[07/08] 33ème J: Valenciennes / RCS : 2-0

[silex57]

Pire que perdre à  domicile contre Metz et Sochaux ça va être dur. Non je ne pense pas que ça puisse être pire que les derniers matchs ...

[FM17]

Je pense que Kombouaré a oublié que Ginestet l avait viré...alors il va laisser filer le match

[NéRiK]

Ginestet n'était pas au club quand Kombouaré s'est fait virer. C'était le duo Keller-Gindorf il me semble.

[FM17]

autant pour moi...effectivement AK a du être viré après un fameux Racing-Nantes fin septembre, ginestet a du arriver qq semaines plus tard...

[fan_racing]

Le 9 octobre, pas près de l'oublier ce match ... impérissable ...

[Pinon]

VAFC: Saez suspendu

Antoine Kombouaré sera privé de son milieu récupérateur José Saez, ce samedi soir pour le match face au Racing. Le joueur doit purger un match de suspension pour trois avertissements au cours des dernières rencontres de Ligue 1.

Cette saison, José Saez a disputé 25 matches de L1 avec le maillot de Valenciennes. Il avait déjà  manqué le rendez-vous à  Caen, le week-end dernier, pour cause de douleurs aux adducteurs.

De son côté, Sébastien Roudet, suspendu à  Caen, a purgé sa peine et devrait être de retour dans le groupe valenciennois.

Une bonne et une mauvaise nouvelle !

[FM17]

Une bonne nouvelle samedi aux alentours de 22h : Furlan est content de la prestation et confiant pour le maintien
Une mauvaise.............................................. : le Racing a perdu 3-0

[Pinon]

Paisley de retour

CARTE JEUNE. - Jean-Marc Furlan a fait appel à  un groupe élargi hier matin, pour l'unique entraînement du Racing. Aux jeunes habituellement présents (Weber, Bah, Gasmi, Schneiderlin, Tritz) se sont ajoutés Jean-Alain Fanchone, Damour, Zenke, Ledy, ainsi que deux gardiens de but, à  savoir Duki et Sommer. DU MONDE. - Les joueurs du Racing ont eu bien du mal à  quitter le terrain d'entraînement hier, sur les coups de 12h. Plusieurs clubs de football de la région avaient en effet choisi cette matinée de vacances pour emmener leurs jeunes assister à  l'entraînement des pros. Des pros qui ont ensuite dû passer de longues minutes à  dédicacer tee-shirt, posters et autres ballons...

ABSENTS. - Comme prévu Grégory Paisley et Nicolas Puydebois ont fait leurs retours dans le groupe. Yacine Abdessadki, dont les examens n'ont décelé aucun problème grave au niveau du genou, a lui aussi repris hier par du travail en salle. Sont par contre toujours absents Gurtner (malade), Johansen (adducteurs), Othon (genou) et Cohade (pubalgie). Seule certitude : la participation de Johansen au match face à  Valenciennes n'est pas compromise. Du côté de Valenciennes, Chelle, touché au genou face à  Caen, a repris l'entraînement hier. Seul Ouaddou (genou) est toujours ménagé, mais sa participation au match de samedi ne serait pas compromise.

AUJOURD'HUI. - Un seul entraînement est au programme aujourd'hui, à  10h.

V.A. revoit la lumière

Valenciennes participe à  la révolution de la hiérarchie en Ligue 1. Invariablement présent dans la première partie du classement jusqu'au week-end dernier, le club du Hainaut appuie sa bonne saison sur un bilan impressionnant à  domicile. Samedi, le Racing sera en danger.

Jean-Marc Furlan et ses hommes doivent se préparer à  évoluer en terrain miné. S'il ne constitue pas une citadelle imprenable comme Marcel-Picot - où Nancy est invaincu depuis plus d'un an - Nungesser a fière allure. Pas dans la forme, avec sa structure de tôle et ses tribunes un brin rouillées. Mais dans le fond. Car la bande à  Antoine Kombouaré n'est pas loin d'être irrésistible à  domicile. Le VAFC est même en passe de réussir la meilleure saison de l'histoire valenciennoise depuis 1981 et son bilan domestique y est pour une bonne part.

