Chahir Belghazouani sera titularisé sur le flanc gauche de l'entrejeu. Quentin Othon occupera le poste de latéral gauche, aux côtés d'une charnière centrale Ducrocq – Paisley.
Le groupe : Cassard – Lacour, Ducrocq, Paisley, Othon – Cohade, Shereni – J. Fanchone, Marcos, Belghazouani – Traoré. Remplaçants : Szelesi, Bah, Gargorov, Carlier, Jean-Alain Fanchone, Zenke, Gurtner. De ce groupe de 18, Furlan devra extraire deux joueurs après l'entraînement de ce dimanche.
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Re: [9ème j] Strasbourg / Nimes - 06/10/2008 à 20h45
DNA a écrit :Le souci du détail
Dépossédé, tout au moins temporairement, de sa place de leader qui échoit à Boulogne, le Racing entend récupérer son dû. Demain soir, contre la lanterne rouge de Ligue 2, les hommes de Furlan devront déjà soigner quelques détails embarrassants qui plombent actuellement leurs fins de soirée.
Ça commence à devenir une antienne agaçante. Le vendredi soir, Lens, Metz et Boulogne chantent en choeur le petit refrain de la victoire. Seul sur sa chaire, le Racing écoute, impuissant, cet hymne à la joie. En attendant les vêpres du lundi pour pouvoir psalmodier leur petit couplet, les Strasbourgeois feignent l'indifférence.
La deuxième salve a eu des répercussions immédiates
Cette attitude désintéressée était un peu plus accentuée la semaine dernière. Il est vrai que même un faux pas à Clermont, après le tir groupé des trois poursuivants quarante-huit heures plus tôt, n'aurait pas suffi à les faire basculer de leur balcon. En Auvergne, les Bleus ne sont donc pas tombés. Il ont juste trébuché, en concédant bêtement le nul dans les arrêts de jeu (2-2). Ce point de gagné - ou ces deux de perdu, selon l'angle où l'on se place - a permis aux autres de porter leur souffle chaud dans les nuques alsaciennes. Avant-hier, la deuxième salve victorieuse a cette fois eu des répercussions immédiates au classement. Boulogne, vainqueur de Châteauroux (2-1), s'empare de la tête. Lens, qui s'est imposé sur le même score à Ajaccio, n'est devancé qu'au goal-average. A deux longueurs, le Racing conserve sa place sur le podium à la faveur d'une différence de buts favorable (+1) sur Metz, puisque les Lorrains sont venus à bout de Sedan (2-0).
« Cette première place qui est bonne à défendre »
Hier matin, à la Meinau, les résultats de la veille n'ont suscité aucun émoi, ni crainte particulière. « Le parcours de Boulogne est surprenant, reconnaît quand même Stéphane Cassard. Que les deux autres gagnent, c'est logique. Le match contre Nîmes sera intéressant à plus d'un titre. On va voir si on est ambitieux, si on a envie de rester invaincus et surtout si on a les moyens de reprendre cette première place qui est bonne à défendre. » Le dernier rempart du Racing sait que l'opposition contre la lanterne rouge gardoise risque de s'apparenter à une abrupte partie de manivelles. Comme les occasions ne se bousculeront peut-être pas, mieux vaut afficher un supplément d'âme dans « l'agressivité, la rigueur et la constance. » Ces derniers temps, Furlan avait déjà pointé du doigt les errements coupables qui ont coûté un but en fin de partie contre Châteauroux et Vannes (2-1), à la Meinau. « Ce sont de petits détails qui peuvent faire basculer un match, ajoute Cassard. Après Vannes, j'avais vraiment les boules, parce qu'on avait commis des erreurs évitables qui finissent par gâcher le résultat. C'est passé deux fois. La troisième, à Clermont, on a été logiquement punis. » Au-delà du corner mal négocié par Cohade et James Fanchone, instigateur du contre auvergnat dans les arrêts de jeu, le gardien évoque « un relâchement collectif, signe peut-être d'un excès de confiance. » Soit la plaie du footballeur de L 2, censé se mettre « chiffon » d'un bout à l'autre de la partie.
