ALLEMAGNE - BRESIL : 1-1
Le remake de la finale de la Coupe du monde 2002 n'a pas donné de vainqueur, mercredi soir à Berlin, sur la pelouse où se déroulera la finale de la Coupe du monde 2006. Devant 70 000 personnes, Allemands et Brésiliens ont livré un match amical serré, très rythmé en première période, malgré par un coup franc parfait de Ronaldinho (9e) et une égalisation de Kuranyi, qui retrouve la grande forme (17e). L'Allemagne, qui reste sur onze matches consécutifs sans victoire contre une nationa majeure, a pris l'ascendant sur le jeu avant de le laisser aux champions du monde en titre après le repos. Ce sont cependant des débuts honorables pour Jurgen Klinsmann, qui a dirigé son premier match en tant que sélectionneur.
LA REVANCHE DES PAYS-BAS
La deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2006, ce mercredi, a été marquée par la victoire des Pays-Bas contre la République tchèque (2-0), la deuxième victoire consécutive de l'Italie, la première de l'Angleterre, le nul entre la Grèce et la Turquie (0-0), et la défaite de la Suède contre la Croatie (0-1).
Groupe 1 : La Roumanie en pôle
Un doublé de Pierre van Hooijdonk a offert aux Pays-Bas une appréciable revanche dans le match au sommet de la soirée de mercredi. Ses buts inscrits aux 33e et 84e minutes offrent une victoire flatteuse contre la République tchèque (2-0), qui s'est procuré trois grosses occasions en première période, puis une autre occasion d'égalisation par Koller après le repos (tête sur la transversale, 51e). C'est pourtant la Roumanie qui détient le pouvoir dans ce groupe. Elle a poursuivi son parcours sans faute avec un troisième succès consécutif face à Andorre (5-1). Grâce à Cernat (1e), Pancu (5e, 83e) et Niculae (16e, 70e), les Roumains confortent leur première place dans ce groupe, talonnés par la Finlande. Forssell (24e) et Eremenko (67e) ont offert aux Finlandais, en Arménie, leur deuxième succès.
Groupe 2 : La Grèce patine
Les champions d'Europe font l'apprentissage de la notoriété et ils ont, pour l'instant, beaucoup de mal à s'y faire. La Grèce a concédé un résultat nul (0-0) à son rival historique, la Turquie, mercredi à Athènes après avoir été battue en Albanie (2-1) le week-end dernier. L'équipe d'Otto Rehaggel s'est procuré les meilleures occasions sans trouver l'ouverture. C'était le premier face à face entre les deux équipes en match officiel. Ce groupe est actuellement dominé par ses trois outsiders : la Géorgie de Giresse, vainqueur de l'Albanie (2-0), l'Ukraine, vainqueur au Kazakhstan (2-1), et l'Albanie de Cana et Murati, au bénéfice de son exploit de samedi. La Turquie est à la traîne (2 points), comme la Grèce (1 point) et le Danemark, qui n'a joué qu'un match.
Groupe 3 :
SLOVAQUIE - LIECHTENSTEIN 7 - 0
LUXEMBOURG - LETTONIE 3 - 4
Groupe 4 : LES BLEUS SANS RETARD
Comme Raymond Domenech l'espérait à voix haute la semaine dernière, les principaux rivaux de la France dans le groupe 4 commencent à « se piquer des points entre eux ». A Bâle, la Suisse et l'Irlande ne se sont pas départagés, se quittant sur un score nul (1-1, but de H. Yakin à la 17e et de Morrisson à la 8e). Du coup, quatre équipes, dont la France, se partagent la tête de cette poule avec 4 points chacune. Mais les Bleus n'occupent qu'une virtuelle 3e place à la différence de buts, distancés par la Suisse (+6), l'Irlande (+3), mais mieux placés qu'Israël (+1). Après sa victoire contre les Iles Féroé (2-0), la France reste cependant la seule nation à n'avoir pas encaissé de but. Elle rencontrera l'Irlande le 9 octobre, au Stade de France, pour poursuivre la tendance, avant de se rendre à Chypre, battu mercredi par Israël (2-1), le 13.
Groupe 5 : L'Italie confirme
L'Italie a parfaitement contrôlé la situation à Chisinau, pour remporter sa deuxième victoire consécutive, face à la Moldavie (1-0), après son succès contre la Norvège samedi (2-1). L'Italie a fait la différence en première période par Alessandro Del Piero qui, servi par Alberto Gilardino, a trompé le portier moldave d'une frappe à la limite de la surface. Face à une équipe généreuse mais limitée, à onze contre dix, la Squadra a fermé la boutique sans se mettre en danger en deuxième période. Elle occupe seule la tête de se groupe, profitant de deux résultats nuls mercredi soir, entre l'Ecosse et la Slovénie (0-0), et entre la Norvège et le Belarus (1-1).
Groupe 6 : L'Angleterre s'en sort bien
Loin d'être impériale en défense - trois buts encaissés en deux matches - l'Angleterre a fait l'essentiel en Pologne (2-1), où elle a remporté sa première victoire dans le groupe, après son résultat nul en Autriche (2-2). Avec Beckham, Gerrard et Robinson dans le but à la place de James, l'Angleterre a eu besoin d'un peu de réussite puisque Glowacki a marqué le but de la victoire contre son camp, après une ouverture du score de Defoe. L'Angleterre et l'Autriche se partagent la tête du groupe puisque le Pays de Galles et l'Irlande du Nord se sont neutralisées par tous les moyens : 2-2 après que trois joueurs eurent été expulsés avant la 21e minute, les Nord-Irlandais David Healy et Michael Hughes ainsi que le Gallois Robbie Savage. La Pologne est troisième grâce ç sa victoire de samedi en Irlande du Nord (3-0).
Groupe 7 : La Lituanie savoure
Vainqueur du petit poucet du groupe, Saint-Marin (4-0), la Lituanie a capitalisé son résultat nul en Belgique (1-1) pour prendre la tête de cette poule où l'Espagne a affectué ses débuts en Bosnie-Herzégovine. Comme les Bleus en amical le mois dernier, elle a été tenue en échec (1-1) après avoir ouvert le score.
Groupe 8 : LA SUEDE BATTUE !
Séduisante à l'Euro (quart de finaliste), la Suède a subi un choc, mercredi à Gà¶teborg, avec une défaite à domicile contre la Croatie (1-0), sur un but de Srna à la 64e minute. Avec 3 points, l'équipe d'Ibrahimovic a autant de retard sur son bourreau du jour et sur la Hongrie, difficile vainqueur de l'Islande (3-2).
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