Douze ans de patience avant de remonter en Ligue 1

Valenciennes vit une belle 27e saison parmi l'élite, grâce aux dix victoires (pour trois nuls et trois défaites), décrochées à  domicile. C'est une sombre parenthèse qui semble en passe de s'achever. Après une 11e place en 1980-1981, le club nordiste était relégué la saison suivante. Il a dû patienter douze ans pour remonter, vivre une parenthèse d'une saison - marquée par l'affaire « Glassmann », du nom du joueur ayant dénoncé une tentative de corruption marseillaise - avant de redescendre immédiatement. La suite se révélait moins glorieuse encore avec une traversée de onze ans dans le championnat National. Le club du Hainaut - volontiers apparenté aux crises sociales liées à  l'essoufflement économique du textile et de la sidérurgique - a retrouvé la lumière sous la férule de Daniel Leclercq. Le « Druide », désormais à  Lens, l'a extirpé des bas fonds. Antoine Kombouaré a entretenu la dynamique. En deux ans et deux montées, Valenciennes est revenu bronzer au soleil de l'élite.

« J'attends une révolte de la part des garçons face à  Strasbourg »

Et le VAFC a été jusqu'à  passer une bonne partie de la saison dans la première partie du classement de Ligue 1. Avec son budget rikiki de 26 millions d'euros, il s'est déjà  offert, à  Nungesser, le scalp de Marseille (2-1), St-Etienne (2-0) et, plus récemment, Bordeaux (3-1). Encore 4e au mois de janvier, il est demeuré dans le top 10 jusqu'à  la défaite enregistrée à  Caen... samedi (1-0). Dans le sillage de l'échec normand, Antoine Kombouaré a brossé l'opposition hostile qui risque de s'élever pour le 33e épisode de la saison strasbourgeoise. « J'attends une révolte de la part des garçons face à  Strasbourg », a exigé l'ex-entraîneur du Racing, évincé au mois d'octobre 2004. Accessoirement, les travées de leur désuète antre vont résonner des encouragements d'un public convaincu, bien dans la veine Ch'timi. Nungesser affiche un taux de remplissage de 80 % et cela contribue au 4e bilan en Ligue 1 en la matière dont peuvent se targuer les Savidan, Matter et consort. L'effectif nordiste compte aussi quelques éléments incarnant les récentes galères qu'a dû traverser le club pour s'inviter à  pareille fête. Ils sont cinq - Eric Chelle, Rudy Matter, José Saez, Steve Savidan et Mody Traoré - à  avoir galéré dans l'enfer du National. Et ces « survivants » constituent les garants d'une mentalité bien ancrée et victorieuse.

Le Racing, invaincu à  Valenciennes

L'épisode Ouaddou tout comme la forme de sévérité dont serait victime l'entraîneur valenciennois, expulsé trois fois en un an, ont à  peine contrarié la sérénité du VAFC. Dans le sillage de l'actuelle période favorable et sous la houlette du ministre Jean-Louis Borloo, très proche du club depuis près de vingt ans, quelques projets fleurissent. La construction d'une nouvelle enceinte a été votée. Pendant que le Racing rame pour approcher son lustre d'antan, Valenciennes semble en mesure de grimper quatre à  quatre les échelons dans une région pourtant dense en ambitions sportives de tout ordre. Il y a donc quelques raisons de se soucier du prochain déplacement strasbourgeois en championnat. Pour mettre fin à  une série de cinq défaites consécutives, on a déjà  trouvé théâtre plus conciliant. Reste que plutôt qu'un présent compliqué, le Racing peut se raccrocher à  un passé un peu plus clément. A Valenciennes, il est invaincu depuis janvier 1976 soit plus de vingt-deux ans. En six déplacements, il y a récolté deux victoires et quatre nuls. On a les raisons d'espérer que l'on peut.

[Pinon]

Chauds, les marrons

Comme chaque année depuis plus de dix ans, le RC Strasbourg est engagé dans un sprint final décisif pour son avenir. Etat des lieux à  six journées de la fin, alors que la lutte pour le maintien ne semble plus concerner que quatre clubs : Lens, Toulouse, Paris et Strasbourg.