« On a cru que plus rien ne pouvait nous arriver »
« On est parvenus à renverser la tendance à Dijon (1-3), à tenir contre Brest (0-1), rappelle Cassard. Après avoir arraché le nul à Sedan (2-2), on a cru que plus rien ne pouvait nous arriver. On a oublié que pour battre Montpellier et Bastia en début de saison, on s'était arrachés jusqu'au dernier ballon. » Ce petit rappel à l'ordre sonne comme un sermon, à quelques heures du retour de Puydebois et de la venue des crocodiles nîmois. Pour continuer à voir la vie en grand, mieux vaut commencer par soigner les petits détails.
Gargorov remplaçant ?
Concerné par des rendez-vous internationaux la semaine prochaine, Emil Gargorov pourrait faire banquette. Hier, Jean-Marc Furlan privilégiait la titularisation de Marcos.
LES INTERNATIONAUX EN RESERVE. - Szelesi comme Gargorov ne devraient pas débuter la rencontre opposant le Racing à Nîmes à la Meinau. Le Hongrois et le Bulgare sont concernés par des matchs internationaux qualificatifs pour le Mondial 2010, - l'Albanie, le 11 octobre, et Malte, le 15 pour le premier, l'Italie et la Géorgie aux mêmes dates pour le second - dans la foulée. L'entraîneur strasbourgeois craint que ses deux sélectionnés ne donnent pas leur pleine mesure avec un retour au pays à l'esprit. Dans le même ordre d'idée, Bah ne sera pas là d'entrée non plus lundi soir. Le Guinéen affronte pour sa part le Kenya, dimanche.
NOUVELLES AILES. - Quelques changements sont à prévoir dans l'équipe alignée face à la lanterne rouge de la L 2. Le staff technique a désigné un groupe de dix-huit éléments, avec les retours de Othon et Belghazouani. Auteur d'une sortie convaincante en CFA le week-end dernier et a priori en paix avec son genou, le premier tient la corde pour occuper le poste de défenseur gauche. Lacour sera son pendant à droite. Pour le reste, étant donné le forfait de Pelé (dos), Ducrocq sera aligné au côté de Paisley dans l'axe. L'équipe probable : Cassard - Lacour, Ducrocq, Paisley, Othon - Shereni, Cohade - J. Fanchone, Marcos (ou Gargorov), Belghazouani - Traoré. Les remplaçants sont à choisir parmi Gurtner, Szelesi, Bah, Carlier, Jean-Alain Fanchone, Gargorov (ou Marcos), Zenke.
QUELLE GRÈVE ? - Le foot français bruisse de la rumeur d'une éventuelle grève le week-end du 26-27 octobre, en raison des velléités des présidents de club de prendre un pouvoir sans partage au sein du Conseil d'administration de la Ligue. Le syndicat des joueurs (l'UNFP) ne l'entend pas de cette oreille et mobilise dans ses rangs. Dans le vestiaire strasbourgeois, l'affaire ne semble pas faire grand bruit. « Sylvain Kastendeuch m'a appelé, mais il faut bien admettre que l'on n'en parle pas beaucoup entre nous », explique Cassard.
Séb.K.
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Re: [9ème j] Strasbourg / Nimes - 06/10/2008 à 20h45
L'Alsace a écrit :Dans un fauteuil ?
Pour retrouver un fauteuil de leader abandonné vendredi, le RCS, victorieux lors de ses quatre premières rencontres à la Meinau et toujours invaincu, doit y battre à 20 h 45 la lanterne rouge Nîmes. Sur le papier, une formalité. Dans les faits, sans doute une autre paire de manches.
« Nous avons perdu notre place de leader. Il fallait bien que ça arrive un jour. » Comme l'an passé où il n'avait cessé de répéter que le maintien se jouerait lors du sprint final, sans penser un instant évidemment que son équipe bouclerait 2007-2008 sur onze revers en L 1, Jean-Marc Furlan a accueilli avec placidité les résultats de la 9e journée de L 2 vendredi. Lens, Boulogne et Metz l'ont emporté. Pour la 3e fois d'affilée pour les deux premiers qui en ont profité pour bouter le Racing hors du fauteuil de leader dans lequel il était confortablement installé depuis la 2e journée. Pour la 2e pour les Lorrains. « Et alors ? », suggère l'entraîneur strasbourgeois. Ces résultats défavorables tombent, selon lui, trop tôt dans la saison pour qu'il s'en alarme. «Lens possède une telle armada que s'il décidait de vendre certains de ses joueurs aujourd'hui, il en tirerait immédiatement 15 à 20 millions d'euros. Quel autre club de L 2 peut en dire autant ? Ne l'oublions pas. Chez nous, l'urgence, avec le départ de 17 joueurs, était de construire une équipe compétitive. Nous avons réussi. Je ne sais pas si beaucoup de gens attendaient un Strasbourg invaincu après huit journées.» Il n'empêche. S'ils voulaient mettre la pression sur les Bleus, Lens, Boulogne et Metz ne s'y seraient pas pris autrement. « La pression revient tous les week-ends que l'on soit dans les trois premiers ou les trois derniers », dédramatise Furlan. « Quand on la vit pour la montée, elle est plus légère. La pression sur moi était phénoménale à la veille de l'ouverture de la saison, moins maintenant que l'équipe a montré ce dont elle était capable. »
Puydebois : « Ils ont effacé le traumatisme »
L'entraîneur refuse donc de se polariser sur le classement de ce lundi matin, instantané sans grand intérêt à ses yeux. « Il y a quatre semaines, Bastia et Montpellier étaient considérés comme des favoris potentiels. Aujourd'hui, ils sont loin. Sont-ils éliminés ? Non. Rien ne dit que le 15 février ou le 15 mars, ils ne seront pas revenus dans la course. » Plutôt que de se focaliser sur les autres, le Racing préfère tracer sa route. Après la gamelle de fin de saison dernière, il s'est remis d'équerre. Et Nicolas Puydebois, l'ex-doublure de Stéphane Cassard passé cet été à Nîmes, en reste un brin baba. « Je ne suis pas étonné du parcours du RCS, car je connais la qualité des joueurs qui sont restés et de ceux qui sont arrivés. Les Strasbourgeois sont armés. Ce qui me surprend le plus, c'est la façon dont ils ont effacé le traumatisme des onze défaites d'affilée et de la relégation. Pour redonner de l'allant au groupe, retrouver une dynamique positive, les joueurs et le staff ont dû accomplir un énorme boulot sur eux-mêmes. » Comme le souligne Steph Cassard, le RCS n'est toutefois à l'abri de rien, surtout pas d'une déconvenue comme lundi à Clermont où il s'est fait rejoindre dans les arrêts de jeu. « La déception tient moins dans le résultat (2-2) que dans le fait qu'il est la conséquence directe des deux ou trois matches précédents au cours desquels nous avions déjà fait preuve de petits relâchements coupables. » Des relâchements à gommer tout à l'heure, avec une défense pourtant une nouvelle fois remaniée. « Nîmes va disputer un match de Coupe alors que nous jouerons une rencontre de championnat », annonce Furlan. Le Racing n'en aura pas moins plus à perdre que son hôte.
Sans Carlier, ni Jean-Alain Fanchone. Contrarié de ne pouvoir garder 18 joueurs sur la feuille de match, Jean-Marc Furlan a extrait l'attaquant Rudy Carlier et le latéral gauche Jean-Alain Fanchone (qui relève de blessure) du groupe qui a participé hier après-midi à la séance de veille de match.
Suspendus : Cissé, Sankharé (Nîmes).
Absents : à Strasbourg, Pelé (dos), Schneider (cuisse), Ekwe-Ebélé (genou), Correia (reprise), J.-A. Fanchone, Carlier, Mathlouthi, Damour, Yachir, Weber, Abou, Bergueira, Ledy, Klein (choix de l'entraîneur) ; à Nîmes, Horjak (ligaments croisés du genou), Cavalli (ligaments croisés du genou), Kroupi (cheville), Ichalalène (pubalgie), Romegous (reprise), Germann (rééducation), Poulain (choix de l'entraîneur).
Stéphane Godin
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Re: [9ème j] Strasbourg / Nimes - 06/10/2008 à 20h45
DNA a écrit :Juste une obligation
Pour récupérer sa place de leader en Ligue 2, temporairement abandonnée à Boulogne, le Racing doit impérativement venir à bout de Nîmes. Face à la lanterne rouge, qui n'a pas grand-chose à perdre, les hommes de Furlan peuvent s'attendre à vivre une soirée difficile. Qu'importe le spectacle, pourvu que la victoire soit au bout.