C'est ce que dans le jargon journalistique, on appelle un « marronnier » : le genre d'article qui revient chaque année à  pareille époque. Avec le Racing, les « marronniers » fleurissent au printemps, lorsque les fins de saison deviennent tendues. Depuis 1996-1997, année du sacre en Coupe de la Ligue lors de la première ère Jacky Duguépéroux, jamais il n'a vécu une fin de saison dépourvue de stress et de souffrance.
Cette année-là , les Vencel, Dacourt, Baticle, Zitelli, Nouma et consorts avaient « échoué » à  la 9e place, avec 60 points. A seulement trois longueurs du 4e, Bordeaux, et quatre du podium (Nantes, 3e, 64 pts). A une demi-heure de la fin, le RCS menait au Parc grâce au « Dac » et avait tout perdu sur des buts de… Paul Le Guen (63e) et Vincent Guérin (89e). En une demi-heure, il avait glissé de plusieurs rangs au gré de résultats changeants.
Depuis, il a toujours été concerné soit par le maintien en L 1, soit par la remontée de L 2 (en 2002 et 2007). Avec René Girard, Pierre Mankowski, Claude Le Roy (Ndlr : le RCS a fini 9e en 2000, mais avec seulement 4 points de plus que Nancy, premier relégué), Yvon Pouliquen, Ivan Hasek, Antoine Kombouaré, Jacky Duguépéroux, Jean-Pierre Papin et, aujourd'hui, Jean-Marc Furlan, les marrons ont toujours été chauds.
En cette saison 2007-2008 que les Bleus avaient entamée pied au plancher (6es après la 13ejournée, malgré leur défaite ce jour-là  â€“ le 3 novembre – à  domicile face au PSG – 1-2), ils commencent même à  être brûlants. En une journée, la 32e le week-end passé, les choses se sont décantées. Même si aujourd'hui, Auxerre, Monaco (40 points), voire Sochaux et Valenciennes (41), ne sont pas sortis de l'auberge, ils en sont tout près.

Toulouse : quatre matches d'invincibilité

Du coup, voilà  le RCS embarqué dans un mini-championnat à  quatre, face à  trois « gros » supposés, aux moyens supérieurs (c'est une certitude) et à  l'effectif censé l'être. Il y a belle lurette que Metz, dont la relégation pourrait être officielle ce week-end, est hors jeu.
Hier, les Lensois espéraient se donner un peu d'air lors de leur match en retard à  Saint-Etienne. C'est raté. Battus (2-0) à  Geoffroy-Guichard, ils sont toujours ce matin à  hauteur des trois autres et sont, avec le Racing, les plus mal en point(s) ces temps-ci. En deux mois, ils ont dilapidé le bénéfice retiré de leur bonne passe de janvier – février (10 points sur 12, 21es à  la 24e journée). Ils restent sur neuf matches sans victoire (4 défaites, 5 nuls et seulement 5 points sur 27). Leur atout majeur, indépendamment de la qualité de leurs individualités : leur calendrier n'est, sur le papier, de loin pas le plus compliqué des quatre antagonistes (voir ci-contre), même s'ils ont tout intérêt à  être sauvés avant d'accueillir Bordeaux lors de la dernière journée.
Toulouse, sans être très gaillard, reste tout de même sur quatre matches sans défaite (3 nuls, 1 victoire) et six points sur douze. Ces quatre journées lui ont d'ailleurs permis de combler son retard sur Strasbourg qui, des quatre mousquetaires, présente à  la fois le bilan récent le plus épouvantable (7 défaites en 8 matches, dont cinq de rang, série en cours) et le calendrier le plus effrayant, avec quatre déplacements lors des six dernières journées. Le Racing, dont le rendement offensif frôle le néant, est aussi le seul à  devoir se coltiner Lyon, Marseille et Nancy (ces deux derniers en déplacement).
Enfin, Paris, malgré sa courte défaite chez les Nancéiens dimanche (1-0), semblait relancé par son sacre en Coupe de la Ligue et son succès sur… Strasbourg (1-0). Les Parisiens sont en progrès et le RCS peut légitimement s'en inquiéter. Le programme du PSG ne paraît pas insurmontable. Mais peut-on en être certain avec une équipe qui n'a gagné que trois fois à  domicile cette saison ?
A noter que ces six dernières journées ne recèlent qu'un duel entre rivaux pour le maintien : Toulouse recevra Paris lors du 36e acte. C'est au moins l'assurance pour Strasbourg que l'un des deux y laissera des plumes.

[FM17]

le Racing VA (gagner)