Dire que le Racing a plus à perdre qu'à gagner, dans cette rencontre domestique du soir, est un lieu commun des plus rebattus. Sur les lèvres strasbourgeoises, la formule a pourtant été utilisée plus que de raison tout au long de la semaine. « Si on perd contre Nîmes, on va se faire incendier, commente Jean-Marc Furlan, à l'humeur assez chagrine à l'orée du dernier match de cette neuvième journée. Un nul ne serait guère mieux perçu. Même si on gagne, on ne va pas s'en tirer avec les lauriers... »
« On vit pour la montée, c'est quelque chose de léger »
Une victoire contre la lanterne rouge, qui reste sur deux nuls significatifs - à Angers et contre Ajaccio sur le même score de 2-2 - s'impose comme une évidence. D'autant que les Alsaciens ont vu Boulogne et Lens leur passer sous le nez. Les deux formations du Pas-de-Calais se sont imposées vendredi soir, à l'instar du voisin messin. Seul en tête depuis la deuxième journée, le Racing n'est donc plus qu'un leader virtuel. Ce soir, les regards des concurrents directs se fixeront forcément sur la Meinau, où le premier faux pas de la saison sera ardemment désiré. La semaine dernière, déjà , Nordistes et Lorrains ont dû afficher un petit sourire en coin, quand les Bleus se sont fait rejoindre dans les arrêts de jeu à Clermont (2-2). Ainsi exposée et épiée, la troupe de Furlan pourrait y laisser un peu d'influx nerveux. A ce sujet, l'entraîneur général se montre serein. « Quand tu es dans les trois premiers ou dans les trois derniers, la pression est palpable tous les week-ends, tranche-t-il. On vit pour la montée, c'est quelque chose de léger. » Cette légèreté de l'âme est néanmoins un peu plombée ces derniers temps par la lourdeur de la défense. En trois matches - Sedan, Vannes et Clermont -, Cassard a ramassé cinq fois le ballon au fond des filets. C'est assurément trop, pour qui veut tenir la route en tête de la Ligue 2. A leur décharge, les Strasbourgeois sont contraints de jongler avec les forfaits dans un secteur qui requiert un minimum de stabilité. C'est encore loupé. Contre Nîmes, Furlan va ainsi reconstituer le duo Paisley - Ducrocq, deux joueurs associés à maintes reprises la saison dernière - une seule fois cette saison, contre Montpellier -, en charnière centrale. Mais l'instabilité défensive ne peut pas, ce soir, constituer une excuse. Les Crocodiles gardois sont, eux aussi, dépourvus en la matière. Ils n'en font pas pour autant une affaire d'état. Car, comme le dit l'ex-Strasbourgeois Nicolas Puydebois, ses coéquipiers se présenteront sur la pelouse « complètement décomplexés et libérés. » On ne sait si ces dispositions de l'esprit suffiront à initier le doute dans les têtes alsaciennes, jusque-là imperméables à tout élément néfaste. Même si Stéphane Cassard n'hésite pas à parler de « match le plus difficile de la saison », le Racing devra parvenir à imposer ses idées.
Faire preuve d'efficacité pour « tuer le match »
La rentrée de Belghazouani, revenu de suspension, la réussite actuelle de Marcos, a priori préféré à Gargorov, l'envie de James Fanchone et la nécessité de se racheter qui titille un Traoré quasi-transparent à Clermont sont autant d'éléments censés mettre l'arrière-garde nîmoise au supplice. Certes, les perspectives de beau jeu risquent de ne pas survivre aux tacles, que l'on suppose appuyés, des « combattants » de Jean-Luc Vannuchi. Qu'importe, les Bleus sont invités à faire preuve d'efficacité, histoire de « tuer le match et l'adversaire, ce que l'on n'a pas encore su faire », aux dires de Cassard. Parce que « l'excitation de faire la course en tête », selon Furlan, doit prendre le dessus sur toute autre considération, le Racing ne peut se permettre de lambiner contre le dernier. S'il a plus à perdre qu'à gagner, il est juste dans l'obligation de s'imposer.
Internationaux en réserve
PROBLÈMES DE RICHE. - Ce soir, il s'agit donc pour le Racing de gagner pour reprendre les rênes de la Ligue 2. L'échéance ne s'annonce pas si aisée qu'elle en a l'air face à la lanterne rouge du championnat. Et Jean-Marc Furlan tente de décréter une mobilisation irréprochable pour la 9e étape de la saison. Aussi ne devrait-il pas hésiter à envoyer ses trois internationaux, Mamadou Bah, Zoltan Szelesi et Emil Gargorov sur le banc des remplaçants. La perspective de rejoindre leur pays natal, tout de suite après le match, est susceptible de nuire à l'investissement des trois intéressés. En fait, seul le Bulgare gardait une petite chance de débuter, en lieu et place de Marcos. Hier soir, l'entraîneur exprimait toutefois une confiance plus affirmée pour le Brésilien dans la perspective du rendez-vous nîmois.
PELE FORFAIT. - Le onze strasbourgeois n'est pas loin de sa forme définitive, alors que les indisponibilités se font plus rares. Il reste néanmoins une absence de choix, avec le forfait de Steven Pelé. Touché par un problème au dos, le défenseur central fait l'impasse sur le rendez-vous nîmois et a été arrêté une quinzaine de jours par le staff médical. Son retour n'est pas programmé avant Ajaccio, le 27 octobre. Par ailleurs, sur le côté gauche de la défense, Quentin Othon sera titularisé et préféré à Jean-Alain Fanchone, qui a soigné une inflammation du psoas ces derniers jours. Enfin, sur le banc, on notera que Zenke a été préféré à Carlier.
NIMES EN SOUFFRANCE. - Le promu relégable compte ses hommes. Jean-Luc Vanucchi, qui s'appuie sur un groupe de vingt-cinq joueurs pros, doit composer avec de nombreuses absences. Blessés aux ligaments du genou, Horjak et Cavalli sont out jusqu'à la fin de la saison ou presque. Pour évoquer des forfaits plus conjoncturels, il s'agira, côté gardois, de faire sans Aliou Cissé (suspendu après avoir vu rouge face à Ajaccio), Elie Kroupi et Sadio Sankhare (blessés). Mickaël Colloredo et Nicolas Bayod en profitent pour apparaître dans le onze de départ. Invaincus depuis un peu moins d'un mois et une défaite aux Costières face à Tours (0-1), les Crocodiles tenteront de poursuivre sur une dynamique intéressante. En cas de victoire, le Nîmes Olympique s'extirperait même de la zone rouge puisque Sedan, Reims et Brest sont en perdition et ont perdu vendredi.
RETROUVAILLES EPISODIQUES. - Au regard d'un passé plus ou moins récent, les visiteurs du soir n'ont néanmoins guère d'illusions à se faire. Voilà sept ans, le Nîmes Olympique avait été battu sur le terrain de la Meinau sur un but de Roda. Le précédent, intervenu en mars 1991, avait abouti à un nouveau succès strasbourgeois, grâce à un doublé de Leboeuf et un but de José Guerra (3-1). En fait, il faut remonter au 11 août 1989 pour trouver trace d'un déplacement fructueux des Nîmois en Alsace. Un doublé de Djorkaeff n'avait pas suffi à éviter le partage des points au Racing (2-2).
EN DIRECT SUR DNAUDIO ET SUR LE FIL-FOOT. - Vous pourrez suivre la rencontre de ce soir, entre le Racing Club de Strasbourg et Nîmes, en direct et en intégralité sur notre web radio DNAudio (http ://dnaudio.dna.fr), ainsi que sur notre fil-foot (http ://fil-foot.dna.fr). La prise d'antenne se fera dix minutes avant le coup d'envoi. Rendez-vous dès 20 h 35 sur dna.fr. A lire également sur http://www.blogfoot.dna.fr, l'interview de Jean-Luc Vanucchi, l'entraîneur nîmois. A voir aussi une vidéo sur Nicolas Puydebois, à suivre nos cartons jaunes, rouges et verts. Enfin, participez à notre sondage sur le résultat de Racing-Nîmes.
Sébastien Keller
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